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Hardware Discussion :

L'UE inflige une amende de 2,95 milliards d'euros à Google malgré les menaces de Trump


Sujet :

Hardware

  1. #81
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    Par défaut Macron appelle l’UE à cibler les Big Tech américaines après les menaces tarifaires de Trump
    Emmanuel Macron appelle l'UE à cibler les grandes entreprises américaines de la Tech
    après que Donald Trump a menacé d'imposer des droits de douane aux pays maintenant des taxes « hostiles » aux intérêts américains

    La tension monte à nouveau entre Washington et Bruxelles. Le président américain Donald Trump, récemment revenu à la Maison Blanche, a réitéré sa volonté d’imposer de lourds droits de douane aux pays qui maintiennent des régulations ou des taxes jugées hostiles aux intérêts américains. Dans son viseur : l’Union européenne, et particulièrement les États membres qui appliquent des taxes sur les services numériques (Digital Services Tax, DST) ou des législations structurantes comme le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA).

    Trump accuse ces initiatives « d'attaquer injustement » les entreprises américaines (Apple, Amazon, Meta, Microsoft, Google), piliers de la tech mondiale. En réponse, Emmanuel Macron plaide désormais pour que l’Europe se dote d’un arsenal de représailles ciblant directement ces groupes si Washington venait à passer à l’acte.


    L’UE défend ses régulations comme une manière de garantir une concurrence équitable et la souveraineté numérique. Les DSA et DMA ne visent pas une nationalité en particulier mais les entreprises dont le poids économique et les pratiques anticoncurrentielles menacent le marché unique.

    Pour Trump, il s’agit d’une attaque déguisée contre la prospérité américaine. Son discours résonne particulièrement dans un contexte où son administration entend ramener des investissements industriels aux États-Unis, quitte à recourir à des mesures protectionnistes.

    La France, qui applique depuis 2019 une taxe sur les services numériques (la taxe GAFA lui a d'ailleurs rapporté 375 millions d'euros en 2020, selon Bruno Le Maire), est perçue comme l’un des symboles de cette volonté de régulation. C’est aussi pourquoi Macron se place en première ligne pour orchestrer la riposte européenne.

    Sur son réseau social Truth Social, le président américain a déclaré : « Les taxes numériques, les lois, les règles ou les réglementations sont toutes conçues pour nuire à la technologie américaine ou la discriminer. » Il a ajouté que ces mesures, parmi lesquelles figure la taxe britannique sur les services numériques, qui rapporte environ 800 millions de livres sterling par an grâce à un prélèvement de 2 % sur les revenus des entreprises technologiques mondiales, « accordent de manière scandaleuse une exemption totale aux plus grandes entreprises technologiques chinoises ».

    Et d'indiquer :

    En tant que président des États-Unis, je m'opposerai aux pays qui s'en prennent à nos incroyables entreprises technologiques américaines. Les taxes numériques, la législation sur les services numériques et les réglementations sur les marchés numériques sont toutes conçues pour nuire à la technologie américaine ou la discriminer. Elles accordent également, de manière scandaleuse, une exemption totale aux plus grandes entreprises technologiques chinoises. Cela doit cesser, et cesser IMMÉDIATEMENT !

    Fort de cette VÉRITÉ, j'avertis tous les pays qui ont mis en place des taxes, des législations, des règles ou des réglementations numériques que, si ces mesures discriminatoires ne sont pas supprimées, je vais, en tant que président des États-Unis, imposer des droits de douane supplémentaires substantiels sur les exportations de ces pays vers les États-Unis et instaurer des restrictions à l'exportation de nos technologies et puces hautement protégées. L'Amérique et les entreprises technologiques américaines ne sont plus ni la « tirelire » ni le « paillasson » du monde. Montrez du respect à l'Amérique et à nos incroyables entreprises technologiques, ou envisagez les conséquences ! Je vous remercie de l'attention que vous porterez à cette question.

    DONALD J. TRUMP, PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE
    Nom : trump.png
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    Cette menace met sous pression le Royaume-Uni et l'Union européenne, qui ont tous deux conclu récemment des accords commerciaux avec les États-Unis. L'Union européenne a mis en place une réglementation visant à limiter le pouvoir des grandes entreprises technologiques par le biais de la loi sur les services numériques, et plusieurs États membres, dont la France, l'Italie et l'Espagne, ont instauré des taxes sur les services numériques.

    Les responsables américains ont critiqué la taxe sur les services numériques (DST) du Royaume-Uni, qui a été introduite en 2020 et maintenue après l'accord commercial conclu en mai avec l'administration Trump.

    Trump s'est plaint de l'impact des DST à travers le monde sur les entreprises américaines. En février, il a publié un décret intitulé « Défendre les entreprises et les innovateurs américains contre l'extorsion et les amendes et pénalités injustes à l'étranger », menaçant d'imposer des droits de douane en représailles.

    Emmanuel Macron appelle l'UE à cibler les GAFAM

    Le président français Emmanuel Macron a déclaré à ses ministres que l'Union européenne devrait envisager des mesures de rétorsion contre le secteur numérique américain après que le président Donald Trump ait menacé d'imposer des droits de douane supplémentaires sur la réglementation et la fiscalité des technologies, selon un haut responsable du gouvernement français.

    Lors de sa réunion hebdomadaire du Conseil des ministres mercredi, le président français a déclaré que l'Europe « ne devrait pas exclure d'examiner le secteur numérique » après la salve de Trump lundi, selon ce responsable, qui a souhaité rester anonyme pour discuter d'un sujet sensible.

    « L'Union européenne a un important déficit commercial avec les États-Unis, nous devons nous concentrer sur ce point », aurait déclaré Macron, faisant référence à la balance commerciale négative de l'UE dans le domaine des services avec les États-Unis. Le bloc affiche un excédent commercial dans les biens, tels que les automobiles, les produits pharmaceutiques et les denrées alimentaires, que Trump souhaite réduire.

    L’idée n’est pas seulement de défendre une posture politique mais de montrer que l’Union européenne peut utiliser son poids économique pour rééquilibrer la balance.

    Se servir de l'outil anti-coercition européen

    Cette stratégie s’appuie sur l’outil anti-coercition européen, entré en vigueur en 2023, qui permet à Bruxelles d’imposer rapidement des sanctions commerciales en réponse à des mesures jugées agressives. La France pousse pour que cet outil soit utilisé comme un levier de dissuasion crédible contre les menaces américaines.

    L'outil de coercition entré en vigueur dans l'UE en 2023 est l'Instrument de lutte contre la coercition (ACI). Adopté par le Conseil le 23 octobre 2023 et entré en vigueur le 27 décembre 2023, il vise à dissuader les pays tiers d'utiliser des pressions économiques (comme des restrictions commerciales) pour influencer les décisions politiques de l'UE ou de ses États membres. En cas de coercition, l'UE peut en dernier recours répondre par des contre-mesures telles que l'augmentation des droits de douane ou des restrictions d'accès aux marchés.

    En clair, il donne à l'UE un large spectre :
    • Restrictions sur l’accès aux marchés publics européens pour certaines entreprises technologiques américaines.
    • Sanctions financières ciblées, via des amendes ou des contributions spéciales imposées aux GAFAM.
    • Accélération des projets de souveraineté numérique, notamment dans le cloud, l’intelligence artificielle ou les infrastructures critiques, afin de réduire la dépendance aux acteurs américains.
    • Blocages réglementaires sur certaines acquisitions ou extensions de services des Big Tech en Europe.

    Ces mesures auraient un impact direct sur l’écosystème technologique, et pourraient contraindre les géants américains à revoir leurs stratégies d’expansion sur le Vieux Continent.

    Citation Envoyé par Parlement européen
    L’instrument anti-coercition aidera l’UE à faire face aux pays qui restreignent le commerce pour tenter d’imposer un changement dans les politiques de l’UE. Un exemple concerne les restrictions commerciales que la Chine a imposées à la Lituanie après avoir annoncé l’amélioration de ses relations commerciales avec Taïwan en juin 2021.

    Quelques mois après cette annonce, les entreprises lituaniennes ont signalé des difficultés à renouveler ou à conclure des contrats avec des entreprises chinoises. Elles ont également eu des problèmes avec les expéditions qui n'étaient pas dédouanées et ne pouvaient pas remplir des documents de douane. Le Parlement a dénoncé la coercition économique exercée par la Chine sur la Lituanie dans plusieurs résolutions.

    Quelles mesures l’UE peut-elle prendre actuellement pour résoudre les conflits commerciaux ?

    L'UE peut recourir à toute une série de mesures antidumping. L’UE peut imposer des amendes aux pays tiers s’il s’avère qu’ils pratiquent le dumping de produits en Europe. L'amende prend la forme de droits antidumping ou de droits de douane sur les produits faisant l'objet d'un dumping.

    L'UE est également membre de l'Organisation mondiale du commerce, ce qui peut contribuer à résoudre les différends entre les membres. Toutefois, les procédures peuvent être très longues et ne couvrent pas toutes les infractions.

    Comment l’instrument anti-coercition fonctionnera-t-il ?

    L’objectif de cet outil anti-coercition est d’agir comme un moyen de dissuasion, en permettant à l’UE de résoudre les conflits commerciaux par la négociation.

    Toutefois, en dernier recours, cela pourrait être utilisé pour lancer des contre-mesures contre un pays tiers, notamment un large éventail de restrictions liées au commerce, aux investissements et au financement.
    Vers un nouveau choc transatlantique ?

    L’histoire récente a montré que les conflits commerciaux entre l’Europe et les États-Unis autour du numérique sont cycliques. Déjà en 2019, sous la première présidence Trump, Washington avait menacé la France de surtaxes sur le vin et le champagne en réponse à sa taxe numérique. La différence aujourd’hui tient dans la montée en puissance des outils réglementaires européens, et dans la volonté affirmée de Macron de placer la dissuasion au centre de la stratégie.

    Depuis des mois, l'administration Trump critique le règlement numérique de l'UE, affirmant que la loi sur les services numériques et la loi sur les marchés numériques censurent respectivement les citoyens américains et ciblent injustement les entreprises américaines.

    La France est depuis longtemps à l'avant-garde des appels européens en faveur d'une ligne plus dure à l'égard de Trump en matière commerciale.

    Cependant, la majorité des pays de l'UE ne sont pas disposés à se lancer dans une guerre commerciale à grande échelle, ce qui a conduit Bruxelles à s'abstenir jusqu'à présent d'imposer des mesures tarifaires de rétorsion ou d'activer son « bazooka commercial », l'instrument anti-coercition. Avec le soutien de la plupart des pays membres, celui-ci pourrait être utilisé pour restreindre les droits de propriété intellectuelle des géants technologiques américains ou leur interdire d'investir dans l'UE.

    Au plus fort des récentes tensions commerciales transatlantiques, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a déclaré que « tous les instruments sont sur la table » pour répondre à Trump, mais elle a ensuite évité d'adopter une ligne dure afin de maintenir le président américain engagé dans les efforts visant à mettre fin à la guerre en Ukraine.

    Le président français a exprimé son mécontentement voilé à l'égard de l'accord commercial conclu avec Trump, laissant entendre que l'Europe « n'était pas assez redoutée » pour obtenir un accord commercial avantageux.

    Selon le premier responsable, Macron devrait aborder cette question avec le chancelier allemand Friedrich Merz plus tard cette semaine, lors d'un séjour de deux jours à Fort Brégançon, la résidence d'été de Macron, et dans la ville méridionale de Toulon.

    Sources : Donald Trump, Tax Foundation Europe, Parlement européen

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la prise de position d'Emmanuel Macron ? Vous semble-t-elle convaincante ou non ? Dans quelle mesure ?

    L’Europe doit-elle aller jusqu’à restreindre l’accès des GAFAM à certains marchés pour affirmer sa souveraineté ?

    Les PME européennes qui dépendent des plateformes américaines risquent-elles d’être les premières victimes d’un bras de fer commercial ?

    Une guerre commerciale entre l’UE et les États-Unis pourrait-elle ralentir l’innovation technologique mondiale ?

    Le conflit accélérera-t-il réellement la création d’un cloud souverain européen, ou s’agit-il surtout d’un effet d’annonce ?
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  2. #82
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    Si l'Europe fabriquait ses propres puces et avait ses propres services numériques, on n'aurait pas ces soucis. (Mais on en aurait sûrement d'autres !)

  3. #83
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    Sur son réseau social Truth Social, le président américain a déclaré : « Les taxes numériques, les lois, les règles ou les réglementations sont toutes conçues pour nuire à la technologie américaine ou la discriminer. »
    Auquel on peut rétorquer :
    Les taxes, les lois, les règles ou les règlementations américaines sont toutes conçues pour nuire aux autres pays ou les discriminer.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  4. #84
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Trump accuse ces initiatives « d'attaquer injustement » les entreprises américaines (Apple, Amazon, Meta, Microsoft, Google), piliers de la tech mondiale. En réponse, Emmanuel Macron plaide désormais pour que l’Europe se dote d’un arsenal de représailles ciblant directement ces groupes si Washington venait à passer à l’acte.
    L'UE ne va rien faire du tout.
    Ursula Von Der Leyen va se coucher devant les USA comme d'habitude. Elle a déjà foiré les négociations pour les frais de douanes.
    Trump essaie de défendre les intérêts US et il y a arrive très bien.

  5. #85
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    Ah Macron, l'Européiste convaincu, président de ce pays sans culture nationale pour le citer, Macron le Young Leader américain et le plus atlantiste de nos présidents, demande à l'UE d'agir ? Agir à la place de nos veules politiques ?
    L'Europe, la carpette des USA qui est fière d'avoir négocié des accords pires que les Britanniques seuls ?

    C'est en vérité un appel masqué à ne rien faire.

    Pendant ce temps, les USA envisagent toujours de prendre le Groenland par la force, inventent des sanctions anti-€ tous les mois, et négocient avec les Russes d'exploiter les hydrocarbures russes avec eux. Comme ça ils pourront nous les revendre moyennent une commission. Ils sont vraiment trop bons.

  6. #86
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    Emmanuel Macron appelle l'UE à cibler les grandes entreprises américaines de la Tech
    message envoyé depuis un iphone

    ou depuis outlook 365 sur windows 11 sur un pc avec puce intel/amd/qualcom et qui passe par des routeurs cisco.
    et publier sur des rs americain(facebook, x, bluesky...)

    Nom : courage.gif
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  7. #87
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    Citation Envoyé par Fagus Voir le message
    Ils sont vraiment trop bons.
    Ou : l'UE est vraiment trop conne.
    Ça fonctionne aussi.

    Et dire qu'il y en a qui ont essayé de nous faire croire que l'UE existait pour nous rendre plus fort contre les USA…

  8. #88
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    Par défaut L'UE inflige une amende de 2,95 milliards d'euros à Google malgré les menaces de Trump
    Publicité en ligne : l'UE inflige une amende de 2,95 milliards d'euros à Google pour abus de position dominante malgré les menaces de Donald Trump
    qui brandit la riposte des tarifs douaniers

    L’Union européenne a infligé à Google une amende record de 2,95 milliards d’euros pour abus de position dominante dans la publicité en ligne. Une décision qui intervient malgré les menaces de représailles de Donald Trump, prêt à déclencher une guerre commerciale pour défendre les géants américains. Entre bras de fer politique, fondements juridiques solides et conséquences économiques majeures, cette affaire redessine les rapports de force dans l’économie numérique mondiale.

    L’annonce par la Commission européenne, le vendredi 5 septembre, d’une amende de 2,95 milliards d’euros contre Google a provoqué la fureur de Donald Trump. Sur son réseau social Truth Social, le président américain a dénoncé une action « injuste » et accusé l’UE d’avoir « attaqué » un fleuron américain. Il a menacé de riposter en déclenchant la Section 301 du Trade Act de 1974 – un mécanisme permettant aux États-Unis d’imposer des droits de douane punitifs en cas de pratiques commerciales jugées « déraisonnables » ou portant préjudice aux entreprises américaines. « L’Union européenne doit IMMÉDIATEMENT arrêter ces pratiques contre les entreprises américaines », a-t-il exigé, promettant de « parler directement à l’UE » pour régler ce différend.

    Citation Envoyé par Donald Trump
    Aujourd'hui, l'Europe a « frappé » une autre grande entreprise américaine, Google, d'une amende de 3,5 milliards de dollars, prélevant ainsi de l'argent qui aurait autrement été investi dans des projets américains et créé des emplois. Cela s'ajoute aux nombreuses autres amendes et taxes qui ont été infligées à Google et à d'autres entreprises technologiques américaines en particulier. C'est très injuste, et les contribuables américains ne l'accepteront pas ! Comme je l'ai déjà dit, mon administration ne tolérera PAS ces mesures discriminatoires. Apple, par exemple, a été contrainte de payer une amende de 17 milliards de dollars qui, à mon avis, n'aurait pas dû être infligée. Elle devrait récupérer son argent ! Nous ne pouvons pas laisser cela arriver à l'ingéniosité américaine, brillante et sans précédent, et si cela se produit, je serai contraint d'engager une procédure au titre de l'article 301 afin d'annuler les sanctions injustes infligées à ces entreprises américaines qui paient leurs impôts. Je vous remercie de votre attention sur cette question !
    Cette réaction s’inscrit dans un contexte de tensions commerciales latentes entre Washington et Bruxelles. Sous la présidence Trump, les États-Unis ont déjà frappé l’Europe de tarifs douaniers sur l’acier, l’aluminium et menacé le secteur automobile. Le secteur du numérique est devenu un nouveau front de cette bataille transatlantique : l’administration Trump voit dans les enquêtes antitrust européennes une discrimination à l’encontre des entreprises américaines de la tech, tandis que l’UE affirme défendre son marché et ses consommateurs. Bruxelles avait d’ailleurs retardé de quelques jours l’annonce de la sanction contre Google, craignant de compromettre un fragile accord commercial conclu fin juillet entre l’UE et les USA.

    Cet accord prévoyait une trêve tarifaire (notamment une baisse des droits de douane américains sur les automobiles européennes) mais il reste politiquement délicat à mettre en œuvre. En défiant la pression politique américaine, la Commission européenne a pris le risque d’une escalade, au nom de la défense de ses principes. Comme l’a résumé un haut responsable européen, « la véritable liberté signifie des conditions de concurrence équitables » pour tous. Cette fermeté pourrait toutefois raviver les frictions dans la relation transatlantique, déjà mises à l’épreuve par la rhétorique protectionniste de Washington.

    Nom : trump_google.png
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    Abus de position dominante : le cadre juridique de la sanction

    Du point de vue juridique, l’amende de 2,95 milliards d’euros infligée à Google repose sur une violation avérée du droit européen de la concurrence. Après une enquête lancée en 2021, la Commission a conclu qu’entre 2014 et 2023 Google avait abusé de sa position dominante sur le marché de la publicité en ligne. Plus précisément, le géant californien contrôlait des outils clés de l’Adtech – à la fois du côté des éditeurs (serveur publicitaire DoubleClick for Publishers – DFP) et des annonceurs (plates-formes d’achat d’annonces Google Ads et DV360) – et s’en est servi pour favoriser systématiquement sa propre plateforme d’échange publicitaire, Google AdX.

    Par exemple, la Commission a découvert que DFP, largement utilisé par les sites web pour vendre leurs espaces publicitaires, transmettait à AdX des informations privilégiées sur les enchères concurrentes, donnant à AdX un avantage indu pour remporter ces annonces. Parallèlement, les outils d’achat publicitaire de Google orientaient préférentiellement les budgets des annonceurs vers AdX, délaissant les plateformes concurrentes. Ces pratiques d’auto-préférence avaient pour objet et pour effet de renforcer la domination de la régie publicitaire de Google – en évincant des rivaux et en lui permettant de facturer des commissions élevées

    La Commission européenne a jugé ces agissements illégaux au regard de l’article 102 du Traité sur le fonctionnement de l’UE (TFUE), qui prohibe l’abus de position dominante. En conséquence, Bruxelles a pris une décision exemplaire : elle ordonne à Google de cesser immédiatement ces pratiques anticoncurrentielles et de proposer, sous 60 jours, des mesures pour éliminer les conflits d’intérêts inhérents à son écosystème publicitaire.

    Concrètement, Google devra revoir en profondeur l’architecture de ses services Adtech afin de rétablir des conditions équitables pour ses concurrents, éditeurs et annonceurs. Si les propositions de Google s’avèrent insuffisantes, la Commission se réserve le droit d’imposer des remèdes contraignants, y compris structurels. Margrethe Vestager – puis sa successeure au poste de commissaire à la concurrence, Teresa Ribera – avaient d’ailleurs agité la menace ultime d’une dissociation des activités de Google dans la publicité en ligne en cas de refus d’obtempérer

    Cette sanction juridique est l’une des plus lourdes jamais prononcées par Bruxelles. Son montant a été calculé en fonction de la gravité et de la durée de l’infraction, ainsi que du chiffre d’affaires généré par Google sur le marché concerné dans l’Espace économique européen. Le passé de récidiviste de la firme – déjà condamnée pour des abus de position dominante en 2017, 2018 et 2019 – a aussi pesé dans la balance. Pour mémoire, en 2017 Google avait écopé de 2,42 milliards d’euros d’amende dans l’affaire Google Shopping, et en 2018 d’un record de 4,34 milliards pour des pratiques anticoncurrentielles liées à Android.

    Le dossier actuel, lui, touche au cœur du modèle économique de Google, fondé sur la publicité en ligne. Il fait écho aux poursuites engagées parallèlement aux États-Unis – le département de la Justice américain accuse également Google d’abuser de sa domination publicitaire et envisage des mesures de séparation de ses activités. La décision européenne, en établissant noir sur blanc la faute de Google, pourrait ainsi avoir des répercussions bien au-delà du Vieux Continent.


    Quel impact économique pour Google et l’industrie technologique ?

    Sur le plan économique, la sanction infligée à Google est double. D’une part, l’amende de 2,95 milliards d’euros représente une somme colossale, même pour l’une des entreprises les plus riches du monde. Alphabet, la maison-mère de Google, devra inscrire ce montant dans ses résultats financiers – un signal coûteux pour ses actionnaires. Cependant, rapporté aux revenus annuels de la firme (plus de 280 milliards de dollars en 2022), ce chèque de presque 3 milliards reste absorbable sans mettre l’entreprise en danger.

    Les marchés financiers, d’ailleurs, ne se sont pas affolés outre mesure. L’action Alphabet n’a pas connu de chute brutale à l’annonce de la nouvelle, signe que cette sanction était en partie anticipée et jugée gérable. Certains analystes notent que l’UE a choisi une amende finalement modérée au regard de ce qu’elle aurait pu être : cela traduit un changement d’approche, privilégiant les remèdes structurels sur les pénalités pécuniaires excessives

    D’autre part (et c’est sans doute le plus déterminant) Bruxelles exige de Google des changements concrets dans ses pratiques commerciales. Si Google se voit contraint d’ouvrir davantage son écosystème publicitaire à la concurrence, il pourrait perdre une part de son avantage et voir diminuer les marges confortables que lui assurait son monopole officieux sur la chaîne de valeur publicitaire.

    En réaction, la firme de Mountain View a vivement contesté la décision et annoncé son intention de faire appel. Sa responsable des affaires réglementaires, Lee-Anne Mulholland, a dénoncé une décision « injustifiée » qui imposerait des changements « nuisant à des milliers d’entreprises européennes » en réduisant leurs revenus publicitaires. Google persiste à affirmer qu’il n’y a « rien d’anticoncurrentiel » dans le fait de fournir des services publicitaires intégrés, et souligne la présence d’alternatives sur le marché. Cette ligne de défense vise autant les tribunaux (où le géant espère faire annuler ou réduire la sanction) que l’opinion économique : Google cherche à minimiser l’impact de ses pratiques sur l’écosystème numérique, arguant qu’une intervention trop brutale pourrait pénaliser tout le monde.

    Pour l’ensemble de l’industrie technologique américaine, le geste européen constitue toutefois un précédent lourd de conséquences. Il confirme que l’UE n’hésite plus à utiliser toute la panoplie de son droit de la concurrence pour réguler les Big Tech, y compris face aux pressions diplomatiques. À court terme, d’autres entreprises pourraient se retrouver dans le viseur de Bruxelles si elles adoptent des comportements analogues de verrouillage de marché. À plus long terme, la décision s’inscrit dans une stratégie européenne plus vaste de régulation du numérique : après les amendes antitrust de ces dernières années, l’UE a déployé de nouvelles législations (Digital Markets Act, Digital Services Act) visant à encadrer proactivement les géants du secteur. Ces règles imposeront à Google et consorts des obligations de fair-play susceptibles de remodeler l’économie numérique en Europe.

    Nom : trump_deux.png
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    Conclusion

    En définitive, l’amende de 2,95 milliards d’euros infligée à Google marque un tournant à triple portée. Politiquement, c’est un acte d’affirmation de la souveraineté européenne face aux intimidations américaines, qui pourrait durcir le dialogue transatlantique à l’aube d’importantes négociations commerciales. Juridiquement, c’est une application sans précédent du droit de la concurrence contre un monopole de l’ère numérique, dont les attendus créeront une jurisprudence scrutée dans le monde entier. Économiquement, c’est un signal envoyé à tous les géants du numérique : leurs pratiques seront scrutées et, le cas échéant, sanctionnées pour préserver un marché ouvert et innovant.

    Google, de son côté, devra choisir entre coopérer sincèrement – au risque de voir diminuer son emprise – ou s’enfermer dans une bataille judiciaire et politique aux résultats incertains. Une chose est sûre : en s’attaquant au modèle publicitaire de Google malgré les coups de semonce de Donald Trump, l’Europe vient de rappeler qu’elle entend défendre bec et ongles sa vision d’une économie numérique plus juste

    Sources : Donald Trump

    Et vous ?

    L’Europe peut-elle réguler efficacement les Big Tech sans déclencher une guerre commerciale avec les États-Unis ?

    Les sanctions financières suffisent-elles ou faut-il aller jusqu’au démantèlement des géants du numérique ?

    Les amendes record infligées par l’UE ont-elles réellement un impact sur Google et ses pratiques, ou ne sont-elles que le prix du monopole ?

    La régulation européenne pourrait-elle inspirer les États-Unis, où Google fait aussi face à des procès antitrust ?

    Quel sera l’effet de ces décisions sur l’innovation et sur les petites entreprises de l’écosystème numérique ?
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  9. #89
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    Par défaut Le président Macron accuse les USA de nuire aux enquêtes de l'UE sur les géants du numérique
    Le président Macron accuse les USA de nuire aux enquêtes de l'UE sur les géants de la Tech : le président français affirme que les responsables européens craignent des représailles américaines.

    Le président français Emmanuel Macron a accusé Bruxelles de tarder à enquêter sur les géants américains de la technologie, affirmant que ce sont les pressions américaines, et non l'ingérence russe, qui bloquent l'application par l'Union européenne de sa réglementation numérique. Le dirigeant français a averti que de nombreux responsables, tant au niveau de la Commission que des États membres, « ont peur de poursuivre cette affaire en raison de l'offensive américaine contre l'application des directives sur les services et les marchés numériques ».

    Cette année, la tension entre Washington et Bruxelles n'a jamais été aussi élevéee. Le président américain Donald Trump, revenu à la Maison Blanche, a réitéré sa volonté d’imposer de lourds droits de douane aux pays qui maintiennent des régulations ou des taxes jugées hostiles aux intérêts américains. Dans son viseur : l’Union européenne, et particulièrement les États membres qui appliquent des taxes sur les services numériques (Digital Services Tax, DST) ou des législations structurantes comme le Digital Services Act (DSA) et le Digital Markets Act (DMA).

    Trump accuse ces initiatives « d'attaquer injustement » les entreprises américaines (Apple, Amazon, Meta, Microsoft, Google), piliers de la tech mondiale. En réponse, Emmanuel Macron a plaidé pour que l’Europe se dote d’un arsenal de représailles ciblant directement ces groupes si Washington venait à passer à l’acte. Emmanuel Macron est président de la République française depuis le 14 mai 2017. À 39 ans, il devient le plus jeune président français de l'histoire et le plus jeune dirigeant du G20 du moment. Son second mandat commence en 2022 par l'obtention d'une majorité relative aux élections législatives, une crise énergétique mondiale liée à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, une réforme des retraites adoptée sans vote de l'Assemblée nationale et fortement contestée, des émeutes urbaines à l'été 2023 ainsi que le vote controversé d'une loi immigration avec le soutien du Rassemblement national fin 2023.

    Récemment, le président français Macron a critiqué Bruxelles pour la lenteur de l'application des lois numériques de l'UE, blâmant la pression américaine et non l'ingérence russe. Il a souligné le blocage des enquêtes menées dans le cadre de la loi sur les services numériques, invoquant la crainte des responsables d'une offensive américaine. Cela intervient alors que les États-Unis utiliseraient les droits de douane comme moyen de pression pour influencer la réglementation européenne en matière de technologie, ce qui leur vaut d'être accusés de chantage par les responsables européens.

    S'exprimant lors d'une réunion publique dans les Vosges, dans le nord-est de la France, Macron a cité des cas qui traînent depuis deux ans devant la Commission européenne en vertu de la loi sur les services numériques (DSA), qualifiant le rythme de « beaucoup trop lent ». Le dirigeant français a averti que de nombreux responsables, tant au niveau de la Commission que des États membres, « ont peur de poursuivre cette affaire en raison de l'offensive américaine contre l'application des directives sur les services et les marchés numériques ».


    Les pressions commerciales américaines s'intensifient sur le règlement européen en matière de technologie

    Les remarques de Macron font suite à une semaine controversée à Bruxelles, où le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a exhorté les ministres de l'UE à « reconsidérer » la réglementation technologique du bloc en échange d'une réduction des droits de douane sur l'acier et l'aluminium. Cette initiative reflète la stratégie de Washington consistant à utiliser les règles numériques européennes comme monnaie d'échange dans les négociations commerciales transatlantiques.

    La DSA et la loi sur les marchés numériques de l'UE sont devenues des points chauds depuis le retour au pouvoir du président Donald Trump, les responsables américains
    et les dirigeants du secteur technologique faisant pression contre ces réglementations. Lutnick a suggéré que l'UE pourrait attirer 1 000 milliards de dollars d'investissements américains, principalement grâce à des centres de données alimentés par l'IA, si elle adoptait une « approche équilibrée » en matière de règles numériques.

    Le porte-parole de la Commission européenne, Thomas Regnier, a défendu l'engagement de l'institution en faveur de sa législation numérique, déclarant que les responsables « montent des dossiers solides, car nous devons les gagner devant les tribunaux ». Il a souligné que les enquêtes menées dans le cadre de la DSA sont exhaustives et que certaines prennent naturellement plus de temps que d'autres.

    La Commission mène actuellement des enquêtes sur X, Meta, AliExpress, Temu et TikTok dans le cadre de la DSA. Ces enquêtes pourraient aboutir à des amendes pouvant atteindre 6 % du chiffre d'affaires annuel mondial d'une entreprise, mais aucune n'a encore été infligée.

    La responsable européenne de la technologie, Henna Virkkunen, et la commissaire à la concurrence, Teresa Ribera, ont toutes deux riposté cette semaine aux pressions américaines, Mme Ribera accusant Washington de « chantage ». Parallèlement, le groupe des socialistes et démocrates du Parlement européen s'apprête à créer une commission d'enquête chargée d'examiner l'application des règles numériques par l'UE.

    Pourtant en 2023, tel une girouette, Emmanuel Macron disait le contraire. Il a notamment exprimé ses inquiétudes concernant le nouvel Acte sur l’intelligence artificielle (IA) proposé par l’Union européenne, mettant en garde contre les risques qu’il représente pour l’innovation. Selon lui, cette législation emblématique pourrait laisser les entreprises technologiques européennes à la traîne par rapport à leurs concurrents aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Chine.

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette déclaration est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Dans un revirement surprenant, l'UE revient sur ses ambitions réglementaires en matière d'IA et reporte l'application de la loi sur l'IA à 2027, cédant ainsi aux pressions exercées par le lobbying des Big Tech

    Donald Trump fait pression sur l'Europe pour qu'elle rejette le code de pratique de l'IA, qui renforce les règles sur la transparence, la gestion des risques et le respect du copyright par les systèmes d'IA

    Quand la guerre des tarifs douaniers devient numérique : la France envisage des mesures de rétorsion contre les grandes entreprises tech américaines, projetant de réglementer plus strictement les données
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  10. #90
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    Citation Envoyé par Jade Emy Voir le message
    Pensez-vous que cette déclaration est crédible ou pertinente ?
    Ben là, il a raison.
    Des gens qui bossent pour l'UE ont peur de la réponse US.

    Le gouvernement US veut protéger des entreprises comme Apple, Amazon, Meta, Microsoft, Google.
    Donc les USA mettent la pression sur l'UE.

    Il faut regarder la balance commerciale, c'est le pays qui importe le moins qui est en position de force.
    Par exemple les USA dépendent beaucoup plus de la Chine, que la Chine dépend des USA (les États-Unis importent beaucoup plus de biens de la Chine que l'inverse), donc la Chine est en position de force.
    Si la Chine ne vendant plus rien aux USA, les USA seraient dans la merde. (après c'est le jeu, quand tu décides de dépendre des autres, tu te mets dans la merde)

    Je n'ai pas compris.
    Pour moi il y a 2 sujets qui n'ont aucun lien.
    - L'UE voulait taxer des grosses entreprises et ça ne plaît pas aux USA, parce qu'il y a des entreprises US dans le tas.
    - L'UE veut mettre en place des règles sur l'IA

    Il doit me manquer un élément, parce que je ne vois pas de contradiction dans "L'UE fait chier avec ses règles sur l'IA. L'UE a peur de la réponse des USA (lourds droits de douane) au sujet des Digital Services Tax, Digital Services Act, Digital Markets Act."

    C'est toujours cool de voir un président Français en désaccord avec l'UE, ça donne un peu l'impression qu'il essaie de résister.
    Cela dit il ne faut accorder aucune importante aux paroles de Macron, il ne fait que se contredire en permanence depuis le début, son discours change en fonction de l'audience. (dommage pour lui que ce soit enregistré et retranscris)

  11. #91
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    Au lieu de verser des larmes de crocodile sur les méchants ricains, il devrait déjà balayer devant sa porte, en régulant enfin le dumping fiscal de certains pays européens !

  12. #92
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    ils ont eu le "courage" de sanctionner la russie et de foutre en l'air la vie de milliers d'européens avec une inflation record dans les énergies. Des milliers de salariés ont perdu leurs emplois, vivent dans le froid et ont des factures difficile à payer.
    Mais ils ont peur de priver l’Europe des gafam ?
    A choisir je préfère largement gaz que le dernier iphone.

    Cela fait longtemps que l'ue devrait se débarrasser définitivement des gafams comme le fait la chine et développer ces propres solutions logiciels.
    En chine on a plus besoins de windows, de intel, de apple, de google ou de amazon. Ils ont même pris ARM sans aucun scrupule et sans aucune représailles. Harmony OS marche désormais très bien sur les pc et les smartphones, j'ai un smartphone harmony os pour mes voyages en chine, je ne ressent pas de frustration face a android. Alors oui il y'a le verrouillage du bootlaoder et l'absence de rom custom mais de toute facon en europe il est plus possible de rooter son tel et d'y mettre des rom custom, la plupart des apps vitale ne fonctionne plus (banque...), revolut ne marche plus pour moi sur mon tel sans bidouille, j'ai du installer magisk alpha et le module check integrity, mais ca peut sauter à la moindre maj.

    Huawei fait tres bien son job en équipant le pays avec le meilleur matériel télécoms du monde, et des smartphones et pc de bonne qualité. Orange/Deutsh telecom sont a des années lumières de Huawei mais j'imagine qu'une alliance des principale boite de la tech + télécom européennes arriveraient a pondre des outils crédible en moins de 5ans.

    Harmony os a des plus grosses part de marchés que IOS en chine désormais, ca à monté très vite et les sanctions de trump on fait plouf. La russie et la chine n'ont pas peur des usa, les européens devraient en faire autant, Trump est incapable de mener une guerre économique contre l'europe et contre la chine et il va devoir céder ou faire perdre en puissance les usa.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  13. #93
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    Citation Envoyé par der§en Voir le message
    en régulant enfin le dumping fiscal de certains pays européens !
    Bon là je suis peut-être hors sujet parce que je ne connais pas le sens de "dumping fiscal".
    Mais je vais parier sur le fait que ça doit être lié avec les grosses entreprises qui s'organisent pour ne pas faire de bénéfice dans les pays avec beaucoup d’impôts et de taxes (France) pour envoyer les bénéfices dans un paradis fiscal de l'UE (Irlande, Pays-Bas, Luxembourg, Malte, Chypre).

    Si c'est ça, ça ne s'arrêtera jamais. Ça fait complètement parti de la philosophie de l'UE.
    Il y a une histoire de libre circulation des biens et des personnes, donc tu ne peux pas empêcher une entreprise d'envoyer les bénéfices qu'elle a réalisé en France vers l'Irlande.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ils ont eu le "courage" de sanctionner la russie et de foutre en l'air la vie de milliers d'européens avec une inflation record dans les énergies.
    Il est vrai que les sanctions contre la Russie ont fait beaucoup plus de mal aux Européens qu'aux Russes.
    La Russie n'a rien perdu dans l'histoire, les prix des énergies ont augmentés, donc elle gagne autant d'argent en exportant moins.
    Les sanctions poussent la Russie a devenir plus autonome, ce qui est toujours positif. (c'est possible pour la Russie d'être très autonome puisqu'elle a accès a beaucoup de ressources, de toute façon elle a encore beaucoup d'alliés, il n'y a que l'occident qui ne veut plus faire affaire avec elle)

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    A choisir je préfère largement gaz que le dernier iphone.
    Ok, il est facile de se passer d'Apple.
    Le problème c'est qu'on dépend de plein d'entreprises US.
    Si on ne pouvait plus acheter de produits US dans l'UE (bon on pourrait toujours aller en acheter en Suisse) ce serait la merde.
    Par exemple si tu voulais acheter un processeur AMD, ou une carte graphique AMD et que tu ne pouvais pas ce serait frustrant.

    Mais là en l’occurrence ce ne sont pas les USA qui disent "nous n'allons plus rien vous vendre", ce sont les USA qui disent "nous allons taxer ce que vous essayer de vendre aux USA".
    Par exemple le Cognac Français et les Audi Allemandes.

    Aujourd'hui les constructeurs allemands doivent vendre plus de véhicules en Chine qu'aux USA, donc il vaudrait peut-être mieux se mettre pote avec la Chine qu'avec les USA.

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Cela fait longtemps que l'ue devrait se débarrasser définitivement des gafams comme le fait la chine et développer ces propres solutions logiciels.
    Les USA infiltreraient tous les projets de l'UE, donc autant utiliser directement les produits US...

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    Trump est incapable de mener une guerre économique contre l'europe et contre la chine et il va devoir céder ou faire perdre en puissance les usa.
    Vu comme Ursula Von Der Leyen a tendance à s'agenouiller devant les USA, ça m'étonnerait que l'UE fasse un bon deal.
    Elle a "négocié" un accord tout pourri et elle était super fier d'elle
    C'est une horreur cette Ursula Von Der Leyen, je me demande si je ne préférais pas l'autre alcoolique de Jean-Claude Juncker (peut-être pas non plus, je crois qu'il était lié à une banque d'un paradis fiscal de l'UE).

  14. #94
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Le problème c'est qu'on dépend de plein d'entreprises US.
    Si on ne pouvait plus acheter de produits US dans l'UE (bon on pourrait toujours aller en acheter en Suisse) ce serait la merde.
    Par exemple si tu voulais acheter un processeur AMD, ou une carte graphique AMD et que tu ne pouvais pas ce serait frustrant.
    pas tant que ca, tu as des alternatives aux produits us.
    les cpu riscV, ou arm chinois sont des alternatives crédible, les russes fabrique leurs propre cpu, la socuété Baika par exemple avec peu de moyens n'a pas beaucoup de retard technologique , 7ans max.
    L'ue a l'argent pour financer des programmes encore plus ambitieux que ceux des chinois et accélérer les choses.

    Tu as des boites européennes qui conçoivent des accélérateurs pour l'ia, ca ne vaut pas les dernières puces nvidia/amd, mais c'est pas tres loins derrière non plus comme Axelera AI.

    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Mais là en l’occurrence ce ne sont pas les USA qui disent "nous n'allons plus rien vous vendre", ce sont les USA qui disent "nous allons taxer ce que vous essayer de vendre aux USA".
    Par exemple le Cognac Français et les Audi Allemandes.
    On a pas d'omelette sans cassé des œufs, ca fait longtemps que la France se contente de vendre du cognac, du fromage et des sacs de luxe, ce serait bien d’être un peu plus ambitieux que ça.
    Les projets quand j'étais en France en esn étaient quasi tous naze: peu de challenge et chiant, sans ambition, ici en Asie on est dans une tout autre envergure. J'ai jamais été autant challenger qu'ici.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  15. #95
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    la socuété Baika par exemple avec peu de moyens n'a pas beaucoup de retard technologique , 7ans max.
    Baikal ? La boîte civile de CPU russe n'a pas fait faillite avec l'embargo de TSMC ?

    le président français affirme que les responsables européens craignent des représailles américaines.
    C'est l'évidence même.

    La Russie était l'allié de revers de l'Europe contre les USA.
    Les USA sont les gagnants stratégiques de la guerre en Ukraine pour l'instant. Ils ont réussi à couper l'Europe de la Russie et à mettre la main sur une partie des ressources ukrainiennes (mais là les Russes prennent le contrôle de trop de mines ! il leur faut une paix en urgence).
    Sans les hydrocarbures russes et les métaux, l'Europe est finie. Les américains nous ont tordu la main pour qu'on leur achète leur gaz 5x plus cher que leurs propres sociétés ne l'achètent. Toute l'industrie vacille de ce fait. Les Allemands sont laminés, ils ne peuvent plus s'opposer aux USA et sont obligés de se coucher. La France on n'en parle même plus.
    Les Européens achètent tous en échange du matériel militaire américain, et leurs armées sont sous corset américain dans l'OTAN. (Qui s'étonne que le Rafale soit exporté quasi-exclusivement hors-UE ? Heureusement que la Grèce en achète depuis que la France il y a quelques années a été la seule à repousser militairement mais sans un coup de feu, l'armée Turque des eaux grecques).

    Mais le marché pourvoira ?
    Le marché, ça marche quand tout va bien. Quand ça sent le roussi c'est chacun pour soi. Par ex, depuis qu'on n'a plus accès au bon titane de l'Europe de l'Est, je tiens d'un équipementier aéronautique qu'ils sont ennuyés : la qualité du matériau disponible baisse, et le taux de pièces non-conforme devient problématique, et on ne peut pas tout remplacer par de la résine (la résine ça fond).

  16. #96
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    Citation Envoyé par Fagus Voir le message
    Les américains nous ont tordu la main pour qu'on leur achète leur gaz 5x plus cher que leurs propres sociétés ne l'achètent.
    En plus d'avoir fait augmenter le prix de toutes les énergies, c'est plus nocif pour l'environnement.
    Utiliser les tuyaux des pipelines Nord Stream c'était beaucoup moins polluant que faire venir des bateaux des USA.

    Ceux qui ont attaqué des gazoducs Nord Stream ne devaient en avoir rien à foutre de l'écologie.
    Ça ne servait à rien de l'attaquer, aussi bien l'UE allait importer de moins en moins de gaz Russe...

    =====
    Edit :
    Je pensais qu'aucun écologiste n'avait gueulé, mais en fait si :
    L’UE s’engage à acheter 638 milliards d’euros de pétrole et de gaz à Trump
    L’Union européenne s’est aussi engagée à acheter 638 milliards d’euros d’hydrocarbures en trois ans au pays dirigé par le Républicain climatosceptique. Objectif : remplacer les importations en provenance de la Russie par du gaz naturel liquéfié (GNL), du pétrole et des combustibles nucléaires étasuniens. En revanche, les droits de douane sur les équipements aéronautiques ont eux été levés.

    Aux yeux du Réseau Action Climat, ce texte « est une catastrophe annoncée pour le climat » : « Il plonge l’Europe encore plus profondément dans la dépendance au gaz américain, probablement de schiste, mettant en péril notre climat déjà fragilisé et notre sécurité énergétique, a réagi Gaïa Febvre, chargée des politiques internationales. Alors même que le monde hurle qu’il faut abandonner les énergies fossiles, cette décision aveugle nous entraîne droit dans le mur. »
    « Un jour sombre »

    Dès le lendemain, la classe politique française s’est hérissée. Sur le réseau social X, le Premier ministre François Bayrou a dénoncé « un jour sombre » et une « soumission » de l’Union. Un peu plus tôt, son ministre chargé de l’Europe, Benjamin Haddad, mettait lui en garde contre le risque de « décrochage » des Européens si ceux-ci « ne se réveillent pas ».

    Qualifiant le texte d’« accord de la honte », le président du Rassemblement national (RN), Jordan Bardella, a aussi sauté sur l’occasion pour étriller les macronistes et les Républicains ayant « obstinément soutenu[s] » Ursula von der Leyen : « Ils nous ont promis l’Europe puissance, nous avons l’Europe de la capitulation. » Jean-Luc Mélenchon a lui déploré que « tout a été cédé à Trump avec le droit de changer les règles du jeu établies en 75 ans de relations bilatérales ».

  17. #97
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    Grâce à nos données, prétendument protégées via le RGPD mais pompées par Google, Meta, Apple, etc., ainsi qu’aux achats sur Amazon et aux locations de services chez Microsoft, Amazon ou Oracle, les Européens font gagner chaque année 1 000 milliards de dollars aux GAFAM.

    La solution est simple : « think European ». En clair, refuser d’utiliser ce que nous ne maîtrisons pas.

    Bien sûr, il faudra se passer de Facebook, Gmail, Windows, Office et du cloud américain.
    Mais tout cela peut être facilement remplacé : c’est juste une question de volonté.

    Pour ceux qui ont la mémoire courte : Internet a été inventé en Europe, et Nokia comme Spotify sont également européens.
    Le Danemark veut quitter Microsoft : c’est donc faisable. Et évidemment, Microsoft n’est pas content.

    Si tous les Européens faisaient la même chose, les GAFAM — et même Trump — nous lécheraient les bottes.

  18. #98
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    Citation Envoyé par witre Voir le message
    Bien sûr, il faudra se passer de Facebook, Gmail, Windows, Office et du cloud américain.
    Allez-y créé une startup dans votre garage et créé une application qui fera mieux que l'équivalent US.
    Sauf que si vous réalisez quelque chose de vraiment intéressant, vous vous ferez racheter par une grosse boite US.

    Comme pourrait dire un paranoïaque : Quand on utilise Git, peut-être qu'une entreprise aspire le code.

  19. #99
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Allez-y créé une startup dans votre garage et créé une application qui fera mieux que l'équivalent US.
    Sauf que si vous réalisez quelque chose de vraiment intéressant, vous vous ferez racheter par une grosse boite US.

    Comme pourrait dire un paranoïaque : Quand on utilise Git, peut-être qu'une entreprise aspire le code.
    Linux pour windows, libreoffice ou onlyoffiche pour office 365, signal pour mesesnger, vlc...c'est européen, ovh pour le cloud, etc.
    Avec l'open source les européens ont des solutions qui ne peuvent pas ête achetées pour les US

  20. #100
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    Citation Envoyé par Fagus Voir le message
    Baikal ? La boîte civile de CPU russe n'a pas fait faillite avec l'embargo de TSMC ?
    Toute a fait, si une boite sans tune arrive a faire quelque chose de potable/honorable, je ne doute pas que l’Europe en soit capable.
    Mais il faut aligner l'argent, à l’élection de trump, la france sait proposé d'embaucher les chercheurs américains à marseille, je suis curieux de savoir combien de ces chercheurs anti trump sont allés au bout de leurs convictions et ont immigrés vers la cité radieuse du crack et des fusillades pour un salaire de 2000€ net.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

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