J'appartiens à cette même secte d'obédience Free Pascal (sans remonter jusqu'à l'USCD et Turbo, Delphi ... et quelques dialectes). Et en 4 décennies de programmation, j'ai été au contact ou ai pratiqué un gros paquet de langages de toutes cultures et couleurs.
La teinture pascalienne est néanmoins pénétrante, on développe à la longue une allergie à l'accolade. Est-ce dû à l'habitude de faire confiance dans le compilo pour brider les âneries ?
Cela étant, la logique algorithmique est strictement de la même eau qu'avec les C, Java et autres si par "façon de penser" c'est cela qu'on veut dire. En revanche, la rigueur est très probablement impactée. J'ai tendance à penser qu'on est moins porté vers l'astuce (foireuse) de programmation. Donc, il y a quand même des séquelles.
Comme évoqué dans un autre post, cela ne m'interdit pas de donner des cours de C (j'ai honte mais bon, c'est pour la bonne cause). Et, du coup, j'attire l'attention de mon élève sur le coté permissif (le mot est faible) du C CQFD ?
D'ailleurs, méditant sur le sujet, je me fais la remarque que le Pascal, œuvre de Niklaus With (Zurich), est d'inspiration profondément germanique. Faut pas chercher plus loin la différence intrinsèque de culture et ... le succès relatif de l'affaire !
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