Je ne comprend pas pourquoi une partie des vaccinés harcèlent les non-vaccinés.
Ils doivent être dans une logique "les non-vaccinés vont saturer les services de réanimation et il n'y aura plus de place pour les vaccinés qui font des formes graves et pour ceux qui ont d'autres maladies", mais pour le moment peu d'hôpitaux français sont saturés. En tout cas ce n'est pas pire qu'avant 2020.
En plus dès qu'un non-vacciné veut aller dans un restaurant, un cinéma, un bar, il doit se faire tester moins de 72h avant. Donc si il attrape la maladie ce sera identifié rapidement et des mesures seront prises.
Alors que les vaccinés ne se font pas tester, donc ils ne prennent pas de précaution particulière quand ils sont contagieux (généralement ils ne peuvent pas le savoir puisqu'une grosse partie des infectés (vaccinés ou non-vaccinés) sont totalement asymptomatique).
Avec cette famille de virus et les vaccins actuels l'argument "se vacciner c'est protéger les autres" ne fonctionnent pas. Ici se vacciner c'est se protéger soit même.
Ça dépend des études, des variants des circulent, etc. Mais apparemment plus la date de la vaccination s'éloigne moins le vaccin est efficace. Il est possible que 6 mois après la dernière dose le vaccin ne bloque plus très bien la transmission.
Israël/Covid: le vaccin efficace qu'à 39% pour arrêter la transmission, à 91% pour prévenir des cas graves (ministère de la Santé)
Du coup il existe une technique qui consiste à injecter une nouvelle dose régulièrement. En Israël ils en sont à la quatrième dose.Les chiffres montrent également que parmi ceux qui ont été vaccinés en janvier, il n'y avait que 16% d'efficacité contre l'infection, contre 44% de ceux qui ont été vaccinés en février, 67% de ceux qui ont été vaccinés en mars et 75% pour ceux vaccinés en avril.
====
On va voir ce que ça va donner ces histoires de B.1.621 (Mu) et C.1.2.
Mu, Êta... Les variants du Covid-19 les plus surveillés par l'OMS pour éviter une 5e vague
Covid-19 : trois questions sur le C.1.2, le nouveau variant qui est surveillé par les scientifiques
- Êta
Le variant B.1.52, ou Êta, a d'abord été détecté en décembre 2020, "dans plusieurs pays" selon l'OMS. En France, il appartient à la catégorie "variant à suivre". Il avait un temps été détecté à Mayotte, mais n'a pas été repéré dans la dernière enquête Flash réalisée par SPF.
Comme les variants Iota, Beta et Gamma, il porte la mutation E484K, qui semble favoriser une résistance à l'immunité.- Kappa
Repéré en Inde en octobre 2020, Kappa est aussi désigné sous le nom scientifique de B.1.617.1. Il s'agit d'une sous-lignée du variant B.1.617, initialement nommé "variant indien", dont dérive aussi le variant Delta, ou B.1.617.2.
Kappa a été rétrogradé dans la catégorie "variant à suivre" lorsqu'il est apparu que Delta était plus virulent - et prenait le pas sur le variant Alpha en Europe. Il contient deux mutations particulièrement surveillées : L452R, qui peut notamment faire baisser l'efficacité des défenses immunitaires selon certaines études ; et E484Q, dont SPF affirme disposer de données insuffisantes pour constater un risque accru de transmissibilité ou d'échappement immunitaire. Par ailleurs, la détection de la mutation E484Q est en baisse au niveau international, selon le dernier bulletin de SPF.- Lambda
C.37 de son nom scientifique, le variant Lambda a été classé "à suivre" par l'OMS en juin 2021. Il était alors présent dans 27 pays du monde. Il a été détecté au Pérou, en décembre 2020, et y est jugé responsable de la majorité des infections. Lors de sa classification en juin, les scientifiques n'avaient pas encore atteint de consensus sur sa dangerosité. L'agence de santé anglaise Public Health England (PHE) avait notamment prévenu que davantage d'études étaient nécessaires pour savoir s'il résiste ou non aux vaccins.- Mu
Le variant Mu, ou B.1.621, a été détecté pour la première fois en Colombie en janvier. Depuis, il a été signalé dans d'autres pays d'Amérique du Sud et en Europe. Selon l'OMS, ce variant présente des mutations qui pourraient indiquer un risque d'"échappement immunitaire" (résistance aux vaccins), et des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ses caractéristiques.
Sur le volet de la crise sanitaire, l'histoire semble se répéter. Après le variant Delta, c'est au tour d'une nouvelle souche d'inquiéter les scientifiques : la C.1.2. Dans une étude publiée le 24 août, les scientifiques de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD) d'Afrique du Sud - pays où le variant est apparu en mai dernier - ont qualifié cette nouvelle mutation de "variant potentiel d'intérêt". Si ces travaux n'ont pas encore été validés par les pairs, ils permettent de dresser les spécificités de ce nouveau variant. Et le constat est le suivant : cette souche qui mute deux fois plus rapidement pourrait se montrer plus contagieuse que les autres variants et davantage résistante face aux vaccins.
Partager