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  1. #1
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    Par défaut Un tribunal allemand ordonne à Facebook de suspendre le partage des données avec WhatsApp
    Un tribunal allemand ordonne à Facebook de suspendre le partage des données avec WhatsApp
    Sans l'autorisation des utilisateurs

    En août dernier, WhatsApp a annoncé des changements dans ses conditions d’utilisation qui prévoyaient entre autres le partage des numéros de téléphone de ses utilisateurs avec Facebook. Le but de ce changement a été d’améliorer le ciblage publicitaire de Facebook et mieux lutter contre le spam.

    Bien sûr, il était toujours possible d’empêcher le partage des informations de votre compte Whatsapp avec Facebook pour des fins publicitaires en décochant une case avant d’accepter les nouvelles règles d’utilisation ou encore en modifiant les réglages de l’application. Toutefois, il est impossible d'empêcher complètement Facebook d’importer vos données WhatsApp.

    La décision de WhatsApp a inquiété plusieurs autorités de protection des données personnelles, dont la CNIL britannique, mais c’est en Allemagne qu’une injonction a été émise pour interdire « à Facebook de rassembler et d'enregistrer les données des utilisateurs allemands de WhatsApp ». La DPA (autorité de protection des données) allemande a aussi demandé à Facebook « d’effacer les données déjà transmises » au réseau social via WhatsApp. Les CNIL européennes ont également demandé à WhatsApp de suspendre le transfert de données avec Facebook, le temps de faire la lumière sur les conditions et les informations incluses dans le partage et de s’assurer que toutes les protections juridiques nécessaires sont mises en place.

    L’autorité de protection des données de la ville-État de Hambourg (nord), où est installé le siège allemand de Facebook et dont les décisions valent pour l'ensemble du territoire, a rappelé que lorsque Facebook avait racheté WhatsApp, les deux entreprises avaient promis de ne pas partager de données entre elles. « Le fait que cela se produise aujourd’hui est non seulement une tromperie envers les utilisateurs et le public, mais constitue aussi une infraction à la loi sur la protection des données », a estimé Johannes Caspar, qui est à la tête de l’office.

    Aussitôt, WhatsApp a entrepris de suspendre temporairement le partage de données avec Facebook, alors que le réseau social a tenté d’obtenir une annulation de l’injonction du tribunal administratif de Hambourg. Une requête rejetée par ce dernier en ce début de semaine. La Cour a maintenu l’ordre de l’autorité de protection des données en attente d’autres procédures juridiques pour respecter la loi allemande de protection des données en vigueur. Pour le moment, WhatsApp ne peut pas transférer les données de ses 35 millions d’utilisateurs allemands à Facebook.

    « C’est une bonne nouvelle pour les millions de gens qui utilisent le service WhatsApp en Allemagne chaque jour, » a dit Caspar dans un communiqué. « Ils ne sont pas sans défense. »

    Toutefois, une autre décision de la Cour a été en faveur de Facebook. Pour le moment, le réseau social n’a pas à répondre immédiatement à l’ordre de suppression des données des utilisateurs allemands déjà importées de WhatsApp.

    Dans une autre poursuite au début de cette année, La VZBZ (Verbraucherzentrale Bundesverband), fédération allemande des consommateurs, a demandé au tribunal de comté de Berlin d’émettre une injonction à l’encontre de Facebook pour que le réseau social arrête le partage des données avec WhatsApp, et supprime également celles qu’il a déjà reçues de WhatsApp, mais le réseau social a refusé d’obtempérer.

    Source : Telecompaper

    Et vous ?

    Utilisez-vous WhatsApp ? Si oui, que pensez-vous de la décision du partage de vos données personnelles avec Facebook ?

    Voir aussi :

    WhatsApp poursuivi en justice par la fédération allemande des consommateurs VZBZ qui l'accuse de partage illégal de données avec Facebook

  2. #2
    Chroniqueur Actualités
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    Par défaut Rachat de WhatsApp : l’UE inflige 110 millions € d’amende à Facebook
    Rachat de WhatsApp : l’UE inflige 110 millions € d’amende à Facebook
    Une sanction jugée proportionnée et dissuasive

    Facebook a récemment été condamné par l’autorité française de protection des données, la CNIL, à payer 150 000 € d’amende. Dans la foulée, le géant des réseaux sociaux est accusé par la société britannique BladeRoom d’avoir dérobé sa technologie de datacenters, ce qui mène à un procès qui donnera encore matière à nous pencher sur le cas Facebook l’an prochain. L’actualité autour du géant des réseaux sociaux est donc riche ces derniers jours. La commission de l’Union européenne vient de l’enrichir davantage avec cette décision dans le différend qui l’oppose à Facebook dans le cadre du rachat de WhatsApp.

    Nom : facebook.jpg
Affichages : 5182
Taille : 34,4 Ko

    Facebook a notifié la commission de l’Union européenne de son projet de rachat de WhatsApp en août 2014. Dans le cadre du règlement européen sur les concentrations, la commission de l’Union européenne a donc lancé une enquête sur ledit rachat. L’enquête portait, entre autres éléments, sur la possibilité que des comptes d’utilisateurs Facebook soient associés à des comptes d’utilisateurs WhatsApp. En réponse à une demande d’information adressée par la commission de l’Union européenne, Facebook a déclaré que cette fusion de comptes ne pourrait se faire automatiquement et de manière fiable. Seulement, deux ans plus tard, une annonce de WhatsApp relative à la mise à jour de ses conditions générales d’utilisation et à sa politique de confidentialité a révélé que la fusion des comptes était bel et bien possible.

    Ainsi, dans sa communication des griefs portés à l’endroit de Facebook en décembre dernier, la commission de l’Union européenne a déclaré que « contrairement aux affirmations de Facebook et à la réponse qu'elle a fournie lors de l'examen de l'opération de concentration, la possibilité technique d'associer automatiquement les identifiants des utilisateurs de Facebook aux identifiants des utilisateurs de WhatsApp existait déjà en 2014. À ce stade, la Commission craint donc que Facebook ait fourni, délibérément ou par négligence, des informations inexactes ou trompeuses à la Commission, en violation des obligations qui lui incombent en vertu du règlement de l'UE sur les concentrations. »

    Seulement, comme l’a rappelé la Commission, l’envoi d’une communication des griefs ne veut pas dire que l’enquête est arrivée à son terme. Facebook est notifié depuis décembre dernier des griefs portés à son endroit et avait jusqu’au 31 janvier pour répondre, ce sans quoi le géant des réseaux sociaux se verrait infliger une amende pouvant aller jusqu’à 1 % de son chiffre d’affaires (en vertu de l'article 14, paragraphe 1, du règlement de l'Union européenne sur les concentrations). Difficile de savoir si Facebook a apporté une réponse à ces griefs et si cela a été le cas, elle n’a pas été suffisante pour empêcher que la Commission ne lui inflige une amende de 110 millions €.

    « Une amende proportionnée et dissuasive », d’après ce que rapporte Reuters. Il faudrait souligner qu’en octobre 2014, au moment d’autoriser le rachat de WhatsApp par Facebook, la Commission s’était fondée sur de nombreux facteurs, dont cette possibilité d’associer des comptes utilisateur de Facebook et de WhatsApp. L’amende infligée à Facebook porte donc bien sur sa fausse déclaration, il n’y aura cependant pas d’impact sur le rachat autorisé par la Commission.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision de la Commission de l’UE ?

    Voir aussi :

    Facebook rachète l'application de messagerie WhatsApp, pour 16 milliards de dollars
    Rachat de WhatsApp : Facebook accusé par l'UE d'avoir fourni des informations trompeuses, et risque une amende de 1 % de son chiffre d'affaires
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  3. #3
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    Par défaut « Le rachat de WhatsApp par Facebook n’aurait pas dû être autorisé », déclare Isabelle de Silva
    « Le rachat de WhatsApp par Facebook n’aurait pas dû être autorisé », déclare Isabelle de Silva, présidente de l’Autorité de la concurrence en France,
    qui préconise de renforcer les contrôles des grandes entreprises technologiques après avoir tiré des leçons de ce rachat

    En 2014, Facebook a annoncé son intention de racheter l’application de messagerie WhatsApp pour un montant de 19 milliards de dollars. Mais finalement, l’application a été rachetée à 21,8 milliards de dollars. À l’époque, il avait été précisé que rien n’allait changer pour WhatsApp. L’application n’allait pas comporter de publicité et resterait indépendante. Cela sous-entend que les comptes des utilisateurs de Facebook n’allaient pas être associés à ceux de WhatsApp.

    Dans les premiers mois après l’annonce de l’intention de racheter WhatsApp par Facebook, des groupes de défense de la vie privée ont déposé un recours afin de freiner le rachat jusqu’à ce que l’usage des données des utilisateurs de WhatsApp soit clairement défini par Facebook. Il faut souligner que les fondateurs de WhatsApp avaient réussi à attirer les utilisateurs en les rassurant sur le fait que leurs données personnelles n’allaient jamais être vendues. Pour rentabiliser l’application, ses fondateurs donnaient aux utilisateurs une année gratuite d’utilisation après quoi il fallait payer un abonnement d’un dollar. Or il se trouve que le modèle économique de Facebook qui s’appuie sur la publicité basée sur les informations personnelles est diamétralement opposé à celui de WhatsApp.

    Certains régulateurs et particulièrement ceux de l’Union européenne (UE) qui se sont penchés sur cette question alors les démarches de l’acquisition avaient cours ont eu comme éléments de réponse de la part de Facebook que la fusion de comptes des deux plateformes ne pourrait se faire automatiquement et de manière fiable. Seulement, deux ans plus tard, une mise à jour de WhatsApp relative à ses conditions générales d’utilisation a annoncé la fusion des informations entre les deux comptes des utilisateurs de WhatsApp et Facebook Messenger. Plusieurs régulateurs se sont sentis floués, car Facebook a clairement expliqué lors de l’opération de rachat que les deux plateformes resteraient indépendantes.

    En réponse, l’autorité de protection des données de l’Allemagne a demandé à Facebook de suspendre le partage des données avec WhatsApp. Celles de la Grande-Bretagne et de la France ont fait de même. Et pour aller encore plus loin, l’UE a condamné Facebook à une amende de 110 millions d’euros. Mais toutes ces mesures n’ont pas réussi à empêcher Facebook de fusionner les données des utilisateurs avec celles de WhatsApp.
    Nom : whatsapp_fb_messenger.png
Affichages : 7545
Taille : 69,9 Ko

    Il y a quelques jours, Reuters s’est entretenue avec Isabelle de Silva, présidente de l’Autorité de la concurrence en France sur l’acquisition de WhatsApp par Facebook. Selon Isabelle de Silva, « des accords tels que la fusion Facebook/WhatsApp n’auraient probablement pas dû être autorisés ». La présidente de l’Autorité de la concurrence continue en expliquant que « l’une des choses que nous voyons plus clairement maintenant qu’il y a quelques années est comment la capacité de collecter et d’exploiter des données est un avantage majeur. C’est ce qui permet aux acteurs comme Facebook et Google de créer leur valeur aujourd’hui ». De Silva ajoute que « ce qui fait le succès de Facebook aujourd’hui, ce n’est pas seulement le fait d’avoir acheté WhatsApp et Instagram... mais aussi d’avoir pu agréger les communautés de ces utilisateurs en fusionnant les trois communautés qui étaient auparavant séparées ».

    Avec l’acquisition de toutes ces entreprises, l’on pourrait se demander à juste titre si cette situation ne finirait pas donner lieu à un monopole qui pourrait occasionner des abus de position dominante. À ce sujet, de Silva soutient qu’être « dominant n’est pas en soi illégal ». Elle estime qu’il est « douteux qu’une entreprise déjà dominante puisse acquérir toutes les entreprises de son écosystème et qu’aucun rival ne puisse émerger ». Ainsi ce qu’elle retient de l’expérience de Facebook/WhatsApp, c’est qu’au lieu de chercher à dissoudre cette entreprise et par-delà les grandes entreprises technologiques américaines, elle suggère qu’il faudrait renforcer les contrôles sur les grandes entreprises technologiques qui avalent des startups innovantes !

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Que pensez-vous des leçons tirées par Isabelle de Silva ?

    Selon vous, les régulateurs ont-ils suffisamment fait pour empêcher la fusion des données des utilisateurs de WhatsApp et Facebook Messenger ?

    Les régulateurs n’auraient-ils pas pu interdire la fusion de Facebook et WhatsApp, en dépit du rachat qui avait déjà eu lieu ?

    Voir aussi

    Rachat de WhatsApp : l’UE inflige 110 millions d’€ d’amende à Facebook, une sanction jugée proportionnée et dissuasive
    WhatsApp est devenue l’application Facebook ayant le plus d’utilisateurs actifs mensuels, selon un rapport
    Le cofondateur de WhatsApp qui a vendu la société à Facebook pour 19 milliards de $ dit aux étudiants de supprimer leur compte Facebook à Stanford
    Un autre dirigeant de WhatsApp décide de quitter le navire Facebook ! Il s’agit de Neeraj Arora, Directeur commercial de WhatsApp
    Zuckerberg affirme que la fusion des plateformes WhatsApp, Instagram et Messenger améliorera la sécurité et créera une expérience de type iMessage
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  4. #4
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    C'est aussi au startup innovante qu'appartient le choix de se laisser racheter ou non.
    D'ailleurs je pense que certains rachats sont juste une stratégie pour avaler un concurrent pour limiter son potentiel à se faire surpasser par celui-ci.
    Oui on va me dire portefeuille client etc... mais c'est ce que je pense concernant le rachat de Facebook envers WhatsApp. Et je pense que pour le bien de Whatsapp, je dis pas
    ça parce que moi je j'utilise l'app, ça aurait été mieux de ne pas se faire racheter. Comme Instagram d'ailleurs.

  5. #5
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  6. #6
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    Mwé...

    Une amende de 110 millions, quand tu as lâché 16 milliards pour le rachat en question, c'est encore et toujours peanuts.

    Et puis là, c'est une amende car ils ont menti, mais cela ne remet pas en cause ni le rachat, et (bon je dis ça avant d'avoir été lire la source originale), ni ce rapprochement des comptes utilisateurs entre What'sApp et Facebook.

    Bref, si ils avaient dit la vérité à l'époque, la commission de l'UE aurait peut-être mis son veto sur le rachat, et aujourd'hui, on leur demande 3 miettes et on passe l'éponge ?

    Au final, c'est juste comme si WhatsApp avait couté 16.1 milliards au lieu de 16 milliards, et que la commission de l'UE n'avait jamais enquêté / contrôlé / donné son avis ou quoi que ce soit. Bref, comme si on avait passé 1 an et demi / 2 ans à payer des gens pour rien, c'est comme d'habitude, il suffit de lâcher une poignée de billets pour faire ce que l'on veut impunément...

  7. #7
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    Bonjour,
    De toute façon ce n'est pas avec de l'argent qu'on répare ce qu'on a fait . La meilleure façon de réparer et de permettre aux utilisateurs européen d'avoir accès à Facebook et WhatsApp quitte à payé 20 à 30 € Par mois ou par année leur service favori mais en ayant une protection et donner garantie .

    Une des solutions serait de demander une expertise indépendante du code de Facebook Et WhatsApp à fin de vérifier s'ils disent la vérité

    Que pensez-vous ?

    Salutations

  8. #8
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    Par défaut équivalents whatsapp
    Hello
    Je veux quitter whatsapp, en raison de son rachat par facebook....
    Qui a des infos sur une app équivalente ?
    J'hésite entre viber, imo et telegram qui me semblent assez diffusées.
    Par contre je ne sais pas si on peut récupérer des sauvegardes de whatsapp dans une de ces 3 apps. Je leur ai posé la question et j'attends la réponse.
    Qq'un a t il des infos ? Merci.

  9. #9
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    Par défaut Se des inscrire un service et s'alternative à WhatsApp
    Bonjour,

    Pour se des inscrire un service aller sur le site :

    https://www.me-desinscrire.fr/

    Ensuite il faut se rappeler des termes génériques

    Avec WhatsApp on peut faire ce qu'on appelle de la messagerie instantanée ,
    De la conversation vocale
    De la vidéo conférence
    Il suffit donc de chercher les programmes qui font la même chose
    Il existe par exemple signal et telegram

    Pour ceux qui veulent aller du côté du Libra il existe XMMP mais là je ne sais pas sur le peu que faire de la messagerie instantanée serait plus voisin de IRC ou de salut à toi " si vous cherchez vraiment une équivalence à Skype en libre ou un WhatsApp tournez-vous du côté de linephone ou autre service Sip complet
    Linphone :
    https://www.lineageos.org/

    Par contre il est peu probable qu'on puisse transférer les données d'un service à l'autre. Donc je ne pense pas qu'on puisse récupérer les données de WhatsApp et les transférer aux mails sur Signal par exemple

    Bonne recherche

    Salutations

  10. #10
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    Bien fait Messieurs au dessus de tout

  11. #11
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    Par qui ??

  12. #12
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    Salut, expliquer mois svp est-ce que vous payer en Europe pour avoir accès au services des réseau sociaux? expliquer moi svp

  13. #13
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    Par défaut Threema - Alternative à WhatsApp
    Bonjour.
    Pour ceux qui cherchent une alternative à WhatsApp, il y a l'application Threema qui est développée et hébergée en Suisse.
    Elle est donc sous la juridiction Suisse en matière de protection des données.

  14. #14
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    Par défaut Les régulateurs européens estiment que WhatsApp n'est toujours pas conforme à la loi
    Les régulateurs européens estiment que WhatsApp n'est toujours pas conforme à la loi,
    en matière de partage de données avec Facebook

    L’application de messagerie instantanée WhatsApp est utilisée par un milliard de personnes. Elle a été lancée en 2009 par deux anciens ingénieurs de Yahoo dans le but de remplacer le SMS. Après son énorme succès, l’entreprise a été rachetée par Facebook pour la somme de 19 milliards de dollars (22 milliards après une appréciation des actions de Facebook). Après ce rachat, les fondateurs avaient promis que l’application conserverait sa marque et son siège social à Mountain View, et continuerait de fonctionner indépendamment, en parallèle à Facebook Messenger.

    Un an après leur premier avertissement, les régulateurs de la vie privée de l'Union européenne ne sont toujours pas satisfaits de la façon dont WhatsApp répond à leurs inquiétudes concernant le partage de données des utilisateurs avec Facebook.

    Pour rappel, en août de l’année dernière, l’entreprise a changé ses conditions d’utilisation, en permettant aux entreprises d’envoyer des messages directement aux utilisateurs. WhatsApp a également annoncé son intention de partager les numéros de téléphone de son énorme base d’utilisateurs avec Facebook. « Nous allons explorer des façons dont les entreprises et vous pouvez communiquer ensemble […], comme passer des commandes, effectuer des transactions, obtenir des informations de rendez-vous, recevoir des bons et avis de livraisons, être informé des mises à jour de produits et services et du marketing », expliquait alors WhatsApp sur son site.

    Toutefois, l’entreprise a précisé que les bannières publicitaires de tiers indépendants ne seront pas autorisées sur la plateforme. WhatsApp a justifié cette décision par le fait que les marques auront la possibilité d’envoyer des messages pouvant « contenir une offre pour quelque chose qui pourrait vous intéresser ». Alors que le partage des numéros de téléphone avec Facebook servira à « faire des suggestions de produits (par exemple d’amis, de connexions ou de contenus intéressants) et afficher des offres et des publicités pertinentes. »

    Elle a également fait valoir que le contenu des messages des utilisateurs sera hors de la portée de Facebook ou tout autre tiers, notamment grâce au chiffrement mis en place récemment. « Vous êtes les seules personnes à pouvoir les lire [et] rien de ce que vous partagez sur WhatsApp, y compris vos messages, photos et informations de compte, ne sera partagé à la vue des autres sur Facebook », écrivait WhatsApp.

    Cependant, cette modification de sa politique de confidentialité n’a pas reçu les louanges des membres de l’UE : en novembre 2016, en réponse aux inquiétudes sur la vie privée exprimées par ses utilisateurs et les autorités de protection des données (DPA), WhatsApp a décidé de suspendre temporairement le partage de données avec Facebook à des fins publicitaires. D’après une source proche du dossier, il s’agissait uniquement des utilisateurs en Europe. La décision visait à donner aux organismes de réglementation le temps de partager leurs préoccupations en matière de protection de la vie privée et à Facebook, le temps de réfléchir aux moyens de les résoudre.

    Dans une lettre envoyée à WhatsApp mardi et publiée mercredi, le groupe des autorités de protection des données de l'UE (connu sous le nom de Groupe de travail Article 29) a déclaré que la société n'avait toujours pas résolu ses problèmes de consentement des utilisateurs pour le partage des données.

    Ils ont noté que les informations fournies aux utilisateurs sur la mise à jour de la politique de confidentialité étaient « sérieusement déficientes comme un moyen d'informer leur consentement. »


    « Alors que le WP29 (Groupe de travail Article 29) note qu'il y a un équilibre à trouver entre présenter trop d'informations et pas assez, l'écran initial ne faisait aucune mention des informations clés dont les utilisateurs avaient besoin pour faire un choix éclairé, à savoir que le fait de cliquer sur le bouton « accepter » entraînerait le partage de leurs données personnelles avec la famille de sociétés Facebook », indique la lettre.

    L'autorité de protection des données irlandaise – qui a compétence sur Facebook dans l'UE parce que le siège européen de la société est à Dublin – a déclaré en avril qu'elle espérait parvenir à un accord dans les mois à venir sur le partage de données avec WhatsApp.

    « Au cours de l'année dernière, nous avons contacté les autorités de protection des données pour leur expliquer comment les termes et la politique de confidentialité de 2016 s'appliquent aux utilisateurs de WhatsApp en Europe », a déclaré un porte-parole de WhatsApp.

    Le WP29 a également déclaré que le consentement des utilisateurs n'était pas donné, car WhatsApp adoptait effectivement une approche « à prendre ou à laisser » dans laquelle les utilisateurs devaient signaler leur « consentement » au partage de données, sous peine de ne pas pouvoir utiliser le service de messagerie WhatsApp.

    Une nouvelle loi européenne sur la protection des données entrera en vigueur en mai, ce qui donnera aux régulateurs le pouvoir d'infliger des amendes aux entreprises jusqu'à 4 % de leur chiffre d'affaires mondial, une augmentation considérable par rapport aux niveaux actuels.

    Source : CNBN
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  15. #15
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    Watsapp et Facebook font le rapprochement des comptes uniquement par le numéro de téléphone.

    Ce n'est pas mon cas, je n'ai pas renseigné mon numéro de téléphone sur mon compte facebook. J'estime qu'ils n'ont pas à le connaître. De plus pour vvisualiser Facebook, j'utilise mon navigateur.

    Je ne pense pas qu'ils puissent dans mon cas communiquer entre mes données

  16. #16
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    Citation Envoyé par weed Voir le message
    ...Je ne pense pas qu'ils puissent dans mon cas communiquer entre mes données
    N'en soit pas aussi certain. Quelques petites recherches sur DVP ou Google vont te déniaiser, surtout si tu ajoutes "Max Schrems" dans ta recherche.

  17. #17
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    Par défaut La CNIL a ordonné à WhatsApp d'arrêter de partager des données avec Facebook
    La CNIL a ordonné à WhatsApp d'arrêter de partager des données avec Facebook,
    dans un délai d'un mois

    Tout a commencé après le rachat de WhatsApp par Facebook en 2014. Après ce rachat, les fondateurs avaient promis que l’application conserverait sa marque et son siège social à Mountain View, et continuerait de fonctionner indépendamment, en parallèle à Facebook Messenger.

    Seulement, le 25 août 2016, WhatsApp a changé ses conditions d’utilisation, en permettant aux entreprises d’envoyer des messages directement aux utilisateurs. WhatsApp a également indiqué qu’il allait partager les numéros de téléphone de son énorme base d’utilisateurs avec Facebook. « Nous allons explorer des façons dont les entreprises et vous pouvez communiquer ensemble […], comme passer des commandes, effectuer des transactions, obtenir des informations de rendez-vous, recevoir des bons et avis de livraisons, être informé des mises à jour de produits et services et du markéting », avait alors fait valoir WhatsApp sur son site.

    Suite à cette mise à jour, le WP29 (groupe des CNIL européens) a demandé des explications à WhatsApp sur le traitement mis en place à l'occasion de ce transfert de données et a demandé à la société d'arrêter ce transfert à des fins publicitaires ciblées. Le WP29 a également chargé son sous-groupe chargé de la coopération en matière d'enquêtes et de sanctions de coordonner les actions des autorités prévoyant de mener des enquêtes.

    C'est dans ce cadre que le président de la CNIL a décidé, afin de vérifier la conformité du traitement mis en œuvre par WhatsApp avec la loi, de procéder à des inspections en ligne, d'envoyer un questionnaire à l'entreprise puis de la convoquer ,

    Il a été observé que la société WhatsApp transfère effectivement les données concernant ses utilisateurs à la société Facebook à des fins de « business intelligence » et de sécurité. Ainsi, les informations sur les utilisateurs telles que leur numéro de téléphone ou leurs habitudes d'utilisation sur l'application sont partagées.

    Pour la CNIL, si l'objectif de sécurité semble essentiel au bon fonctionnement de l'application, il n'en va pas de même de l'objectif « business intelligence » qui vise à améliorer les performances et optimiser l'utilisation de l'application par l'analyse du comportement de ses utilisateurs.

    Le président de la CNIL a estimé que le transfert de données de Whatsapp à Facebook à des fins de « business intelligence » ne s’appuie pas sur la base légale requise par la loi sur la protection des données pour tout traitement.

    En particulier, ni le consentement des utilisateurs ni l'intérêt légitime de WhatsApp ne peuvent être utilisés comme arguments dans ce cas.

    En effet, d'une part, le consentement n'est pas valablement recueilli pour les raisons suivantes :

    il n'est pas spécifique à cet effet – lors de l'installation de l'application, les utilisateurs doivent accepter que leurs données soient traitées pour le service de messagerie, mais aussi, en général, par Facebook, à des fins accessoires telles que l'amélioration de son service ;
    les utilisateurs n’ont pas le choix : la seule façon de refuser le transfert de données à des fins de « business intelligence » est de désinstaller l'application.

    Par ailleurs, la CNIL a noté une violation de l’obligation de coopérer avec elle de WhatsApp.

    Les services de la CNIL ont demandé à plusieurs reprises à WhatsApp de fournir un échantillon des données des utilisateurs français transférés à Facebook. La société a expliqué qu'elle ne pouvait pas fournir l'échantillon demandé par la CNIL puisqu'elle est située aux États-Unis et est seulement soumise à la législation de ce pays.

    La CNIL, compétente dès lors qu'un opérateur traite des données en France, n'a donc pas pu examiner toute la portée de la mise en œuvre du traitement par la société à la loi Informatique et Libertés en raison de la violation de son obligation de coopérer avec la Commission en vertu de l'article 21 de la loi.

    En conséquence, le président de la CNIL a décidé d'adresser un avis formel à la société WhatsApp pour se conformer à la loi sur la protection des données dans un délai d'un mois.

    Si WhatsApp venait à ne pas respecter la mise en demeure dans le délai imparti, le président pourra alors nommer un enquêteur interne, qui va rédiger un rapport proposant que le comité restreint de la CNIL, chargé d'examiner les infractions à la loi sur la protection des données, sanctionne la société.

    Source : CNIL

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision de la CNIL ?
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  18. #18
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    Bonjour, y'a t'il un Facebook et Whatsapp open source ?
    Faudrait proposer une alternative à ces outils autrement on a pas fini de gesticuler et ça servira à rien
    Beaucoup de personne sont prêtes à changer d'outils mais le problème est qu'ils ont pas d'alternatives

  19. #19
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    Citation Envoyé par athlon64 Voir le message
    Bonjour, y'a t'il un Facebook et Whatsapp open source ?
    Facebook ==> Diaspora
    whatsapp ==> Mattermost (entre autre)

    Popularité très limités...

  20. #20
    Chroniqueur Actualités

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    Par défaut À son tour, la CNIL britannique obtient de WhatsApp la suspension du partage des données avec Facebook
    À son tour, la CNIL britannique obtient de WhatsApp la suspension du partage des données avec Facebook,
    en attendant une conformité avec le RGPD

    Elizabeth Denham, Information Commissioner au sein de l’ICO (l’équivalent britannique de la CNIL), a rendu publics les résultats d’une enquête sur le partage de données entre WhatsApp et Facebook, qui a été lancée en 2016, ainsi que la décision y afférant. Selon la gendarme :
    • WhatsApp n'a pas identifié de base légale de traitement pour un tel partage de données personnelles ;
    • WhatsApp n'a pas fourni aux utilisateurs des informations adéquates sur le traitement équitable en ce qui concerne un tel partage de données personnelles ;
    • en ce qui concerne les utilisateurs existants, un tel partage impliquerait le traitement de données à caractère personnel dans un but incompatible avec le but pour lequel ces données ont été obtenues ;
    • s'ils avaient partagé les données, ils auraient contrevenu aux premier et deuxième principes de protection des données de la loi sur la protection des données.

    Autant de manquement qui ont obligé le réseau social à accepter de suspendre les échanges de données : « Je suis heureuse d'annoncer que WhatsApp a signé une “garantie” dans laquelle il s'engage publiquement à ne pas partager de données personnelles avec Facebook tant qu'il ne puisse le faire dans le respect du règlement général sur la protection des données (RGPD), qui entrera en vigueur en mai de cette année. Je suis parvenue à la conclusion qu'une entreprise était l'outil réglementaire le plus efficace à utiliser, compte tenu des circonstances de l'espèce. »

    Il faut rappeler que les informations échangées entre WhatsApp et Facebook servent officiellement trois finalités : l’analyse du fonctionnement des services, leur sécurité (lutte contre le spam et autres pratiques indésirables), ainsi que l’amélioration de l’expérience des utilisateurs, notamment par l’affichage de « suggestions de produits » et de « publicités pertinentes ».


    L’initiative d’enquêter sur ces échanges de données avait été prise dans le cadre d’une démarche plus globale des autorités européennes de protection des données, réunies sous l’égide du groupe de travail Article 29. Enquête qui est née après que WhatsApp a changé ses conditions d’utilisation en 2016, en permettant entre autres aux entreprises d’envoyer des messages directement aux utilisateurs, mais également en annonçant le début du partage des numéros de téléphone de son énorme base d’utilisateurs avec Facebook.

    « Nous allons explorer des façons dont les entreprises et vous pouvez communiquer ensemble […], comme passer des commandes, effectuer des transactions, obtenir des informations de rendez-vous, recevoir des bons et avis de livraisons, être informé des mises à jour de produits et services et du marketing », avait expliqué WhatsApp sur son site.

    WhatsApp a justifié cette décision par le fait que les marques auront la possibilité d’envoyer des messages pouvant « contenir une offre pour quelque chose qui pourrait vous intéresser ». Alors que le partage des numéros de téléphone avec Facebook servira à « faire des suggestions de produits (par exemple d’amis, de connexions ou de contenus intéressants) et afficher des offres et des publicités pertinentes ».

    L’entreprise avait tenu à préciser que les bannières publicitaires de tiers indépendants ne seront pas autorisées sur la plateforme, mais cela n’a pas suffi à calmer les gendarmes européens.

    En Allemagne une injonction a été émise pour interdire « à Facebook de rassembler et d'enregistrer les données des utilisateurs allemands de WhatsApp ». La DPA (autorité de protection des données) allemande a aussi demandé à Facebook « d’effacer les données déjà transmises » au réseau social via WhatsApp. Les CNIL européennes ont également demandé à WhatsApp de suspendre le transfert de données avec Facebook, le temps de faire la lumière sur les conditions et les informations incluses dans le partage et de s’assurer que toutes les protections juridiques nécessaires sont mises en place.

    Source : ICO
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