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L'ICANN prévient que L’ONU pourrait écarter les experts techniques de l’Internet

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  1. #1
    Membre extrêmement actif Avatar de TallyHo
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    Citation Envoyé par yahiko Voir le message
    Comme je ne suis pas Américain, je suis plutôt favorable à la mesure d'Obama.
    Parce que tu crois vraiment qu'Obama va complètement libérer le net ? Même si il y a création d'un organisme international, on sera toujours sous influence états-unienne comme on le connait dans d'autres organisations. Par ailleurs, la "gestion administrative" c'est bien joli mais la question de la localisation des serveurs racines se posent aussi.

  2. #2
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    Citation Envoyé par TallyHo Voir le message
    Parce que tu crois vraiment qu'Obama va complètement libérer le net ? Même si il y a création d'un organisme international, on sera toujours sous influence états-unienne comme on le connait dans d'autres organisations. Par ailleurs, la "gestion administrative" c'est bien joli mais la question de la localisation des serveurs racines se posent aussi.
    Ca s'appelle remplacer le hard power par le soft power. Tout simplement.

  3. #3
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    Par défaut USA : quatre procureurs généraux s’opposent au plan d’Obama de renoncer au contrôle de l’ICANN
    USA : quatre procureurs généraux s’opposent au plan d’Obama de renoncer au contrôle de l’ICANN
    qu’ils considèrent comme une propriété des États-Unis

    Après presque deux décennies de contrôle de l’ICANN, l’autorité suprême de régulation de l’internet, le gouvernement fédéral américain a décidé de mettre fin à sa fonction de tutelle à partir du 1er octobre 2016. Cette décision a soulevé des critiques dans le camp des Républicains, avec un mouvement initié par Ted Cruz, le sénateur du Texas.

    À dix jours de la date annoncée pour le passage de l’ICANN sous la tutelle d’une organisation internationale, Donald Trump a rejoint la cause de Ted Cruz en s’opposant fermement au plan du gouvernement américain de céder le contrôle de l’internet à des puissances étrangères. Dans un communiqué relayé par Stephen Miller, directeur de la politique nationale pour sa campagne, le candidat républicain aux élections des États-Unis a appelé le peuple américain à soutenir les républicains qui sont déterminés à stopper le plan du gouvernement Obama.

    Le plan du sénateur du Texas s’est finalement effondré au Congrès, après que le chef de la majorité au Sénat, Mitch McConnell, a déposé un projet de loi ignorant tout simplement la proposition de Ted Cruz. Ce fut une grande déception pour le sénateur du Texas qui y voit un manque de volonté de la part du gouvernement Obama de protéger la liberté d’expression en ligne des Américains.

    Si la fonction de tutelle des États-Unis est censée prendre fin ce 30 septembre, les procureurs généraux de l’Arizona, du Texas, de l’Oklahoma et du Nevada ont également décidé de faire front contre la décision du gouvernement américain. Le 28 septembre, Ken Paxton (Texas), Mark Brnovich (Arizona), Scott Pruitt (Oklahoma) et Adam Paul Laxalt (Nevada) ont déposé une plainte visant à « empêcher le gouvernement fédéral d'abandonner le contrôle de l'Internet à une organisation internationale qui comprend plusieurs régimes autoritaires ayant des sièges dans son conseil d'administration. »

    Comme l’ont défendu Ted Cruz et Donald Trump, l’argument est le même : « Depuis sa création, l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) a été supervisé par le Département du Commerce des États-Unis. Le contrat du gouvernement avec l'ICANN, cependant, doit expirer le 30 septembre et l'administration Obama a annoncé son intention de laisser l'ICANN devenir pleinement indépendante. En conséquence, les régimes autoritaires comme la Russie, la Chine et l'Iran ont maintenant la capacité d'interférer avec ce qui devrait être un internet libre et ouvert. », a écrit le procureur général du Texas, Ken Paxton, sur son site officiel. « Faire confiance à des régimes autoritaires pour assurer la liberté continue de l'Internet est de la folie », a-t-il déclaré. « Le président n'a pas le pouvoir de renoncer au rôle pionnier des États-Unis de veiller à ce que l'Internet reste un endroit où la liberté d'expression peut prospérer. »

    Mais en tant qu’hommes du droit, les quatre procureurs généraux essaient de coincer le gouvernement Obama sur un point plutôt constitutionnel. Sur son site officiel, Paxton explique que la décision du gouvernement Obama « viole la Clause de Propriété de la Constitution des États-Unis en donnant [à une organisation internationale] la propriété du gouvernement sans l'autorisation du Congrès ». En d’autres mots, l’ICANN, qui est une société de droit californien, est la propriété des États-Unis. Et selon la Clause de Propriété de la Constitution américaine, le gouvernement n’a pas le droit d’abandonner une de ses propriétés sans l’autorisation du Congrès. Paxton explique par ailleurs que l’administration Obama viole également le Premier Amendement à la Constitution des États-Unis, et la Loi sur la procédure administrative en agissant au-delà de l'autorité légale.

    Avec cette plainte, il est clair que le passage de l’ICANN sous la tutelle d’une organisation indépendante peut prendre plus de temps que prévu. Le gouvernement Obama va-t-il céder à la pression ?

    Source : Ken Paxton (Procureur général du Texas)

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  4. #4
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    Trump serait content que l'on revienne à une société semblable à celle du début de l'industrialisation de l'Europe mais pas nous ^^

  5. #5
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    Pour rappel l'ICANN n'a pas réellement de pouvoir directe sur internet.
    Pour les adresses IP par exemple, ils tiennent juste à jour le carnet de bord de qui dispose de quelle adresse.
    Si demain, les opérateurs d'un pays décident de ne plus respecté les attributions des plages IP. L'ICANN n'aura aucun pouvoir pour les bloquer... De même pour les DNS...
    D'ailleurs quand un DNS ne respecte pas ou plus les règles établies. Celui-ci a tendance a être bloquer par le reste du réseau internet.

    Et même si l'ICANN n'est plus sous tutelle de l'état américain. Cela reste une organisation de droit californien...

    Cordialement,
    Patrick Kolodziejczyk.
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  6. #6
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    mes connaissance sont insuffisantes dans ce domaines donc j'aimerais qu'on m’éclaire sur la ce qu'ils entendent par "iCANN" et le contrôle de l’internet ?

    en quoi cette organisation ne peut pas être ignoré ?

  7. #7
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    https://www.icann.org/resources/page...-2012-02-25-fr

    Très simplement, ICANN gère le système de serveurs racines DNS.

    Donc :
    quand tu tapes www.tonsite.com, tu appelles un serveur DNS, souvent celui de ton fournisseur d'accès.
    Sa base des noms de domaines déposée est récupérée des bases globales gérées par les registars, eux-même basés sur les serveurs racines de l'ICANN.

    En bref, l'ICANN est garante que, partout où tu sois, quand tu tapes www.tonsite.com, tu arrives bien sur ton site et pas celui d'un voisin/concurrent/...

  8. #8
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    Citation Envoyé par gagaches Voir le message
    https://www.icann.org/resources/page...-2012-02-25-fr

    Très simplement, ICANN gère le système de serveurs racines DNS.

    Donc :
    quand tu tapes www.tonsite.com, tu appelles un serveur DNS, souvent celui de ton fournisseur d'accès.
    Sa base des noms de domaines déposée est récupérée des bases globales gérées par les registars, eux-même basés sur les serveurs racines de l'ICANN.

    En bref, l'ICANN est garante que, partout où tu sois, quand tu tapes www.tonsite.com, tu arrives bien sur ton site et pas celui d'un voisin/concurrent/...
    Un simple tiers de confiance en somme... Rien d'irremplaçable. On a aujourd'hui des dizaines d'autorité pouvant affirmer de l'authenticité de certificats SSL, pourquoi cela ne pourrait pas en être de même pour les DNS ?

    Les USA jouent un jeu dangereux en se croyant irremplaçable.

  9. #9
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    Citation Envoyé par zatura Voir le message
    Un simple tiers de confiance en somme... Rien d'irremplaçable. On a aujourd'hui des dizaines d'autorité pouvant affirmer de l'authenticité de certificats SSL, pourquoi cela ne pourrait pas en être de même pour les DNS ?

    Les USA jouent un jeu dangereux en se croyant irremplaçable.
    Allons plus loin, s'il s'agit de résoudre la problématique du tiers de confiance, une blockchain peut-elle émerger pour remplacer cette autorité ?

  10. #10
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    Par défaut L'hypocrisie
    "les régimes autoritaires comme la Russie, la Chine et l'Iran ont maintenant la capacité d'interférer avec ce qui devrait être un internet libre et ouvert. »" et quand L'ICANN avait bloqué WikiLeaks et CubanCulture.com , c'etait aussi pour un internet libre et ouvert ???!!!

  11. #11
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    Par défaut L'ICANN prévient que L’ONU pourrait écarter les experts techniques de l’Internet
    L'ICANN prévient que les Nations unies risquent d'exclure la communauté technologique de la future gouvernance de l'Internet
    le modèle des Nations unies irait à l'encontre des pratiques établies

    L’ICANN et deux autres organisations techniques qui gèrent l’Internet s’opposent au projet des Nations unies de créer un Pacte mondial pour le numérique, qui vise à établir des principes communs pour un avenir numérique ouvert, libre et sûr. Ils craignent que le pacte ne les exclue de la gouvernance de l’Internet en privilégiant un modèle tripartite avec le secteur privé, les gouvernements et la société civile. Ils revendiquent leur rôle essentiel dans la construction et le maintien de l’Internet et demandent à être reconnus comme une voix distincte.

    Dans un billet de blog publié le 21 août, Paul Wilson, directeur général de l'APNIC, John Curran, PDG de l'ARIN, et Sally Costerton, présidente et PDG par intérim de l'ICANN, affirment que le modèle des Nations unies va à l'encontre des pratiques établies.

    Nom : icann.jpg
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    Ils allèguent que le modèle tripartite représente un changement inutile dans la gouvernance de l'Internet. Citant la croissance du nombre d'utilisateurs de l'Internet, qui est passé d'un milliard en 2005 à plus de cinq milliards aujourd'hui, les auteurs assurent que les modèles de gouvernance actuels - qui incluent la communauté technique en tant que partie prenante distincte - ont fonctionné. Et ils déclarent que de tels arrangements continueront à fournir un Internet robuste pour tous - exactement ce que les Nations unies veulent que le Pacte fournisse.

    Le succès de l'Internet est le résultat d'un modèle multipartite bien établi de gouvernance de l'Internet qui a été décrit dans le rapport du Groupe de travail sur la gouvernance de l'Internet (GTGI) en 2005, confirmé dans l'Agenda de Tunis du Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) et réaffirmé dans le document final du SMSI+10.

    Parmi les composantes essentielles de ce modèle identifiées dans ces documents, figure la communauté technique - un groupe d'organisations et de communautés d'intérêts associées qui remplissent des rôles critiques spécifiques en relation avec le fonctionnement technique quotidien de l'internet. Collectivement, la communauté technique partage l'obligation de gérer les ressources de l'internet, telles que le développement de protocoles, la gestion des identificateurs uniques, les composants de l'infrastructure de base et d'autres, qui permettent un fonctionnement stable, fiable et résilient de l'internet.

    Note d'information du Secrétaire général des Nations Unies sur le GDC

    Lors du dialogue européen sur la gouvernance de l'Internet, le 19 juin 2023, l'ambassadeur Amandeep Gill, envoyé du secrétaire général des Nations unies pour la technologie a déclaré : « La préparation [du nouveau Forum de coopération numérique] - tripartite, pour que ces mots soient clairement utilisés à travers la société civile, qui comprend tous les acteurs de la communauté technique, le monde universitaire, et la valeur de l'expertise scientifique, indépendante, en particulier autour de l'IA, qui est clairement comprise aujourd'hui, il y a le secteur privé et il y a les gouvernements. »

    La déclaration de l'envoyé technique des Nations unies suggère qu'il existe un nouveau modèle « tripartite » pour la coopération numérique, dans lequel il n'y a que trois groupes de parties prenantes : le secteur privé, les gouvernements et la société civile (qui comprend la communauté technique). En d'autres termes, ce modèle exclut la communauté technique en tant que composante distincte et néglige les rôles uniques et essentiels joués par les membres de cette communauté, séparément et collectivement.

    Ce concept « tripartite » a été introduit dans le document d'orientation du Secrétaire général des Nations unies (SGNU). L'ambassadeur Gill a fourni une définition plus détaillée de ce que l'OSET envisage. Ce concept semble être basé sur une seule mention du mot dans le rapport du Conseil consultatif de haut niveau sur le multilatéralisme efficace (un autre organe créé par le Secrétaire général de l'ONU).

    Ce rapport traite de l'inclusion et des obligations du secteur privé. En ce qui concerne la participation de la communauté technique à ces processus de l'ONU, le rapport mentionne leur « ...engagement régulier, prévisible et structuré de la part de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire et d'autres entités techniques, telles que les organismes de normalisation... », et cela n'est utilisé que dans l'argument plus large pour lequel la Commission mondiale sur la numérisation juste et durable devrait être créée sous l'égide du Secrétaire général de l'ONU.

    Attirer l'attention sur des questions cruciales et soutenir le modèle multipartite de gouvernance de l'Internet

    En tant que membres de la communauté technique, Paul Wilson, John Curran et Sally Costerton, souhaitent attirer l'attention sur cette évolution et sur sa tentative de modifier le modèle multipartite de la gouvernance de l'Internet. « La déclaration du dialogue européen sur la gouvernance de l'internet (EuroDIG) de l'envoyé technique des Nations unies constitue un recul important par rapport aux accords conclus lors du SMSI, à l'agenda de Tunis du SMSI et au document final du SMSI+10 », déclarent-ils.

    La communauté technique ne fait pas partie de la société civile et ne l'a jamais été ; selon l'ICANN, cela est largement reconnu dans le processus du SMSI, qui a défini les rôles et les fonctions de chaque partie prenante engagée dans le développement de l'Internet.



    Paul Wilson, John Curran et Sally Costerton s’engagent à soutenir le modèle multipartite de gouvernance de l'Internet, qui aurait été longuement discuté - avec la pleine participation de toutes les parties prenantes - au cours des deux phases du SMSI et qui est reflété dans le rapport du Groupe de travail sur la gouvernance de l'Internet (GTGI). Le rapport du GTGI explique en détail le travail et le fonctionnement de chacune des « principales parties prenantes », expliquant en particulier que « ...la communauté technique et ses organisations sont profondément impliquées dans l'exploitation de l'Internet, l'établissement des normes de l'internet et le développement des services de l'internet ». La société civile, quant à elle, a un rôle distinct et séparé.

    Le SMSI et le suivi du SMSI+10 ont clairement affirmé le modèle multipartite de gouvernance de l'internet accepté au niveau mondial et ont déterminé la meilleure façon de poursuivre le déploiement et le développement de l'internet. Bien que Paul Wilson et son équipe ne soient pas en mesure d'influencer directement les processus internes du Secrétariat de l'ONU, ils aimeraient attirer l'attention sur la direction que prend le processus GDC et sur les risques encourus en excluant la communauté technique de l'Internet de ses processus et de ses discussions.

    ICANN ou ONU : qui doit gouverner l’Internet ?

    Le conflit entre l’ICANN et les Nations unies sur le Pacte mondial pour le numérique soulève des questions importantes sur la légitimité, la représentativité et l’efficacité des différents acteurs impliqués dans la gouvernance de l’Internet. D’un côté, l’ICANN et ses partenaires techniques revendiquent leur expertise et leur expérience dans la gestion des ressources et des normes essentielles à l’Internet. De l’autre, les Nations unies cherchent à promouvoir des principes universels et à impliquer davantage les gouvernements et la société civile dans les décisions qui affectent l’Internet.

    Il n’est pas évident de concilier ces deux visions ni de déterminer qui a le plus d’autorité et de responsabilité pour assurer un avenir numérique ouvert, libre et sûr. Il faudrait peut-être envisager un modèle plus inclusif et plus flexible, qui reconnaisse la diversité et la complémentarité des parties prenantes de l’Internet, sans sacrifier ni la compétence technique ni les valeurs démocratiques.

    Source : ICANN

    Et vous ?

    Quels sont les avantages et les inconvénients du modèle tripartite proposé par les Nations unies ?

    Selon vous, quels sont les risques et les opportunités d’une plus grande implication des gouvernements et de la société civile dans la gouvernance de l’internet ?

    Quels peuvent être les défis et les solutions pour assurer la participation et la coordination des différentes parties prenantes de l’Internet, y compris la communauté technique ?

    Quels seraient les critères et les mécanismes pour définir et faire respecter les principes communs du Pacte mondial pour le numérique ?

    Avez-vous connaissance des exemples et les leçons tirés d’autres domaines ou de régions où la gouvernance de l’Internet a été mise en œuvre avec succès ou non ?

    Peut-on concilier l’expertise technique de l’ICANN et les principes universels des Nations unies ? Si oui, comment ?

    Voir aussi :

    Ce qu'il faut savoir sur l'ICANN et la fin de la tutelle des États-Unis : un entretien avec Mathieu Weill, directeur de l'Afnic

    Pour protéger Internet, l'ICANN appelle la communauté à un déploiement complet de DNSSEC, pour prévenir les attaques du système de noms de domaine

    L'ICANN a retardé l'approbation de vente du registre .org à Ethos Capital, pour effectuer une évaluation approfondie de cet accord suite aux plaintes soulevées par différents organismes
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  12. #12
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    L'arrivée des gouvernements et du secteur privé directement impliqués dans la conception des protocoles et la gérance de l'Internet serait une pure catastrophe.

    Si les gouvernements et le secteur privé on une voix directe dès la phase de conception des protocoles futurs, il n'est pas difficile d'imaginer qu'il leur sera aisé d'imposer censure et surveillance directement au cœur de l'internet.

    Dès lors, par exemple, changer de fournisseur de DNS pour contourner un blocage ne sera plus possible ou utile (parce que les blocages se feront sur les serveurs racine), les protocoles d'échange pourraient inclure des système de surveillance automatisé des communications natifs.

    Le secteur privé pourrait enfin imposer sa vision d'internet à plusieurs vitesses (clampin, abonné, abonné premium, super platinum de mes deux..) ce que les composantes gouvernementales de l'hypothétique future gouvernance ne lui refuseraient pas, et on n'aurait plus qu'une composante 'société civile' incluant la communauté technique, relégués au rôle de figurants toujours minoritaires et de Cassandre que plus personne n'écouterai.

    Alors oui, c'est sans doute un vieux rêve humide des gouvernement et du secteur privé de mettre la main sur le dernier bastion (aussi pauvrement armé qu'il soit) de résistance qu'est L'ICAAN mais la mainmise là dessus, c'est un peu la fin des haricots pour tout le monde

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