« Android est plus dynamique en France qu'iOS »
D'après AT Internet, qui publie les résultats d'une étude qui posent plusieurs questions
AT Internet vient de publier une nouvelle étude sur les parts de marché des OS mobiles. Cette étude s’appuie sur « une estimation de la répartition des visites par systèmes d’exploitation pour 337 applications, tous secteurs confondus (applications auditées par AT Internet) ». Pour le dire simplement, en s’appuyant sur le trafic Web généré par ces applications (phénomène dit « d’appification »).
D’après le cabinet d’analyse, la conclusion serait claire : « Android est plus dynamique en France qu'iOS ».
Pourtant, Apple reste le leader incontesté du marché avec 76,7 % des visites françaises, très loin devant Android.
Côté progression, il est vrai qu'iOS perd 5.5 points en 6 mois.
Mais à ce rythme, il faudra encore 28 mois pour qu’Android arrive au niveau du système d’exploitation d’Apple. Le dynamisme de l’OS de Google sera donc relativisé par certains.
AT Internet évalue les parts de marché françaises des autres concurrents à 0,7 % des visites pour Bada, à 0,5 % pour Symbian et à 0,4 % pour Blackberry. Windows Phone n’est pas présent dans ces résultats. Windows Phone qui bien qu’ayant une faible pénétration du marché n’en est cependant pas totalement absent comme l’a récemment montré Google dans une étude remarquable sur les Smartphones dans le monde.
« Our Mobile Planet » apportera d'ailleurs de très nombreux éléments complémentaires aux développeurs et aux décideurs IT.
Il apporte aussi un éclairage particulier sur les estimations d'AT Internet, qui se cantonnent aux applications elles-mêmes et pas au surf mobile dans son ensemble, et il montre qu'elles ne sont pas sans poser de nombreuses questions.
Et vous ?
D'après vous, Android est-il plus dynamique qu'iOS en France ou faut-il relativiser cette vision ?
Que pensez-vous de l’absence de Windows Phone : logique ou preuve que AT Internet n’a pas inclus d’applications de cet OS dans son panel ?
D’après Google, BlackBerry possède 12 % du marché français. Comment expliquer qu’AT Internet ne lui attribue « que » 0,4 % du trafic Web issu d’applications ?
Et plus largement, peut-on évaluer de manière pertinente des parts de marché en s'appuyant uniquement sur les trafics générés par des applications ?
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