Ainsi, dix-neuf journalistes auraient été touchés à Paris. Le fondateur du média indépendant Taranis News, Gaspard Glanz, a été blessé aux jambes par cinq éclats de grenade de désencerclement, son matériel détruit – il a publié des photos de ses blessures sur les réseaux sociaux. Taha Bouhafs, reporter du site Là bas si j’y suis, a été atteint au genou par un tir de grenade place de la République. Plus grave,
un photojournaliste de l’agence turque Anadolu Agency, Musta Yalçin, a perdu 90 % de la vision d’un œil, là aussi suite à un tir de grenade. Le journaliste du Média, Serge Faubert, a quant à lui été blessé au genou. A Bordeaux, une journaliste a été blessée au mollet par un tir tendu de grenade lacrymogène, un photoreporter a été jeté à terre puis roué de coups par les forces de l’ordre. À Nantes, une journaliste de
Ouest France a reçu un tir de LBD dans le dos, un de ses confrères de
France Bleu Loire-Océan blessé par un tir de grenade lacrymogène.
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