Sous la direction de Jeremy Corbyn, le Labour est régulièrement accusé d'avoir toléré des membres ou des partisans antisémites. Plusieurs membres du parti sont ainsi suspendus ou forcés de démissionner à la suite de déclarations controversées ; c’est notamment le cas l’ancien maire de Londres Ken Livingstone. Alors que
Jeremy Corbyn assure que le « Labour ne sera jamais complaisant avec l'antisémitisme »,
le parti est critiqué pour ses liens avec « l'extrême gauche antisémite, voire révisionniste », sous couvert d'antisionisme. Certains de ses adjoints et proches sont ainsi débarqués, et lui-même présente ses excuses pour sa présence en 2014 à un double hommage aux terroristes palestiniens qui ont assassiné des athlètes israéliens en 1972 et aux victimes d'un raid aérien en 1985.
Hostile au gouvernement israélien de Benyamin Netanyahou, il regrette publiquement en 2016 avoir précédemment qualifié le Hezbollah et le Hamas d'« amis » : « Je regrette évidemment l'utilisation de ce mot ». Conséquence, de nombreux cadres et militants d'origine juive ont depuis un certain temps quitté le Labour. En réponse, en mars 2018, il présente ses excuses pour n'avoir pas suffisamment reconnu le problème, et ajoute : « Je reconnais que l'antisémitisme a fait surface dans le Parti travailliste, et a trop souvent été minimisé [...]. Ceci a peiné et blessé les membres juifs de notre parti, et plus largement la communauté juive du Royaume-Uni. Je suis sincèrement désolé pour la douleur provoquée, et je m'engage à redoubler d'efforts pour mettre fin à cette anxiété. [...]
Je serai toujours un opposant militant à l'antisémitisme ». Il s'excuse également pour s'être opposé dans un commentaire sur Facebook en 2012 à la destruction d'une peinture murale à Londres figurant des banquiers au nez crochu jouant au Monopoly, et déclare n'avoir pas vu l'image de près et n'avoir donc pas réalisé à l'époque que la peinture jouait sur des thèmes antisémites.
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