d apres Reporterre Starlink demande l installation d antennes relais en France (en donnant peu d informations ou garanties) :
https://reporterre.net/Le-plan-geant...cuper-l-espace
d apres Reporterre Starlink demande l installation d antennes relais en France (en donnant peu d informations ou garanties) :
https://reporterre.net/Le-plan-geant...cuper-l-espace
Si Starlink veut des relais en France, ces installations devront être approuvées par l'ARCEP comme pour tous les opérateurs. D'ailleurs c'est d'ailleurs déjà en cours. Starlink ne donne ni plus ni moins d'information que les autres opérateurs.
Bonjour,
42000 satellites, ce mec transforme l'espace en poubelle.
L'espace est devenue une zone qui appartient à des sociétés privées.
S'il pouvait dégager sur mars avec ses fusées, ce serait une bonne chose (et qu'il y reste)
Bonne journée
Didier
Plusieurs points:
- avec 42000 satellites l'observation spatiale va avoir de très sérieux problèmes de pollution lumineuse,
- le risque d'accident augmente et avec lui le risque de ne plus pouvoir accéder à l'espace voir les articles sur les dangers encourus par la station iss https://www.clubic.com/mag/sciences/...ts-orbite.html
et tout ça pour alexa et le download des jeux
Manuel
SpaceX prévoit connecter son réseau Internet par satellite, Starlink, aux véhicules en mouvement :
des voitures aux camions, en passant par les avions à réaction et aux navires
SpaceX veut commencer à connecter les gros véhicules (des camions aux avions à réaction en passant par les navires) à son réseau Internet par satellite Starlink, selon une demande que la société a déposée auprès de la Commission fédérale des communications (FCC). La demande décrit les projets de SpaceX concernant les "ESIM"( Earth Station In Motion) : les stations terrestres en mouvement.
« Cette demande servirait l'intérêt public en autorisant une nouvelle classe de composants terrestres pour le système de satellites de SpaceX qui élargira la gamme de capacités à large bande disponibles pour le déplacement des véhicules dans l'ensemble des États-Unis et pour le déplacement des navires et des avions dans le monde entier. Les internautes ne sont plus prêts à renoncer à la connectivité lorsqu'ils sont en déplacement, qu'il s'agisse de conduire un camion à travers le pays, de déplacer un cargo d'Europe vers un port américain, ou lorsqu'ils sont sur un vol national ou international », a écrit David Goldman, directeur de la politique des satellites de SpaceX, dans la lettre à la FCC déposée vendredi.
Starlink est le projet à forte intensité de capital de la société visant à construire un réseau internet interconnecté avec des milliers de satellites, connu dans l'industrie spatiale sous le nom de constellation et conçu pour fournir l'internet à haut débit aux consommateurs partout sur la planète. À ce jour, SpaceX a lancé plus de 1 100 satellites pour Starlink. En octobre 2020, SpaceX a commencé à déployer un service dans une version bêta publique pour des clients aux États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni, avec un service tarifé à 99 dollars par mois. En outre, dans une mise à jour de fin janvier, SpaceX a déclaré à la FCC que sa version bêta de Starlink compte désormais plus de 10 000 utilisateurs. Le service Starlink comprend également un coût initial de 499 $ pour le matériel nécessaire à la connexion au réseau. Connu sous le nom de Starlink Kit, il comprend un terminal d'utilisateur (la petite antenne en forme parabolique) et un routeur Wi-Fi.
SpaceX n'a pas indiqué dans son dossier si les terminaux utilisateurs Starlink pour les véhicules en mouvement auront un design différent des antennes paraboliques actuellement livrées aux premiers clients. Mais SpaceX a déclaré que chaque "ESIM", est « électriquement identique à ses terminaux utilisateurs grand public précédemment autorisés », avec l'ajout de « fixations qui permettent de les installer sur des véhicules, des navires et des avions ». La société a également indiqué qu'elle « assurera l'installation » des terminaux de véhicules par l'intermédiaire « d'installateurs qualifiés ». SpaceX n'a pas dit si ces installateurs seraient des employés de la société. L'année dernière, la société spatiale d'Elon Musk a demandé à la FCC l'autorisation de mener des essais expérimentaux sur des jets privés et avec sa flotte maritime. Mais la demande de vendredi porte sur une "licence globale" d'exploitation beaucoup plus large. SpaceX a fait remarquer que les règles de la FCC « n'exigent pas des demandeurs qu'ils soumettent un nombre maximum de terminaux d'utilisateurs à déployer », ainsi la société n'a pas indiqué combien de terminaux de véhicules elle prévoit de construire.
SpaceX a également noté que, pour les avions américains qui volent dans l'espace aérien d'un autre pays, la société assurera ses opérateurs de service Starlink selon les règles de la FCC ou de l'autre pays, « selon ce qui est le plus contraignant ». La société a souligné le besoin de « connectivité en déplacement » comme moteur de son expansion vers les services internet mobiles, le directeur Goldman donnant des exemples de chauffeurs de camion américains, de cargos européens et de vols internationaux qui montrent le besoin de connectivité mondiale.
La demande croissante de données provenant du secteur automobile est un domaine que l'analyste Adam Jonas de Morgan Stanley a mis en avant comme un marché cible pour Starlink. Lors d'une conférence téléphonique avec les investisseurs de Tesla l'année dernière, Jonas a demandé à Elon Musk s'il envisageait d'ajouter des terminaux Starlink aux véhicules Tesla. Bien que Musk ait déclaré qu'il n'y avait « aucun projet » en 2020, il a reconnu que « c'est certainement quelque chose qui pourrait se produire dans les années à venir ».
Musk, dans un tweet hier, a précisé que SpaceX « ne connecte pas les voitures Tesla à Starlink » avec les terminaux ESIM, notant que le « terminal est beaucoup trop grand. C'est pour les avions, les bateaux, les gros camions et les véhicules récréatifs », a déclaré Musk. « Cette demande franchit une nouvelle étape en demandant une autorisation pour les ESIM qui permettra l'extension de ce réseau des foyers et des bureaux aux véhicules, navires et avions. Ces services renforceront la sécurité des plates-formes mobiles et permettront aux opérateurs et aux passagers d'accéder à des services qui permettent d'accroître la productivité », a déclaré Goldman.
Sources : FCC (1, 2)
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Voir aussi :
Au Royaume-Uni, des habitants de zones rurales déclarent que Starlink d'Elon Musk offre un haut débit "incroyable", le service est disponible dans le pays depuis le début de l'année
Le service Internet par satellite Starlink d'Elon Musk a été approuvé au Royaume-Uni et les utilisateurs reçoivent déjà leurs kits bêta
SpaceX reçoit l'autorisation de commencer à fournir l'Internet Starlink en France, alors qu'Elon Musk affirme que les débits Internet de Starlink vont doubler cette année pour atteindre 300 Mbps
SpaceX cherche à construire des satellites Internet Starlink de nouvelle génération, d'après des offres d'emploi publiées sur sa page dédiée au sujet
La France Insoumise s'oppose au lancement en France de Starlink, l'internet d'Elon Musk, et demande un moratoire d'un an
durant lequel une consultation nationale sera menée auprès des Français sur le sujet
L'Arcep, autorité de régulation des télécoms, a accordé une licence d'utilisation de fréquences à SpaceX pour l'exploitation de son réseau internet satellitaire Starlink en France dans le cadre de ce projet permettant de proposer une connectivité haut débit grâce à des satellites regroupés au sein d’une constellation nommée Starlink. D’où le nom du service, dont l’objectif affiché est, rappelons-le, de réduire les zones blanches dans le monde (Starlink n'a donc pas pour vocation à servir les villes, mais les zones du territoire les moins denses) :
« L’Arcep publie la décision n° 2021-0116 attribuant une autorisation d’utilisation de fréquences radioélectriques à la société Starlink internet Services Limited pour un réseau ouvert au public lui permettant de fournir un accès à internet fixe par satellite.
« Starlink est un projet d'accès à internet par satellite proposé par le constructeur aérospatial Space X. Cette connectivité sera fournie grâce à des satellites regroupés au sein d’une constellation nommée Starlink.
« Dans le cadre du projet "Starlink", l’Arcep a pour rôle d’étudier, et d’autoriser le cas échéant, l’exploitation des fréquences déjà enregistrées à l’Union internationale des Télécommunications (UIT) au niveau spatial, sur le territoire national.
« L’Arcep est affectataire des fréquences sollicitées par Starlink et en fixe les conditions techniques d’utilisation. Ces conditions techniques visent à permettre la cohabitation entre plusieurs services et utilisateurs différents dans la bande afin de réduire au maximum les risques de brouillage. L’autorisation délivrée par l’Arcep ne dispense pas de la délivrance d’autres autorisations requises pour l’implantation de stations radioélectriques (déclarations auprès de l’Agence nationale des fréquences, autorisations d’urbanisme) ».
Les autorisations d’utilisation de fréquences, accordées précédemment et ce jour par l’Arcep à la société Starlink, sont de deux types :
- Autorisation d’exploitation de fréquences liées aux stations passerelles (Gateway), essentielles au fonctionnement du réseau (ces fréquences sont utilisées pour permettre au satellite de se connecter au réseau terrestre). Trois stations ont ainsi été autorisées par l’Arcep.
- Autorisation d’exploitation de fréquences liées aux terminaux utilisateurs (type paraboles), nécessaire pour fournir un service d’accès à internet par satellite aux utilisateurs finaux (ces fréquences sont utilisées pour la transmission du signal du satellite vers le terminal de l’utilisateur).
Comme le rappelle l'Arcep, son rôle est ici « d'étudier et d'autoriser, le cas échéant, l’exploitation des fréquences déjà enregistrées à l’Union internationale des télécommunications (UIT) au niveau spatial » pour le territoire national. En effet, il est de son ressort d'affecter officiellement les fréquences utilisées à Starlink, en fixant les conditions dans lesquelles ces dernières doivent être exploitées.
Le 14 décembre 2020, explique l'Arcep « la société Starlink internet Services Limited [a sollicité] une autorisation d’utilisation de fréquences des bandes 10,95-12,70 GHz (sens espace vers Terre) et 14-14,5 GHz (sens Terre vers espace) afin de fournir des services fixes d’accès à internet haut débit sur l’ensemble du territoire sur lequel l’Arcep est affectataire ». « La société Starlink internet Services Limited est autorisée à utiliser, sur l’ensemble du territoire sur lequel l’Arcep est affectataire, les fréquences radioélectriques des bandes 10,95-12,70 GHz (sens espace vers Terre) et 14-14,5 GHz (sens Terre vers espace) afin de fournir des services d’accès à internet haut débit ».
L'Arcep précise que « l’application des conditions techniques de cette décision permet de prévenir des brouillages qui pourraient être causés par les terminaux utilisateurs, particulièrement parce qu’ils ne font l’objet d’aucune déclaration individuelle et donc d’aucune coordination. Cependant, elle ne garantit pas que ces stations terriennes fixes puissent être protégées ». En d’autres termes, l'Arcep ne garantit pas que les équipements clients français de Starlink ne seront pas victimes d‘interférences dans certaines parties du territoire.
En outre, Starlink devra s'acquitter d'une redevance dont le montant n'est pas précisé à date par l'Arcep.
Des députés réclament un moratoire contre Starlink et son offre internet par satellite
Des députés du groupe La France Insoumise ont déposé un amendement au projet de loi contre le dérèglement climatique pour contrer le déploiement du réseau d'internet satellitaire. Le texte en question est porté par les 17 membres du groupe parlementaire de gauche, dont son leader Jean-Luc Mélenchon. Il vise à mettre en place un moratoire et à mener en parallèle une consultation nationale auprès des Français sur le sujet.
En clair, si l'amendement venait à être adopté, une consultation nationale serait organisée partout en France durant l'année que durerait le moratoire dans l'optique de prendre le pouls de la population française quant à l'offre internet par satellite qu'ambitionne de proposer Starlink, et ses conséquences technologiques. En cas de refus, Starlink devrait alors en principe faire une croix sur le marché français.
Le texte demande l'obtention « d'un moratoire sur le déploiement de Starlink sur le territoire français est décrété. Ce projet ne pourra être relancé qu'à la condition d'un avis favorable de la population française, résultant d'une consultation nationale menée à travers tout le territoire français pendant au moins un an ».
Les élus de La France insoumise pointent plusieurs inconvénients au projet, comme la pollution lumineuse engendrée par les nouveaux satellites, qui évoluent très bas. Cela participe à une « remise en cause du droit à l'obscurité », font valoir les élus.
Un autre argument est celui du risque accru de collision. À force de charger l’orbite basse, la probabilité d’une collision entre deux satellites augmente. D’ailleurs, Starlink a failli être impliqué dans un choc avec un satellite européen, à cause d’un bogue. Et c’est le satellite européen qui a dû manœuvrer.
« L’utilisation privée et lucrative de l’espace, res nullus dans la tradition républicaine, tout comme les grands choix technologiques ne doivent pas faire l’économie d’un débat large, éclairé et partagé. C’est ce que propose cet amendement avec un moratoire afin de permettre un débat serein et d’éviter l’argument souvent utilisé du fait accompli », commentent les députés.
Mais l'amendement a été déclaré irrecevable après publication en application de l'article 98 du règlement de l'Assemblée nationale.
Lancé en 2018, le projet Starlink vise à connecter toutes les régions du globe en internet à haut débit à la faveur d'une constellation de petits satellites situés en orbite basse de 550 à 1000 kilomètres d'altitude. Près d'un millier de satellites ont déjà été mis en orbite. Le réseau devrait en compter 42 000 d'ici six ans afin de mailler le ciel et remédier aux besoins de connectivité des régions qui n'ont pas accès au haut débit.
Source : Assemblée nationale
Et vous ?
Que pensez-vous des arguments proposés par cet amendement ?
Que pensez-vous de la décision de l'Assemblée nationale qui l'a déclaré irrecevable ?
Que pensez-vous de Starlink ? Aimeriez-vous l'essayer ?
Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités
Une fois qu'ils sont dans l'espace, je ne voie pas en quoi l'adoption d'une telle loi changerait quelque chose de l'interdire en France.
Ou alors c'est en prévision d'un putch pour prendre le pouvoir, et faire comme Poutine et interdire Starlink car on ne peux pas contrôler ce qui y transite localement ?
Bon trêve de théorie du complot, l'explication la plus plausible c'est que les députés de France insoumise sont encore plus stupides que les autres et c'est pas peu dire.
Pour ce qui est d'avoir Starlink sur des véhicules il va y avoir un tas de gens et de sociétés qui vont êtres très intéressés, je pense que Elon Musk a-vu juste sur ce coup la.
Autant je serais pas contre un moratoire sur la 5G dont l'apport pour l'utilisateur final est discutable comparé à la 4G, et qui contribue (entre autre) a l'obsolescence rapide des smartphones, autant Starlink est vraiment une technologie très intéressante pour les gens qui vivent dans des zones mal desservies.
Il me semble que la France est encore maitre de comment elle attribue l'usage des fréquences d'ondes sur son territoire, starlink ne peut pas arriver et dire "je prend la bande xGhz" partout dans le monde et que chaque pays ferme sa gueule...
Et puis, je trouve ça étrange, la NASAsubventionnesous-traite les projets spaciaux de musk, c'est à dire qu'on a encore les USA qui vont foutre leur merde partout avec leur législation extra-territoriale à 2 balles...
S'il n'y avait pas eu les scandale du blocage unilatéral de site en .com, des amendes à la BNP, Snowden et Assange, j'aurais pu être pour ce genre de système.
Bref, par principe de la neutralité du web, je suis plutôt contre le fait d'avoir une infrastructure de communication aux mains d'une entreprise privée, qui plus est américaine.
Pour ma part, je suis plutôt opposé au principe de starlink.
Je trouve l'idée géniale, très inventive, etc... mais le bénéfice ne vaut pas le cout(avoir des satellites en masse dans le ciel).
Les buts du projets sont louables, avoir internet partout, même peut etre bientot dan les bateaux, dans les avions, etc... a des tarifs abordables.
Mais je pense que la nature mérite un certain respect, surtout quand ces décisions sont irréversibles.
Et oui, je pense que c'es les petits pas qui font les grands refus. Si un pays comme la France refuse, pour des raisons valables, le projet, il est proable qu'a un moment la question se pose en Europe.
Vous imaginez vraiment le projet starlink déployés sans :
la Russie
la Chine,
l’Europe
...
A un moment, on réduit tellement la cible des clients potentiels que le projet n'est plus rentable.
Après, je me fais assez peu d'illusion. Le progrés va nous amener a toute vitesse dans cette direction et on commencera a se poser la question a 35 000 satellites déployés... et le mal sera fait.
Ensuite d'autres puissances feront des réseaux concurrents, et cette idée aura mis en l'air 200 000 satellites avant 10 ans. Donc la moitié seront inutilisés car leur maison mère fera faillite.
Qu'on soit pour ou contre, comment la France et encore moins le docteur en Astrophysique de la Havane Melenchon pourraient empêcher la mise en orbite de constellations de satellites par les USA, la Russie, la Chine (...) ?
Et ce n'est pas l'absence de quelques milliers ou dizaines de milliers de clients français auxquels JLM aurait interdit de s'abonner qui menerait ces projets à la ruine.
La France insoumise revient à la charge avec un autre amendement qui vise à bloquer le déploiement de Starlink en France,
l’amendement serait le même que celui qui a été rejeté
Au début du mois de mars, les députés du groupe parlementaire La France insoumise (LFI) ont soumis un amendement dans le cadre du projet de loi portant sur la lutte contre le dérèglement climatique et le renforcement de la résilience face à ses effets. L’objectif de cette démarche était de faire barrage aux autorisations accordées à l’entreprise Starlink et qui lui permettent de fournir des services d’accès à internet haut débit par satellite aux résidents français. Dans sa requête, le groupe parlementaire La France insoumise a demandé la mise en place d’un moratoire d’au moins un an pour mener une consultation nationale auprès des Français afin de demander leur avis sur le sujet. En cas de rejet de Starlink par les Français, le fournisseur d’accès internet devrait en principe faire une croix sur le marché français. Après sa présentation, l’amendement porté par LFI a été déclaré irrecevable en application de l’article 98 du règlement de l’Assemblée nationale, ce qui n’a même pas permis un examen en commission. Aucunement découragés par ce premier échec et voyant approcher la date du 29 mars, date à partir de laquelle l’examen du projet de loi visant à réduire les émissions nationales de gaz à effet de serre d’au moins 40 % d’ici 2030 doit débuter en séance publique, les députés de La France insoumise viennent à nouveau de déposer un amendement pour faire passer leur projet d’interdire le déploiement de l’offre de Starlink sur le territoire français.
Le fait le plus marquant est que ce second amendement se trouve être le même que celui qui avait été déposé au début du mois et qui a fait l’objet d’un rejet auprès de l’Assemblée nationale. Il ne serait donc pas étonnant qu’il soit à nouveau rejeté par l’institution.
Comme arguments mis en avant pour justifier sa démarche contre Starlink, le groupe parlementaire LFI pointe du doigt les problèmes suivants :
- le fait que la constellation de satellites évolue en orbite terrestre basse (jusqu’à environ 2000 kilomètres d’altitude) engendre une pollution lumineuse. Cela participe à une « remise en cause du droit à l’obscurité », soutiennent les élus ;
- Avec son programme Starlink, SpaceX compte lancer 42 000 satellites en orbite terrestre basse. À force de charger l’orbite basse, la probabilité d’une collision entre deux satellites augmente, relève LFI. Pour corroborer les arguments de LFI, Starlink a failli être impliqué dans un choc avec un satellite européen, à cause d’un bogue. Pour éviter la collision, le satellite européen a dû manœuvrer ;
- enfin, un dernier point décrié également par le monde de l’astronomie, c’est la gêne lumineuse engendrée par les satellites lors des observations spatiales. Au-delà des députés de LFI, plusieurs astronomes ont déjà dénoncé ces traînées de lumière des satellites de Starlink qui empêchent l’observation du cosmos.
À ces maux, d’autres personnes ajoutent également les déchets spatiaux causés par les satellites qui pourraient mal fonctionner et ne plus pouvoir être désorbités et ramenés sur terre. Déjà en 2020, sur 775 satellites de Starlink qui ont été lancés, environ 3 % d’entre eux pourraient avoir échoué, selon les données recueillies par Jonathan McDowell, un astronome du Centre d’astrophysique de Harvard-Smithsonian. Dans pareil cas, ces satellites incontrôlés pourraient représenter un danger pour les autres satellites, et même pour les astronautes qui gravitent autour de la Terre.
Si certains problèmes rapportés par LFI méritent une attention particulière, plusieurs Français soulignent qu’ils sont sans mettre dans la balance les avantages qu’apportent ces satellites. En effet, avec le programme de Starlink, les personnes retranchées dans certaines régions et qui n’ont pas accès à la fibre optique et donc ne bénéficient pas d’internet à très haut débit pourraient ne plus attendre le déploiement de la fibre optique, mais simplement souscrire à cette offre afin de bénéficier d’internet à très haut débit. Cela permettra d’accélérer le taux de couverture d’internet à très haut débit en France.
À côté de cet avantage, d’autres utilisateurs font remarquer, par rapport au projet de LFI d’interdire l’internet par satellites d’Elon Musk, que l’espace extra-atmosphérique n’est pas réservé à un pays. Chercher donc à faire adopter une loi pour obliger les satellites de Starlink à contourner la France pour éviter les désagréments relevés par les députés de la LFI serait donc une entreprise inutile. Et même si par un coup de magie le groupe de députés obtenait une interdiction de survol, des internautes se demandent comment obliger les satellites à ne pas survoler la France. Comme solution à cette problématique, un internaute propose ironiquement d’étendre la frontière française jusqu’à 2000 km d’altitude et fermer celle-ci. Ainsi les satellites non autorisés qui survolent la France seraient dans l’obligation légale de la contourner. Et si les satellites réussissaient à traverser cette frontière extra-atmosphérique, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur de France, les reconduira à la frontière, soutient un autre internaute. Enfin, plus sérieusement, concernant les déchets spatiaux que pourraient laisser les satellites devenus incontrôlables, des intervenants rassurent qu’étant donné qu’ils sont positionnés en orbite basse, le nettoyage se fera tout seul en cinq ans.
Source : Assemblée nationale française
Et vous ?
Selon vous, les arguments présentés par LFI sont-ils pertinents ?
Ou pensez-vous que LFI aborde un sujet qui n’est pas un problème en réalité ?
Voir aussi
Les offres internet par satellite d’Amazon, SpaceX, OneWeb et d’autres entreprises pourraient faire économiser des milliards de dollars aux consommateurs dans le monde
Des centaines de satellites en orbite pour une connectivité internet plus rapide, l’ambitieux projet du cofondateur de Paypal Elon Musk
Elon Musk déclare que Starlink, son projet de fournir d’Internet par satellites, financera sa vision de voyage sur Mars
Les 60 premiers satellites de Starlink, le projet d’Elon Musk pour fournir Internet depuis l’espace, sont lancés en orbite après deux tentatives
Airbus va construire 900 satellites pour connecter le monde à Internet dans le cadre d’un projet ambitieux de OneWeb
Amazon envisage de lancer plus de 3000 satellites pour offrir l’internet à haut débit dans les régions non desservies et sous-desservies du monde
La France insoumise, un parti communiste bis créé par Mélenchon pour contourner toute velléité démocratique et tel un petit Staline de carton-pâte régner sans partage sur une petite poignée de fanboy à sa botte et en admirations devant ses idées les plus stupides les unes que les autres.
Heureusement il n'a aucune chance d'être élu, vu que tous le monde a pu constater que c'est juste un fou dangereux.
Par contre Marine monte dans les sondages et tout ça pour proposer presque la même chose, à savoir un programme politique plagié sur le programme de feu Georges marchais, ex leader du parti communiste, effrayant...
Mélenchon montre son vrai visage, un délinquant et un dangereux fou furieux
Pour rappel Mélenchon est un criminel déjà condamné à la prison.
C'est avec ce genre de discours très basique que justement le parti de Le Pen gonfle dans les sondages. À force de renvoyer dos à dos la gauche et la droite, ou de dire que LFI et le RN c'est pareil. Ce genre d'argumentation servi à la truelle avec des gros grumeaux manque furieusement de nuances et de subtilités. Un peu de lecture ne vous ferait pas de mal :Par contre Marine monte dans les sondages et tout ça pour proposer presque la même chose, à savoir un programme politique plagié sur le programme de feu Georges marchais, ex leader du parti communiste, effrayant...
https://www.philomag.com/articles/la...ilippe-corcuff
C'est pas parce que des abrutis de journalistes incompétents ont décidés de garder l'ex classement à droite du parti de son père que le vrai classement actuel du FN de marine est à droite, dans les faits il s'avère que son dernier programme est désormais clairement à gauche.
Il a été prouvé que Marine à un programme de gauche, et le dernier programme de droite qui ait été proposé aux gens est celui de (feu) Fillon.
Le fait de propager des idées anti immigration n'a rien à voir avec la droite, Georges Marchais avait exactement le même discours et il était au parti communiste.
Le classement d'un parti doit se faire sur son programme économique, et le programme économique de marine est à gauche, pas du tout à droite.
Un étude avait montré que les électeurs de Marine viennent de gauche, principalement de feu le parti communiste.
Georges Marchais réincarné ? Comment Marine Le Pen transforme lentement mais sûrement le FN en Parti communiste version 70’s
En 15 ans, le programme économique du Front national a viré... à gauche
Front national : un programme économique d’extrême gauche
Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen : l'étonnante ressemblance de leurs programmes économiques
Les 144 engagements de Marine Le Pen : à gauche toute !
Programme du FN (12). L’illusion sociale, sans les syndicats et contre les salariés (médiapart)
« CETTE FRANCE DE GAUCHE QUI VOTE FRONT NATIONAL »
Pierre Gattaz : « Mélenchon-Le Pen, même combat »
Il faut empêcher tous ces lancements de satellites de sire Elon Munsk car avec une telle densité d'un par 60 000km², ils vont fatalement entrer en collision. C'est de l'inconscience.
Il faut interdire tout ces lancement de fusées dont les débris retombent sur terre, et qui dérèglent le climat, pour preuve il neige de plus en plus. L'humanité court à sa perte.
Il faut interdire ces avions qui tuent des mouettes et qui s'écrasent dans la Manche. Si on n'y met pas un terme, ce sont des centaines de mort tous les ans.
Il faut interdire ces voitures qui risquent de provoquer des évanouissements dès lors que l'on dépasse la vitesse de 50km/h. L'homme n'est pas fait pour supporter des vitesses vertigineuses et il ne faut pas céder à la mégalomanie de madame Bertha Benz. La place d'une femme n'est pas de se donner en spectacle mais auprès de ses enfants.
Le parlement doit interdire ces locomotives à vapeur venues d'outre manche car elles rendent les vaches folles et provoquent de plus en plus de mauvaise récoltes. C'est de la folie, l'europe court à la famine.
Le roi doit publier un édit interdisant toutes ces mongolfières qui polluent le ciel mais sont également très dangereuses, car si on en tombe on se tue et la personne en dessous avec. Avec pour résultat de booster la vente des ombrelles. Monsieur Newton a bien démontré que les corps tombent et si Dieu avait voulu que l'homme vole, il lui aurait donné des ailes.
Il faut interdire tous ces chariot à boeufs qui corrompent la jeunesse et sont une offense à nos dieux. Si Horus avait voulu que nous utilisions ces machines venues des contrès barbares de Letonnie, et si complexes que nul être civilisé n'en comprend le mécanisme, il l'aurait fait savoir à nos prêtres dans leur songes.
Pour ma part je suis d'accord aussi sur le fait que cela améliorerai la situation des zones mal desservies, mais je suis contre le fait d'avoir 42000 machins en metal qui tournent autour de la terre.
Oui, enfin 42 000 pour Starlink, Amazon et consort vont surement vouloir la même chose, donc on rajoute 42000 et encore 42000 ...
C'est le même problème avec les antennes xG, on a celles de Bouygues, d'Orange, de SFR, de Free alors que si c'est l'État qui le gérait, ça diminuerait le nombre de ces horreurs, et on couvrirait toute la France avec 1/10ème de matos (comme le matos n'est pas fabriqué en France, ça n'aura pas d'impact sur les emplois français).
J'écoutais François Ruffin parler l'autre jour sur le Mercosur, et je trouve extrèmement regretable ce tropisme obsuranto-ecolo-principe-de-précautionisme bobo-chiraquien semblant habiter la gauche contemporaine.
Entre lui dénoncant le traité commercial avec le Brésil poussé par les forces libre échangistes de l'UE (et les histoires de gros sous et d'amitié au Portugal), parce que cela va renforcer l'effet de serre et la déforestation (oui d'accord .. mais ce n'est pas notre problème), et la LFI dénoncant la 5G puis internet par satellite parce que cela transmettrait le covid ou polluerait le ciel nocturne qu'ils ne regardent jamais, on est de plus en plus dans la politique spectacle.
Les éoliennes sont une nuisance visuelle bien plus prononcée que les satelittes, cela ne semble pas les gêner.
Tant qu'à partir dans cette logique idiote, il n'y aurait qu'à vendre du nucléaire aux brésiliens pour que leurs vaches émettent autant de GES que les vaches françaises, selon le rapport machin qu'il cite. C'est l'effondrement, le vrai, le redoutable effondrement mental, du sans doute à l'action d'intellectuels de bas étage qui peuplent ces structures politiques.
Comme Gaël Giraud qui, quand on l'écoute attentivement, ne fait que recycler le blah-blah de ce vieux timbré de Klaus Schwab. Ecoutez plutot Todd, vous verrez que le niveau est nettement meilleur.
La gauche contemporaine semble avoir perdu de vue que l'électorat était guidé par des principes de base comme le travail, l'accession à la propriété, l'ascension sociale, fonder une famille, l'instruction, et accessoirement la sécuritéet la justice, des taxes raisonnables et la culture. Pas par des chimères de pour dans 100 ans ou des horreurs artistiques contemporaine de madame Pauline Bazignan.
De fait, la classe ouvrière qui représente un emploi sur cinq ne vote évidement plus pour elle.
LFI et Ruffin devraient plutôt proposer de rapatrier l'industrie électronique et de fabriquer les equipements 5G et bientot 6G sur le sol béni de France, ainsi que les satelites du père Munsk, et de faire du protectionnisme agricole, cela créerait plus de travail que les chambres d'hôtes et le bureaucratisme. Surtout en ce moment.
Quelques points fort contestables dans ce passage :
- Vous critiquez d'abord quelqu'un dénonçant un système dont vous admettez les conséquences graves. Je ne vois pas la cohérence de ce point de vue. "Ce n'est pas notre problème" : tant que l'on n'est pas en dictature, les décisions prises en notre nom sont le problème de tous il me semble. Et se montrer indifférent à l'avenir comme vous le confirmez un peu plus loin me paraît irresponsable et égoïste.
- Par ailleurs où avez-vous vu que LFI (ou n'importe quel homme politique ou journaliste un peu sérieux) prétendait qu'un réseau (satellite ou autres) donnait le covid ? Amalgame malhonnête et absurde avec quelques arriérés mentaux qui ne valent même pas la peine d'en parler.
Quand à la pollution lumineuse elle n'est qu'un des aspects comme je l'ai indiqué.
- Pour ce qui est de la 5G, sa seule utilité plausible est la transmission d'images vidéo de bonne qualité. C'est à dire essentiellement des caméras de vidéosurveillance (publiques ou privées). Y compris les sonnettes "intelligentes". Car je vois mal des gens regarder des films en haute qualité dans la rue sur leur téléphone portable.
Autrement le vague discours sur "l'internet des objets" n'a guère de sens. Si on tient absolument à la domotique (généralement dépendante artificiellement de serveurs spécifiques plutôt que faite par liaison téléphonique directe), on n'a pas besoin de la bande passante de la 5G pour donner des instructions à des appareils connectés ou recevoir des informations utiles. Ce genre de "progrès" a un seul but : faire gagner de l'argent à ceux qui le vendent, indépendamment de l'utilité.
Ne pas vouloir à tout prix les derniers gadgets à la mode ou interroger l'orientation prise par certaines technologies n'a rien à voir avec l'obscurantisme. il serait plutôt du côté de ceux qui acceptent tout sans se poser de questions.
Quand aux éoliennes, c'est vrai qu'elles peuvent présenter des inconvénients. D'autre part elles n'exploitent l'énergie solaire que très indirectement et donc de manière peu efficace.
Il faudrait plus de recherches sur le solaire. Et des solutions existent dans certains cas, qui ont été peu développées car elles sont plus artisanales et n'intéressent pas les grands groupes industriels. Notamment le chauffage solaire des maisons, en résumé par murs noirs avec serre, circulation d'eau et réservoir pour chauffer la nuit. Cela n'est guère plus compliqué que les anciens chauffages centraux à eau et avec un rendement qui peut être proche de 100%. Mais c'est plus facile à faire sur des maisons neuves et cela aurait été favorisé depuis longtemps si des intérêts particuliers n'avaient pas primé.
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