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Intelligence artificielle Discussion :

La nature circulaire des accords conclus par Nvidia dans l’IA ébranle la confiance des investisseurs


Sujet :

Intelligence artificielle

Vue hybride

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  1. #1
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    Citation Envoyé par Anthony Voir le message
    Demis Hassabis a souligné que ces valorisations en phase d'amorçage, avec des investissements de la part d'entreprises établies telles que Google, sont selon lui soutenues par « de nombreuses activités commerciales réelles ». Alors que les paris des géants technologiques sur l'IA sont soutenus par des sources de revenus et des infrastructures, de nombreuses start-ups ne comptent que sur l'enthousiasme des investisseurs.
    AAAaaah mais c'est la traditionnelle technique "les autres ne sont pas rentable, investissez chez-nous" !
    Le gars d'Open AI a fait pareil !

    Ils disent "tous les autres vont couler" comme si ils avaient peur pour leur propre survie ^^

    Tout le monde est d'accord pour dire que les investissements dans l'IA forment une bulle.

  2. #2
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    Tout le monde est d'accord pour dire que les investissements dans l'IA forment une bulle.
    une bulle ou prolifère les escrocs, quand il y a des perdants il y a des gagnants

  3. #3
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    Par défaut L'IA décevra plus qu'elle ne donnera satisfaction
    L'IA fausse déjà la perception qu'elle donne d'elle-même en utilisant majoritairement des acquis de l'informatique conventionnelle qui ne suscitaient aucune admiration quand ce n'était que de l'informatique et qui sont maintenant perçus comme magique depuis qu'ils sont supposés produit par l'IA. La vision de l'IA repose essentiellement sur du bluff par ses supposées capacités à raisonner, il s'avère qu'elle est incapable d'apprendre utilement et encore moins à faire le tri dans les informations qui lui sont accessibles, et évidement, totalement incapable de prendre une initiative autrement que par hasard, donc avec le maximum de chance de ne pas être l'initiative quelle aurait éventuellement du choisir. En dehors des conversations de banalités ou elle est capable de faire illusion, il n'y a que dans des créneaux professionnels présentant un univers réduit qu'une pseudo intelligence peut faire mieux qu'un être humain, tout comme des applications spécifiques de l’informatique traditionnelle. Quand Kasparov, le champion du monde d'échec de l'époque a été battu en 1997 par le logiciel Big Blue d'IBM, on ne parlait pas d'intelligence artificielle, mais j'aimerais bien voir comment un ChatGPT, ou un autre, se comporterait aujourd'hui devant le champion du monde d'échec actuel, Gukesh Dommaraju. Quand les utilisateurs potentiels s'apercevront de la supercherie l'IA tombera plus vite en disgrâce qu'elle ne s'est faite une réputation de collaborateur indispensable. En d'autres mots elle finira comme une application particulière de l'informatique, spécialisée dans l'aide à la décision.

  4. #4
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    Citation Envoyé par Serge Rochain Voir le message
    L'IA fausse déjà la perception qu'elle donne d'elle-même en utilisant majoritairement des acquis de l'informatique conventionnelle qui ne suscitaient aucune admiration quand ce n'était que de l'informatique et qui sont maintenant perçus comme magique depuis qu'ils sont supposés produit par l'IA. La vision de l'IA repose essentiellement sur du bluff par ses supposées capacités à raisonner, il s'avère qu'elle est incapable d'apprendre utilement et encore moins à faire le tri dans les informations qui lui sont accessibles, et évidement, totalement incapable de prendre une initiative autrement que par hasard, donc avec le maximum de chance de ne pas être l'initiative quelle aurait éventuellement du choisir. En dehors des conversations de banalités ou elle est capable de faire illusion, il n'y a que dans des créneaux professionnels présentant un univers réduit qu'une pseudo intelligence peut faire mieux qu'un être humain, tout comme des applications spécifiques de l’informatique traditionnelle. Quand Kasparov, le champion du monde d'échec de l'époque a été battu en 1997 par le logiciel Big Blue d'IBM, on ne parlait pas d'intelligence artificielle, mais j'aimerais bien voir comment un ChatGPT, ou un autre, se comporterait aujourd'hui devant le champion du monde d'échec actuel, Gukesh Dommaraju. Quand les utilisateurs potentiels s'apercevront de la supercherie l'IA tombera plus vite en disgrâce qu'elle ne s'est faite une réputation de collaborateur indispensable. En d'autres mots elle finira comme une application particulière de l'informatique, spécialisée dans l'aide à la décision.
    il se ferait écrabouillé, ca commence a dater mais Deepmind avait fait du bruit à l'époque.
    Starcraft ou le jeu de go sont bien plus complexe que les échecs qui se résume à de bette calculs. Dans starcraft il y'a la notion le bluff/piège et de travail d'équipe notamment.

    Dans l'armée, le cas le plus connus est DARPA AlphaDogfight Trials, le drone ia a gagné 5 manches contre 0 pour le pilote humain.
    l'ia a des avantages: elle peut faire des manœuvres plus risqué et avec plus de G que les humains et peut opter pour des stratégies plus suicidaire et obéira aux ordres peut importe les ordres.
    elle a aussi des inconvénients qui font que aujourd'hui des pilotes humains sont encore formés, mais ça progresse vite.... Mais a terme on pourrait imaginer 1 solution hybride avec juste 1 pilote humain qui commande une escadrille de plusieurs drone ia.

    Comme un développeurs aujourd'hui peut remplacer une équipe entière, avec ces 50agents ia et les pilotes.
    ok ok, c'est pas encore parfait, mais ca progresse, en 3ans déjà chatgpt n'a plus rien à voir avec ca 1ere version (je parle de la vrai 1ere version sortie grand publique et qui a durée que quelques jours et qui a hélas été downgradé après)
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  5. #5
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    il se ferait écrabouillé, ca commence a dater mais Deepmind avait fait du bruit à l'époque.
    Starcraft ou le jeu de go sont bien plus complexe que les échecs qui se résume à de bette calculs. Dans starcraft il y'a la notion le bluff/piège et de travail d'équipe notamment.

    Dans l'armée, le cas le plus connus est DARPA AlphaDogfight Trials, le drone ia a gagné 5 manches contre 0 pour le pilote humain.
    l'ia a des avantages: elle peut faire des manœuvres plus risqué et avec plus de G que les humains et peut opter pour des stratégies plus suicidaire et obéira aux ordres peut importe les ordres.
    elle a aussi des inconvénients qui font que aujourd'hui des pilotes humains sont encore formés, mais ça progresse vite.... Mais a terme on pourrait imaginer 1 solution hybride avec juste 1 pilote humain qui commande une escadrille de plusieurs drone ia.

    Comme un développeurs aujourd'hui peut remplacer une équipe entière, avec ces 50agents ia et les pilotes.
    ok ok, c'est pas encore parfait, mais ca progresse, en 3ans déjà chatgpt n'a plus rien à voir avec ca 1ere version (je parle de la vrai 1ere version sortie grand publique et qui a durée que quelques jours et qui a hélas été downgradé après)
    Cela vaut-il 8 000 000 000 000 de dollars qui ont été investis dedans ?

  6. #6
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    Par défaut Sam Altman recherche de nouveaux investisseurs pour atteindre une valorisation de 750 milliards $ pour OpenAI
    Après avoir alerté sur la bulle IA, Sam Altman se dépêche de trouver de nouveaux investisseurs "optimistes" pour atteindre une valorisation de 750 milliards de $ pour OpenAI avant le krach

    OpenAI, l'éditeur de ChatGPT, envisagerait une nouvelle levée de fonds qui valoriserait l'entreprise à hauteur de 750 milliards de dollars, alors que les inquiétudes concernant la formation d'une bulle spéculative sur le marché de l'intelligence artificielle (IA) grandissent. Sous la direction de son PDG, Sam Altman, les discussions avec des investisseurs privés en sont encore à un stade préliminaire et font suite à des informations selon lesquelles la société préparerait également le terrain pour une éventuelle introduction en bourse.

    Samuel Harris Altman est un entrepreneur et investisseur américain surtout connu pour être le PDG d'OpenAI depuis 2019 (il a été brièvement démis de ses fonctions puis réintégré en novembre 2023). Il est également président des sociétés d'énergie propre Oklo Inc. et Helion Energy. Sam Altman est considéré comme l'une des figures de proue du boom de l'IA. En janvier 2025, sa valeur nette était estimée à 1,1 milliard de dollars.

    OpenAI est une entreprise américaine spécialisée dans l'IA dont le siège social est situé à San Francisco, en Californie. Elle a pour objectif de développer une IA générale (AGI) « sûre et bénéfique », qu'elle définit comme « des systèmes hautement autonomes qui surpassent les humains dans la plupart des tâches à forte valeur économique ». OpenAI est connue pour la famille GPT de grands modèles de langage, la série DALL-E de modèles de conversion de texte en image et un modèle de conversion de texte en vidéo nommé Sora.

    Selon certaines informations, OpenAI, la société de Sam Altman, aurait engagé des discussions avec des investisseurs privés en vue de lever des fonds pour un montant astronomique de 750 milliards de dollars, une initiative qui intervient alors que des rumeurs circulent selon lesquelles le géant de l'IA envisagerait également d'entrer en bourse. La société surtout connue pour avoir créé ChatGPT cherche à lever des dizaines de milliards de dollars lors d'un tour de table, voire jusqu'à 100 milliards de dollars, selon The Information. Les discussions seraient au stade préliminaire et susceptibles d'évoluer.

    Cette perspective intervient alors que Sam Altman a publiquement reconnu l'existence d'une bulle spéculative autour de l'IA, due à l'excitation excessive des investisseurs pour cette technologie. Il a également déclaré trouver « insensé » que certaines start-up spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.


    Si cette levée de fonds aboutit, cela représenterait une augmentation de 50 % de la valorisation d'OpenAI par rapport au mois d'octobre, lorsque la société a autorisé ses employés actuels et anciens à vendre 6,6 milliards de dollars d'actions pour une valorisation de 500 milliards de dollars.

    En octobre dernier, des rapports ont révélé qu'OpenAI « préparait le terrain » pour une introduction en bourse et envisageait de soumettre les documents nécessaires aux autorités réglementaires d'ici le second semestre de l'année prochaine. Selon certaines sources, cette introduction en bourse pourrait valoriser OpenAI à 1 000 milliards de dollars.

    « Une introduction en bourse n'est pas notre priorité, nous n'avons donc pas pu fixer de date », a déclaré à l'époque un porte-parole d'OpenAI. « Nous construisons une entreprise durable et poursuivons notre mission afin que tout le monde puisse bénéficier de l'AGI. »

    Par ailleurs, Amazon serait en pourparlers pour investir au moins 10 milliards de dollars dans OpenAI et vendre ses puces informatiques à l'entreprise.

    Bien que ChatGPT dispose d'une base massive de plus de 800 millions d'utilisateurs actifs hebdomadaires, il n'est pas encore rentable.

    De plus, les projets de Sam Altman d'investir des centaines de milliards de dollars dans la construction de centres de données et d'autres infrastructures nécessaires à la formation de modèles d'IA plus avancés ont effrayé Wall Street et suscité des discussions sur la question de savoir si le marché est en proie à une bulle technologique.

    Sam Altman a récemment déclaré l'état d'alerte « code rouge » chez OpenAI et a demandé à ses employés de se concentrer sur l'amélioration des performances de ChatGPT, craignant que Google et d'autres concurrents ne gagnent du terrain.

    Alors qu'OpenAI cherche à convaincre de nouveaux investisseurs, le secteur de l'IA est confronté à des doutes croissants quant à sa viabilité financière. Malgré des promesses technologiques majeures, de nombreux analystes mettent en avant les signes avant-coureurs d'un éclatement imminent de la bulle de l'IA, estimant que les niveaux d'investissement et de valorisation actuels rappellent les excès observés avant l'éclatement de la bulle Internet au début des années 2000. Pour plusieurs observateurs, la question n'est plus celle du potentiel technologique, mais celle du calendrier d'un possible ajustement brutal du marché.

    Source : The Information

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative d'OpenAI judicieuse ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Demis Hassabis, PDG de Google DeepMind, alerte sur la formation d'une bulle autour des startups d'IA, alors que les entreprises en phase de démarrage lèvent des milliards de $ avant de lancer leur produit

    Les gestionnaires de fonds avertissent que la bulle des investissements dans l'IA a dépassé un « seuil raisonnable », tandis que le PDG de Google reconnaît qu'elle comporte des « éléments irrationnels »

    Les craintes d'une bulle spéculative autour de l'IA émergent : Perplexity et OpenAI sont en tête de liste des startups que les investisseurs vendraient à découvert pour profiter du krach de la bulle de l'IA

    Les valeurs technologiques surévaluées subissent un nouveau recul en raison des craintes d'une bulle IA, plus de 420 milliards $ ont été effacés de la valeur des sept plus grands géants américains de la tech
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  7. #7
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    Citation Envoyé par Anthony Voir le message
    Selon certaines informations, OpenAI, la société de Sam Altman, aurait engagé des discussions avec des investisseurs privés en vue de lever des fonds pour un montant astronomique de 750 milliards de dollars, une initiative qui intervient alors que des rumeurs circulent selon lesquelles le géant de l'IA envisagerait également d'entrer en bourse. La société surtout connue pour avoir créé ChatGPT cherche à lever des dizaines de milliards de dollars lors d'un tour de table, voire jusqu'à 100 milliards de dollars, selon The Information. Les discussions seraient au stade préliminaire et susceptibles d'évoluer.
    Qui sont ses investisseurs qui peuvent investir des dizaines de milliards dans OpenAI ?

    C'est risqué comme pari :
    - On ne sait pas si ce sera rentable un jour
    - OpenAI se fait rattraper par la concurrence
    - Il faut investir des centaines de milliards de dollars dans la construction de centres de données et d'autres infrastructures

    Citation Envoyé par Anthony Voir le message
    Par ailleurs, Amazon serait en pourparlers pour investir au moins 10 milliards de dollars dans OpenAI et vendre ses puces informatiques à l'entreprise.
    Ok, là il y a une logique.
    Ça fait un peu comme une boucle :
    https://x.com/YTCryptoDada/status/1990039757527933170
    I have explained "The Infinity Money Glitch" with #MSTR & #BTC.

    I have also explained propping up the market with controlled demolition.

    We are in a BUBBLE and these 7 companies contributed heavily by cycling invisible $$$

    $NVIDIA $AMD $OPENAI $MSFT $INTEL $ORACLE $XAI
    Quelque part je suis un peu content pour AMD, mais ça va mal finir cette histoire.

    Citation Envoyé par Anthony Voir le message
    Cette perspective intervient alors que Sam Altman a publiquement reconnu l'existence d'une bulle spéculative autour de l'IA, due à l'excitation excessive des investisseurs pour cette technologie. Il a également déclaré trouver « insensé » que certaines start-up spécialisées dans l'IA, composées de « trois personnes et d'une idée », reçoivent des financements à des valorisations aussi élevées.
    Ce n'est pas plus insensé que les levés de fonds d'OpenAI.

    J'aime bien les histoires "3 gars dans un garage créer une révolution technologique", par contre j'aime pas la partie "ils lèvent des milliards de dollars", mais bon apparemment pour l'IA c'est souvent important d'investir des milliards. (est-ce que les gars de Mistral AI dépensent des milliards ?)

  8. #8
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    « mais j'aimerais bien voir comment un ChatGPT, ou un autre, se comporterait aujourd'hui devant le champion du monde d'échec actuel, Gukesh Dommaraju.» … aussi mal qu’un tournevis pour enfoncer un clou… mais cela ne veut pas dire que le tournevis est un mauvais outil.
    AlphaZero est une excellente IA dans le domaine des jeux (et il a pu attaquer au Go jeu difficile à coder avec une approche traditionnelle). Mais réciproquement AlphaZero ne parle aucune langue…
    Ainsi actuellement, on a des IA différentes pour des domaines différents… donc pas d’IA généralisées. (Et même si on avait une IA généralisée, sa compétence dépendrait de son entraînement)
    Par ailleurs, les LLM fournissent un peu une réponse du tac au tac. Par analogie, c’est comme le système rapide de la pensée en prenant le terme de D. Kahnemann… pour bien, il faudrait un système lent, plus analytique, moins intuitif. Peut-être façon modèle récursif… les LLM sont probablement loin de ce qu’il sera possible de faire en matière d’IA.

  9. #9
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    Ils brassent des dollars comme nous des patates.
    Bonnes fêtes de fin d'année.

  10. #10
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    Si cette levée de fonds aboutit, cela représenterait une augmentation de 50 % de la valorisation d'OpenAI par rapport au mois d'octobre, lorsque la société a autorisé ses employés actuels et anciens à vendre 6,6 milliards de dollars d'actions pour une valorisation de 500 milliards de dollars.
    Comment on peut vendre des actions d'une société qui n'est pas cotée en bourse ?
    D'une manière plus large, j'ai l'impression que je comprends rien à cette phrase.
    Si quelqu'un peut m'éclairer, je lui dis merci d'avance.

  11. #11
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    Par défaut Le PDG de Databricks critique ce qu’il considère comme une bulle spéculative dans le secteur de l'IA
    Le PDG d'un géant du logiciel pesant 134 Mds $ fustige les startups d'IA qui lèvent des montants colossaux, mais ne génèrent aucun revenu : « c'est clairement une bulle, non. C'est complètement insensé »

    Ali Ghodsi, PDG de Databricks, critique sévèrement ce qu’il considère comme une bulle spéculative dans le secteur de l'IA. Selon lui, de nombreuses startups d'IA lèvent aujourd’hui des montants colossaux alors qu’elles ne génèrent aucun revenu réel, une situation qu’il qualifie d’« insensée ». Cet état de choses rappelle des épisodes passés comme la bulle Internet de la fin des années 1990. Il critique également le système de financement circulaire dans le secteur de l'IA : quelques entreprises se financent mutuellement, ce qui gonfle artificiellement les valorisations et entretient l’illusion de succès, sans création de valeur tangible pour les clients.

    Ali Ghodsi est informaticien et entrepreneur suédo-américain spécialisé dans les systèmes distribués et le Big Data. Il est cofondateur et PDG de Databricks, une entreprise de logiciels d’analyse et d’IA valorisée à environ 134 milliards de dollars. Ali Ghodsi est co-auteur de plusieurs articles influents, notamment Apache Mesos et Apache Spark SQL. Il est également professeur adjoint à l'UC Berkeley et a été professeur assistant à la KTH de 2008 à 2009.

    Dans une évaluation typiquement franche du paysage actuel de l'IA, Ali Ghodsi a lancé un avertissement sévère concernant la valorisation galopante des startups spécialisées dans l'IA qui ne disposent pas de mesures commerciales fondamentales. Il a critiqué ce qu'il considère comme une bulle spéculative.

    S'exprimant lors de la conférence Fortune Brainstorm AI à San Francisco, il a critiqué la tendance des investisseurs à injecter des capitaux dans des entreprises non éprouvées, déclarant : « les entreprises qui valent, vous savez, des milliards de dollars sans aucun chiffre d'affaires, c'est clairement une bulle, n'est-ce pas, et c'est complètement insensé. » Ali Ghodsi a précisé qu'il voyait « une énorme bulle dans de très nombreux segments du marché ».


    Il a déclaré que l'ambiance dans la Silicon Valley est mauvaise. Il affirme que même les investisseurs qui alimentent cette frénésie sont conscients du caractère non durable du marché. Il a ajouté que dans des conversations privées, les investisseurs en capital-risque expriment leur lassitude face à ce battage médiatique, lui disant : « je devrais peut-être faire une pause de six mois, puis revenir, ce serait vraiment avantageux pour moi financièrement ».

    Ali Ghodsi critique l'écosystème de financement circulaire formé par de nombreux acteurs du secteur de l'IA. Plutôt que de considérer que la bulle est sur le point d'éclater, Ali Ghodsi prévoit que l'aspect circulaire de la situation va se détériorer avant de se corriger. « Je pense que dans 12 mois, la situation sera bien pire. Les fluctuations actuelles du marché sont en fait un signal positif pour les PDG, qui doivent « prendre du recul », a déclaré Ali Ghodsi.

    Comment les entreprises recyclent leurs milliards entre elles

    Au cours des derniers mois, OpenAI a annoncé une série d'accords avec Nvidia, AMD, Oracle et CoreWeave pour un montant total de plus de 1 000 milliards de dollars. Ces accords promettent la puissance de calcul nécessaire pour construire et déployer la prochaine génération de modèles d'IA. Mais les mêmes partenaires qui investissent dans OpenAI sont également ceux qui lui vendent les puces et les centres de données dont elle a besoin pour survivre.

    Les analystes alertent sur les dangers de ces investissements circulaires. Concrètement, cet effet de boucle se manifeste par des arrangements où Nvidia investit ou conclut des partenariats, puis ces mêmes partenaires achètent ses puces ou ses services, créant ainsi un cycle de financement interne. Par exemple, un partenaire peut recevoir un investissement de Nvidia, servir de client pour ses puces, et ainsi rembourser l’investissement indirectement.

    Le battage médiatique et le développement des infrastructures d'IA se répercutent sur tous les marchés, de la dette et des actions à l'immobilier et à l'énergie. Pendant ce temps, OpenAI brûle ses liquidités à une vitesse préoccupante et ne prévoit pas d'avoir un flux de trésorerie positif avant la fin de la décennie.

    Les partenariats portent sur environ 500 milliards de dollars avec Nvidia, 300 milliards avec AMD, 300 milliards avec Oracle et 22 milliards avec CoreWeave. Ensemble, ces accords représentent à peu près la taille de l'économie annuelle de l'Indonésie. Bien que stupéfiants, ces chiffres soulèvent une question simple, mais importante. Un secteur peut-il continuer à croître si le même argent continue à tourner en rond ? Les économistes sont sceptiques.

    L'engagement de 100 milliards de dollars pris par Nvidia envers OpenAI sur plusieurs années est l'un des nombreux accords circulaires conclus par Nvidia. Selon les données disponibles, Nvidia a participé à plus de 50 transactions liées à l'IA générative en 2025. Bon nombre des startups soutenues par le géant des semiconducteurs s'appuient sur les puces Nvidia pour développer leurs modèles, puis revendent la puissance de calcul à Nvidia ou à ses partenaires.

    Les obstacles réels face au battage médiatique autour de l'IA

    Ali Ghodsi a fait valoir que la réalité de l'adoption de l'IA par les entreprises est freinée par l'inertie des entreprises plutôt que par un manque de technologie. Il a identifié les préoccupations en matière de sécurité et la gouvernance des données comme les principaux obstacles pour les grandes organisations. Il affirme que Databricks a de nombreux clients âgés de 10 ans et plus, qui sont tous freinés par des préoccupations liées à la cybersécurité.

    « Le principal frein dans ce scénario, c'est que vous ne pouvez rien faire parce que vous avez trop peur d'être piraté », explique Ali Ghodsi, titulaire d'un doctorat en informatique. Ses critiques interviennent dans un contexte d'explosion des dépenses dans l'IA, les capital-risqueurs injectant des fonds dans des technologies naissantes qui promettent des changements révolutionnaires, mais qui manquent souvent de viabilité commerciale immédiate.

    En outre, il a décrit l'architecture des données au sein de la plupart des organisations traditionnelles comme « un véritable chaos » résultant de 40 ans d'accumulation de logiciels provenant de différents fournisseurs, laissant les données cloisonnées et difficiles d'accès, ce qui représente beaucoup de travail pour Databricks.

    Cette vision sceptique de l'engouement actuel du marché explique la réticence de Databricks à se précipiter vers une introduction en bourse (IPO). Ali Ghodsi a souligné que rester privé à ce stade offre un tampon stratégique contre la volatilité du marché. Il a établi un contraste saisissant entre Databricks et ses concurrents qui se sont précipités pour entrer en bourse pendant le boom de 2021, pour finalement faire face à de sévères corrections.

    Le PDG de Databricks a souligné que si une bulle venait à éclater, le fait de rester une société privée permettrait à l'entreprise de continuer à investir dans l'utilité à long terme de l'IA plutôt que de réagir aux fluctuations boursières à court terme. Selon lui, cela évite à l'entreprise d'être freinée dans son élan.

    La bulle de l'IA présente des similitudes avec la bulle Internet

    L'ère des dotcoms de la fin des années 1990 a connu une frénésie similaire, avec des sociétés comme Pets.com qui ont amassé des fortunes sur la seule base de promesses avant de s'effondrer. Aujourd'hui, l'attrait de l'IA provient des percées dans le domaine de l'apprentissage automatique, mais Ali Ghodsi soutient que la véritable valeur provient des applications qui résolvent des problèmes réels, et non pas seulement de l'accumulation de capitaux.

    Fondée en 2013, Databricks s'est différenciée en se concentrant sur des solutions d'entreprise qui génèrent des revenus réels, déclarant des milliards de dollars de revenus annuels récurrents provenant de ses services basés sur le cloud. Databricks propose des outils qui aident des entreprises comme Shell et Comcast à gérer de vastes ensembles de données, transformant ainsi les données brutes en informations exploitables par les organisations.

    Databricks est passé d'un projet universitaire à une valeur colossale. Databricks dispose d'une solide base de clients et de partenariats avec des fournisseurs de cloud tels qu'AWS et Microsoft. Son dernier financement renforce son statut, les investisseurs pariant sur son rôle dans l'économie des données.

    Selon Torsten Slok, économiste en chef chez Apollo Global Management, la bulle de l'IA est pire que la bulle Internet. Il a souligné que les dix principales actions liées à l'IA sont beaucoup plus éloignées de la réalité que ne l'étaient les entreprises dans les années 1990, et que l'histoire est sur le point de se répéter. Même Sam Altman, PDG d'OpenAI, reconnaît les similitudes. Voici un rappel sur les effets qui ont conduit à l'éclatement de la bulle Internet.

    De son côté, Julien Garran, analyste chez MacroStrategy Partnership, explique que la bulle de l'IA est 17 fois plus importante que la tristement célèbre bulle Internet, provoquée à l'époque par l'engouement excessif des investisseurs pour Internet. Pire encore, Julien Garran a déclaré que l'IA représente aujourd'hui plus de quatre fois la richesse piégée dans la bulle des subprimes de 2008, qui a entraîné des années de crise prolongée à travers le monde.

    Des répercussions dans l'ensemble de l'industrie technologique

    Les implications des propos de Ali Ghodsi vont au-delà des startups spécialisées dans l'IA. Les sociétés de capital-risque, qui ont profité de l'abondance de liquidités pendant la période de taux d'intérêt bas, sont désormais confrontées à des taux plus élevés et à l'incertitude économique. D'autres critiques soulignent les coûts colossaux nécessaires pour être compétitif dans le domaine de l'IA, faisant écho aux inquiétudes d'Ali Ghodsi concernant la bulle de l'IA.

    Mustafa Suleyman, PDG de Microsoft AI, met en garde contre les obstacles financiers, suggérant que seuls les acteurs disposant de moyens financiers importants pourront résister. Selon les analystes, licenciements massifs dans le secteur technologique, illustrent encore davantage les retombées.

    Alors que les entreprises ont embauché de manière agressive pendant la pandémie, beaucoup réduisent désormais leurs effectifs pour se concentrer sur l'efficacité, une tendance que la critique d'Ali Ghodsi soutient implicitement en privilégiant les revenus plutôt que la spéculation. À mesure que le secteur évolue, les critiques de l'engouement autour de l'IA pourraient pousser les investisseurs et les entreprises à être plus prudents et plus rigoureux.

    Les entreprises s'adaptent déjà. Databricks continue d'innover, ayant récemment amélioré sa plateforme avec des analyses basées sur l'IA afin de conserver son avantage concurrentiel. Le style de leadership d'Ali Ghodsi, franc et axé sur les données, positionne l'entreprise comme un modèle pour les autres.

    Où réside la véritable valeur de l'IA générative ?

    Malgré ses avertissements concernant la bulle, Ali Ghodsi reste optimiste quant à certaines applications spécifiques et très utiles de l'IA, en particulier les « agents IA » et le « vibe coding », un concept décrié par d'autres. Lors de son intervention, il a révélé une statistique surprenante : « pour la première fois, nous constatons que plus de 80 % des bases de données lancées sur Databricks ne le sont pas par des humains, mais par des agents IA ».

    Selon lui, la couche du modèle de base, la technologie fournie par des géants comme OpenAI et Google, est en train de devenir un produit de base à faible marge en raison d'une concurrence acharnée. Au contraire, le véritable potentiel de revenus réside dans la couche applicative où les agents effectuent des tâches spécifiques, telles que la découverte de médicaments dans le domaine de la santé ou la recherche automatisée dans le domaine financier.

    Ali Ghodsi a conseillé aux dirigeants d'entreprise de mettre fin aux querelles internes qui freinent ces progrès. Il a donné un conseil sans détour : « choisissez une seule personne dans votre entreprise pour diriger la stratégie, plutôt que de créer un « singe à trois têtes » avec des dirigeants en conflit ».

    Conclusion

    Le message central du PDG de Databricks est un appel à revenir à des critères plus solides : des revenus, des clients et une utilité concrète. D'après lui, l’IA a un grand potentiel, mais la course actuelle aux levées de fonds risque de provoquer une correction brutale si les entreprises ne prouvent pas rapidement leur viabilité économique. Il critique un système de financement qu’il décrit comme circulaire, avec des acteurs de premier plan tels que Nvidia.

    De nombreux acteurs s'interrogent sur la viabilité économique des investissements dans les centres de données destinés à l'IA. Dans une analyse, JP Morgan a expliqué qu'il faudra environ 650 milliards de dollars de revenus annuels pour obtenir un rendement de seulement 10 % sur le développement de l'IA. Le PDG d'IBM, Arvind Krishna, ne prévoit « aucun retour sur investissement » pour les centaines de milliards investis dans les centres de données.

    Enfin, selon certains analystes, à l'avenir, même si nous n'assistons pas à un éclatement spectaculaire de la bulle de l'IA, l'industrie technologique pourrait connaître une consolidation, avec une augmentation des fusions et acquisitions, les acteurs les plus faibles cherchant à se maintenir à flot.

    Source : Ali Ghodsi, PDG de Databricks

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    Les géants de la tech Nvidia et Microsoft injectent 15 milliards de dollars dans Anthropic, alimentant la bulle d'investissements circulaires dans l'IA, où les entreprises financent leur croissance mutuelle

  12. #12
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    Par défaut La nature circulaire des accords conclus par Nvidia dans l’IA ébranle la confiance des investisseurs
    Nvidia est-il le prochain Enron ? La nature circulaire de ses accords dans l’IA ébranle la confiance des investisseurs et suscite des comparaisons
    mais Nvidia rejette toute similitude avec Enron

    Nvidia est au cœur du boom de l’IA et affiche une valorisation dépassant les 4 600 milliards de dollars. Mais l’entreprise commence à susciter des doutes. Malgré des résultats financiers spectaculaires et une valorisation record, les investisseurs s’interrogent sur la solidité réelle de son modèle de croissance. Le cœur de l’inquiétude concerne « les gros contrats » que Nvidia a conclus avec des acteurs majeurs de l’IA. Une partie de ces deals repose sur des mécanismes de financement où Nvidia finance des partenaires, lesquels utilisent ensuite cet argent pour acheter ses propres puces. Ce schéma alimente la crainte d’une croissance en partie circulaire.

    Nvidia est le principal fabricant de la technologie qui alimente l'essor mondial de l'IA : des puces électroniques et des progiciels qui entraînent et hébergent des systèmes tels que ChatGPT. Ses produits équipent les centres de données de la Norvège au New Jersey. Ses puces sont devenues l'un des composants informatiques les plus convoités de l'industrie. Nvidia détient près de 90 % des parts de marché et engrange des bénéfices records chaque année.

    Cette année a été exceptionnelle pour l'entreprise : elle a conclu des contrats d'une valeur d'au moins 125 milliards de dollars, allant d'un investissement de 5 milliards de dollars dans son rival Intel – pour faciliter son accès au marché des PC – à 100 milliards de dollars investis dans OpenAI, le fabricant de ChatGPT.

    Mais alors même que ces accords ont alimenté la flambée des cours boursiers, des doutes ont émergé quant à la manière dont Nvidia mène ses activités, d'autant plus qu'il occupe une place de plus en plus centrale dans la santé de l'économie mondiale. La principale inquiétude réside dans la nature circulaire de ces accords. Ils s'apparentent à un financement par le fournisseur : Nvidia prête de l'argent à ses clients afin qu'ils puissent acheter ses produits.

    Nvidia : le grand acteur du financement circulaire dans le secteur

    Le plus important de ces partenariats est son accord avec OpenAI, qui prévoit que Nvidia investisse 10 milliards de dollars dans la société chaque année pendant les dix prochaines années, dont la majeure partie servira à acheter des puces auprès de Nvidia. Un autre deal a été conclu avec CoreWeave, une société qui fournit des capacités de calcul à la demande aux grandes entreprises spécialisées dans l'IA, en louant essentiellement les puces de Nvidia.

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    Malgré son potentiel, l'IA reste largement inéprouvée en tant que source de profits. « Si, dans un an, nous arrivons à un point où nous avons eu une bulle spéculative dans le domaine de l'IA et qu'elle a éclaté, cet accord pourrait être l'un des premiers signes avant-coureurs. Si les choses tournent mal, des relations circulaires pourraient entrer en jeu », a déclaré Brian Colello, analyste chez Morningstar, à propos de l'investissement de Nvidia dans OpenAI.

    Nvidia a aussi utilisé des structures appelées « entités ad hoc » (special-purpose vehicles - SPV) dans le cadre d'opérations de financement. Un exemple est celui de la SPV liée à xAI d'Elon Musk : une entité dans laquelle Nvidia a investi 2 milliards de dollars, somme qui sera utilisée pour acheter des puces Nvidia.

    OpenAI a aussi conclu un accord avec Oracle. Cet accord prévoit un investissement de 300 milliards de dollars dans des centres de données aux États-Unis, OpenAI s'engageant à rembourser le même montant pour utiliser ces centres de données. En octobre 2025, OpenAI et le fabricant de puces AMD ont signé un accord de plusieurs milliards de dollars qui donne également à OpenAI la possibilité d'acheter une participation dans le concurrent de Nvidia.

    D'autres partenariats très médiatisés suscitent également des inquiétudes. Il existe un accord avec CoreWeave dans le cadre duquel, en plus de s'engager à acheter pour 22 milliards de dollars de capacité de calcul auprès du fournisseur de cloud, OpenAI reçoit 350 millions de dollars en actions CoreWeave.

    La comparaison sensible avec Enron et Lucent qui se sont effondrés

    La trajectoire de Nvidia dépend désormais étroitement de la réussite économique de l’IA générative elle-même. Si les investissements massifs dans l’IA ne produisent pas les retours espérés ou si la demande ralentit, Nvidia pourrait se retrouver exposée à des pertes sur ses investissements et à une baisse de ses ventes. Cela a suscité des comparaisons avec Enron, une entreprise qui avait orchestré l'une des plus grandes fraudes comptables de l'histoire.

    Enron utilisait des entités ad hoc pour soustraire ses dettes et ses actifs toxiques de son bilan, convainquant ainsi les investisseurs et les créanciers de sa stabilité tout en dissimulant ses passifs galopants. Mais Nvidia a fermement nié toute similitude avec Enron. L'entreprise a déclaré que ses rapports étaient « complets et transparents » et que, « contrairement à Enron, elle n'utilisait pas d'entités ad hoc pour dissimuler ses dettes et gonfler ses revenus ».

    Le caractère circulaire des accords conclus par Nvidia a aussi suscité des comparaisons avec Lucent Technologies, une entreprise de télécommunications qui a prêté de manière agressive de l'argent à ses clients, avant de se surendetter et de s'effondrer au début des années 2000. Nvidia a réfuté toute suggestion de similitude, affirmant dans une note que l'entreprise ne dépend pas d'accords de financement par le fournisseur pour augmenter ses revenus.

    Le journaliste Ed Zitron, sceptique notoire face à l'essor de l'IA, reconnaît que Nvidia ne ressemble à aucune de ces deux entreprises. Selon Ed Zitron, contrairement à Lucent, Nvidia ne semble pas contracter d'importantes dettes pour financer ses transactions circulaires. Et la plupart des clients soutenus par le fabricant de puces ne présentent pas de risques aussi évidents que les partenaires de Lucent lors de la bulle Internet de la fin des années 1990.

    Ed Zitron affirme également que Nvidia n'est pas comme Enron, car il fait preuve d'une grande transparence concernant ses propres transactions complexes hors bilan. (L'année dernière, Dustin Moskovitz, cofondateur de Facebook et PDG d'Asana, a également accusé Tesla d'Elon Musk d'être le prochain Enron.)

    Qu'est-ce qui pourrait alors justifier une comparaison avec Enron ?

    « Nvidia ne cache pas sa dette, mais s'appuie fortement sur la demande financée par les fournisseurs, ce qui crée une exposition si la croissance de l'IA ralentit », explique Charlie Dai, analyste chez Forrester, un cabinet d'études. « La préoccupation porte sur la durabilité, pas sur la légalité ». En substance, la capacité de Nvidia à réussir son atterrissage dépendra de l'essor réel de l'IA générative, qui générerait des milliards pour ses utilisateurs professionnels.

    Concrètement, cela dépendra de la capacité des entreprises telles qu'OpenAI, Anthropic et CoreWeave (clients de Nvidia) à afficher des résultats largement positifs et de continuer à acheter des systèmes Nvidia. Si cela ne se produit pas, Nvidia pourrait être confrontée à des dépréciations de ses participations et à des créances impayées, ce qui signifie que le fabricant de puces pourrait perdre beaucoup d'argent et que le cours de son action pourrait s'effondrer.

    En réponse aux préoccupations sur la solidité de ce modèle, la directrice financière de Nvidia, Colette Kress, a déclaré qu'il n'y avait pas de bulle spéculative autour de l'IA, mais qu'au contraire, « Nvidia pouvait espérer réaliser des milliards de dollars de chiffre d'affaires au cours de la prochaine décennie ». Elle estime que les récents gros contrats conclus par Nvidia ne sont qu'un début et que « les véritables bénéfices seront réalisés dans les années à venir ».

    Il existe une autre complexité, notamment le fait que la santé financière de Nvidia, et donc celle de l'ensemble de l'économie mondiale, dépend de la capacité de l'IA à décoller à temps pour permettre à Nvidia et à ses clients de rembourser la dette liée à la construction de leurs immenses centres de données et à leurs dépenses d'investissement considérables. À ce propos, certains acteurs de l'industrie affirment que ces centres de données ne seront pas rentables.

    « Il est impossible que les milliards injectés dans les centres de données IA soient rentables à cause des coûts actuels des infrastructures », a prédit le PDG d'IBM. Selon JP Morgan, il faudra environ 650 milliards de dollars de revenus annuels pour obtenir un rendement de seulement 10 % sur le développement de l'IA.

    La flambée de la dette et la multiplication des contrats opaques

    Au sein du secteur technologique, les dirigeants affirment que ces relations commerciales peu orthodoxes sont essentielles pour répondre à une augmentation sans précédent de la demande en services d'IA. La nouvelle phase du boom de l'IA est financée non seulement par des capitaux à risque, mais aussi par des emprunts. Selon les analystes, cela pourrait provoquer un désastre si la demande pour les infrastructures et les services d'IA ne suit pas.


    À cela s'ajoutent les contrats opaques : les récentes transactions importantes conclues avec des pays tels que la Corée du Sud et l'Arabie saoudite, d'une valeur de plusieurs milliards de dollars, dont les conditions sont opaques. Nvidia a récemment déclaré qu'elle fournirait 260 000 de ses puces Blackwell au gouvernement sud-coréen et à des entreprises sud-coréennes. La valeur de ce contrat n'a pas été divulguée, mais elle est estimée à plusieurs milliards.

    Il en va de même pour l'Arabie saoudite. Humain, une startup spécialisée dans l'IA détenue par le gouvernement saoudien, s'est engagée à déployer jusqu'à 600 000 puces Nvidia. Mais la date à laquelle ce déploiement impliquera des achats réels et le prix de ces derniers ne sont, là encore, pas divulgués. Nvidia a conclu plusieurs autres partenariats stratégiques de ce type avec l'Italie, avec le champion français de l'IA Mistral et avec Deutsche Telekom.

    Ces accords impliquent tous des milliers de puces et des sommes inconnues. Les gouvernements sont susceptibles de payer. Il n'y a rien de circulaire dans un accord souverain avec l'Allemagne. Mais ces accords impliquent des incertitudes plus importantes, nichées dans un réseau tendu d'engagements qui nécessitent des dépenses en capital massives et reposent sur des hypothèses ambitieuses sur une révolution économique dans les années à venir.

    Les risques liés à la surconstruction d'infrastructures Internet

    Les entreprises d'IA dépensent massivement dans la construction de centres de données dans leur course vers la suprématie dans le domaine de l'IA. « Ils concentrent les risques sur quelques gros clients », explique Charlie Dai. « Si des retards de mise en œuvre surviennent, la comptabilisation des revenus et les flux de trésorerie de Nvidia pourraient être affectés ». Pour certains critiques, Nvidia n'est pas Enron, mais Cisco pendant la bulle Internet.

    À la fin des années 1990, Cisco était la principale entreprise d'infrastructure informatique. Pariant sur une croissance explosive de l'économie axée sur Internet, Cisco s'est empressé de construire des serveurs et de les connecter les uns aux autres à l'aide de routeurs, puis au système de télécommunications au sens large. En conséquence, l'action Cisco a grimpé de plus de 450 % au cours des deux années qui ont précédé la fin de l'année 1999.

    La valorisation de Cisco a atteint 120 fois ses bénéfices prévisionnels à un an. Cependant, la croissance des bénéfices ne s'est pas concrétisée aussi rapidement que prévu et, moins d'un an après le pic de valorisation atteint en mai 2000, la valeur de l'action avait chuté de 70 %. D'un autre côté, Corning, le plus grand producteur mondial de fibre optique, a vu le cours de son action chuter de près de 100 dollars en 2000 à environ 1 dollar en 2002.

    Les parallèles avec le développement actuel des infrastructures d'IA sont indéniables. Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, veut construire un centre de données « si grand qu'il pourrait couvrir une partie importante de Manhattan ». Le projet d'infrastructure Stargate (soutenu par les entreprises telles qu'OpenAI, SoftBank, Oracle et MGX) vise à développer aux États-Unis un réseau de centres de données d'IA d'une valeur de 500 milliards de dollars.

    Conclusion

    La valorisation de Nvidia est alimentée non seulement par la demande externe, mais aussi par un maillage interne d’investissements et de contrats. Cela crée une dynamique très favorable à court terme. Mais selon les analystes, cette structure peut être instable si les partenaires ne livrent pas ou si la demande se normalise : le modèle circulaire amplifie le risque que les engagements ne se traduisent pas en revenus tangibles si la boucle se brise.

    Un économiste de Harvard a alerté sur une situation inquiétante : 92 % de la croissance du PIB américain provient du boom des centres de données IA, masquant la stagnation économique. Sans cet afflux de capitaux dans les centres de données, la croissance du PIB n'est que de 0,1 % au premier semestre 2025.

    Si les bénéfices des entreprises ne rattrapent pas rapidement ces valorisations astronomiques, le marché n'aura peut-être même pas besoin d'un élément déclencheur spécifique pour se dégonfler. Les valorisations à elles seules pourraient suffire. Et lorsque les bulles éclatent, elles ne le font pas poliment. Elles implosent, faisant disparaître des milliers de milliards de dollars de valeur et brisant du même coup la confiance des investisseurs.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la nature circulaire des accords impliquant Nvidia ?
    Selon vous, la comparaison avec Enron et Lucent Technologies est-elle pertinente ?
    Selon vous, l'IA générative va-t-elle tenir ses promesses en matière de rentabilité ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    PDG d'IBM : « il est impossible que les milliards injectés dans les centres de données IA soient rentables à cause des coûts actuels des infrastructures ». Il ajoute que l'AGI n'est pas à portée de main

    Tout le monde se demande si, et quand, la bulle de l'IA va éclater. Voici ce qui s'est passé il y a 25 ans et qui a finalement conduit à l'éclatement de la bulle Internet

    La bulle de l'IA 17 fois plus importante que celle de la bulle Internet et quatre fois plus que celle des subprimes, selon un analyste. Pour des sceptiques, il s'agit d'une transformation et non d'une bulle

  13. #13
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Selon vous, la comparaison avec Enron et Lucent Technologies est-elle pertinente ?
    Je pense qu'il va arriver à nvidia la même chose qu'à Oracle, Cisco, Amazon, Microsoft : les cours de leurs actions ont connu un pic juste avant l'explosion de la bulle, mais elles y ont survécu.

    Nvidia vend des cartes graphiques, donc elle peut survivre. Y'aura toujours des gens qui vont se monter des PC pour jouer. (le minage et l'IA c'est du bonus, mais c'est pas le cœur du truc)
    Le cours de l'action Nvidia est aujourd'hui à 190 USD, après l'explosion de la bulle son cours pourrait revenir à 50 USD comme au début de 2014, ce ne serait pas la fin du monde. Des entreprises ont survécu à bien pire que ça…

    Les commandes de puces vont finir par se calmer. Au bout d'un moment les centres de données seront construits, donc il n'y aura plus de raison de commander autant de puces.

  14. #14
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Nvidia vend des cartes graphiques, donc elle peut survivre. Y'aura toujours des gens qui vont se monter des PC pour jouer. (le minage et l'IA c'est du bonus, mais c'est pas le cœur du truc)
    Faux! Il y a déjà bien longtemps que la "carte graphique" n'est plus au centre des activités de Nvidia...

    La "carte graphique" cela ne faisait pas assez de bénéfices... Nvidia s'est jeté à corps perdu dans le minage des crypto-monnaies délaissant son métier de base, allant jusqu'à limiter ses livraisons dédiées à la part de marché où Nvidia était leader mondial.

    Et comme au final, la minage a atteint ses limites, ils se sont jetés dans l'IA...

    En réalité, Nvidia a quitté tous sens des réalités, son management parlent plus que de milliards investis dans l'IA... Il y a juste un petit problème, les milliards en question ont quelque chose de commun avec l'IA, c'est leur nature "ARTIFICIELLE"!

    Tout ce petit monde de l'IA va se casser la gueule... Malheureusement en entraînant dans leur chute l'économie mondiale!!!

  15. #15
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    En réalité, Nvidia a quitté tous sens des réalités, son management parlent plus que de milliards investis dans l'IA... Il y a juste un petit problème, les milliards en question ont quelque chose de commun avec l'IA, c'est leur nature "ARTIFICIELLE"!

    Tout ce petit monde de l'IA va se casser la gueule... Malheureusement en entraînant dans leur chute l'économie mondiale!!!
    vous n'en savez rien, l'ia a des applications concrète et est utilisé par désormais une large majorité des métiers du tertiaire. Et se déploie de plus en plus dans les autres secteurs même manuel.
    Peut etre que ca va se casser la gueule, ou peut être pas.

    Perso je dirais que Nvidia va plutôt se faire de plus en plus concurrencé par d'autres acteurs dans les puces ia, intel/amd mais aussi google qui utilise ces propres puces pour gemini et les chinois arrivent (huawei, moore threads...etc. )

    ce n'est pas l'ia qui risque de ce casser la gueule, mais plutôt le monopole de nvidia.
    La France est un pays qui redistribue tout sauf de l'espoir.

  16. #16
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    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    vous n'en savez rien, l'ia a des applications concrète et est utilisé par désormais une large majorité des métiers du tertiaire.
    Parce que cette majorité de "métiers" ne paient pas pour le service IA qui est utilisé...

    Il y a d'ailleurs déjà maintenant un consensus chez la plupart des experts financiers pour dire que l'IA ne deviendra jamais bénéficiaire vu les milliers de milliards d'investissements engloutis dans ce puit sans fond!!!

  17. #17
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Faux! Il y a déjà bien longtemps que la "carte graphique" n'est plus au centre des activités de Nvidia...
    Ouais, mais elle pourrait le redevenir.
    L'euphorie autour des centres de données pour l'IA va forcément se calmer. (comme le minage s'est calmé)
    Alors que les PC gamers ça ne baissera jamais Les PC de bureau ça restera le top pour toujours.

    Il y a des jeunes qui n'ont jamais utilisé de manette ni de clavier/souris, mais ils finiront pas s'y mettre. (ils sont né dans les écrans tactiles, les pauvres )

    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    ce n'est pas l'ia qui risque de ce casser la gueule, mais plutôt le monopole de nvidia.
    Il y a quand même des centaines et des centaines de milliards de dollars qui auront été investis pour rien.
    Plein d'entreprises vont faire faillites après avoir levé des sommes folles.

    Des entreprises vont survivre et prospérer, mais la plupart vont mourir.

  18. #18
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    Selon vous, l'IA générative va-t-elle tenir ses promesses en matière de rentabilité ? Pourquoi ?
    En aucun cas. Même en adoptant massivement l'IA, le coût financier est pour l'instant trop élevé pour les fournisseurs. En mettant les abonnements à 220$/mois pour les versions premium, Open AI ne rentre même pas dans les frais d'utilisation. Alors si on rajoute les coûts de conception, on arrive à un prix délirant pour l'utilisateur final. Même en optimisant les algos et en améliorant les puces pour les rendre plus performantes, je doute qu'un jour on trouve un modèle rentable pour l'IA.
    Déjà les investisseurs ont mis 8 000 milliards de dollars dedans en 3 ans et on leur demande encore plus. Ils ne rentreront pas dans leurs frais et ça va craquer car ils seront, si ce n'est sont d'ores et déjà, demandeurs de voir le ROI. L'IA est une très belle avancée et on l'utilise dans le quantique mais pas des LLM.
    De plus, lorsqu'on voit la grande majorité des utilisateurs de Windows ou Firefox ou même en entreprise freiner des quatre fers pour son utilisation, on peut douter de son adoption massive à court ou moyen terme. A très long terme, 10, 15 ou 20 ans, peut-être et encore. D'ici-là le quantique sera arrivé et sera certainement plus porteur de gains et, pour l'humanité, et pour le financier. Et pour l'IA aussi.


    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Si j'étais un investisseur de la première heure, je prendrai mes gains en Bourse ou revendrai mes parts des start-ups avant que cela coule. En tant qu'utilisateur, si je l'étais, je me soucierai mille fois plus de mes données que lors d'une recherche Google. Et si j'étais PDG d'une entreprise, je réfléchirai à 2 fois en pesant combien cela va coûter et surtout pour quel gain, avant de me lancer dans un projet IA quel qu'il soit. Je ne suis rien de tout ça, simple observateur d'une folie qui au final m'impactera peu mais va laisser un trou béant dans l'économie. A l'heure des économies de tous les états dans le monde pour juguler la dette mondiale, on a réussi à trouver 8000 milliards de dollars en 3 ans, plus de 2 fois le PIB de la France, pour trouver la liste de courses à partir des menus de la semaine. Mais pour le prix de ces courses on attend toujours que l'IA sache faire une simple addition. Les comptes sont faits et la note est salée.

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