Marrant ce thread... ^^
Ca m'a fait repenser à ça :
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Marrant ce thread... ^^
Ca m'a fait repenser à ça :
On s'écarte un peu du sujet non ?
C'est vrai que quand je vais à carrefour et à dans les librairies. Les bouquins ne sont pas informatique du tout.
Je pense que les bouquin sur les méthodes API permettent comme un memento SQL de pouvoir une petite référence sous la main, une sorte de bloc note que les autres ont écrits pour nous aider rien de plus.
Après voilà, on invente des outils pour nous aider. Autant les utiliser, à vous ou non de vouloir les utiliser si vous trouvez cela utile. Sinon comme toutes vos créations , on peut émettre la même critique.
Après connaître 50 ans d'informatique, on ne peut pas tout connaître. Un informaticien , c'est celui qui sait s'adapter et utiliser les technologies efficacement.
Quand on regarde l'informatique, ce qui a rendu populaire la démocratisation technologie , c'est pas le créateur, c'est celui qui sait l'exploiter.
Je suis désolé Steve Job n'a pas inventé la souris, ni même la programmation objet.
Entre les purs et durs qui méprisent les utilisateurs et la perspective de corriger du code écrit par des gens qui n'ont jamais été formé à l'architecture logicielle, je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Probablement les deux.
C'est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Une mauvaise nouvelle parce que les gens qui n'ont pas été formé aux fondamentaux vont provoquer des désastres. Une bonne parce qu'à corriger leurs erreurs, on n'est pas près d'être au chômage.
Ce qui m'inquiète vraiment, c'est la possibilité que la conception soit confiée à ce type de profil et que des gens avec une formation plus théorique (çad MOI) ne fassent plus que du débogage de code mal ficelé toute la journée. Ça multipliera les coûts par trois et personnellement, je ne supporte le débogage que parce que j'aime conception.
Certes l'informatique a pour but de déboucher sur des applications concrètes et ce type de connaissance a son intérêt. Seulement, il est vraisemblable que l'on en utilise qu'une à la fois et qu'une connaissance encyclopédique de ces APIs, sans connaissance du fond, soit inutilisable.
Inversement, je dois dire que j'ai trouvé ma propre formation trop théorique. Voir au moins une ou deux APIs de ce type m'aurait permis de m'adapter plus facilement à une autre ensuite, j'ai du énormément bosser ce point en début de carrière.
BonjourEnvoyé par pyros
Si encore ils y arrivent ! La plupart n'étudieront pas convenablement les fondamentaux (CSS, HTML, DOM, JS, JSON). Ils se lanceront dans un framework comme jQuery avec l'idée totalement fausse (acquise en regardant une démonstration qui anime une division ou un menu) que c'est plus simple. Ils martyriseront un outil génial, qui permet de réaliser des programmes très élaborés lorsqu'il est bien maîtrisé.
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Sans l'analyse et la conception, la programmation est l'art d'ajouter des bogues à un fichier texte vide.
(Louis Srygley : Without requirements or design, programming is the art of adding bugs to an empty text file.)
+1. La tendance actuelle est de former les gens non pas à comprendre comment quelque chose fonctionne mais comment ce quelque chose s'utilise.
Résultat des courses:
- Quand un bonhomme sort de l'école il semble plus productif qu'avant car il est capable de monter des pages dynamiques et animées directement car il utilise un framework qu'il connait bien.
- Plus tard quand on lui impose un autre framework il vit cela comme une injustice.
- Un peu plus tard, comme il n'a pas appris à s'adapter il galère et perd courage ou change de job pour retourner sur son framework adoré
- Si son framework devient obsolète ou évolue trop, il devient "has-been" avant 30 ans
Du moins c'est mon ressenti par rapport aux jeunes que je connais et qui prennent tout changement de techno comme une gagure.
Du coup il est assez étonnant de voir qu'ils développent le même esprit que certains "vieux de la vieille" qui ont toujours refusés de faire autre chose que du PACBASE ou du COBOL.
Si tu ne sais pas faire, apprends. Si tu fais, fais bien. Si tu sais bien faire, enseigne.
Mieux vaut paraître stupide quelques temps que rester stupide toute sa vie.
C'était déjà le cas avant, les profs avaient toujours un langage qu'ils mettaient plus en avant (C, php, C#,...) voir un seul language (en plus du SQL).
Tu regardes les titres des annonces d'emplois, c'est souvent analyste-programmeur ou développeur suivi du nom du language non ?
Oui. Sauf qu'on est passé du language (relativement normé) au framework (plus instable sur la durée).
On cherche de plus en plus de développeur Zend (et plus PHP), de développeur GTK (et plus C/C++) ... etc
Si tu ne sais pas faire, apprends. Si tu fais, fais bien. Si tu sais bien faire, enseigne.
Mieux vaut paraître stupide quelques temps que rester stupide toute sa vie.
Généralement, lorsque les entreprises mettent un nom de framework ou de langage dans leurs annonces, elles cherchent quelqu'un qui en a déjà fait, ou qui connait plus ou moins. Pas un spécialiste qui ne sait faire que ça.
Elles ont un besoin sur cette techno, donc elles cherchent quelqu'un de rapidement productif, mais en sachant que le candidat sera amené à plus ou moins long terme à travailler sur autre chose.
Si une entreprise cherche un "expert junior en ...", c'est qu'elle cherche un pisseur de code qu'elle espère remplacer dans 2 ou 3 ans par quelqu'un de plus à jour techniquement. C'est souvent le cas des SSII. Ce secteur ayant un turn-over important, elles cherchent des personnes qui seront utile pendant les 2/3 prochaines années car un développeur reste rarement plus de quelques années en SSII (en tout cas en tant que développeur).
La perfection est atteinte, non pas lorsqu’il n’y a plus rien à ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer. - Antoine de Saint-Exupéry
Ce sera toujours ce que c'était puisque ce fût
Merci pour nous !
Bonjour.
Pour ma part, je trouve cette remarque curieuse :
Je n'ai pas du faire la même école que ce monsieur, car même si pour certaines matiéres (genre architecture des micro-processeurs) tout cela restait assez abstrait, j'ai quand même bénéficier de pas mal de pratique d'usage des méthodologies de conception, de l'algorythmie, de langages divers et variés et de logiciels en rapport avec ma future activité potentielle.« La manière dépassée d'enseigner les sciences informatiques est “nous allons vous apprendre un tas de trucs fondamentaux et indéfectibles, mais on ne va pas vous dire comment vous allez vous en servir” », justifie Michael Zyda, directeur du laboratoire GamePipe, la présence d'un cours de jeux vidéo pour les promotions d’informatique de l'université de Californie du Sud.
D'autre part, j'aime particuliérement le "dépassé". J'attends avec impatience l'arrivée sur le marché des personnes n'ayant bénéficié que d'un formation sur ce que j'appellerai, sans être péjoratif, la partie faciale de l'informatique et qui se retrouveront un jour confronté à l'informatique de gestion (débugger le calcul d'un taux acturiel étant bien moins sexy qu'utiliser un logiciel de modélisation 3D... quoique ... et d'ailleurs, qui l'écrira ce logiciel magique ?).
A suivre.
Bon à savoir : la touche F1 ne sert pas à commander des places pour le grand prix de Belgique.
Je suis d'accord avec la majorité du thread, et ça me fait plaisir de voir que je ne suis pas le seul à avoir remarqué ça.
L'informatique des 90s : C/C++, assembleur, turbo-pascal... on apprenait le coeur des choses, on avançait pas des masses, les interfaces n'étaient jamais très orientées utilisateur et il n'y avait pratiquement aucune concordance entre ce que faisait une entreprise et ce que faisait l'autre, sur les formats, les protocoles, etc.
L'informatique maintenant : langages script immensément majoritaires, l'aspect marketting avant tout, utilisation massive des CMS et de JQuery (même pas des frameworks, presque exclusivement JQuery). On ne se spécialise pas, on est plus polyvalent, il faut qu'on soit là où il y a la demande, autrement dit partout vu que tout accélère.
Je ne connais pas une seule personne de moins de 30 ans qui sache coder en assembleur. Je connais des étudiants qui sont persuadés que le symbole $ fait partie intégrante de la syntaxe javascript, et j'ai du mal à trouver des agences ou des webdesigners en freelance qui ne recourent pas systématiquement à wordpress, même pour un malheureux portfolio avec trois images et du texte... Mais au final, le manque de connaissances des uns est compensé par la grande fiabilité des CMS qu'ils utilisent, et puisque tout le monde à tendanceà utiliser la même chose, il y a de plus en plus de compatibilité, c'est pas plus mal.
Tant pis pour eux, il restera toujours des curieux et c'est ceux-là qui sauront se recycler dans 6 ou 7 ans quand les supports actuels seront obsolètes.
Edit: Sinon, pour les bouquins, on sait très bien que les trucs genre "the missing manual", "pour les nuls" etc. c'est 25€ foutus en l'air. Un développeur sérieux achète très peu de papier et tape beaucoup sur google.
Il y a papier et papier...
Un petit (gros) bouquin qui fasse interface entre une spec de l'omg et moi-même, c'est quand même pas de refus.
http://www.traducteur-sms.com/ On ne sait jamais quand il va servir, donc il faut toujours le garder sous la main
La science de façon générale est en train d'être marchandisée. On assiste de plus en plus à des mariages d'instituts académiques avec des entrepises. On verra peut être une université google ou microsoft au train avec lequel vont les choses.
Il est vital pour les informaticiens d'avoir une formation dominée par l'aspect théorique/fondamental pour avoir un véritable bagage scientifique dans ce métier et rester indépendant des solutions commerciales dont les acteurs ont tout intérêt à ce que vous soyez dépendant de leurs systèmes.
Je me souviens qu'en 2006, il y a eu une divergence au sein de l'équipe d'ingénieurs de l'IMAG de Grenoble. Une partie de l'équipe voulait complètement remplacer les terminaux et serveurs SUN/Linux par des PC et serveurs sous Windows. La même année, ou un an avant, notre institut avait lancé un partenariat avec Microsoft pour distribuer gratuitement une pléthore de gros systèmes Microsoft (Serveurs, IDE, Systèmes d'exploitation, suites bureautiques ...) à chaque étudiant de Master.
Cet exemple n'est peut être pas une illustration parfaite du problème mais elle mets en évidence les changements de mentalités qui s'opèrent dans les universités françaises.
Je crains à terme que les informaticiens qui soient capables d'offrir des alternatives soient de plus en plus rares et que l'on deviennent de plus en plus dépendants aux solutions propriétaires.
Si l'intérimaire qui bosse au rayon livres d'Auchan avait conscience du débat qu'il a lancé en plaçant son bouquin sur facebook dans le rayon informatique plutôt qu'ailleurs... je crois que ça le ferais bien marrer
C'est l'effet papillon.Si l'intérimaire qui bosse au rayon livres d'Auchan avait conscience du débat qu'il a lancé en plaçant son bouquin sur facebook dans le rayon informatique plutôt qu'ailleurs... je crois que ça le ferais bien marrer
Si tu ne sais pas faire, apprends. Si tu fais, fais bien. Si tu sais bien faire, enseigne.
Mieux vaut paraître stupide quelques temps que rester stupide toute sa vie.
Le haut de la pyramide est toujours le plus convoité car le plus visible, mais il restera toujours des gars pour code en dessous !
mcercle facturation - Logiciel de facturation Win/Mac/Linux
Des ados qui se ruent vers les écoles d'infos parce qu'ils ont vu The Social Network ? C'est du niveau de ceux qui se ruent vers les écoles de police scientifique parce qu'ils ont vu Les Experts...
Ca me dépasse qu'on puisse être inconscient et irréfléchi au point d'envisager son avenir avec autant de légèreté et aussi peu de bon sens... Même quand on ne sait pas quoi faire, on essaye au moins de voir ce que nous réserve vraiment la branche vers laquelle on a bien envi de s'orienter.
Déjà qu'une partie plus ou moins importante (et je suis intimement convaincu que c'est un gros plus, surtout quand on dépasse le bac+3) des étudiants qui sortent des écoles d'informatique sont des "scolaires" qui n'ont jamais rien fait d'autre que ce qu'ils ont vu en cours, qui n'ont pas vraiment la passion du développement, qui n'ont pas la fibre, le feeling, et qui resteront de piètres développeurs toute leur vie (ou jusqu'à leur reconversion ou leur passage chef de projet)... Si on augmente encore cette partie avec tous ceux qui veulent faire dev parce qu'ils ont vu The Social Network ou qu'ils pensent faire le prochain Minercraft ou d'Angy Bird, alors que certains n'y pipent strictement rien en info...
Et pourquoi faudrait-il être passionné pour être bon développeur ? Que ce ne soit qu'un boulot n'empêche pas de le faire correctement et encore heureux.
Sinon je suis d'accord qu'un certain nombre veut développer pour faire des jeux alors que c'est quand même une partie infime de l'info et pas forcément la plus passionnante (il y a une différence entre faire un jeu et y jouer et je me demande s'ils l'ont comprise)
L'arbre de la connaissance porte les fruits de l'arrogance.
(\ _ /)
(='.'=) Voici Lapinou. Aidez-le à conquérir le monde
(")-(") en le reproduisant
Galak je ne suis pas du tout d'accord avec toi si je comprend bien ce que tu veux dire.
Tu nous dis, que finalement seul les vrais passionnés feront de bon développeurs??? Si c'est le fond de ta pensée je te conseil de te rappeler des conclusions apportés par le monde de l'IT sur les geeks qui pendant un temps furent embauchés en masse et à tour de bras.
Des millions ont été perdu car ces passionnés n'étaient pas en phase avec la réalité du monde professionnel.
A mon gout, il vaut mieux se sentir professionnel que passionné. Le développeur aura ainsi un meilleur détachement et pourra se concentrer sur la rigueur qui est le point le plus critique.
Ah c'est marrant ça...
Après tant de tours et détours techniques, après toutes ces tergiversations, on en est revenu à du Brassens : « Sans travail, un don n'est rien qu'une sale manie. »
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