Bien symptomatique du milieu de la prestation :
Avoir plus de méfiance à l'égard de ton employeur que à l'égard du client,
Toujours tout faire par écrit, être continuellement sur la défensive.
Vérifier systématiquement la simple légalité des actions entreprise par ton employeur pour savoir si elles sont en conformité avec CC/législation du travail/....
Bref être toujours en mode "Alerte". Un peu usant à la fin que tout cela.
Après tout cela, on entendra parler de "Turnover inhérent à cette profession" (discours Syntec).
Après la soi-disante "Pénurie de Talents", "Manque de techniciens en France" ..... etc, etc, ..... (Pour justifier le Dumping social). Pas étonnant que les informaticiens soient si peu "Corporate". Lorsque tu travailles dans des conditions si peu clairement définies (des contrats de travail alambiqués au possible en terme de rémunérations, d'heures de travail, de conditions de travail,....).
Bref, tout ce "flou artistique" savamment mis en place. Cela peut paraitre éloigné du sujet : "Aimez-vous votre métier de développeur ?". Mais en fait, ce n'est pas tant la question de savoir si on aime ou pas notre métier, somme toute un métier comme un autre mais des conditions dans lesquelles on l'exerce qui sont, comment dire, "bancales".
Cela se résume (Surtout) à une question de contexte (pour ma part).
Tout le mal ?
Dis-moi : tu sais lire ? J'ai été ouvrier moi-même, et mon propos est de dire qu'eux méritent largement de faire 35h, pointer, rentrer chez eux et ne plus penser boulot. Alors que le dev exténué par sa journée sur son fauteuil de bureau et l'execrable café de la veille qui se plaint de faire des heures, ça me fait doucement rigoler.
Y'a un sacré paquet de branleurs de nouilles dans le développement, ça ne m'étonne pas que dès qu'on fait du boulot correct dans lequel on s'investit pleinement on soit poussé vers la sortie par des mecs qui sentent leur place ronflante menacée...
Répondez au moins clairement au sujet : votre métier de développeur, non ça ne vous passionne pas du tout, mais oui vous l'aimez juste assez parce que ça vous évite de faire un travail manuel plus ou moins fatigant.
Je ne suis pas d'accord avec toi. Après, on peut discuter du terme passion, mais j'aime ce métier beaucoup plus que "juste assez". Ce qui n'empêche pas que j'aime aussi d'autres choses (j'ai d'autres passions si tu préfères), et donc je cherche à minimiser le temps que je passe à mon travail pour y consacrer du temps.
Et oui, développeur est un métier qui a un rapport qualité_de_travail/salaire assez élevé. Moins que manager/chef de projet/... , mais beaucoup plus qu'ouvrier.
C'est pas parce que tu n'utilises pas ton corps mais ton cerveau que c'est pas moins fatigant, que l'ouvrier soit plus cassé qu'un informaticien au fil des années je le conçois, mais dire que son boulot est plus fatigant c'est un peu se voiler la face, plus pénible oui peut être (et encore ça dépend des postes), plus fatigant non faut pas déconner.
PS: Moi aussi j'ai été ouvrier.
C'est quand même pas la même fatigue...
Oui cela génère de la fatigue de travailler devant un PC (parce que concentration, stress dans certains cas, etc...).
Maintenant, à part rester assis dans une mauvaise position, tu n'es pas trop sujet aux pépins physiques, tu n'as pas à supporter les rigueurs de la météo, etc...
Donc je crois que notre métier est beaucoup moins fatiguant pour le corps. Pour l'esprit, c'est un autre débat.
Le développment me passionne ( C'est mon expression créative, mon art), mon métier de développeur, ca dépend des jours.. mais bon.. les gens tout le temps passionnés par leur travail salarié, je suis pas sur que ca existe..
Effectivement, aussi, aprés, je sais rien faire d'autre J'aurai sans doute fini comptable... Mais je me serai ennuyé, c'est certain.
J'aime mon métier mais pas son environnement.
Lorsque je parle d'environnement ça c'est l’exemple typique. Je ne supporte plus cette culture du petit génie "auto-proclamé" (c'est très fatiguant d'en avoir un pour collègue...).Y'a un sacré paquet de branleurs de nouilles dans le développement, ça ne m'étonne pas que dès qu'on fait du boulot correct dans lequel on s'investit pleinement on soit poussé vers la sortie par des mecs qui sentent leur place ronflante menacée...
Ce n'est pas tellement étonnant que ce genre d'élément [si on l'associe à tes paroles dans leurs ensembles] soit poussé vers la sortie car il est toxique pour l'équipe.
...
de bras cassés et d'hypocrites cireurs de pompes.
D'un autre côté, c'est meilleur pour ta santé, dit le gars qui a commencé :
http://pragprog.com/book/jkthp/the-healthy-programmer
Tu remarqueras que j'ai utilisé l'expression "faire du boulot correct" et non pas "tenter de ridiculiser les autres en faisant des prouesses techniques ou en dévoilant leurs grosses erreurs de codage au chef".Envoyé par Us and them
Maintenant, si ton équipe et toi avez un problème avec ceux qui font du "boulot correct", je crois que le problème vient en fait de vous.
Je ne suis d'ailleurs pas le seul ici ("pragmatique" je crois aussi ?) à évoquer le fait de s'être fait dégager d'une boite où on avait beaucoup apporté (dans le sens où l'état du projet sur lequel on bossait était meilleur à notre départ qu'à notre arrivée). Dégagé uniquement parce que ça ne plaisait pas à des collègues propriétaires de la bonne place "auto-proclamés" de devoir se retrousser les manches pour faire eux aussi du boulot correct.
J'entend quoi par boulot correct ? Quand je dis à un collègue : "niveau sécurité, faut pas laisser le code comme ça, on peut faire des injections SQL là" et qu'il me répond "je préfère que ça reste comme ça", j'appelle pas ça du boulot correct.
On parle beaucoup des boites qui ne laissent pas assez de temps pour développer proprement, mais il faudrait aussi évoquer les développeurs qui font exprès de faire trainer le développement, voire carrément d'imposer le redéveloppement de parties du projet pour des raison totalement bidon juste pour ajouter quelques semaines de chantier à se tourner les pouces aux frais d'un patron un peu trop naïf.
Bien sûr, y'en aura pour venir dire qu'ils n'ont jamais vu ça, et gnagnagna... Comme si les développeurs étaient plus honnêtes que les réparateurs télé qui facturent 300€ pour rebrancher ni vu ni connu le cable d'antenne à l'arrière de la télé "en panne" de madame Michu... Appât du gain et fainéantise, ça vaut pour tous les métiers.
Et trop souvent, et ça vaut pour tous les métiers, les équipes "qui tiennent la place" c'est juste un petit groupe fermé qui se serre les coude pour défendre ses petits intérêts personnels (càd : tout pour nos gueules, rien pour les autres).
« Quand on est plus de quatre, on est une bande de cons, alors a fortiori moins de deux, c'est l'idéal » (Desproges)
Sur un blog, je suis tombé sur ce sujet : "Comment identifier (et recruter) un bon développeur ?", où l'auteur donne son avis sur la question.
Ca m'a évidemment fait penser à la discussion qui a lieu ici...Mieux vaut être ouvert et chercher un développeur compétent et passionné plutôt qu’un développeur diplômé qui ne se foulera pas le petit doigt pour votre business.
Dans la pratique, on constate que les recrutements font exactement l'inverse.
Peut-etre que le vrai problème c'est de vouloir recruter un développeur en une heure..
Je passe des entretiens pour des boites qui visent - dans le discours au moins - l'excellence technique, ca se fait pas en une heure, ni en un seul entretien. Pour une grosse boite américaine, c'était un entretien hR rapide de filtrage, une entretien avec le manager du produit, et en suivant 4 entretiens d'une demie heure avec des opérationnels..
Pour une boite anglaise, j'en suis a un entretien avec 2 managers techniques, un entretien HR, et si ca se prolonge, 2-3 heures en pair programming...
Ou alors, on fait cela sur une heure, et on compte sur la période d'essai.
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