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Android Discussion :

Google affirme que l'amende record de 4,5 milliards de dollars infligée par l'UE a pénalisé son innovation


Sujet :

Android

Vue hybride

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  1. #1
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    Citation Envoyé par nazoreen Voir le message
    Bonjour,

    Beaucoup de site de recherche dont les serveurs se trouvent aux USA... C'est une liste éditée par la Maison Blanche ou Google ?!?

    Pour les français, on ne nous propose même plus Qwant
    Tu veux parler de Qwant qui utilise les résultats de… Bing ? Sur le principe je comprend, mais cela reste un choix proche d'une solution US du coup ^^'

    Après oui, c'est vraiment dommage de ne voir aucune proposition de moteur de recherche chez nous, ou au moins au niveau européen…

    Sinon, cette pseudo solution de liste aux enchères pour proposer des alternatives donne vraiment l'impression que Google a fait du bon lobbying pour rester gagnant…

  2. #2
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    Citation Envoyé par Se7h22 Voir le message
    Tu veux parler de Qwant qui utilise les résultats de… Bing ? Sur le principe je comprend, mais cela reste un choix proche d'une solution US du coup ^^'
    Oui en effet, mais cela ne me gène pas si Qwant ne fournis que les requêtes me concernant et non des traces d'identification. Je suppose qu'il doit y avoir au moins un moteur de recherche dans chaque pays européen à l'image de Qwant ou Lilo pour nous, il aurait été à mon avis utile de les mettre en alternative pour que chaque citoyen européen puisse avoir le choix d'un moteur national. Mais oui, Google œuvre pour lui-même, pour une entreprise privée c'est très banal ! Je m'étonnes que l'Europe ne mette pas autant la pression qu'elle l'avait fait à l'époque contre Microsoft et son navigateur internet explorer dominant le marché !

  3. #3
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  4. #4
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    Mettez un lien vers DuckDuckGo sur votre smartphone...
    Bien gentil mais quand bien même google n'est pas objectif dans ses recherches la chasse aux sorcières n'est pas une solution et ses résultats ne sont que le reflet de nos désirs (bienveillance de google) et nous caresser dans le sens du poil n'a jamais fait de mal: il nous reste un rôle de discrimination et de tri de l'information qui distingue heureusement le moteur de recherche et internet d'un livre ouvert qui dévoile l'intégralité d'un champ de connaissance!
    Duck Duck Go n'a pas la prétention d'être meilleur que google mais d'éviter de heurter les sensibilités et en particulier de ne pas s'ingérer dans la vie privée des gens: c'est prétentieux puisque il s'annonce comme étant le portail vers internet et le récipient de la connaissance et de sa pérennité, par extension le saint graal inaccessible! Mais il ne nous montre qu'une vision floutée, édulcorée de notre intérêt pourtant toujours aigüe et assoiffé.
    Google a le tort de nous satisfaire, DDG de nous dégoutter. A bon entendeur.

  5. #5
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    Par défaut Des moteurs de recherche demandent à la Commission européenne une réunion tripartite avec Google
    Des moteurs de recherche demandent à la Commission européenne une réunion tripartite avec Google,
    au sujet de son système d'enchères pour figurer sur la liste des moteurs proposés par défaut sur Android

    En réponse à une amende de 5 milliards de dollars qui lui a été infligée par la Commission européenne pour abus de position dominante avec son système d’exploitation pour appareils mobiles Android, Google a prévenu en mars 2019 son intention de demander aux utilisateurs d’Android en Europe quel moteur de recherche ils veulent utiliser par défaut sur leurs mobiles. La société a également présenté aux utilisateurs d’Android une option permettant de télécharger des applications de recherche et de navigateur supplémentaires dans Google Play.

    Plus tard, en août 2019, l'entreprise a déclaré dans un communiqué : « L’année prochaine, nous proposerons aux utilisateurs d’Android un nouveau moyen de sélectionner un moteur de recherche pour alimenter un champ de recherche sur leur écran d’accueil et par défaut dans Chrome (si installé). Les fournisseurs de recherche peuvent demander à faire partie du nouvel écran de sélection qui apparaitra lorsque quelqu’un configurera un nouveau smartphone ou tablette Android en Europe ».

    L’entreprise a indiqué que « les fournisseurs de recherche éligibles devront remplir un formulaire de candidature et pourront enchérir pour une inclusion basée sur une enchère ».

    À priori, quatre options (incluant le moteur de recherche de Google et trois alternatives déterminées au terme d’une sélection payante) devaient être proposées dans un ordre aléatoire aux utilisateurs. Les alternatives éligibles devaient participer à des enchères par pays et faire une offre par pays en précisant le montant qu’elles consentent à verser à la firme de Mountain View pendant la période de grâce - de janvier à décembre 2020 pour la première phase - chaque fois qu’un client utilisera leur moteur de recherche sur Android à la place Google. Le moteur de recherche défini durant cette étape obligatoire avant la poursuite du premier démarrage d’un dispositif tournant sous Android sera utilisé par défaut dans le champ de recherche d’Android et dans Chrome (si l’application est installée).

    Google a prévu une offre minimale par pays pour figurer dans la short-liste et expliqué que les trois offres les plus élevées atteignant ou dépassant le seuil d’enchère minimal pour un pays donné apparaitront dans l’écran sélection de ce pays. L’entreprise a assuré qu’en cas d’égalité des voix, elle « attribuera les créneaux horaires de manière aléatoire entre les soumissionnaires liés ». Et si moins de trois fournisseurs de recherche éligibles atteignent ou dépassent le seuil d’enchères, elle « remplira les emplacements restants de manière aléatoire à partir du pool de fournisseurs de recherche éligibles. Le groupe de fournisseurs éligibles comprendra ceux qui ont demandé à participer à l’écran de choix, mais n’ont pas soumis d’offre ».

    Fin septembre, Google a mis à jour la liste des moteurs de recherche alternatifs par pays sur la période de grâce allant du 1er octobre 2020 au 31 décembre 2020 :
    • Autriche : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Belgique : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Bulgarie : DuckDuckGo, GMX, info.com, PrivacyWall, Yandex
    • Croatie : DuckDuckGo, GMX, info.com
    • République tchèque : info.com, PrivacyWall, Seznam.cz
    • Danemark : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Estonie : GMX, info.com, Yandex
    • Finlande : Bing, info.com, PrivacyWall
    • France : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Allemagne : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Grèce : GMX, info.com, PrivacyWall, Yandex
    • Hongrie : GMX, info.com, PrivacyWall, Yandex
    • Islande : DuckDuckGo, GMX, info.com
    • Irlande : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Italie : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Lettonie : info.com, PrivacyWall, Yandex
    • Liechtenstein : DuckDuckGo, GMX, info.com
    • Lituanie : GMX, info.com, PrivacyWall
    • Luxembourg : GMX, info.com, Qwant
    • Malte : GMX, info.com, PrivacyWall
    • Pays-Bas : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Norvège : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Pologne : GMX, info.com, PrivacyWall
    • Portugal : GMX, info.com, Yandex
    • République de Chypre : GMX, info.com, Yandex
    • Roumanie : GMX, info.com, PrivacyWall, Yandex
    • Slovaquie : GMX, info.com, Seznam.cz
    • Slovénie : Ecosia, GMX, info.com
    • Espagne : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Suède : Bing, info.com, PrivacyWall
    • Royaume-Uni : Bing, info.com, PrivacyWall

    Google a précisé que son propre moteur de recherche n’a pas participé aux enchères. Sa solution a néanmoins été systématiquement proposée aux internautes lors de la configuration, en plus des trois autres services. Comme l'indique la liste, en France, les moteurs de recherche aléatoires qui seront proposés sont désormais Bing, info.com, PrivacyWall. Notons que seule info.com figure toujours dans la liste (la précédente était constituée par DuckDuckGo, Info.com et Qwant).

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    La réaction de la concurrence

    Dans un premier temps, DuckDuckGo n'a pas manqué de manifester son indignation, indiquant qu'il était persuadé de ne pas figurer dans la liste des gagnants des enchères :

    « Comme expliqué dans cette série, nous pensons que les menus de préférences de recherche - ceux qui modifient tous les paramètres de recherche par défaut et incluent les alternatives Google les plus courantes - peuvent permettre aux consommateurs d'exprimer facilement leurs préférences de recherche et d'accroître considérablement la concurrence sur le marché de la recherche. Nos tests d'utilisateurs sur grand échantillon les plus récents montrent que lorsqu'un menu de préférences de recherche est correctement conçu, la part de marché de Google sur les mobiles de recherche pourrait immédiatement baisser d'environ 20 % (avec un changement de marché potentiellement plus important au fil du temps).

    « Cependant, le menu de préférences de recherche actuel de Google dans l'UE n'est pas correctement conçu, comme en témoignent les résultats des enchères du quatrième trimestre 2020 qui viennent d'être publiés, indiquant quels moteurs de recherche apparaitront dans le menu. DuckDuckGo, bien qu'il s'agisse de l'alternative à Google que les consommateurs souhaitent le plus sélectionner, n'apparaitra plus dans la plupart des pays. En conséquence, de nombreux résidents de l'UE qui achètent un nouvel appareil Android n'auront plus un moyen facile d'adopter un moteur de recherche privé.

    « Le principal problème avec le menu des préférences de recherche de Google est qu’il s’agit d’une enchère payante dans laquelle seuls ceux qui proposent les enchères les plus élevées figurent sur le menu. Ce format d'enchères incite les participants à proposer un montant qu'ils peuvent espérer gagner par sélection d'utilisateur. Le résultat à long terme est que les alternatives de Google qui participent aux enchères doivent donner la plupart de leurs bénéfices de menu de préférences à Google! L'enchère de Google incite encore plus les moteurs de recherche à être moins respectueux de la vie privée, à augmenter les annonces et à ne pas faire de dons à de bonnes causes, car s'ils font ces choses, ils pourraient alors se permettre de faire une offre plus élevée.

    « Bien que DuckDuckGo soit solidement rentable depuis 2014, nous avons été exclus de cette vente aux enchères parce que nous choisissons de ne pas maximiser nos profits en exploitant nos utilisateurs. Concrètement, cela signifie que notre engagement envers la confidentialité et une expérience de recherche plus propre se traduisent par moins d'argent par recherche. Cela signifie que nous devons enchérir moins par rapport aux autres entreprises qui maximisent les profits.

    « Nous avons prédit ce résultat, mais avons choisi de participer aussi longtemps que possible, car offrir aux consommateurs un moyen facile d'obtenir une protection simple de la vie privée est plus important qu'un boycott. Nous n’avons pas été éliminés plus tôt pour deux raisons. Premièrement, les prix ont été temporairement vus à la baisse en raison de la diminution du nombre de soumissionnaires, car nous pensons que toutes les entreprises éligibles n'ont pas soumis les documents initiaux à temps pour participer aux premières rondes. Deuxièmement, nous n'avions pas de données adéquates sur les résultats des enchères et leur impact sur nos activités jusqu'à ce tour. Avec ces informations, nous avons proposé ce qui est durable à long terme et nous avons été éliminés ».

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    La semaine dernière, DuckDuckGo a écrit une lettre ouverte distincte qui demandait à Google pourquoi la définition de moteurs de recherche alternatifs par défaut sur Android nécessite tant d'étapes :

    « Google, étant donné que vous avez souvent dit que la concurrence était à un clic et que vous savez qu'un processus compliqué supprime la concurrence, pourquoi faut-il plus de quinze clics pour faire de DuckDuckGo Search ou de toute autre alternative la valeur par défaut sur les appareils Android ? La recherche Google est définie par défaut sur les appareils Android de deux manières, via la barre de recherche de l'écran d'accueil et le navigateur par défaut. Voici comment quelqu'un peut changer les deux :
    1. Ouvrir Google Play
    2. Rechercher «DuckDuckGo» (techniquement au moins trois clics)
    3. Appuyer sur DuckDuckGo Privacy Browser
    4. Appuyer sur Installer
    5. Accéder à l'icône DuckDuckGo
    6. Appuyer longuement sur l'icône DuckDuckGo
    7. Appuyer sur l'icône des widgets
    8. Appuyer longuement sur le widget et le placer sur l'écran d'accueil
    9. Appuyer longuement sur le widget Google
    10. Appuyer sur Supprimer (le processus peut différer et ne fonctionne pas sur tous les appareils, par exemple, les téléphones Google Pixel - allez comprendre !). Vous devez maintenant soit faire de DuckDuckGo votre navigateur par défaut, soit faire de DuckDuckGo votre moteur de recherche par défaut dans votre navigateur préféré. Nombre d'étapes similaire dans les deux cas, mais nous ferons le premier car c'est beaucoup mieux pour la confidentialité.
    11. Ouvrir les paramètres
    12. Rechercher «navigateur» (techniquement au moins deux clics)
    13. Appuyer sur Application de navigateur par défaut
    14. Appuyer sur DuckDuckGo
    15. Appuyer sur Accueil.

    « Ce long processus met des obstacles inutiles sur la manière dont les gens peuvent utiliser le service qu'ils souhaitent. À l'heure actuelle, il n'y a pas de paramètre de recherche globale d'appareils sur Android, c'est pourquoi il y a tant d'étapes. Cependant, ce n’est pas forcément le cas. Le changement de moteur de recherche par défaut peut et doit se faire en un seul clic via un menu de préférences de recherche correctement conçu que les utilisateurs le voient automatiquement lors de la configuration de l'appareil et peuvent être renvoyés dans les paramètres (également en un clic).

    « Compte tenu de votre position sur la concurrence en un clic, Google, vous engagez-vous à permettre aux consommateurs de sélectionner leur moteur de recherche préféré en un clic ? »

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    Désormais, avec d'autres moteurs de recherche alternatifs (notamment les français Lilo et Qwant, le tchèque Seznam et l'allemande Ecosia), DuckDuckGo a demandé à la Commission européenne une réunion tripartite avec Google. Dans une lettre ouverte, les moteurs de recherche déclarent :

    « Cher vice-président exécutif Vestager,

    « Nous sommes des entreprises exploitant des moteurs de recherche qui rivalisent avec Google. Comme vous le savez, nous sommes profondément mécontents du prétendu remède créé par Google pour remédier aux effets néfastes de son comportement anticoncurrentiel dans l'affaire Android. Nous comprenons que Google vous informe régulièrement de ses enchères payantes, mais il semble que vous ne receviez peut-être pas des informations complètes ou exactes.

    « Nous vous écrivons pour demander une réunion trilatérale avec votre bureau, nous-mêmes et Google, dans le but d'établir un menu de préférences efficace. Nos délégués respectifs pourraient travailler à l'avance pour créer un ordre du jour serré pour cette réunion afin de garantir qu'elle soit productive et collaborative.

    « Nous soutenons de tout cœur l’ambition de la Commission de remédier aux préjudices enracinés de la concurrence de Google. Nous vous demandons de mettre ces intentions en pratique dès maintenant, en utilisant pleinement vos outils existants.

    « Merci d'avance pour votre considération ».

    Ecosia s'insurge contre les pratiques de Google

    Dans un billet de blog, l'allemand note que :

    « Au cours de la dernière décennie, Google est devenue l'une des organisations les plus monopolistiques de l'histoire de l'humanité. Son moteur de recherche a une part de marché de 87 % - dans aucun autre secteur, une telle domination ne serait tolérée par les régulateurs antitrust. Depuis la décision antitrust de l'UE de 2018 contre Google, le monstre a activement ignoré l'esprit de la décision et a proposé des solutions basées sur des enchères qui ne sont rien de plus qu'un affront à la souveraineté du pouvoir réglementaire européen. Telles sont les principales raisons pour lesquelles nous unissons nos forces avec d'autres moteurs de recherche alternatifs amis - à la suite du dépôt d'accusations antitrust par le ministère américain de la Justice contre Google, nous appelons conjointement à un regard renouvelé sur la manière dont la domination de Google est contrôlée. Une table ronde entre la Commission européenne, Google et d'autres acteurs de la recherche est désormais nécessaire, notamment en ce qui concerne l'enchère Android payante.

    « Le contrôle de la recherche par Google est étonnamment simple : il domine la recherche en exigeant que l'on paye le droit d'être l'option de recherche par défaut sur tous les principaux navigateurs, possédant le navigateur Chrome le plus populaire au monde, ainsi que le système d'exploitation Android. Ils contrôlent également Gmail, le plus grand service de messagerie au monde, ainsi que le deuxième moteur de recherche au monde, Youtube. Ce processus "d'entonnoir" garantit que les gens sont toujours dans l'écosystème de Google, ramenant les utilisateurs vers le moteur de recherche principal et créant une puissance de feu financière avec laquelle personne ne pourrait espérer rivaliser.

    « Ce que nous aimerions voir, c'est une fin réglementée de cette approche d'entonnoir pay-for-play - aucune organisation ne devrait posséder autant de points d'accès sur le Web. Nous voulons une réglementation à l'échelle de l'UE qui garantisse que tous les acteurs, quelle que soit leur puissance financière, aient une visibilité égale sur tous les navigateurs et systèmes d'exploitation. Donner l'accès à tous les acteurs, et pas seulement à Google, permettra aux utilisateurs d'opter pour le moteur de recherche qu'ils préfèrent le plus, ce qui à long terme contribuera à créer une concurrence plus équitable sur notre marché ».

    Source : lettre ouverte, DuckDuckGo

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette initiative (réunion tripartite - moteurs de recherche alternatifs, Google et Commission européenne) ?
    Que pensez-vous de l'argument de DuckDuckGo selon lequel la définition de moteurs de recherche alternatifs par défaut sur Android nécessite beaucoup d'étapes et que cela porte préjudice à la concurrence ?
    Que pensez-vous du système des enchères pour figurer sur la liste des moteurs alternatifs proposés par défaut à l'installation ?
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  6. #6
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    Il devrait juste être interdit de payer pour être sélectionné !!

  7. #7
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    C'est certain que si c'est plus compliqué de remplacer un moteur de recherche par un autre, il y a énormément de chance que cela décourage Monsieur Tout le monde. Et justement vise avant tout les débutants, les Monsieur Tout le monde.
    Une personne aguerrie se moque un peu de cette nouvelle mesure et saura toujours comment utiliser au maximum son moteur de recherché préféré.

    Il faut dans ce cas, remettre les choses en place.
    Le système d'enchère est bien sur très mauvais. Il n'y a qu'à voir les sommes folles que Google verse à Apple pour être juste présent par défaut sur les iPhones. Aucune autre entreprise peut mettre autant d'argent sur la table et casse toute concurrence.

  8. #8
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    Par défaut Un groupe de 165 critiques de Google appelle à une action antitrust rapide de l'UE contre la société
    Un groupe de 165 critiques de Google appelle à une action antitrust rapide de l'UE contre la société
    Sur le marché de la recherche Web

    Il a moins d’un mois que le ministère américain de la Justice envisageait l’option du démantèlement de Google qu’il accuse de protéger illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars. Maintenant, un groupe de 165 entreprises et organismes industriels ont demandé aux autorités antitrust de l'Union européenne d'adopter une ligne plus dure à l'égard de Google, affirmant que le géant technologique américain favorise injustement ses propres services dans ses recherches sur le Web, selon une lettre vue par Reuters.

    Selon Reuters, le groupe est composé des entreprises américaines et britanniques ainsi que des homologues de 21 pays de l'UE. Le groupe a envoyé jeudi une lettre commune à Margrethe Vestager, commissaire européenne chargée de la concurrence, indiquant que Google offrait ses propres services, notamment en matière d'hébergement, de voyages et d'emploi, et accordait des préférences dans ses résultats de recherche. Ces entreprises demandent une action prompte de l’UE pour mettre fin à cette pratique.

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    Vestager a infligé des amendes totalisant 8,25 milliards d'euros (9,7 milliards de dollars) à Google au cours des trois dernières années pour avoir abusé de son pouvoir de marché afin de favoriser son service de comparaison des prix, son système d'exploitation mobile Android et son activité publicitaire. Mais le géant de l’Internet ne se sent pas concerné par les dernières affirmations selon lesquelles il favoriserait injustement ses propres services. Google affirme que ses utilisateurs ne sont pas enfermés et que la concurrence à ses services n'est qu'à un clic sur Internet.

    Le groupe de 165 organismes et entreprises – qui affirme être le plus important à avoir jamais écrit de concert aux responsables de la concurrence de l'UE pour les inciter à agir – comprend 135 entreprises offrant des services en ligne et 30 associations professionnelles. Parmi les signataires de la lettre conjointe, vue par Reuters, figuraient les détracteurs de longue date de Google, Yelp, Expedia, Trivago, Kelkoo, Stepstone et Foundem, dont la plainte a déclenché l'enquête de l'UE sur Google.

    La Commission européenne a confirmé à Reuters qu'elle avait reçu la lettre et qu'elle y répondrait en temps utile. Elle a ajouté qu'elle surveillait attentivement le marché afin d'évaluer l'efficacité des remèdes proposés pour Google Shopping.

    Cette nouvelle arrive alors que des plateformes de moteurs de recherche du monde entier se regroupent pour exiger que les régulateurs de l'Union européenne s'attaquent à la domination de Google sur le marché de la recherche en ligne. Le groupe demande également à l'Union européenne d'examiner de plus près le processus d'enchères controversé de Google.

    DuckDuckGo (États-Unis), Ecosia (Allemagne), Lilo et Qwant (France), et Seznam (République tchèque) ont rédigé une lettre ouverte à la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager, lui demandant de jeter un « regard neuf » sur le contrôle de la domination du marché de la recherche par Google. Dans un premier temps, les entreprises appellent à une réunion trilatérale entre elles, la Commission européenne et Google pour examiner la question de la concurrence des moteurs de recherche en Europe et ailleurs.

    Plus précisément, les petits rivaux de Google veulent établir un « menu de préférences plus efficace », offrant aux utilisateurs d'Android un moyen plus facile de choisir un moteur de recherche par défaut lors de la première configuration de leur appareil, d’après la lettre ouverte.

    « Nous vous écrivons pour demander une réunion trilatérale avec votre bureau, nous-mêmes et Google, dans le but d'établir un menu de préférences efficace. Nos représentants respectifs pourraient travailler à l'avance pour établir un ordre du jour serré pour cette réunion afin de s'assurer qu'elle soit productive et collaborative », lit-on. « Nous soutenons de tout cœur l'ambition de la Commission de remédier aux préjudices causés par la concurrence bien établie de Google. Nous vous demandons de mettre ces intentions en pratique dès maintenant, en utilisant pleinement vos outils existants ».

    Après une amende record de 5 milliards de dollars en 2018, Google avait revu son modèle de licence Android en Europe, en choisissant de séparer Google Search et Chrome de son autre suite d'applications et de proposer des licences différentes pour chaque "forfait" - qu'elle facturera. Dans le cadre de ces mesures, Google a introduit un processus d'enchères qui donnerait aux moteurs de recherche rivaux de meilleures chances de devenir le fournisseur par défaut sur les appareils mobiles vendus en Europe.

    Google bénéficie des avantages injustifiés en mettant en avant ses propres services dans ses pages de résultats de recherche

    Selon Reuters la lettre envoyée jeudi par le groupe indique : « Alors que nous sommes en concurrence entre nous pour la meilleure expérience de consommation, il y a un concurrent commun qui ne livre pas une concurrence loyale : Google ». « Google a obtenu des avantages injustifiés en traitant préférentiellement ses propres services dans ses pages de résultats de recherche générale en affichant diverses formes de résultats de recherche spécialisés groupés (appelés OneBoxes) », ajoute la lettre.

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    Les OneBoxs présentent des informations et des images dans des boîtes placées en haut des résultats de recherche et sont souvent des moyens pour les entreprises locales d'obtenir plus de visibilité. Par exemple, une recherche d'emploi local peut faire apparaître une case proposant le service de recherche d'emploi de Google, ou les résultats d'une recherche de vol peuvent comporter une case proposant le service de recherche de vols de Google.

    « Avec cette utilisation exclusive de OneBoxes, Google maintient artificiellement les utilisateurs dans son propre service et les empêche de visiter des services concurrents plus pertinents », indique la lettre.

    L’UE travaille déjà sur la loi sur les marchés numériques - de nouvelles règles technologiques européennes en cours d'élaboration qui empêcheraient les plateformes en ligne dominantes de favoriser leurs propres services -, mais le groupe a déclaré que cela prendrait trop de temps à entrer en vigueur. Ils ont demandé à Vestager d'agir rapidement pour garantir que Google accorde à ses rivaux un traitement égal dans les résultats de recherche.

    « Beaucoup d'entre nous n'ont peut-être pas la force et les ressources nécessaires pour attendre qu'une telle réglementation entre réellement en vigueur », ont-ils déclaré.

    En effet, selon Reuters, Mme Vestager doit annoncer un projet de loi le 2 décembre, qui nécessitera la contribution des pays de l'UE et du Parlement européen avant de pouvoir devenir une loi dans un processus qui pourrait durer un an ou plus. On ne sait pas très bien non plus comment les nouvelles règles affecteront la présentation des résultats de recherche de Google.

    Cette nouvelle suit également de près l'affaire antitrust du ministère américain de la Justice, qui a été officiellement lancée en octobre. Selon les allégations, Google enfreint les lois anti-concurrence en évinçant ses concurrents sur les marchés de la publicité et de la recherche sur Internet.

    Un autre géant américain est dans le collimateur l’UE. La Commission européenne a formellement accusé Amazon mardi d'utiliser abusivement les données qu'elle collecte auprès de vendeurs tiers sur sa plateforme de marché, d’après la commissaire européenne Margrethe Vestager. La Commission européenne affirme qu'Amazon utilise « systématiquement » les données non publiques des vendeurs sur le marché pour concurrencer de manière déloyale les vendeurs en France et en Allemagne.

    Le "Digital Services Act" européen vise également à limiter la manière dont les géants du numérique utilisent leur pouvoir existant pour favoriser leurs propres services, les règles proposées devant obliger les géants de la technologie à partager leurs données avec leurs rivaux. Google, Facebook, Amazon, Apple et d'autres géants américains de la technologie pourraient se voir interdire de favoriser leurs services ou de forcer les utilisateurs à s'abonner à un ensemble de services en vertu du nouveau projet de loi européenne.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    Quels commentaires faites-vous des arguments du groupe de critiques contre Google ?
    Que pensez-vous de la réponse de Google ?

    Voir aussi :

    Le ministère US de la Justice accuse Alphabet (Google) de protéger illégalement son monopole sur le marché de la recherche à coups de milliards de dollars, et n'exclut pas un démantèlement
    Amazon accusé de violation des règles antitrust de l'UE concernant les données du marché, une deuxième enquête va déterminer si la société accorde un traitement préférentiel à ses propres offres
    L'UE envisage d'obliger les grandes entreprises de la tech à partager des données avec la concurrence, et de leur interdire de pré-installer en exclu leurs propres apps au nom du Digital Service Act
    L'UE veut limiter les applications qu'Apple et Google préinstallent sur votre téléphone, ee sorte que vous ayez le choix de les installer vous-mêmes

  9. #9
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    Mouais ! Mouais ! Mouais ! Google nanani ! Google nanana ! Si Google était français, il serait magnifique... Si Google en est là où il est, c'est peut-être qu'il propose des services que ne n'ont pas les autres, qu'ils incluent des résultats de recherche que n'ont pas les autres... Je comprends qu'un ogre pareil étouffe toute concurrence maintenant si vous cherchez un moteur par défaut autre que Google, téléchargez Tor comme navigateur...

  10. #10
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    Citation Envoyé par Acheumeuneu Voir le message
    Je comprends qu'un ogre pareil étouffe toute concurrence maintenant
    Il y a une loi qui stipule qu'une entreprise n'a pas le droit de favoriser ses propres services dans ses recherches sur le Web. Google doit respecter les règles.

  11. #11
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    Mais quelle est la définition de "favoriser" ? Mettre automatiquement son service en haut de la pile ou juste savoir comment faire pour qu'il soit "naturellement" en haut de la pile ou les deux ? Dans le premier cas, aucun doute, mais dans le second ? Je ne suis pas si sur.



    En tant que créateur du moteur, Google sait évidemment comment faire référencer ses propres services de sorte qu'ils aient les meilleurs score de pertinence sur les recherches associées, peut-on vraiment lui reprocher ça ?

  12. #12
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    Citation Envoyé par walfrat Voir le message
    Mettre automatiquement son service en haut de la pile
    Oui c'est exactement ça :
    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Selon Reuters la lettre envoyée jeudi par le groupe indique : « Alors que nous sommes en concurrence entre nous pour la meilleure expérience de consommation, il y a un concurrent commun qui ne livre pas une concurrence loyale : Google ». « Google a obtenu des avantages injustifiés en traitant préférentiellement ses propres services dans ses pages de résultats de recherche générale en affichant diverses formes de résultats de recherche spécialisés groupés (appelés OneBoxes) », ajoute la lettre.

    Les OneBoxs présentent des informations et des images dans des boîtes placées en haut des résultats de recherche et sont souvent des moyens pour les entreprises locales d'obtenir plus de visibilité. Par exemple, une recherche d'emploi local peut faire apparaître une case proposant le service de recherche d'emploi de Google, ou les résultats d'une recherche de vol peuvent comporter une case proposant le service de recherche de vols de Google.
    Peut-être que les services de Google sont bien référencés, mais le problème c'est que l'algorithme du moteur de recherche met les services de Google en avant, il n'est vraisemblablement pas neutre.
    On verra si à la fin Google est condamné ou pas, l'entreprise doit avoir une grosse équipe d'avocats donc elle peut se défendre.

  13. #13
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Oui c'est exactement ça :

    Peut-être que les services de Google sont bien référencés, mais le problème c'est que l'algorithme du moteur de recherche met les services de Google en avant, il n'est vraisemblablement pas neutre.
    On verra si à la fin Google est condamné ou pas, l'entreprise doit avoir une grosse équipe d'avocats donc elle peut se défendre.

    Les condamnations en question ont les attends... et vu leur chiffre d'affaires ce sera une goutte d'eau.Celles qui leur ont été "in
    fligées" c'était l'amende du bisounours...

  14. #14
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    Par défaut Y feraient mieux
    Bien dit Acheumeumeu, ces moteurs de recherche qui attaque Google sur le plan juridique et politique feraient mieux de se grouper pour être capable de fournir des résultats de recherche et des services capables de concurrencer ceux de Google... J'écris par expérience : les essayer ce n'est pas forcément les adopter.

  15. #15
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    Par défaut Qwant écrit au Procureur général des États-Unis pour attirer son attention sur les pratiques de Google
    Qwant écrit au Procureur général des États-Unis William P. Barr pour attirer son attention,
    sur les pratiques commerciales déloyales généralisées de Google aussi bien aux États-Unis qu’en Europe.

    Le ministère américain de la Justice a intenté mardi 20 octobre 2020 une action antitrust en justice contre Alphabet Inc., la maison-mère de Google, affirmant que la société utilise son pouvoir de marché pour évincer ses rivaux. Le ministère a déclaré que rien n'était hors de propos, y compris une dissolution de la société de recherche et de publicité sur Internet.

    « Aujourd'hui, des millions d'Américains dépendent d'Internet et des plateformes en ligne pour leur vie quotidienne », a déclaré le procureur général William Barr dans un communiqué. « La concurrence dans ce secteur est d'une importance vitale, c'est pourquoi la poursuite d'aujourd'hui contre Google pour violation des lois antitrust est une affaire de la plus haute importance à la fois pour le ministère de la Justice et pour le peuple américain ».

    « Au cours des 16 derniers mois, la division antitrust a recueilli des preuves convaincantes que Google ne fait plus de concurrence uniquement sur le fond, mais utilise à la place son pouvoir de monopole – et des milliards de profit de monopole – pour verrouiller les voies clés de recherche sur les téléphones mobiles et les navigateurs ainsi que les appareils de nouvelle génération, privant les concurrents de la distribution et de l'évolutivité », a-t-il ajouté.

    « Le résultat final est que personne ne peut contester la domination de Google en matière de recherches et de publicité relatives aux recherches ».

    Des moteurs alternatifs de recherche loin d'être satisfaits par les propositions de Google

    Le 27 octobre 2020, des moteurs de recherche alternatifs (notamment les Français Lilo et Qwant, le Tchèque Seznam, l'Allemand Ecosia et l'Américain DuckDuckGo) ont demandé à la Commission européenne une réunion tripartite avec Google. Ils ont estimé que la réponse de Google pour ouvrir le marché à la concurrence en leur proposant de participer à des enchères pour être proposé comme choix par défaut aux utilisateurs européens était loin d'être une solution aux problèmes d'abus de position dominante :

    « Nous sommes des entreprises exploitant des moteurs de recherche qui rivalisent avec Google. Comme vous le savez, nous sommes profondément mécontents du prétendu remède créé par Google pour remédier aux effets néfastes de son comportement anticoncurrentiel dans l'affaire Android. Nous comprenons que Google vous informe régulièrement de ses enchères payantes, mais il semble que vous ne receviez peut-être pas des informations complètes ou exactes.

    « Nous vous écrivons pour demander une réunion trilatérale avec votre bureau, nous-mêmes et Google, dans le but d'établir un menu de préférences efficace. Nos délégués respectifs pourraient travailler à l'avance pour créer un ordre du jour serré pour cette réunion afin de garantir qu'elle soit productive et collaborative.

    « Nous soutenons de tout cœur l’ambition de la Commission de remédier aux préjudices enracinés de la concurrence de Google. Nous vous demandons de mettre ces intentions en pratique dès maintenant, en utilisant pleinement vos outils existants.

    « Merci d'avance pour votre considération ».

    Nom : choix.png
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    Le PDG de Qwant félicite l’action menée à l’endroit de Google et demande que la concurrence puisse s’exprimer

    Dans ce contexte, Jean-Claude Ghinozzi, PDG de Qwant, a adressé une lettre au Procureur général des États-Unis :

    « L’innovation produit de Google apportée au marché de la recherche générale est indéniable et personne ne remet en question leur capacité technologique. À l'instar d'autres entreprises américaines remarquables telles que Microsoft, Amazon ou Facebook, Google a acquis sa réputation et s'est hissée en position dominante avant tout grâce à ses mérites.

    « Google a pu faire connaître ces mérites au public et gagner ses parts de marché, car les concurrents historiques n'abusaient pas de leur propre domination de l'époque. Hélas, Google abuse de sa position dominante pour empêcher la concurrence de se développer.

    « Qwant se trouve dans une situation typique de celles que vous décrivez dans votre réclamation, car Google nous a également empêchés de pénétrer la plupart sinon la totalité du marché de la recherche mobile, en raison de ses pratiques anticoncurrentielles. Malgré le grand intérêt manifesté par les partenaires commerciaux et industriels qui estiment que notre respect renommé de la vie privée des utilisateurs peut être d'une valeur ajoutée significative pour leurs produits, nos tentatives pour obtenir des accords de distribution de smartphones avec Qwant préinstallé en tant que moteur de recherche ont échoué en raison des effets de dissuasion du système de licence Android et Google Apps. L’objectif de longue date de Google était que ses pratiques contractuelles empêchent la plupart des consommateurs de voir, de choisir et d’utiliser le service de recherche d’un concurrent, et cette stratégie est malheureusement toujours très efficace aujourd’hui.

    « Ce comportement nuit à la concurrence et donc à tous les consommateurs du monde entier qui manquent de choix alternatifs. Il exige l'application la plus stricte de la réglementation antitrust. À ce sujet, veuillez noter qu'à ce jour, la réponse de Google à sa condamnation à une amende de 4,34 milliards d'euros dans l'affaire COMP / AT.40099 est d'exiger de ses propres concurrents qu'ils paient Google pour la publicité, sous la forme d'un placement – appelé « écran de choix » – affiché aux consommateurs européens lorsqu'ils achètent un nouveau smartphone basé sur Android. Cela signifie que seuls quelques choix alternatifs sont proposés aux consommateurs, non pas sur la base de leurs mérites et d'un processus équitable, mais uniquement sur leur volonté de payer le plus à Google.

    « Cela signifie également qu'au lieu d'investir leur marge bénéficiaire dans le développement de nouveaux services de recherche ou d'améliorer ceux qui existent, les concurrents de Google doivent en donner l'essentiel à Google pour son propre développement et ses propres avantages. Cette proposition d'écran de choix est donc inacceptable et Qwant, avec d'autres moteurs de recherche (DuckDuckGo, Ecosia, Lilo, Seznam), attend de Google des solutions plus convaincantes avec des effets positifs réels et forts pour les consommateurs et l'industrie de la recherche ».

    Nom : qwant.png
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    Qwant termine 2019 dans le rouge, avec un résultat net de -23 millions d'€

    La situation du moteur de recherche français n'est pas des plus reluisante. Ses comptes sociaux indiquent qu’il a affiché un résultat net de -23 millions d’euros en 2019, soient des pertes de 70 % par rapport à l’année antérieure. Cela est arrivé alors que le chiffre d’affaires de Qwant en 2019 est de 5,8 millions d’euros, soit une hausse de 27,5 % par rapport à 2018, qui était de 4,6 millions d’euros. En outre, 90 % du chiffre d’affaires en 2019 provient de Microsoft.

    Ces deux dernières années, le moteur de recherche français, qui a émis le rêve de détrôner Google, nage dans une mer de scandales et de pertes financières. Après avoir enregistré un résultat net de -13,8 millions d’euros en 2018, Qwant creuse encore plus ses pertes en 2019, année au cours de laquelle son résultat net est de -23,5 millions d’euros. Et avec un chiffre d’affaires de 5,8 millions d’euros pour le compte de 2019, il est très loin des 30 millions d'euros prévus au départ.

    Il n’a pas non plus pu atteindre les 7 millions d’euros annoncé en novembre lorsque les actionnaires ont exigé une nouvelle équipe managériale pour conduire sa transformation. Avant ça, en 2017, son chiffre d’affaires n’était que de 3 millions d’euros. Jean-Claude Ghinozzi, qui a pris la place d’Eric Leandri en tant que nouveau président du groupe, n’a pas non plus réussi à tenir son pari sur l’année écoulée. Selon les comptes sociaux de l’entreprise, les pertes subies en 2019 sont majoritairement dues à 8,5 millions d'euros de dépréciations et provisions.

    Outre cela, le groupe a subi encore plus de pertes d’exploitation pendant l’année écoulée. En effet, ces pertes ont évolué à 22 % pour atteindre -15,6 millions d’euros. Sur la base de ceci, les analystes craignent pour ce qui va suivre. Par rapport à l’année en cours, l’on estime que Qwant a été négativement impacté par le Covid-19 alors que les autres géants du numérique ont tous su tirer profit de la situation. En raison de la pandémie et du confinement, il a eu recours au chômage partiel dès le mois de mars. Ces observations devraient être le signe annonciateur de nouvelles pertes.

    Source : Qwant

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l'initiative de Qwant ?
    Que pensez-vous du principe des enchères de Google pour figurer pendant un trimestre parmi les navigateurs proposés par défaut aux mobinautes européens ?
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  16. #16
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    Par défaut
    Il suffit de taper "odysee" dans Google pour se convaincre que son moteur de recherche fait disparaitre les résultats qui font de la concurrence à ses produits comme Youtube par exemple.

  17. #17
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    Par défaut La bataille entre les régulateurs antitrust de l'UE et les grandes entreprises technologiques est difficile
    La bataille entre les régulateurs antitrust de l'UE et les grandes entreprises technologiques est difficile,
    reconnaissent des auditeurs de la Cour des comptes européenne dans un rapport

    Les autorités antitrust de l'UE sont confrontées à une bataille difficile dans leur volonté de rappeler à l'ordre les grandes enseignes technologiques qui abusent de leur position dominante en raison de la difficulté à trouver des solutions à l'étouffement de la concurrence, a expliqué jeudi l'organisme de surveillance budgétaire de l'UE dans le premier audit des régulateurs.

    Le rapport de la Cour des comptes européenne intervient alors que les critiques de Google ont exprimé leur frustration face à ce qu'ils considèrent comme une application inefficace d'une série de décisions de l'UE lui ordonnant de cesser de favoriser ses propres services en ligne au détriment de ses concurrents.

    Pour mémoire, en réponse à une amende de 5 milliards de dollars qui lui a été infligée par la Commission européenne pour abus de position dominante avec son système d’exploitation pour appareils mobiles Android, Google a prévenu en mars 2019 son intention de demander aux utilisateurs d’Android en Europe quel moteur de recherche ils veulent utiliser par défaut sur leurs mobiles. La société a également présenté aux utilisateurs d’Android une option permettant de télécharger des applications de recherche et de navigateur supplémentaires dans Google Play.

    Plus tard, en août 2019, l'entreprise a déclaré dans un communiqué : « L’année prochaine, nous proposerons aux utilisateurs d’Android un nouveau moyen de sélectionner un moteur de recherche pour alimenter un champ de recherche sur leur écran d’accueil et par défaut dans Chrome (si installé). Les fournisseurs de recherche peuvent demander à faire partie du nouvel écran de sélection qui apparaitra lorsque quelqu’un configurera un nouveau smartphone ou tablette Android en Europe ».

    À priori, quatre options (incluant le moteur de recherche de Google et trois alternatives déterminées au terme d’une sélection payante) sont proposées dans un ordre aléatoire aux utilisateurs. Les alternatives éligibles doivent participer à des enchères par pays et faire une offre par pays en précisant le montant qu’elles consentent à verser à la firme de Mountain View pendant la période de grâce - de janvier à décembre 2020 pour la première phase et s'étalant sur un trimestre pour les phases suivantes - chaque fois qu’un client utilisera leur moteur de recherche sur Android à la place Google. Le moteur de recherche défini durant cette étape obligatoire avant la poursuite du premier démarrage d’un dispositif tournant sous Android sera utilisé par défaut dans le champ de recherche d’Android et dans Chrome (si l’application est installée).

    Google a prévu une offre minimale par pays pour figurer dans la short-liste et expliqué que les trois offres les plus élevées atteignant ou dépassant le seuil d’enchère minimal pour un pays donné apparaitront dans l’écran sélection de ce pays. L’entreprise a assuré qu’en cas d’égalité des voix, elle « attribuera les créneaux horaires de manière aléatoire entre les soumissionnaires liés ». Et si moins de trois fournisseurs de recherche éligibles atteignent ou dépassent le seuil d’enchères, elle « remplira les emplacements restants de manière aléatoire à partir du pool de fournisseurs de recherche éligibles. Le groupe de fournisseurs éligibles comprendra ceux qui ont demandé à participer à l’écran de choix, mais n’ont pas soumis d’offre ».

    Mais la concurrence n'est pas d'accord avec ce système d'enchères. Des moteurs de recherche alternatifs (notamment les français Lilo et Qwant, le tchèque Seznam, l'allemand Ecosia et l'américain DuckDuckGo) ont demandé à la Commission européenne une réunion tripartite avec Google dans le but d'établir un menu de préférences efficace.

    Nom : antitrust.png
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    Évolution du volume des données traitées dans le cadre des enquêtes sur les concentrations ainsi que sur les ententes et les abus de position dominante

    Amazon, Apple et Facebook sont également dans le collimateur des autorités

    Outre Google, la commissaire européenne à la concurrence, Margrethe Vestager, enquête également sur Amazon, Apple et Facebook.

    « Bien que la Commission ait pris un certain nombre de décisions dans des affaires portant sur les défis résultant de l'économie numérique, des défis importants restent à résoudre », a déclaré la commissaire. « Par exemple, les pratiques sur les marchés numériques peuvent causer des dommages aux consommateurs. Cependant, il est difficile pour la Commission de trouver des remèdes appropriés pour s'attaquer à un problème de concurrence apparent, car la détermination du préjudice causé aux consommateurs peut être particulièrement complexe. »

    La semaine dernière, la Commission européenne a formellement accusé Amazon d'utiliser abusivement les données de marchands tiers sur sa plateforme pour obtenir un avantage concurrentiel pour ses propres produits. La Commission européenne indique qu'Amazon utilise « systématiquement » les données non publiques des vendeurs sur le marché pour concurrencer de manière déloyale les vendeurs en France et en Allemagne. Les autorités antitrust de l'UE ont également ouvert une deuxième enquête sur les pratiques commerciales de la société en matière de commerce électronique.

    Ces accusations sont le résultat d'une enquête annoncée l'année dernière, qui a examiné comment Amazon utilise les données de vente pour concurrencer les marchands indépendants de la plateforme.

    « L'avis préliminaire de la Commission, exposé dans sa communication des griefs, est que l'utilisation de données non publiques sur les ventes sur le marché permet à Amazon d'éviter les risques normaux de la concurrence au détail et de tirer parti de sa position dominante sur le marché de la fourniture de services de marché en France et en Allemagne - les plus grands marchés d'Amazon dans l'UE », lit-on dans le communiqué de la Commission.

    « Nous devons nous assurer que les plateformes à double rôle qui ont un pouvoir de marché, comme Amazon, ne faussent pas la concurrence », a indiqué la vice-présidente exécutive de la Commission européenne, Margrethe Vestager. Amazon aura l'occasion de répondre à ces allégations dans les semaines à venir, a-t-elle déclaré dans un tweet.

    Nom : mar.png
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    La Commission européenne a enquêté sur le double rôle d'Amazon - en tant que marché pour les commerçants et aussi en tant que vendeur concurrent. Elle s'est penchée sur la manière dont l'entreprise collecte des données sur les concurrents qui vendent sur sa plateforme, offrant tout, de l'électronique aux jouets en passant par l'alimentation et les ustensiles de cuisine. Vestager a déclaré que ses fonctionnaires avaient examiné 80 millions de transactions et 100 millions de produits sur la plateforme d'Amazon pour monter le dossier. Elle affirme qu'Amazon utilise ces informations sensibles, qui montrent ce qui s'avère populaire ou non, pour mieux cibler ses propres produits.

    « L'utilisation de ces données permet à Amazon de se concentrer sur la vente des produits les plus vendus et elle marginalise les vendeurs tiers et limite leur capacité à se développer », a déclaré la commissaire européenne chargée de la concurrence Vestager lors d'une conférence de presse. La décision de la Commission intervient à un moment où la pandémie de covid-19 a amplifié le rôle d'Amazon dans l'économie mondiale, avec des ventes en ligne qui s'envolent.

    D'ailleurs, le PDG d'Amazon France, Frédéric Duval, déclare que le reconfinement de la France a stimulé les ventes : « Les affaires ont augmenté à l'aune de ce confinement. La Fédération française de la vente à distance parle de 40 à 50 % d’augmentation, c’est ce que nous constatons aussi. Cette croissance profite aux entreprises tierces qui vendent sur Amazon et pas à Amazon même », a-t-il déclaré à la radio France Inter.

    Une question qui ne concerne pas seulement les entreprises Internet

    La Cour des comptes européenne a déclaré que la question ne concerne pas seulement les entreprises Internet, mais également les entreprises impliquées dans l'innovation numérique telles que celles de l'énergie, des télécommunications, des services financiers et des transports : « Bien que la Commission ait pris un certain nombre de décisions pour relever les défis posés par l'économie numérique, d'importants problèmes restent à résoudre. Par exemple, les pratiques suivies sur les marchés numériques peuvent nuire aux consommateurs. Cependant, la Commission peine à trouver des solutions appropriées aux problèmes de concurrence manifestes, étant donné que le préjudice pour le consommateur peut être particulièrement difficile à établir30 . Cela concerne non seulement les entreprises de l'Internet, mais aussi tous les autres secteurs de l'économie qui s'engagent dans la voie de l'innovation numérique, comme ceux de l'énergie, des télécommunications, des services financiers et des transports ».

    Elle a déclaré qu'une partie du problème réside dans les règles antitrust de l'UE qui ne permettent aux autorités de contrôle d'agir qu'une fois qu'un acte répréhensible a été commis.

    La Commission « doit intensifier la surveillance du marché pour s'adapter à un monde plus global et numérique. Elle doit s’améliorer pour détecter de manière proactive les infractions et sélectionner ses enquêtes de manière plus judicieuse », a déclaré Alex Brenninkmeijer, de la Cour des comptes européenne, responsable du rapport.

    Les responsables antitrust de l'UE ont toutefois écarté les arguments selon lesquels ils ne sont pas en mesure de bien faire leur travail dans les affaires numériques.

    « Les règles de concurrence de l'UE sont suffisamment flexibles pour faire face aux marchés numériques », a déclaré mercredi le directeur général de la concurrence, Olivier Guersent, lors d'un événement en ligne.

    Sources : Cour des comptes européennes
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  18. #18
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    C'est d'autant plus dur que le parlement européen est ouvert a la corruption de manière légale j’entends. Combien de poste de régulation donné a des gens qui travail pour le lobby qui doit être régulé?

  19. #19
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    Par défaut Pierre-y exagère,...
    parlement ?
    européen ?
    corruption ?
    lobby ?

    Vous mélangez bien en auto modérant avec un oxymore mou --> "...manière légale..." pour que cela ne se voit pas trop.

    Ca s'appelle quand même bouriner avec du "tous pourris" sans argument.
    Cordialement

  20. #20
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    Par défaut Google fait appel de l'amende de 4,34 milliards d'euros infligée par la Commission européenne
    Google fait appel de l'amende de 4,34 milliards d'euros infligée par la Commission européenne
    arguant qu'il n'a pas contraint les consommateurs à utiliser Search et Chrome

    L'appel de Google contre l'amende record de 4,34 milliards d'euros infligée par la Commission européenne a débuté ce lundi. L'appel interjeté devant la Cour de justice des Communautés européennes précède une série d'actions actuellement en cours aux États-Unis, qui pourraient aboutir au démantèlement du géant de la recherche. Au cours de l'audience, qui doit durer cinq jours, Google cherchera à annuler la décision rendue en 2018 par Margrethe Vestager Hansen, la commissaire européenne à la Concurrence, selon laquelle le géant de la recherche a abusé de la position dominante de son système d'exploitation Android.

    En 2018, Google a été condamné à une amende de 4,34 milliards d'euros - soit la plus grosse amende antitrust jamais imposée par l'UE - pour avoir forcé les fabricants de téléphones à préinstaller certaines de ses applications, notamment Search et Chrome, à l'exclusion d'autres moteurs de recherche et navigateurs Web. L'amende ne représentait qu'une fraction du chiffre d'affaires de 116 milliards d'euros que la société mère Alphabet a enregistré en 2018, mais le véritable coût pour la société était la menace qui pesait sur ses revenus futurs si les smartphones étaient livrés aux consommateurs sans les applications Google déjà installées.

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    Google vient de faire appel de la décision et l'audience durera jusqu'au vendredi. L'appel est en cours d'examen par la Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) à Luxembourg, où l'entreprise espère que la décision de la Commission sera annulée dans son intégralité. L'épreuve de force au Tribunal de l'UE à Luxembourg intervient six semaines avant que le même tribunal ne se prononce sur la première décision de Vestager concernant Google, qui a vu la société condamnée à une amende de 2,42 milliards d'euros pour avoir favorisé son propre service de comparaison d'achats par rapport à ses rivaux.

    En juin de cette année, Vestager a lancé une autre enquête majeure sur les services publicitaires de Google. Si ce dernier ne parvient pas à faire annuler la décision, le paysage des smartphones pourrait s'en trouver complètement remanié, mais d'autres contestations visant le gant de la recherche aux États-Unis représentent un risque bien plus important pour l'entreprise et pourraient conduire à son démantèlement en plusieurs petites entreprises. En effet, les plaintes de l'UE contre Google ont été les premières d'une cascade d'enquêtes de concurrence sur les grandes entreprises technologiques dans le monde.

    L'année dernière, Google a fait l'objet de trois nouvelles enquêtes aux États-Unis. Parmi elles, une action en justice intentée par le ministère de la Justice à Washington est largement similaire à l'affaire Android de l'UE. Pour Vestager, qui a été dépeinte comme la "tueuse de technologies en chef" de l'UE, les affaires concernant Google constituent le premier grand test de sa campagne antitrust contre les géants de la Silicon Valley. Outre l'application de la législation antitrust, elle a essuyé des échecs judiciaires dans des affaires d'aides d'État concernant des factures fiscales pour Apple en Irlande et Amazon au Luxembourg.

    En ce qui concerne l'affaire Google, Vestager considère que les contrats entre Google et les fabricants de smartphones Android font partie d'une stratégie globale que l'entreprise a commencé à mettre en œuvre en 2011 pour empêcher l'essor de moteurs de recherche rivaux tels que Bing de Microsoft et Seznam de la République tchèque, alors que les requêtes en ligne s'étendaient des PC aux appareils mobiles - et pour s'assurer que son principal moteur de profits, Google Search, resterait au premier plan. Google a cependant nié ces allégations. « Cette affaire n'est pas étayée par les faits ou la loi », a déclaré un porte-parole de Google.

    On s'attend à ce que Google presse la Commission en particulier sur ses conclusions concernant la préinstallation de ses applications de recherche et de navigation, un débat qui devrait avoir lieu ce mardi. La Commission a constaté que la boutique d'applications "Play Store" de Google est incontournable pour les fabricants de téléphones tels que Samsung et HTC. En exigeant des fabricants qui souhaitent y accéder qu'ils préinstallent l'ensemble des applications de Google, y compris ses lucratives applications Search et Chrome, le géant américain de la technologie a réduit la capacité de ses rivaux à lui faire efficacement concurrence.

    Sundar Pichai, PDG de Google et d'Alphabet, s'est défendu en 2018 en déclarant : « Android n'a pas restreint les choix, mais en a créé beaucoup plus ». Toutefois, ce n'est pas ainsi que ses adversaires voient les choses. « Google a perçu l'avènement du mobile comme une menace pour son monopole de recherche et s'est engagé dans diverses actions anticoncurrentielles pour prendre le contrôle de la recherche mobile, également », a déclaré Thomas Vinje, un avocat de Clifford Chance qui agira au tribunal au nom de FairSearch, une association qui compte Oracle et Tripadvisor parmi ses membres et a été le premier plaignant dans l'affaire Android de l'UE.

    Selon les experts, les plaignants s'attendent à ce que l'offre groupée de Google s'inscrive dans le droit fil du précédent établi par la Cour dans le cadre de la première affaire Big Tech de la Commission contre Microsoft au début des années 2000, dans laquelle il a été constaté que Microsoft liait illégalement son logiciel Media Player à son système d'exploitation dominant Windows. Pour Google, une différence importante avec l'affaire Microsoft est qu'il était plus difficile à l'époque de télécharger des alternatives, contrairement à ce qui se passe aujourd'hui sur les téléphones portables, où la concurrence est à portée de main.

    Ce point devrait être contesté par l'organisation européenne de consommateurs BEUC, qui intervient aux côtés de la Commission, et qui mettra en avant les preuves que les utilisateurs ont tendance à s'en tenir aux logiciels préinstallés. D'autres contrats importants concernent les paiements effectués par Google aux fabricants de téléphones et aux opérateurs de téléphonie mobile jusqu'en 2014 à la condition qu'ils préinstallent exclusivement l'application Google Search sur leurs appareils. Les plaignants dénoncent également un troisième type d'accord qui empêchait les fabricants de créer des versions alternatives d'Android.

    Ils ont allégué que cela bloquait la voie à des écosystèmes concurrents, tels que le Fire d'Amazon ou le Windows Live de Microsoft. Par ailleurs, Apple s'intéresse également de près aux procédures judiciaires relatives à Android puisque les amendes et les injonctions auxquelles le fabricant de l'iPhone pourrait être confronté pour son propre système d'exploitation iOS et son App Store dépendent de la manière dont l'UE a découpé les marchés dans l'affaire Google. La Commission a constaté que Google contrôlait plus de 95 % du marché des "systèmes d'exploitation mobiles intelligents disponibles sous licence".

    Mais cette définition du marché exclut Apple, car iOS ne peut faire l'objet d'une licence, ce qui signifie qu'Apple pourrait être considéré comme un monopoleur à part entière sur son propre marché. Cela s'explique en partie par le fait que les utilisateurs ne passent pas facilement d'un écosystème Apple à un écosystème Google. Si l'affaire Android porte essentiellement sur le comportement passé de Google, elle pourrait également avoir une incidence sur les développements futurs.

    Pour se conformer à l'ordre contenu dans la décision de la Commission, Google a mis en place un écran de choix permettant aux utilisateurs qui installent un nouveau smartphone de choisir parmi une liste de moteurs de recherche - un menu modifié pour la dernière fois le 1er septembre. Si Google gagne le procès, il est libre d'annuler l'écran de choix. Mais il est peu probable que l'issue de l'affaire soit proche. Il faudra au moins un an au Tribunal pour rendre sa décision, qui pourra ensuite faire l'objet d'un appel devant la Cour de justice, la plus haute juridiction de l'UE.

    Source : Appel de Google (PDF)

    Et vous ?

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    Qui d'entre la Commission et Google gagnera cette affaire ?
    À quoi ressemblerait le paysage des smartphones à l'avenir si la Commission gagne l'affaire ?

    Voir aussi

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