IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Actualités Discussion :

App Store : la Cour suprême américaine autorise les poursuites antitrust contre Apple

  1. #1
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    8 385
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 8 385
    Points : 196 495
    Points
    196 495
    Par défaut App Store : la Cour suprême américaine autorise les poursuites antitrust contre Apple
    Des possesseurs d'iPhone estiment que les applications coûtent trop chers sur iOS,
    à cause de la commission prélevée par Apple aux développeurs

    La commission de 30% prélevée aux développeurs par Apple est une question clé dans une affaire antitrust que la Cour suprême américaine va commencer à examiner ce lundi 26 novembre. Les neuf juges entendront les arguments d’Apple qui tente de ne pas faire face aux dommages dans une action en justice l'accusant d'avoir enfreint les lois antitrust fédérales en monopolisant le marché des applications pour iPhone et en obligeant les consommateurs à payer plus qu'ils ne le devraient.

    Les juges vont devoir traiter d'une question encore plus large : les consommateurs peuvent-ils lancer des poursuites dans une affaire antitrust comme celle-ci ?

    Pour Apple, qui a fait appel d'une décision d'un tribunal inférieur qui a relancé le projet de recours collectif intenté par un groupe de consommateurs, la réponse est « non ». L’entreprise s’est appuyé sur un précédent de la Cour suprême datant de plusieurs décennies pour justifier son raisonnement. Selon Apple, se ranger du côté des utilisateurs d’iPhone qui ont entamé la poursuite menacerait le domaine en plein essor du commerce électronique, qui génère des centaines de milliards de dollars chaque année en ventes américaines au détail.

    Les plaignants, ainsi que des groupes de surveillance antitrust, ont déclaré que si les juges fermaient les portes du palais de justice à ceux qui achètent des produits de consommation, le comportement monopolistique pourrait se développer sans contrôle.

    « De nombreuses plateformes technologiques vont commencer à faire valoir que les consommateurs n’ont pas qualité pour engager des poursuites antitrust contre nous », a déclaré Sandeep Vaheesan, directeur juridique de l’Open Markets Institute, un groupe de défense des droits antitrust basé à Washington.

    « Uber pourrait dire, nous ne fournissons que des services de communication aux conducteurs de covoiturage », a déclaré Vaheesan, se référant à la société de covoiturage. « En cas de problème antitrust, les conducteurs peuvent présenter une réclamation, mais les passagers n’auraient pas qualité pour agir ».

    Nom : app store.png
Affichages : 5671
Taille : 379,8 Ko

    Un utilisateur d’iPhone peut-il se plaindre du coût des applications ?

    Les utilisateurs d'iPhone ont accusé Apple d'avoir enfreint la législation fédérale antitrust en monopolisant la vente d'applications payantes, ce qui a entraîné une hausse des prix par rapport à ce qu’ils auraient été si ces mêmes applications avaient été disponibles depuis d’autres sources.

    Bien que les développeurs fixent les prix de leurs applications, Apple collecte les paiements des utilisateurs d’iPhone, en conservant une commission de 30% sur chaque achat. L’un des points litigieux dans cette affaire est de savoir si les développeurs d’application récupèrent le coût de cette commission en le transmettant aux consommateurs. Les développeurs ont gagné plus de 26 milliards de dollars en 2017, soit une augmentation de 30% par rapport à 2016, selon Apple.

    La société a demandé le rejet de ses demandes antitrust, affirmant que les plaignants n’avaient pas la capacité juridique requise pour engager la poursuite.

    Apple a rappelé une décision de la Cour suprême de 1977 qui limitait les dommages-intérêts pour comportement anticoncurrentiel aux personnes directement surchargées au lieu des victimes indirectes qui avaient payé une surcharge facturée par d'autres. Une partie de la préoccupation, a expliqué le tribunal par rapport à ce cas, était de permettre aux juges d’être exonérés de la tâche des calculs complexes de dommages.

    De potentielles répercussions sur l’e-commerce en général ?

    Apple a indiqué qu'elle agissait uniquement en tant qu'agent pour les développeurs d'applications qui vendent les applications aux consommateurs via l'App Store.

    La société a déclaré qu'autoriser le procès serait dangereux pour le secteur du commerce électronique, qui s'appuie de plus en plus sur des modèles de vente basés sur des agents. Apple a cité des sociétés comme le site de billetterie StubHub, le marché Amazon et eBay.

    Les poursuites contre de telles sociétés se multiplieraient « et créeraient le bourbier que cette cour cherchait à éviter », a déclaré Apple aux juges dans un dossier juridique.

    Le commerce électronique a atteint 452 milliards de dollars de ventes au détail aux États-Unis en 2017, selon les estimations du gouvernement des États-Unis.

    Apple est soutenu par l’administration du président Donald Trump. Les plaignants sont soutenus par les procureurs généraux de 30 États, dont la Californie, le Texas, la Floride et New York.

    Le groupe de travail de la Chambre de commerce américaine, soutenant Apple, a déclaré dans un mémoire aux juges: « L’augmentation du risque et du coût des litiges freinerait l’innovation, découragerait le commerce et nuirait aux développeurs, aux détaillants et aux consommateurs ».

    Nom : play store.png
Affichages : 5642
Taille : 93,6 Ko

    Pour les consommateurs, les développeurs n’auront pas le cran de se plaindre

    Même si les plaignants et certains groupes anti-monopoles sont en désaccord, ils s’entendent sur le fait qu'il serait peu probable que les développeurs d'applications intentent un procès à Apple parce qu'ils ne voudraient pas mordre la main qui les nourrit. Au final, personne ne se plaindrait d’un tel comportement qu’ils estiment anticoncurrentiel.

    Les développeurs « ne peuvent pas risquer la possibilité qu'Apple les retire de l'App Store s'ils intentent une action en justice », a déclaré le groupe de défense des droits de l'American Antitrust Institute dans un communiqué.

    Apple « tente de faire en sorte qu'il soit plus difficile pour les parties lésées de faire valoir leurs droits en vertu de la législation antitrust fédérale », a déclaré Mark Rifkin, avocat des plaignants.

    Les plaintes contre Apple remontent à 2011 lorsque plusieurs acheteurs d'iPhone, dont le principal demandeur, Robert Pepper, de Chicago, ont intenté un recours collectif contre Apple devant un tribunal fédéral à Oakland, en Californie. Un juge a tout d’abord rejeté le dossier, estimant que les consommateurs n’étaient pas concernés directement étant donné que ce sont les développeurs qui leur ont facturé des frais plus élevés.

    Notons qu' Apple a déjà réalisé un changement majeur dans la façon dont elle partage l’argent avec les créateurs d’application. La commission standard est de 30 %, mais si une application est vendue comme une souscription, les développeurs qui parviennent à faire signer leurs clients pour plus d’un an paient 15 %. En clair, actuellement, Apple prend 30% des apps payantes, des achats intégrés et des abonnements la première année, et 15% pour les abonnements in-app à partir de la deuxième année.

    Comment cela se passe chez la concurrence ?

    Google, qui prélevait également 30%, a décidé de modifier sa politique et en a fait l'annonce fin 2017. Sur une page d'aide, vous pouvez lire

    Citation Envoyé par Google
    Pour les applications et les produits intégrés à l'application que vous proposez sur Google Play, les frais de transaction correspondent à 30 % du prix. Vous recevez 70 % de la somme payée par l'acheteur. Les 30 % restants reviennent au partenaire de distribution et sont consacrés aux frais de fonctionnement.

    À compter du 1er janvier 2018, les frais de transaction pour les abonnés que vous conservez après 12 mois de paiements seront de 15 %. Si un abonné était actif à cette date, ce temps sera compté. Par exemple, si un abonné est actif depuis quatre mois, les frais de transaction seront réduits à 15 % après huit mois supplémentaires.

    Les éléments suivants sont pris en compte dans la période des 12 mois de paiements :
    • Abonnés en délai de grâce
    • Abonnés qui ont précédemment fait l'objet d'une suspension de compte ou d'un délai de grâce
    • Abonnés bénéficiant d'un prix de lancement
    • Abonnés qui passent à un abonnement supérieur ou inférieur
    • Abonnés qui se réabonnent dans les deux mois suivant l'annulation

    Les éléments suivants ne sont pas pris en compte dans la période des 12 mois de paiements :
    • Essais gratuits
    • Achats remboursés
    • Période de blocage du compte
    • Période différée (utilisation de la facturation différée via l'API Google Play Developer)
    Source : Reuters, Google, Apple

    Et vous ?

    Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi :

    Apple suscite le doute avec l'iPhone et a perdu 100 Md$ US en bourse depuis vendredi et passe sous la barre des 1000 Md$ de capitalisation boursière
    Les iPhone et Apple Watch seraient-ils allergiques à l'hélium ? De nombreux iPhone et Apple Watch tombent en panne après une exposition à l'hélium
    Non, Samsung ne réclame pas 1,6 million USD à son ambassadrice en Russie parce qu'elle aurait utilisé un iPhone X en public
    USA : la Chine et la Russie espionneraient les conversations de Donald Trump qui utiliserait toujours un iPhone personnel non sécurisé
    Des clients Apple se plaignent des mauvaises performances de leurs iPhone Xs et Xs Max en réception cellulaire et Wi-Fi, à qui la faute ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
    Membre habitué
    Profil pro
    Inscrit en
    Février 2007
    Messages
    120
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Février 2007
    Messages : 120
    Points : 153
    Points
    153
    Par défaut
    Apple cher? Si il a fallut pour certains plus de 10 ans pour le comprendre et bien dis-donc

  3. #3
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juillet 2018
    Messages
    973
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Essonne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2018
    Messages : 973
    Points : 3 268
    Points
    3 268
    Par défaut
    Bah oui c'est normal, quand on lâche entre 1000 et 1500€ pour son téléphone, après on n'est plus de sous pour se payer des app.

    Le plus drôle c'est que les 30% de marge d'Apple sur les app, ça les gêne, mais genre les 50 à 70% minimum de marge sur le Smartphone lui-même, non ?


    Sous Androïd tout est moins cher, le Smartphone et les app. Si c'est trop cher pour eux, ils ont le droit de consommer autrement...

  4. #4
    Membre expérimenté
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Septembre 2016
    Messages
    373
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Loire Atlantique (Pays de la Loire)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2016
    Messages : 373
    Points : 1 335
    Points
    1 335
    Par défaut
    Apple ce veut être un produit de luxe. Le luxe coûte chère. Si t'a pas les moyens passe à du haut de gamme qui ne ce veut pas luxueux. Le tel sera moins chère pour des perfs semblable et des app moins chère. Mais y'aura pas la pomme, dont tu paraitra moins riche au yeux du peuple.

  5. #5
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Juillet 2010
    Messages
    403
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 40
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2010
    Messages : 403
    Points : 1 417
    Points
    1 417
    Par défaut
    Encore heureux qu'ils peuvent se plaindre du prix. La parole serait donc fonction du porte-monnaie ou de l'intelligence du consommateur ? Drôle de conception des choses...

    Sinon, ça me fait penser à ces gens qui achètent une voiture sans vérifier le coût de l'assurance ni la consommation derrière. Et oui, parfois ça fait mal aux fesses quand on doit encore dépenser davantage.

  6. #6
    Membre extrêmement actif

    Profil pro
    Grand Timonier des Chats
    Inscrit en
    Décembre 2011
    Messages
    879
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Grand Timonier des Chats

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2011
    Messages : 879
    Points : 3 302
    Points
    3 302
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
    Bah oui c'est normal, quand on lâche entre 1000 et 1500€ pour son téléphone, après on n'est plus de sous pour se payer des app.

    Le plus drôle c'est que les 30% de marge d'Apple sur les app, ça les gêne, mais genre les 50 à 70% minimum de marge sur le Smartphone lui-même, non ?


    Sous Androïd tout est moins cher, le Smartphone et les app. Si c'est trop cher pour eux, ils ont le droit de consommer autrement...
    Sur le plan juridique en tout cas, ce qui les gêne c'est que sur iPhone si tu respectes la législation et le contrat avec Apple, tu n'as pas le choix d'utiliser l'App Store. Sur Android tu peux utiliser Amazon ou F-Droid légalement, donc il n'y a pas monopole (même si la plupart des utilisateurs ne connaissent sans doute que Google Play et les commissions de celui-ci sont les mêmes que chez Apple).

  7. #7
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juillet 2018
    Messages
    973
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Essonne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2018
    Messages : 973
    Points : 3 268
    Points
    3 268
    Par défaut
    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    Sur le plan juridique en tout cas, ce qui les gêne c'est que sur iPhone si tu respectes la législation et le contrat avec Apple, tu n'as pas le choix d'utiliser l'App Store. Sur Android tu peux utiliser Amazon ou F-Droid légalement, donc il n'y a pas monopole (même si la plupart des utilisateurs ne connaissent sans doute que Google Play et les commissions de celui-ci sont les mêmes que chez Apple).
    Et rien ne les force à accepter ces conditions, et à acheter un I-Phone, si ils ne sont pas d'accord, ils peuvent aller chez la concurrence, où il n'y a pas ce monopole.


    Allez pour le plaisir (comme disait Herbert), même si ça date de l'I-Phone 5, vu que c'est toujours d'actualité :


  8. #8
    Membre extrêmement actif

    Profil pro
    Grand Timonier des Chats
    Inscrit en
    Décembre 2011
    Messages
    879
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Grand Timonier des Chats

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2011
    Messages : 879
    Points : 3 302
    Points
    3 302
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
    Et rien ne les force à accepter ces conditions, et à acheter un I-Phone, si ils ne sont pas d'accord, ils peuvent aller chez la concurrence, où il n'y a pas ce monopole.


    Allez pour le plaisir (comme disait Herbert), même si ça date de l'I-Phone 5, vu que c'est toujours d'actualité :

    C'est sûr l'iPhone c'est une grosse arnaque, même si le rapport coût de production/prix de vente augmente un peu en fait (ils doivent avoir arrêté d'utiliser des esclaves pour le produire).

    N'empêche que l'iPhone est super bien vendu, du coup il occupe une part de marché considérable et le maintien d'un monopole sur ses apps, c'est comme quand Microsoft exploitait sa position dominante pour imposer IE et WMP aux consommateurs.

    P.S. à une époque si je me souviens Apple avait aussi été attaqué en justice pour ses pratiques anti-concurrentielles sur la réparation des iBidules.

  9. #9
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Juillet 2010
    Messages
    403
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 40
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2010
    Messages : 403
    Points : 1 417
    Points
    1 417
    Par défaut
    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    C'est sûr l'iPhone c'est une grosse arnaque, même si le rapport coût de production/prix de vente augmente un peu en fait (ils doivent avoir arrêté d'utiliser des esclaves pour le produire).

    N'empêche que l'iPhone est super bien vendu, du coup il occupe une part de marché considérable et le maintien d'un monopole sur ses apps, c'est comme quand Microsoft exploitait sa position dominante pour imposer IE et WMP aux consommateurs.

    P.S. à une époque si je me souviens Apple avait aussi été attaqué en justice pour ses pratiques anti-concurrentielles sur la réparation des iBidules.
    La situation est légèrement différente de Microsoft, dans le sens où Windows était (et est toujours) implanté sur une grosse majorité des ordinateurs de toutes marques. Apple, elle, n'impose rien aux constructeurs, leur OS (et les applications obligatoires qui en découlent) n'est présent que sur ses appareils propres.

  10. #10
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juillet 2018
    Messages
    973
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Essonne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2018
    Messages : 973
    Points : 3 268
    Points
    3 268
    Par défaut
    Citation Envoyé par MiaowZedong Voir le message
    C'est sûr l'iPhone c'est une grosse arnaque, même si le rapport coût de production/prix de vente augmente un peu en fait (ils doivent avoir arrêté d'utiliser des esclaves pour le produire).

    N'empêche que l'iPhone est super bien vendu, du coup il occupe une part de marché considérable et le maintien d'un monopole sur ses apps, c'est comme quand Microsoft exploitait sa position dominante pour imposer IE et WMP aux consommateurs.
    Oui ils ont améliorer "un peu" les conditions de travail et certains des éléments du produit, et au lieu d'absorber ça dans les marges, même si ils ont du les réduire un peu, bah ils ont surtout encore augmenté les prix, et si on prend les derniers modèles (après je ne sais pas si ce n'est valable qu'à partir du X ou déjà avec le 9), ils ont justement été obligé de dire à leurs fabricants de réduire les commandes car les ventes ont chuté, ce qui a entraîné par la suite une chute du cours des actions Apple (cf news pas très vieille sur DVP).


    Alors évidemment, on est loin de dire que cela se vend mal ou plus du tout, mais je pense qu'on a peut-être atteint le point où, si Apple ne modifie pas un peu sa politique commercial, les ventes vont plutôt être sur le déclin que du côté du "ça se vend super bien" (même si c'est relatif encore une fois, je parle par rapport à leurs ventes habituelles/précédentes, bien sûr que pour d'autres fabricants, vendre autant d'unités malgré la baisse, cela serait du pain béni).

  11. #11
    Membre expert
    Profil pro
    undef
    Inscrit en
    Février 2013
    Messages
    957
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France, Lot (Midi Pyrénées)

    Informations professionnelles :
    Activité : undef

    Informations forums :
    Inscription : Février 2013
    Messages : 957
    Points : 3 523
    Points
    3 523
    Par défaut
    Reste que 30%, pour un "agent", c'est énorme. En général un agent se contente de 5% à 15%, et si l'on est pas satisfait, l'on peut changer d'agent.

  12. #12
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    9 552
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 36
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 9 552
    Points : 18 446
    Points
    18 446
    Par défaut
    Citation Envoyé par 23JFK Voir le message
    Reste que 30%, pour un "agent", c'est énorme.
    Ouais mais en même temps les produits d'Apple sont du luxe et c'est toujours beaucoup plus cher que ça ne le devrait.
    Posséder le dernier iPhone c'est une façon de dire qu'on a les moyens de gaspiller l'équivalent d'un SMIC dans un téléphone.
    On peut trouver plus puissant pour moins d'un tiers du prix.

    Normalement si t'as les moyens d'acheter un iPhone t'as les moyens de payer des applications trop cher
    Keith Flint 1969 - 2019

  13. #13
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juillet 2018
    Messages
    973
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Essonne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2018
    Messages : 973
    Points : 3 268
    Points
    3 268
    Par défaut
    Citation Envoyé par 23JFK Voir le message
    Reste que 30%, pour un "agent", c'est énorme. En général un agent se contente de 5% à 15%, et si l'on est pas satisfait, l'on peut changer d'agent.
    Oui mais ça, comme le dit Apple, c'est entre les devs et Apple, cela ne regarde pas ceux qui achètent les app. Apple est "l'agent" du dev, pas du client.

    Si les dev trouvent que 30% c'est trop, ils ne sont pas obligés de développer pour Apple, mais ils se coupent d'un marché, donc à eux de peser le pour et le contre. Mais ils pourraient très bien se contenter de développer sous Androïd.

    Surtout que, comment cela fonctionne exactement (je ne suis pas dev mobile, donc j'avoue volontiers que je ne connais pas trop tous ces détails) ? Est-ce que c'est le dev qui fixe son prix de vente, et Apple en garde 30% pour sa marge ou est-ce que Apple rajoute 30% par dessus le prix du dev pour faire sa marge ? Car pour le dev, ce n'est pas la même chose.


    Enfin toujours est-il que ce pourcentage, ne concerne pas les clients, et encore une fois, je trouve cela un peu contradictoire de pleurer pour une marge de 30% sur une app à 5 ou 10 balles, quand on paie 60/70% de marge sur un Smartphone qui vaut plus qu'un SMIC. Si ils pleuraient sur le prix de téléphone, ils pourraient se payer toutes les app qu'ils veulent avec les économies faites.

    Franchement, quand tu peux lâcher 1300€ voir plus dans un Smartphone, tu ne vas pas me dire que tu es à 3€ près sur une app ?

    A part ceux qui sont passé chez Apple grâce à l'I-Phone X, tous les anciens clients savaient déjà le prix des app, ce n'est pas nouveau ces 30%, si ? Car si tu connais les prix, et que c'est trop cher, bah tu change de crèmerie.


    Comme l'a rappelé Edrixal, Apple c'est connoté produit de luxe, et tu peux aller chez n'importe quel fabricant de n'importe quel produit de luxe, si il est le seul et unique fournisseur de son produit, et que c'est trop cher pour toi, si tu va le voir en disant "euh vous abusez un peu là, vous pourriez baisser votre marge de 20/25% svp ?", le mec va te rigoler au nez, et te dire de rentrer chez toi.

  14. #14
    Membre expert
    Profil pro
    undef
    Inscrit en
    Février 2013
    Messages
    957
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France, Lot (Midi Pyrénées)

    Informations professionnelles :
    Activité : undef

    Informations forums :
    Inscription : Février 2013
    Messages : 957
    Points : 3 523
    Points
    3 523
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
    Oui mais ça, comme le dit Apple, c'est entre les devs et Apple, cela ne regarde pas ceux qui achètent les app. Apple est "l'agent" du dev, pas du client.

    Si les dev trouvent que 30% c'est trop, ils ne sont pas obligés de développer pour Apple, mais ils se coupent d'un marché, donc à eux de peser le pour et le contre. Mais ils pourraient très bien se contenter de développer sous Androïd.

    Surtout que, comment cela fonctionne exactement (je ne suis pas dev mobile, donc j'avoue volontiers que je ne connais pas trop tous ces détails) ? Est-ce que c'est le dev qui fixe son prix de vente, et Apple en garde 30% pour sa marge ou est-ce que Apple rajoute 30% par dessus le prix du dev pour faire sa marge ? Car pour le dev, ce n'est pas la même chose.


    Enfin toujours est-il que ce pourcentage, ne concerne pas les clients, et encore une fois, je trouve cela un peu contradictoire de pleurer pour une marge de 30% sur une app à 5 ou 10 balles, quand on paie 60/70% de marge sur un Smartphone qui vaut plus qu'un SMIC. Si ils pleuraient sur le prix de téléphone, ils pourraient se payer toutes les app qu'ils veulent avec les économies faites.

    Franchement, quand tu peux lâcher 1300€ voir plus dans un Smartphone, tu ne vas pas me dire que tu es à 3€ près sur une app ?

    A part ceux qui sont passé chez Apple grâce à l'I-Phone X, tous les anciens clients savaient déjà le prix des app, ce n'est pas nouveau ces 30%, si ? Car si tu connais les prix, et que c'est trop cher, bah tu change de crèmerie.


    Comme l'a rappelé Edrixal, Apple c'est connoté produit de luxe, et tu peux aller chez n'importe quel fabricant de n'importe quel produit de luxe, si il est le seul et unique fournisseur de son produit, et que c'est trop cher pour toi, si tu va le voir en disant "euh vous abusez un peu là, vous pourriez baisser votre marge de 20/25% svp ?", le mec va te rigoler au nez, et te dire de rentrer chez toi.

    Sauf que si un dev lève la queue, Apple le dégage et il n'est plus dev agréé Apple. Dans le principe Apple est en situation de monopole en interdisant de manière arbitraire les programmes qu'ils n'ont pas validés sur des machines dont le principe de vente est censé en donner pleine propriété aux acheteurs. (Le problème se pose quasiment de même pour android quoiqu'il soit possible, chez eux, d'installer des applications hors playstore).

  15. #15
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juillet 2018
    Messages
    973
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Essonne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2018
    Messages : 973
    Points : 3 268
    Points
    3 268
    Par défaut
    Citation Envoyé par 23JFK Voir le message
    Sauf que si un dev lève la queue, Apple le dégage et il n'est plus dev agréé Apple.
    J'entends bien, mais en soit, cela ne regarde pas les clients (ce qui est tout de même le sujet de l'article).

    Après qu'est-ce qui est le pire pour un dev, subir les 30% d'Apple, ou se passer des millions de clients potentiels ? Si c'était vraiment si horrible que cela, personne ne développerait pour Apple, si des gens le font, c'est bien que cela doit rester tout de même rentable malgré les 30% non ?


    Citation Envoyé par 23JFK Voir le message
    Dans le principe Apple est en situation de monopole en interdisant de manière arbitraire les programmes qu'ils n'ont pas validés sur des machines dont le principe de vente est censé en donner pleine propriété aux acheteurs. (Le problème se pose quasiment de même pour android quoiqu'il soit possible, chez eux, d'installer des applications hors playstore).
    En soit, il n'y a pas forcément que du mauvais la-dedans, je vais faire l'avocat du diable même si je ne suis pas concerné (étant moi-même sous Androïd) :

    vaut-il mieux un seul endroit pour télécharger ses app, qui sont testés et validés par le fabricant (donc on est sûr qu'elles fonctionnent, et qu'elles sont donc relativement virus proof), ou comme sous Androïd, pouvoir télécharger ses app n'importe où, sachant qu'elles ont pu être uploadées par n'importe qui, et véroler le Smartphone ?

    Il y a des avantages et des inconvénients dans les deux cas, libre à chacun de peser le pour et le contre par rapport à ses attentes, et de consommer en conséquence.


    Encore une fois, j'entends bien toutes les remarques, qui ne sont pas toutes totalement injustifiées, mais que cela soit pour les dev, ou pour les clients, Apple ne force personne à venir chez eux.

  16. #16
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    Intégrateur Web
    Inscrit en
    Août 2012
    Messages
    263
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : Intégrateur Web
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Août 2012
    Messages : 263
    Points : 1 040
    Points
    1 040
    Par défaut Quand même...
    Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
    Bah oui c'est normal, quand on lâche entre 1000 et 1500€ pour son téléphone, après on n'est plus de sous pour se payer des app.
    Ayez quand même une petite pensée compatissante pour tous ceux qui ont acheté un ancien modèle d’iPhone, un iPhone en seconde main ou qui en ont reçu un de personnes ayant acheté un modèle plus récent (sisisi, ça existe).

    Sinon, dans les textareas, le correcteur orthographique de Firefox signale "d’iPhone" comme une erreur et propose notamment comme suggestions de correction "d’Aphone" ou "d’aphone"

  17. #17
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Graphic Programmer
    Inscrit en
    Mars 2006
    Messages
    1 537
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Graphic Programmer
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2006
    Messages : 1 537
    Points : 3 909
    Points
    3 909
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ecthelion2 Voir le message
    Sous Androïd tout est moins cher, le Smartphone et les app
    c'est vrai mème la sécurité est moins cher. une passoire ca coute rien

  18. #18
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Analyste d'exploitation
    Inscrit en
    Juillet 2018
    Messages
    973
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Essonne (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Analyste d'exploitation

    Informations forums :
    Inscription : Juillet 2018
    Messages : 973
    Points : 3 268
    Points
    3 268
    Par défaut
    Citation Envoyé par sirthie Voir le message
    Ayez quand même une petite pensée compatissante pour tous ceux qui ont acheté un ancien modèle d’iPhone, un iPhone en seconde main ou qui en ont reçu un de personnes ayant acheté un modèle plus récent (sisisi, ça existe).
    Je compatis autant que pour ceux qui achètent un SUV d'occasion, et se plaignent de se ruiner en carburant.

    C'est un choix de rester chez Apple ou non, si c'est trop cher, personne ne les oblige à ne pas changer, ils ne sont pas liés à Apple.

    Je ne dis pas que toutes les entreprises sont exempts de problèmes, loin s'en faut, mais il ne faut pas systématiquement négliger le rôle du consommateur et ses choix à lui. C'est facile de toujours rejeter la responsabilité sur les entreprises, mais beaucoup de problèmes pourraient être solutionnés si les gens consommaient autrement (et les prix des app Apple, est très loin d'être le plus grave).



    Citation Envoyé par Aiekick
    c'est vrai mème la sécurité est moins cher. une passoire ca coute rien
    Bizarrement, ça fait bien 10 ans que je suis sous Androïd, je n'ai jamais eu un Smartphone de vérolé ni aucun problème. Niveau passoire on a vu pire.

    Mais oui, rassurez-vous en vous disant que c'est la sécurité qui justifie les prix Apple.

  19. #19
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    8 385
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 8 385
    Points : 196 495
    Points
    196 495
    Par défaut App Store : la Cour suprême américaine autorise les poursuites antitrust contre Apple
    App Store : la Cour suprême américaine autorise les poursuites antitrust contre Apple,
    accusé par les possesseurs d'iPhone d'être la raison de la hausse du prix des applications

    La Cour suprême permet a une action en justice antitrust contre Apple de se poursuivre et rejette l’argument d’Apple selon lequel les utilisateurs de l’iOS App Store ne sont pas vraiment ses clients. La Cour suprême a confirmé la décision de la Cour d’appel du neuvième circuit rendue dans l’affaire Apple v. Pepper, convenant dans une décision que les acheteurs d’applications Apple pourraient poursuivre la société en justice pour avoir prétendument fait monter les prix. « Les frontières qu’Apple dessine sont sans queue ni tête. Ce sont juste des jérémiades pour échapper à ce genre de poursuites », a écrit le juge Brett Kavanaugh.

    Ce dernier s’est joint aux quatre membres libéraux du plus haut tribunal du pays pour rejeter la demande de l’entreprise de Cupertino, en Californie (il faut noter qu'il y a neuf juges en tout). L’autre membre de la Cour suprême nommé par M. Trump, le juge Neil Gorsuch, a rédigé l’explication de la dissidence des quatre juges conservateurs. La plainte des consommateurs contre Apple est le genre de cas que des jugements précédents de la Cour suprême n’ont pas voulu autoriser en vertu des lois fédérales interdisant le contrôle injuste d’un marché, a écrit Me Gorsuch.

    Apple avait affirmé que les utilisateurs d’iOS achetaient techniquement des applications à des développeurs, alors que les développeurs eux-mêmes étaient des clients de l’App Store d’Apple. Selon une doctrine juridique antérieure connue sous le nom d’Illinois Brick, les « acheteurs indirects » d’un produit n’ont pas qualité pour agir dans des affaires antitrust. Mais dans cette décision, la Cour suprême a décidé que cette logique ne s’appliquait pas à Apple.

    La cour prend soin de noter qu’il s’agit d’une « phase préliminaire » de l’affaire. Il n’y a donc pas lieu de décider si Apple détient réellement un monopole illégal sur l’App Store. Mais sa décision pourrait avoir des conséquences plus importantes pour les clients qui souhaitent poursuivre tout vendeur d’applications pour infraction aux lois antitrust, et elle ouvre la voie à une bataille majeure entre Apple et certains clients mécontents.

    Apple v. Pepper affirme qu'en imposant aux utilisateurs iOS d'acheter des applications via son App Store officiel et en facturant une commission de 30% aux développeurs, Apple ajoute une taxe obligatoire que les développeurs transmettent logiquement aux clients. « L'affirmation selon laquelle un détaillant monopolistique (Apple, ici) a utilisé son monopole pour surcharger les consommateurs est une affirmation antitrust classique. Mais Apple affirme que, dans cette affaire, les [utilisateurs iOS] ne peuvent pas poursuivre Apple parce qu’ils ne sont pas censés être des "acheteurs directs" », écrit Kavanaugh. « Nous ne sommes pas d'accord. Les plaignants ont acheté des applications directement auprès d'Apple et sont donc des acheteurs directs ».

    Nom : app store.png
Affichages : 1897
Taille : 379,8 Ko

    Dans l’affaire Illinois Brick d’origine, un tribunal avait statué qu’un fabricant de briques ne pouvait pas être poursuivi en justice par une personne qui avait engagé un entrepreneur séparé pour construire une structure avec ces briques. Mais « les propriétaires d'iPhone ne sont pas des consommateurs au bas d'une chaîne de distribution verticale qui tentent de poursuivre en justice les fabricants au sommet de la chaîne » . Kavanaugh a conclu en disant qu’Apple a simplement utilisé des astuces rhétoriques pour prétendre qu’il n'était pas un vendeur direct - et ces astuces pourraient permettre à d'autres sociétés d'échapper aux revendications antitrust légitimes.

    Si Apple perd finalement cette affaire, elle pourrait être obligée de rembourser toute personne « surchargée » grâce à son balisage App Store - ou même d'ouvrir le jardin muré iOS. Apple a présenté d’autres arguments juridiques pour lutter contre ce résultat. Par exemple, les clients sont libres d'acheter des applications via d'autres magasins d'applications sur d'autres systèmes d'exploitation mobiles. Mais la Cour suprême n’a pas encore explicitement traité ces arguments.

    Le résultat était largement attendu après les débats de novembre dans l’affaire Apple v. Pepper, au cours desquels les juges semblaient sceptiques à l’égard des arguments d’Apple.

    L’affaire a divisé les deux candidats du président Donald Trump à la Haute Cour. Dans une opinion partagée par ses collègues conservateurs, John Roberts, Clarence Thomas et Samuel Alito, le juge Neil Gorsuch a écrit que la majorité avait créé une « règle artificielle ».

    Les poursuites intentées par les utilisateurs d’iPhone pourraient avoir une incidence sur la manière dont Apple, ainsi que d’autres sociétés exploitant des marchés électroniques comme Facebook, Amazon et Google Alphabet, structurent leurs activités. Pour Apple, des sanctions de plusieurs centaines de millions de dollars pourraient être envisagées.

    Nom : play store.png
Affichages : 1777
Taille : 93,6 Ko

    Pour les consommateurs, les développeurs n’auront pas le cran de se plaindre

    Même si les plaignants et certains groupes anti-monopoles sont en désaccord, ils s’entendent sur le fait qu'il serait peu probable que les développeurs d'applications intentent un procès à Apple parce qu'ils ne voudraient pas mordre la main qui les nourrit. Au final, personne ne se plaindrait d’un tel comportement qu’ils estiment anticoncurrentiel.

    Les développeurs « ne peuvent pas risquer la possibilité qu'Apple les retire de l'App Store s'ils intentent une action en justice », a déclaré le groupe de défense des droits de l'American Antitrust Institute dans un communiqué.

    Apple « tente de faire en sorte qu'il soit plus difficile pour les parties lésées de faire valoir leurs droits en vertu de la législation antitrust fédérale », a déclaré Mark Rifkin, avocat des plaignants.

    Les plaintes contre Apple remontent à 2011 lorsque plusieurs acheteurs d'iPhone, dont le principal demandeur, Robert Pepper, de Chicago, ont intenté un recours collectif contre Apple devant un tribunal fédéral à Oakland, en Californie. Un juge a tout d’abord rejeté le dossier, estimant que les consommateurs n’étaient pas concernés directement étant donné que ce sont les développeurs qui leur ont facturé des frais plus élevés.

    Notons qu' Apple a déjà réalisé un changement majeur dans la façon dont elle partage l’argent avec les créateurs d’application. La commission standard est de 30 %, mais si une application est vendue comme une souscription, les développeurs qui parviennent à faire signer leurs clients pour plus d’un an paient 15 %. En clair, actuellement, Apple prend 30% des apps payantes, des achats intégrés et des abonnements la première année, et 15% pour les abonnements in-app à partir de la deuxième année.

    Comment cela se passe chez la concurrence ?

    Google, qui prélevait également 30%, a décidé de modifier sa politique et en a fait l'annonce fin 2017. Sur une page d'aide, vous pouvez lire

    Citation Envoyé par Google
    Pour les applications et les produits intégrés à l'application que vous proposez sur Google Play, les frais de transaction correspondent à 30 % du prix. Vous recevez 70 % de la somme payée par l'acheteur. Les 30 % restants reviennent au partenaire de distribution et sont consacrés aux frais de fonctionnement.

    À compter du 1er janvier 2018, les frais de transaction pour les abonnés que vous conservez après 12 mois de paiements seront de 15 %. Si un abonné était actif à cette date, ce temps sera compté. Par exemple, si un abonné est actif depuis quatre mois, les frais de transaction seront réduits à 15 % après huit mois supplémentaires.

    Les éléments suivants sont pris en compte dans la période des 12 mois de paiements :
    • Abonnés en délai de grâce
    • Abonnés qui ont précédemment fait l'objet d'une suspension de compte ou d'un délai de grâce
    • Abonnés bénéficiant d'un prix de lancement
    • Abonnés qui passent à un abonnement supérieur ou inférieur
    • Abonnés qui se réabonnent dans les deux mois suivant l'annulation

    Les éléments suivants ne sont pas pris en compte dans la période des 12 mois de paiements :
    • Essais gratuits
    • Achats remboursés
    • Période de blocage du compte
    • Période différée (utilisation de la facturation différée via l'API Google Play Developer)
    Source : Décision de justice (au format PDF)

    Et vous ?

    Partagez-vous la conclusion selon laquelle les possesseurs d'iPhone qui achètent des applications sur l'App Store sont des clients directs d'Apple ou penchez-vous du côté d'Apple qui avancent qu'ils sont ses clients indirects, les clients directs étant les développeurs ?
    Que pensez-vous de la décision des juges ?
    Images attachées Images attachées
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  20. #20
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    8 385
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 8 385
    Points : 196 495
    Points
    196 495
    Par défaut À leur tour, des développeurs iOS lancent des poursuites contre Apple pour abus de position dominante
    À leur tour, des développeurs iOS lancent des poursuites contre Apple pour abus de position dominante,
    et demandent à l'éditeur d'ouvrir iOS à des stores alternatifs

    Des développeurs iOS ont lancé un recours collectif contre Apple, affirmant que l’éditeur d’iOS s’était accaparé le marché des applications iOS avec son App Store et s’est servi de son monopole pour mettre en œuvre des commissions et des frais « destructeurs de profits » pour les développeurs qui donnent vie aux produits Apple, selon les avocats de Hagens Berman.

    Les développeurs ont déclaré qu'Apple maintenait depuis des années un monopole sur la vente et la distribution d'applications iOS et ont décidé de poursuivre l’éditeur devant un tribunal fédéral américain dans le but de mettre un terme à sa « monopolisation abusive de ce marché ». L’action en justice vise le statut d’action collective, de sorte qu’elle pourrait potentiellement représenter toute personne ayant déjà vendu une application iOS aux États-Unis.

    Il ne fait aucun doute qu'Apple a un contrôle presque complet sur la distribution des applications iOS. À quelques exceptions près, toutes les applications doivent passer par l’App Store et toutes doivent se conformer aux règles d’Apple pour pouvoir accéder aux plateformes matérielles d’Apple. La question est de savoir si le fait qu’Apple maintient un tel contrôle constitue une situation de monopole illégal.

    Les plaignants, les développeurs d'une application pour trouver des prénoms de bébés et d'une application d'entraînement en basket-ball, affirment qu'Apple « étouffe l'innovation », déprécient les achats réalisés avec et au sein d'applications iOS et limite le développement global en appliquant de telles règles strictes.

    Nom : app store.png
Affichages : 4477
Taille : 379,8 Ko

    Concrètement, que reprochent-ils à Apple ?

    Le procès intenté devant le tribunal américain du district nord de la Californie à San Jose fait donc état des pratiques prétendument anticoncurrentielles d’Apple qui exige que les applications à destination d’iOS ne passent que par une seule vitrine de téléchargement, ce qui permet à Apple d’avoir autant de pouvoir sur le marché. Depuis 11 ans, Apple instaure un taux de commission de 30% sur toutes les ventes via l'App Store et sur tous les achats intégrés effectués dans des applications iOS. Apple facture également des commissions élevées sur les abonnements achetés dans l'application.

    Outre la réduction de 30% de toutes les ventes d'applications et des achats intégrés, Apple définit également un mandat artificiel de tarification minimale de 0,99 $ pour les applications payantes ou les produits intégrés. Il dicte également que tous les achats payés sur l'App Store se terminent à 0,99 $.

    Apple oblige également les développeurs qui vendent des produits sur l'App Store à payer 99 $ de frais annuels de développeur Apple pour la distribution de leurs applications, ce qui est particulièrement préjudiciable pour les nouveaux développeurs. Le fait de regrouper toutes les applications iOS sur un marché signifie également que les consommateurs ne verront jamais la plupart des applications, affirment les avocats, qui précisent que cela étouffe la concurrence et l'innovation. Selon un dépôt légal effectué par Apple l'année dernière, il y avait à cette époque plus de 2 millions d'applications disponibles sur l'App Store.

    Nom : play store.png
Affichages : 3421
Taille : 93,6 Ko

    Des avocats bien rodés dans ce genre d’épreuve

    « Entre la commission de 30% prélevée par Apple de toutes les ventes de l'App Store, les frais annuels de 99 $ et les obligations de tarification, Apple abuse de manière flagrante de son pouvoir sur le marché au détriment des développeurs, qui sont obligés d'utiliser la seule plateforme disponible pour vendre leur application iOS », a déclaré Steve Berman, associé directeur de Hagens Berman et avocat représentant le recours collectif intenté par les développeurs. « Dans un paysage concurrentiel, cela ne se produirait tout simplement pas ».

    « Ce n'est pas la première fois que nous attaquons Apple suite à un comportement anticoncurrentiel », a ajouté Berman. « Nous avons réussi à faire respecter la loi par Apple dans le passé et nous entendons lutter sans relâche pour défendre les droits des développeurs iOS qui apportent leur travail acharné et leur créativité à l'App Store iOS dans l'espoir de monétiser leurs créations de manière équitable ».

    Hagens Berman a eu gain de cause en 2016 contre Apple et diverses maisons d'édition, pour un montant total de 560 millions de dollars, pour le compte d'acheteurs de livres électroniques contraints de payer des prix artificiellement élevés en raison de la fixation des prix convenue entre Apple et les maisons d'édition. Cette plainte a été portée devant la Cour suprême, où celle-ci s'est prononcée contre Apple.

    Nom : app-store-iphones-800x415.jpg
Affichages : 3483
Taille : 58,9 Ko

    La solution proposée ? Permettre l’ouverture d’autres vitrines de téléchargement pour iOS

    L’action en justice vise à forcer Apple à mettre fin à son monopole abusif et à permettre la concurrence dans la distribution d’applications iOS et de produits connexes, à se débarrasser de ses obligations en matière de tarification et à rembourser les développeurs pour les surcharges résultant d’un abus de pouvoir monopolistique.

    Le recours collectif accuse Apple de violations de la législation fédérale antitrust et de la loi californienne sur la concurrence déloyale.

    « Apple reconnaît qu'elle exclut toute concurrence de la distribution d'applications destinée aux consommateurs d'appareils iOS, afin de protéger ostensiblement les appareils de ses clients contre les applications malveillantes et les logiciels malveillants », indique la plainte. « Mais c'est un prétexte exagéré : il n'y a aucune raison de penser que d'autres fournisseurs réputés, y compris Amazon, par exemple, ne pourraient pas héberger un magasin d'applications et fournir un système de distribution d'applications digne de confiance si Apple ouvrait son système à d'autres fournisseurs ».

    « Nous pensons que les développeurs d'applications devraient être récompensés équitablement pour leurs créations, sans être surimposés par une entreprise en monopole », a déclaré Berman. « Après 11 années de comportement monopolistique et de profits, nous pensons qu'il est grand temps qu'un tribunal examine les pratiques d'Apple pour le compte des développeurs d'applications iOS et agisse conformément aux lois et aux faits ».

    Selon la plainte, le seul moyen de remédier à cette situation est d’ouvrir iOS à d’autres vitrines de téléchargement. Cela améliorerait le marché des développeurs et inciterait Apple à innover sur son propre magasin afin de rester en tête.

    Apple responsable de la hausse des prix sur les applications, d’après une plainte des consommateurs

    Le mois dernier, nous avons rapporté que la Cour suprême a permis la poursuite d’une action en justice antitrust contre Apple et a rejeté l’argument d’Apple selon lequel les utilisateurs de l’iOS App Store ne sont pas vraiment ses clients. La Cour suprême a confirmé la décision de la Cour d’appel du neuvième circuit rendue dans l’affaire Apple v. Pepper, convenant dans une décision que les acheteurs d’applications Apple pourraient poursuivre la société en justice pour avoir prétendument fait monter les prix. « Les frontières qu’Apple dessine sont sans queue ni tête. Ce sont juste des jérémiades pour échapper à ce genre de poursuites », a écrit le juge Brett Kavanaugh.

    Apple avait affirmé que les utilisateurs d’iOS achetaient techniquement des applications à des développeurs, alors que les développeurs eux-mêmes étaient des clients de l’App Store d’Apple. Selon une doctrine juridique antérieure connue sous le nom d’Illinois Brick, les « acheteurs indirects » d’un produit n’ont pas qualité pour agir dans des affaires antitrust. Mais dans cette décision, la Cour suprême a décidé que cette logique ne s’appliquait pas à Apple.

    La cour prend soin de noter qu’il s’agit d’une « phase préliminaire » de l’affaire. Il n’y a donc pas lieu de décider si Apple détient réellement un monopole illégal sur l’App Store. Mais sa décision pourrait avoir des conséquences plus importantes pour les clients qui souhaitent poursuivre tout vendeur d’applications pour infraction aux lois antitrust, et elle ouvre la voie à une bataille majeure entre Apple et certains clients mécontents.

    Apple v. Pepper affirme qu'en imposant aux utilisateurs iOS d'acheter des applications via son App Store officiel et en facturant une commission de 30% aux développeurs, Apple ajoute une taxe obligatoire que les développeurs transmettent logiquement aux clients. « L'affirmation selon laquelle un détaillant monopolistique (Apple, ici) a utilisé son monopole pour surcharger les consommateurs est une affirmation antitrust classique. Mais Apple affirme que, dans cette affaire, les [utilisateurs iOS] ne peuvent pas poursuivre Apple parce qu’ils ne sont pas censés être des "acheteurs directs" », écrit Kavanaugh. « Nous ne sommes pas d'accord. Les plaignants ont acheté des applications directement auprès d'Apple et sont donc des acheteurs directs ».

    Source : HBS Law

    Et vous ?

    Que pensez-vous de la solution proposée d'ouvrir iOS à des stores alternatifs ?

    Voir aussi :

    Boden : un framework C++ multiplateforme pour le développement d'application mobile native, Android et iOS
    Des applications iOS tierces partagent les données d'utilisateurs d'iPhone avec des trackers, des sociétés de marketing et des sociétés de recherche
    Google lance Flutter 1.2, son SDK open source de développement d'apps mobiles iOS et Android, et Dart DevTools, une suite d'outils de programmation
    Apple ralentit votre iPhone, mais explique pourquoi vous ne pouvez lui en tenir rigueur en comparant les mises à jour iOS aux rénovations de cuisine
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

Discussions similaires

  1. Réponses: 7
    Dernier message: 04/03/2017, 20h05
  2. Réponses: 30
    Dernier message: 19/03/2015, 15h12
  3. Réponses: 7
    Dernier message: 03/09/2009, 15h27
  4. Est-ce que les applications peuvent tourner en web facilement ?
    Par Wakko2k dans le forum Windows Presentation Foundation
    Réponses: 4
    Dernier message: 26/08/2008, 09h44
  5. Réponses: 1
    Dernier message: 31/01/2007, 12h49

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo