Ariane 6 ne répond pas aux défis de l'industrie spatiale. Ses caractéristiques ont fait l'objet de luttes d'influence entre français, allemands et italiens. Les français ont plus ou moins imposé leurs vues et la fusée ne correspond pas aux attentes ni des autres, ni des clients.
Le résultat est que tout le monde se désengage.
Selon les configurations, SpaceX est entre 2 et 4 fois moins cher pour lancer une charge utile. Ariane 6 va bientôt voler certes, la tête de série va faire son premier décollage. Même Starship est plus avancé. Falcon 9 a exécuté 268 missions réussies, son premier étage a atterri 226 fois et a été réutilisé 201 fois. La fusée est fiabilisée par sa certification au vol habité. Et si vous avez besoin de lancer 52 tonnes en orbite basse, Falcon Heavy est au catalogue pour 40 millions de plus avec une fiabilité identique.
Malgré tout, les européens essayent de rivaliser. Les programmes de recherche sont lancés sous l'appellation "Ariane next" (pour les journalistes) ou "Thémis" (pour les intimes) :
- Retour du premier étage avec Callisto
- L'utilisation du méthane liquide pour remplacer l'hydrogène avec Prometeus
Tout cela permet de produire des communiqués de presse que peu de gens lisent. Sur le terrain, l'Europe fait appel à SpaceX pour remplacer le défunt Soyouz.
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