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  1. #1
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp, maintient qu'il faut quitter Facebook
    Ben alors si Facebook c'est le mal, il fallait pas vendre à Facebook !

    Ah oui mais dès qu'il s'agit de percevoir une belle somme d'argent frais (lors de la vente de WhatsApp), là, tous les principes sont remis au placard. Pourri, va.

  2. #2
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    @Fleur en plastique : Il touche surement des royalties sur What's app surtout...

  3. #3
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    Par défaut whatsapp est au dessus du lot
    à mon sens les applis facebook et surtout messenger ont une interface brouillonne et pas du tout user friendly
    je préfère de loin whatsapp qui présente une UI digne de ce nom
    que facebook et ses développeurs au ras du guidon s'en soient emparé ($$$$) me reste en travers de la gorge :-)

  4. #4
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    Citation Envoyé par lino8288 Voir le message
    je préfère de loin whatsapp qui présente une UI digne de ce nom
    WhatsApp appartient à FACEBOOK.

  5. #5
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    Par défaut ben oui
    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    WhatsApp appartient à FACEBOOK.
    "s'emparer de" suivi de $$$$$$ signifierait-il que facebook le possède à présent ?
    ben oui
    mais leur UI propriétaire (facebook messenger) merdique n'a pas changé et whatsapp continue son petit chemin même cannibalisé

  6. #6
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    Par défaut L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica
    L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica
    L'amende pourrait s'élever à 529 milliards de dollars

    Par l’intermédiaire d’Angelene Falk, la Commissaire australienne à l’information et à la protection de la vie privée, le gendarme australien de la vie privée (OAIC pour Office of the Australian Information Commissioner) a engagé une procédure judiciaire à l’encontre de Facebook devant la Cour fédérale nationale, alléguant que le géant américain des réseaux sociaux a partagé les données personnelles de plus de 300 000 citoyens australiens avec le consultant politique Cambridge Analytica à l’insu de ces derniers.

    Nom : 2.jpg
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Taille : 18,1 Ko

    Angelene Falk soutient que les données personnelles des utilisateurs australiens de Facebook ont été communiquées à l’application « This is Your Digital Life » dans un but autre que celui pour lequel les données avaient été collectées, en violation de la loi sur la protection de la vie privée de 1988. Par la suite, ces données ont été exposées au risque d’être divulguées à Cambridge Analytica et utilisées à des fins de profilage politique, ainsi qu’à d’autres tiers.

    Elle a d’ailleurs effectué plusieurs déclarations dans ce sens :

    « Toutes les entités opérant en Australie doivent être transparentes et responsables dans la manière dont elles traitent les informations personnelles, conformément à leurs obligations en vertu de la loi australienne sur la protection de la vie privée ».

    « Nous considérons que la conception de la plateforme Facebook fait que les utilisateurs n’étaient pas en mesure d’exercer un choix et un contrôle raisonnables sur la manière dont leurs informations personnelles étaient communiquées ».

    « Les paramètres par défaut de Facebook ont facilité la divulgation d’informations personnelles, y compris d’informations sensibles, au détriment de la vie privée ».

    « Nous affirmons que ces actions ont laissé les données personnelles d’environ 311 127 utilisateurs australiens de Facebook exposées à la vente et à un usage à des fins incluant le profilage politique, bien au-delà des attentes des utilisateurs ».

    La plainte déposée devant la Cour fédérale de l’Australie souligne que, de mars 2014 à mai 2015, la firme de Menlo Park a divulgué les données personnelles des utilisateurs australiens de Facebook à This Is Your Digital Life, en violation de l’Australian Privacy Principle n°6. La plupart de ces utilisateurs n’ont pas installé l’application eux-mêmes, et leurs données personnelles ont été divulguées par l’intermédiaire d’une application tierce utilisée par leurs amis. Il est également reproché à Facebook de n’avoir pas pris de mesures raisonnables au cours de cette période afin de protéger les données personnelles de ses utilisateurs australiens contre une divulgation non autorisée, ce qui constitue une violation de l’Australian Privacy Principle n°11.

    L'OAIC considère qu’il s’agit de manquements systémiques aux lois australiennes sur la protection de la vie privée de la part de l’une des plus grandes entreprises technologiques du monde. La Cour fédérale australienne peut imposer une sanction civile allant jusqu’à 1 700 000 dollars pour chaque ingérence grave et/ou répétée dans la vie privée. Sachant que 311 074 utilisateurs locaux de Facebook sont concernés sur les 86 millions de profils divulgués dans le cadre du scandale Cambridge Analytica, l’amende infligée à la société de Mark Zuckerberg pourrait au final s’élever à 529 milliards de dollars. En juillet dernier, Facebook a été condamné à une amende record de 5 milliards de dollars par la FTC (Federal Trade Commission) aux États-Unis après une enquête.

    Sources : OAIC, plainte (PDF)

    Et vous ?

    Qu’en pensez-vous ?
    La France devrait-elle entreprendre des actions similaires pour recadrer Facebook ?

    Voir aussi

    Mark Zuckerberg s'est enrichi d'un milliard de dollars à la suite de l'annonce de l'amende de 5 Md$ pour le scandale Cambridge Analytica
    Cambridge Analytica : un an après l'avoir contestée, Facebook accepte enfin de payer l'amende de 500 000 £ au Royaume-Uni, mais ne s'estime pas coupable pour autant
    Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp, maintient qu'il faut quitter Facebook, il reste sceptique quant à l'engagement de Mark Zuckerberg en matière de chiffrement
    La FTC inflige une amende de 5 milliards de dollars à Facebook et apporte des clauses qui "réduisent considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg"

  7. #7
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    Au delà du fond, ce qui me gave un peu, c'est que ces deux mecs, non élus par la très grande majorité des européens, se permettent de parler au nom de plein de gens qu'ils ne représentent pas. C'est affligeant, pour moi.

    Une solution européenne? Soit elle sera privée et connaîtra les mêmes dérives, soit elle sera pilotée par l'UE et adieu votre tranquillité. Vous serez pistés par votre gouvernement et par l'UE aussi sûrement que vous l'êtes actuellement par les services de renseignement américains.

    Sur le fond, nous devrions toutes et tous nous passer de facebook et de ces réseaux "sociaux".
    "Plus les hommes seront éclairés, plus ils seront libres" (Voltaire)
    ---------------
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    Mes remarques et critiques sont purement techniques. Ne les prenez jamais pour des attaques personnelles...
    Pensez à utiliser les tableaux structurés. Ils vous simplifieront la vie, tant en Excel qu'en VBA ==> mon tuto
    Le VBA ne palliera jamais une mauvaise conception de classeur ou un manque de connaissances des outils natifs d'Excel...
    Ce ne sont pas des bonnes pratiques parce que ce sont les miennes, ce sont les miennes parce que ce sont des bonnes pratiques
    VBA pour Excel? Pensez D'ABORD en EXCEL avant de penser en VBA...
    ---------------

  8. #8
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    Par défaut Que vont-ils faire de tout ce pognon?
    Bien évidemment dans leur grande démarche pleine d'altruisme pour la défense des opprimés, ils reverseront une partie des gains du procès aux gens lésés? ça ils en parlent pas trop

  9. #9
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    L'amende pourrait s'élever à 529 milliards de dollars
    Est-on sûr que c'est bien milliards et non millions ? Cela paraît quelque peu énorme. Ça fait tout de même plus d'un million de dollar par personne lésé (300 000)

    [Edit]Rien dit, c'est noté dans le PDF, 1 700 000€ par infraction constatée.

  10. #10
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    Citation Envoyé par DelphiManiac Voir le message
    Est-on sûr que c'est bien milliards et non millions ? Cela paraît quelque peu énorme. Ça fait tout de même plus d'un million de dollar par personne lésé (300 000)
    Bof... ça fait juste 1.7M$ par personne...

  11. #11
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    528 milliards $ est un théroique max qui ne sera jamais atteind

    Le scandale Cambridge Analytica a concerné 86 millions de comptes dont une très large majorité de comptes américains (plus de 70 millions) et la FTC Américaine a condamné Facebook à 5 milliards $ d'amende

    L'Australie, avec 225x moins de comptes concernés que les USA n'iront pas au delà de ce qu'a fait la FTC (à moins de rentrer dans une guerre commerciale avec son premier partenaire mondial)

  12. #12
    Invité
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par Saverok Voir le message
    528 milliards $ est un théroique max qui ne sera jamais atteind

    Le scandale Cambridge Analytica a concerné 86 millions de comptes dont une très large majorité de comptes américains (plus de 70 millions) et la FTC Américaine a condamné Facebook à 5 milliards $ d'amende

    L'Australie, avec 225x moins de comptes concernés que les USA n'iront pas au delà de ce qu'a fait la FTC (à moins de rentrer dans une guerre commerciale avec son premier partenaire mondial)
    Théorique oui. Même minoré l'amende pourra atteindre le milliard ! Et j’espère bien que cela va faire mal, histoire d'avoir une jurisprudence. Pour en calmer plus d'un !

    Qu’en pensez-vous ?
    Il y a eu ingérence, négligence ... le tout en toute connaissance de cause par Facebook et ces prestataires. C'est donc normal qu'ils soient condamné. A trop jouer à la roulette russe on se fait prendre à un moment.

    La France devrait-elle entreprendre des actions similaires pour recadrer Facebook ?
    Tout à fait et d'ailleurs, je me demande bien pourquoi cela n'a pas déjà été fait ? A moins que la CNIL prépare un procés "surprise" ?

  13. #13
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    Par défaut Cambridge Analytica : un juge valide l'amende record de 5 milliards de dollars imposée à Facebook par la FTC
    Cambridge Analytica : un juge valide l'amende record de 5 milliards de dollars imposée à Facebook par la FTC,
    le réseau social assure que l'accord a été un catalyseur pour changer sa culture d'entreprise

    En juillet 2019, la Commission fédérale du commerce a annoncé la signature d'un accord avec Facebook de 5 milliards de dollars sur des allégations relatives à la protection de la vie privée des utilisateurs. Dans l’arrêté de la FTC, la commission note qu’à plusieurs reprises Facebook a « subverti les choix des utilisateurs en matière de confidentialité pour servir ses propres intérêts commerciaux ». Les actions de la société ont violé un règlement antérieur exigeant que Facebook respecte certaines directives de confidentialité.

    Trois membres sur les cinq de la commission se sont prononcés en faveur de ce règlement. Les démocrates Rebecca Kelly Slaughter et Rohit Chopra, les membres qui ont voté contre l’adoption de ce règlement, ont déclaré que celui-ci n’allait pas assez loin, laissant ainsi à Facebook une marge de manœuvre suffisante pour faire face à des méfaits à l’avenir. « Tant que nous n'aborderons pas les principales incitations financières de Facebook pour mettre en péril notre vie privée et notre sécurité nationale, nous ne pourrons pas empêcher ces problèmes de se reproduire », a déclaré Chopra.

    L'autre commissaire démocrate, Rebecca Slaughter, a déclaré que la FTC aurait dû poursuivre en justice Facebook et Zuckerberg. Elle a également critiqué la décision de la FTC d’accorder à Facebook et à ses dirigeants une décharge de responsabilité pour toute réclamation selon laquelle elle aurait violé le règlement antérieur de la FTC. Slaughter a estimé que la FTC n’avait « pas imposé de restrictions substantielles à la collecte et à l’utilisation par Facebook de données provenant d’utilisateurs ou concernant leurs utilisateurs ».

    L'enquête de la FTC qui a abouti au règlement de 5 milliards de dollars a mis au jour un large éventail de problèmes de confidentialité. Elle a été déclenchée un an auparavant par des allégations selon lesquelles Facebook aurait violé un décret de 2012 en partageant de manière inappropriée des informations appartenant à 87 millions d'utilisateurs avec le cabinet britannique de conseil politique aujourd'hui disparu Cambridge Analytica. Parmi les clients du cabinet de conseil figurait la campagne électorale de 2016 du président Donald Trump.

    Nom : settlement.png
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Taille : 258,4 Ko

    Les trois commissaires républicains de la FTC, qui se sont prononcés en faveur de ce règlement, l’ont qualifié le règlement de « coup de circuit complet » qui dépassait toute décision judiciaire (au baseball, un coup de circuit, circuit, ou home run en anglais, est un coup sûr qui permet au frappeur de passer par toutes les bases d'une seule frappe, sans erreur de la défensive adverse). Les deux commissaires démocrates ont déclaré que cela n'allait pas assez loin ou ne nécessitait pas une amende suffisante. Le règlement nécessite l'approbation du tribunal.

    Le président républicain de la FTC, Joe Simons, a souligné l’autorité limitée de la FTC et son désir d’éviter une longue bataille devant les tribunaux.

    « Aurait-il été agréable d’obtenir plus, d’obtenir 10 milliards de dollars, au lieu de 5 milliards de dollars par exemple, pour imposer de plus grandes restrictions sur la manière dont Facebook collecte les utilisations et partage des données ? » a-t-il demandé lors d’une conférence de presse. « Nous n'avions pas ces options. Nous ne pouvons pas imposer de telles choses par notre propre décret ».

    Le commissaire démocrate à la FTC, Rohit Chopra, s’est plaint du fait que la sanction prévoyait une « immunité générale » pour les dirigeants de Facebook, « ne restreignait pas réellement le modèle commercial de Facebook », « ne réglait pas les problèmes fondamentaux qui avaient conduit à ces violations » et ne limitait pas la capacité de Facebook à collecter des données.

    L'amende validée par un juge

    Ce n'est que ce jeudi 23 avril que l'amende a été validée par un juge. C’est une décision « historique », a estimé vendredi le président de l'agence américaine de protection des consommateurs, Joe Simons, en soulignant que la FTC n’avait jamais infligé une amende aussi importante.

    En plus de l’amende, la FTC avait imposé à l’entreprise de la Silicon Valley de mettre en place un comité indépendant sur la protection de la vie privée qui enlèvera « le contrôle absolu du PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, sur les décisions affectant la confidentialité des utilisateurs ». Le réseau social avait aussi dû s’engager à ajouter des fonctionnalités permettant aux utilisateurs de mieux contrôler leur vie privée à tous les niveaux de la plateforme, et à fournir des rapports réguliers sur les risques, les problèmes et les solutions mises en place pour assurer la confidentialité des informations.

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    Si Facebook avait déjà confirmé son intention de payer les 5 milliards de dollars, la Securities and Exchange Commission (SEC) a déclaré que Facebook avait accepté de verser 100 millions de dollars supplémentaires pour régler les accusations selon lesquelles elle induirait les investisseurs en erreur quant à la gravité de son utilisation abusive des données des utilisateurs.

    Mais plusieurs législateurs ont critiqué le règlement. Le sénateur Richard Blumenthal, du Connecticut, l’a qualifiée de « feuille de vigne » qui n’apporte « aucune responsabilité pour les hauts dirigeants » (la feuille de vigne est un voile de pudeur que l'on appose à une chose considérée comme choquante ou embarrassante ; on parlait à l'origine d'une feuille de figuier, en référence à celle utilisée par Adam et Eve pour cacher leur nudité).

    « En optant pour une sanction pécuniaire, la FTC prouve qu’elle n’a pas retenu les leçons de l’histoire. Facebook a déjà inscrit cette pénalité en tant que coût ponctuel en contrepartie des bénéfices extraordinaires générés par une décennie d'utilisation abusive des données », a déclaré Blumenthal, un démocrate.

    Le sénateur républicain Josh Hawley du Missouri a également critiqué l’accord, affirmant « qu’il ne fait rien pour obliger les dirigeants à rendre des comptes. Il échoue totalement à pénaliser Facebook de manière efficace ».

    Pourtant, la majorité républicaine de la FTC a déclaré que le règlement « réduit considérablement le pouvoir de Mark Zuckerberg - une chose qu'aucune agence gouvernementale, nulle part dans le monde, n'a encore accomplie ».

    La réaction de Facebook

    Michel Protti, Chief Privacy Officer, Product chez Facebook, a déclaré :

    « Cet accord a déjà apporté des changements fondamentaux à notre entreprise et fait progresser la façon dont nous protégeons la vie privée des gens au-delà de tout ce que nous avons fait auparavant. Cela a changé notre façon de travailler, la façon dont nous créons de nouveaux produits et technologies et la façon dont nous gérons les informations des gens. Surtout, il apporte un nouveau niveau de responsabilité et garantit que la confidentialité est la responsabilité de tous sur Facebook.

    « Avec cet accord maintenant en place, les dirigeants de l'entreprise, y compris notre PDG, certifieront désormais notre conformité trimestrielle et annuelle à la FTC. Nous créons également un nouveau comité de confidentialité au sein de notre conseil d'administration qui sera composé uniquement d'administrateurs indépendants, et nous travaillerons avec un tiers évaluateur indépendant qui fera régulièrement et directement rapport au comité de confidentialité sur la conformité de notre programme de confidentialité. .

    « Bien que nous ayons plus à faire, nous avons déjà fait des progrès significatifs en matière d'amélioration de la confidentialité dans toute l'entreprise. Nous avons mis à jour notre outil de vérification de la confidentialité pour guider les utilisateurs dans certains de leurs choix de confidentialité les plus importants sur Facebook, et nous avons rappelé aux utilisateurs du monde entier de revoir leurs paramètres de confidentialité. Nous avons terminé le déploiement de notre outil d'activité hors Facebook, afin que les gens puissent voir un résumé des informations que les entreprises partagent avec nous et les effacer de leur compte s'ils le souhaitent. Nous avons également commencé à publier des détails sur notre approche en matière de confidentialité et les protections que nous avons intégrées à nos produits dans une série appelée Privacy Matters. Par exemple, voici notre publication Privacy Matters sur Facebook Pay.

    Nom : facebook.png
Affichages : 4311
Taille : 127,8 Ko

    « Notre travail de confidentialité n'est jamais terminé, et nous comprenons que cet engagement signifie se concentrer sur cela tous les jours.

    « Nous avons créé des dizaines d'équipes, techniques et non techniques, qui se concentrent uniquement sur la confidentialité. Nous regardons maintenant de manière plus critique l'utilisation des données dans toutes nos opérations. Cela signifie que nous analysons la façon dont les données sont collectées, utilisées et stockées, à partir du moment où les gens partagent de nouvelles données avec nous, jusqu'au moment où ces données sont supprimées. Nous nous assurons qu'elles sont utilisées correctement grâce à un processus d'évaluation des risques; un audit complet de la façon dont nous utilisons les données dans l'ensemble de l'entreprise - évaluation des risques et mise en place de garanties pour y faire face. Nous comptons actuellement des milliers de personnes travaillant sur ces projets liés à la confidentialité et nous en recrutons beaucoup plus.

    « Cet accord a été un catalyseur pour changer la culture de notre entreprise. Nous avons modifié le processus par lequel nous intégrons chaque nouvel employé de Facebook pour nous assurer qu'il pense à son rôle à travers une optique de confidentialité, conçoit en tenant compte de la confidentialité depuis le début et travaille de manière proactive pour identifier les risques potentiels de confidentialité afin que les atténuations puissent être mises en œuvre . Tous les nouveaux employés et les employés existants doivent suivre une formation annuelle sur la confidentialité ».

    Source : FTC, Facebook

    Et vous ?

    Quelle est votre analyse de la situation ?
    Un accord qui est réellement un catalyseur pour que Facebook améliore la confidentialité de ses utilisateurs ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  14. #14
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    Par défaut L'ancien PDG de Cambridge Analytica se voit interdit d'exercer des fonctions de directeur pendant 7 ans
    Le service britannique d'insolvabilité interdit à l'ancien PDG de Cambridge Analytica Alexander Nix
    d'exercer les fonctions de directeur d'entreprise pendant sept ans pour comportement « potentiellement contraire à l'éthique »

    C’est en mars 2018 que le scandale a fait la une de la presse : le quotidien américain New York Times et britannique The Guardian ont publié des informations relatives à une campagne de manipulation orchestrée par l’entreprise Cambridge Analytica, une société spécialisée dans l’analyse de données (data mining). La source, un lanceur d’alerte canadien répondant au nom de Christopher Wylie, a été employé au sein de cette entreprise qui était à ce moment-là suspectée d’avoir exploité les données de 50 millions d’utilisateurs de Facebook à leur insu.

    C’était le début d’une série de scandales qui ont éclaboussé Facebook. Le public a par exemple appris que la société Cambridge Analytica s’est servi des données personnelles d’utilisateur Facebook afin de faire du profilage sur 87 millions de personnes pour influencer le vote à la présidentielle américaine en faveur de Trump mais aussi des millions d’autres personnes pour inciter des Britanniques à voter « Oui » pour le Brexit.

    Le PDG de Cambridge Analytica suspendu après un reportage en caméra cachée

    D’ailleurs, dans une série de réunions filmées en caméra cachée, qui ont été diffusées sur Channel 4 News, Alexander Nix, qui était le patron de Cambridge Analytica, a confirmé le rôle joué par la société dans l’élection de Donald Trump aux États-Unis.

    Ces réunions ont été filmées dans des hôtels londoniens pendant quatre mois, entre novembre 2017 et janvier 2018, par un journaliste infiltré de Channel 4 News qui s'est fait passer pour un client aisé cherchant à faire élire des candidats au Sri Lanka. En dehors d’Alexander Nix, elles ont impliqué Mark Turnbull, Managing Director Political Global pour le compte de Cambridge Analytica, et le Dr Alex Tayler, data scientist en chef de l'entreprise.

    Dans une troisième partie, les cadres supérieurs de Cambridge Analytica ont parlé de :
    • l'ampleur de leur travail pivot dans la victoire électorale de Trump ;
    • comment ils évitent les enquêtes du Congrès sur leurs clients étrangers ;
    • la configuration d'organisations proxy pour diffuser des messages introuvables sur les médias sociaux ;
    • l’utilisation d'un système de messagerie secret où les messages s'autodétruisent et ne laissent aucune trace ;
    • la participation de Cambridge Analytica à la campagne d'attaques « Defeat Crooked Hilary ».

    La société a affirmé que son travail avec les données et la recherche ont permis à Trump de gagner avec une marge étroite de « 40 000 voix » dans trois États assurant la victoire dans le système des collèges électoraux, malgré la perte du vote populaire de plus de 3 millions de voix.


    Suite à la publication de la série de vidéos, le comité de direction de Cambridge Analytica a annoncé la suspension de son patron Alexander Nix « dans l’attente d’une enquête complète et indépendante ». Par ailleurs, l’entreprise a précisé que « De l'avis de la Commission, les récents commentaires de Nix, secrètement enregistrés par Channel 4 et d'autres allégations, ne représentent pas les valeurs ou les opérations de l'entreprise et sa suspension reflète le sérieux avec lequel nous considérons cette violation. »

    Adieu Cambridge Analytica ! Bonjour à Emerdata Limited

    Plus tard, en 2018 Cambridge Analytica a déclaré dans un communiqué qu’elle a déposé des demandes d'ouverture de procédures d'insolvabilité au Royaume-Uni. La Société a également annoncé qu’elle mettait immédiatement fin à toutes ses activités : « Au cours des derniers mois, Cambridge Analytica a fait l'objet de nombreuses accusations infondées et, malgré les efforts de la Société pour corriger le dossier, a été vilipendée pour des activités non seulement légales, mais largement acceptées comme une composante standard de la publicité en ligne dans les domaines politique et commercial » , a regretté l’entreprise.

    Cambridge Analytica s’est donc mis en liquidation dans un contexte où elle était sous le coup d’enquêtes au Royaume-Uni (Brexit), aux États-Unis (campagne présidentielle de Trump), en Australie et également en Israël (utilisations frauduleuses de données personnelles).

    Pourtant, même si Cambridge Analytica a déclaré cesser ses activités aux États-Unis et au Royaume-Uni, les têtes pensantes du groupe ont tenté de s’organiser pour reprendre ses activités sous une bannière différente.

    En mai 2018, Companies House, le registraire officiel des entreprises et des organismes du Royaume-Uni, a répertorié une société active appelée Emerdata Limited, dont le siège social est situé dans les mêmes bureaux que SCL (la société mère de Cambridge Analytica) et gérée par la même direction que Cambridge Analytica. Même si à ce moment son champ d’action n'était pas décrit avec exactitude, elle était présentée comme étant une organisation de « traitement de données, d'hébergement et d'activités connexes ».

    Les documents ont montré qu’Alexander Nix, l’ancien patron de Cambridge Analytica, a été démis de ses fonctions de directeur d’Emerdata le 28 mars 2018, soit une semaine après avoir été suspendu chez Cambridge Analytica et deux mois après avoir été nommé directeur d’Emerdata.

    Dans le cadre de cette affaire, Facebook a accepté de payer une amende record de 5 milliards de dollars (3,9 milliards de livres sterling) aux États-Unis, ainsi qu'une amende de 500 000 livres - la plus élevée possible - au bureau du commissaire britannique à l'information.

    Nom : nix.png
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    La décision du service d'insolvabilité quant à Alexander Nix

    Alexander Nix s'est vu interdire d'exercer les fonctions de directeur d'entreprise pendant sept ans pour comportement « potentiellement contraire à l'éthique » lié à sa position au centre de ce scandale mondial.

    Le service d'insolvabilité a déclaré que Nix avait permis aux entreprises d'offrir des services potentiellement contraires à l'éthique, y compris « des pots-de-vin, des campagnes de désengagement des électeurs, l'obtention d'informations pour discréditer les opposants politiques et la diffusion anonyme d'informations dans des campagnes politiques ».

    Alexander Nix n'a pas contesté le fait qu'il avait poussé ou permis à SCL Elections Ltd ou à des sociétés associées de se commercialiser comme offrant des services potentiellement contraires à l'éthique à des clients potentiels, un comportement « démontrant un manque de probité commerciale » selon le service d’insolvabilité. Aussi, le service a déclaré « qu'à compter du 5 octobre 2020, Alexander Nix a interdiction sur une durée de sept ans d'agir en tant qu'administrateur ou de s'impliquer directement ou indirectement, sans l'autorisation du tribunal, dans la promotion, la formation ou la gestion d'une société ».

    « À la suite d'une enquête approfondie, nos conclusions étaient claires que SCL Elections avait offert à plusieurs reprises des services politiques louches à des clients potentiels pendant un certain nombre d'années », a déclaré l'enquêteur en chef du service d'insolvabilité, Mark Bruce.

    « Les dirigeants d'entreprise doivent agir avec une probité commerciale et cela signifie agir honnêtement et correctement. Les actions d'Alexander Nix ne répondaient pas à la norme appropriée pour un directeur de société et sa disqualification de la gestion de sociétés à responsabilité limitée pendant une durée significative est justifiée dans l'intérêt public ».

    Source : Service britannique d'insolvabilité

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision ? Privé pendant sept ans d'exercer à la tête d'une société suite au Scandale Cambridge Analytica est-ce suffisant, trop, ou pas assez selon vous ?
    La décision étant prise en Angleterre, cela signifie-t-il qu'il peut être PDG dans une société hors des frontières britanniques ?
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  15. #15
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    Bonjour,

    Que pensez-vous de cette décision ?
    Être éjecté de la fonction de PDG d'une entreprise en UK c'est bien par rapport à ce qui a été commis. De plusieurs pays anglophones se serait mieux aussi. Si Biden passe , je ne serais pas étonné qu'un procès lui soit collé aux fesses ...

    Privé pendant sept ans d'exercer à la tête d'une société suite au Scandale Cambridge Analytica est-ce suffisant, trop, ou pas assez selon vous ?
    C'est nettement insuffisant . A quand une interdiction d’exercer aux USA ? A pardon ... me dit on dans l'oreillette que l'oncle SAM laisse certains selon des affinités ... Même quand il y a trempette dans de la magouille.

    La décision étant prise en Angleterre, cela signifie-t-il qu'il peut être PDG dans une société hors des frontières britanniques ?
    Oui il y a toujours possibilité de truander ... Quitte à passer par une Holding et via des montages financiers ... La on aura beau essayer de le coincer , créer et killer une entreprise est un jeu d'enfant au Royaumes Unis ... La justice arrivera a chaque fois trop tard pour tenter de mettre une interdiction et sanctionner.

  16. #16
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    Par défaut Un accord entre Facebook et l'ICO sur Cambridge Analytica aurait réduit au silence les autorités britanniques
    Cambridge Analytica : un accord secret entre Facebook et l'ICO aurait réduit au silence les autorités britanniques
    cela montre comment les GAFA peuvent influencer les politiques gouvernementales

    Alors que le scandale Cambridge Analytica battait son plein, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, avait promis en 2018 réaliser un audit complet de sa plateforme et des services qui ont accès aux données personnelles des utilisateurs. Mais l'a-t-il réellement fait ? Lorsque la question a été posée cette semaine, la commissaire à l'information britannique a répondu à une sous-commission parlementaire sur les préjudices et la désinformation en ligne qu'un accord secret entre son bureau et Facebook l'empêche de répondre publiquement si Facebook a ou non contacté l'ICO pour réaliser cet "audit des applications" tant vanté.

    Facebook avait promis un audit complet en 2018, mais l'a-t-il réellement fait ?

    Le scandale de Cambridge Analytica est encore frais dans tous les esprits. En effet, en mars 2018, des rapports ont révélé que les données de Facebook avaient été récoltées par Cambridge Analytica. Christopher Wylie, un dénonciateur de 28 ans, a révélé comment la société a utilisé les données du profil Facebook de 50 millions de personnes pour influencer le résultat des élections américaines. Cela a apparemment confirmé des rapports datant de 2017 qui suggéraient que Cambridge Analytica avait obtenu les données en 2014, bien qu'elle ait prétendu, et prétend toujours avoir supprimé les données en 2015.

    Une enquête connexe menée par la chaîne de télévision britannique Channel 4 a également révélé comment Cambridge Analytica s'est vendu comme propagateur de propagande. Le directeur général de la division politique de Cambridge Analytica, Mark Turnbull, a expliqué en détail comment l'entreprise acquérait du matériel dit "préjudiciable" sur les opposants et le diffusait sur Internet. « Nous mettons simplement l'information dans le flux sanguin d'Internet, et puis nous la regardons grandir, nous lui donnons un petit coup de pouce de temps en temps [...] comme une télécommande », a déclaré Turnbull.

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    Facebook a été accusée d’avoir permis l’utilisation abusive des données de ses utilisateurs qui a joué un rôle important dans l'élection de Donald Trump en 2016 et dans le vote du Brexit en Grande-Bretagne. En janvier 2020, une nouvelle fuite de données de plus de 100 000 documents a en outre révélé que la manipulation générale a atteint un niveau sans précédent. Les nouveaux documents divulgués devraient exposer les activités de l’entreprise dans près de 68 pays visant à manipuler les élections. La fuite de données laisse paraître que le scandale Cambridge Analytica (CA) n’était qu’une petite partie d’une opération mondiale plus vaste.

    Dans la foulée du scandale de Cambridge Analytica, Facebook a déclaré qu'il allait prendre de nouvelles mesures pour renforcer son contrôle sur la manière dont les développeurs d'applications peuvent utiliser la plateforme Facebook. Toutes les applications qui ont reçu un accès important aux données des utilisateurs avant que Facebook ne réduise l'accès aux données en 2014 (Facebook avait déjà pris une fois des mesures importantes pour limiter la façon dont les développeurs pouvaient accéder aux données des utilisateurs), ainsi que celles qui ont montré un "comportement suspect", seront auditées.

    L'une des dispositions prévoyait que les développeurs d'applications doivent obtenir l'approbation d'un contrat signé pour accéder aux posts ou aux données privées d'un utilisateur. « J'ai lancé Facebook, et en fin de compte, je suis responsable de ce qui se passe sur notre plateforme », a déclaré le PDG Mark Zuckerberg dans un post publié aujourd'hui. « Il s'agit d'un abus de confiance entre [Aleksandr] Kogan, Cambridge Analytica, et Facebook. Mais c'était aussi un abus de confiance entre Facebook et les personnes qui partagent leurs données avec nous et attendent de nous que nous les protégions. Nous devons réparer cela », avait-il dit.

    Il est à noter que le fondateur de Facebook n'a pas promis de rendre compte des résultats de l'audit de manière transparente et publique. C'est bien sûr à cela que ressemble une "autorégulation". Des rapports d'audit finaux invisibles. Un "audit" qui est entièrement contrôlé par une entité profondément impliquée dans les éléments fondamentaux de ce qui est examiné ne vaut évidemment pas le papier sur lequel il est (ou n'est pas) écrit. Mais, dans le cas de Facebook, cet "audit d'application" ouvert, mais jamais fermé semble avoir rempli son objectif de relations publiques de crise.

    Devant une sous-commission parlementaire sur les préjudices et la désinformation en ligne, la commissaire à l'information britannique, Elizabeth Denham, a déclaré mardi qu'un accord secret entre son bureau et Facebook l'empêche de répondre publiquement si Facebook a ou non contacté l'ICO (Information Commissioner's Office) pour réaliser un audit des applications. « Je pense que je pourrais répondre à cette question avec vous et la commission en privé. Cela fait partie d'un accord que nous avons conclu avec Facebook », a-t-elle déclaré au député Kevin Brennan.

    « En ce qui concerne notre litige contre Facebook, il y a donc un accord qui n'est pas dans le domaine public et c'est la raison pour laquelle je préfère en discuter en privé », a-t-elle ajouté.

    L'ICO se retrouve coincée en raison d'un accord qu'elle a conclu avec Facebook

    En effet, en octobre 2019, Facebook a conclu un accord avec l'organisme britannique de protection des données, acceptant de payer la totalité de la pénalité de 500 000 livres sterling annoncée par l'ICO en 2018 en relation avec l'infraction de Cambridge Analytica, mais dont Facebook avait fait appel. Lorsqu'il a conclu un accord avec l'ICO, Facebook n'a pas admis sa responsabilité. Il avait auparavant obtenu gain de cause, auprès d'un tribunal de première instance qui avait jugé que "l'équité procédurale et les allégations de partialité" contre le régulateur devaient être prises en compte dans le cadre de son appel.

    Ainsi, le procès de l'ICO contre Facebook avait pris un mauvais départ, ce qui a probablement incité le régulateur à conclure un accord avec l'armée privée d'avocats internes de Facebook. Dans une déclaration à l'époque, l'ICO a dit que Denham considérait que l'accord "sert au mieux les intérêts de toutes les personnes concernées au Royaume-Uni qui sont des utilisateurs de Facebook". Il n'y avait aucune mention de "clauses de bâillonnement" dans cette divulgation. Mais le régulateur a noté que les termes de l'accord donnaient à Facebook la permission de conserver les documents divulgués par l'ICO pendant l'appel à d'autres fins.

    Ainsi, d'un seul coup, Facebook a pris le contrôle d'un grand nombre d'informations stratégiquement importantes. L'accord semble avoir été extrêmement pratique pour Facebook. Non seulement il était incroyablement bon marché (Facebook a payé 5 milliards de dollars pour conclure un accord avec la FTC à la suite du scandale de Cambridge Analytica peu de temps après), mais il a fourni à Facebook une mine de données obtenues par l'ICO pour qu'il puisse faire ses propres recherches sur Cambridge Analytica en toute sécurité, à l'abri des regards du public.

    De plus, il a également garanti que le régulateur britannique serait limité dans ce qu'il pourrait dire publiquement. C'est pourquoi le commissaire à l'information a refusé de dire quoi que ce soit sur l'audit des applications en public. Paul-Olivier Dehaye, enseignant-chercheur en mathématique à l’Université de Zurich qui s'est reconverti en ennemi de Facebook et qui a contribué aux révélations sur les agissements de Cambridge Analytica en 216, a écrit sur Tweeter que ce genre d'accord entre le gouvernement et les grandes entreprises multinationales pourrait à la longue nuire aux dénonciateurs et avoir des effets dissuasifs.

    « Le commissaire britannique à l'information a précédemment transmis des informations à FB concernant Cambridge Analytica, et a conclu un accord juridique secret avec cette société. Toute personne qui leur a transmis des informations (par exemple, les dénonciateurs) s'en inquiètera. À long terme, cette pratique aura des effets dissuasifs », a-t-il écrit. L'ICO a saisi une énorme quantité de données de la société en disgrâce qui était devenue une telle épine dans le pied de Facebook, après avoir fait un raid dans les bureaux de Cambridge Analytica au Royaume-Uni au début de 2018.

    L'on ne sait pas exactement quelle part de ces données a été transmise à Facebook par le biais du règlement de l'ICO. Toutefois, il est intéressant de noter que l'ICO n'a jamais produit de rapport final sur son enquête sur Cambridge Analytica. Au lieu de cela, en 2020, elle a envoyé une lettre à la commission DCMS (Department for Digital, Culture, Media and Sport) pour confirmer son point de vue selon lequel la maison mère de CA avait rassemblé des ensembles de données provenant de sources commerciales pour essayer de "faire des prédictions sur les données personnelles à des fins d'alliance politique".

    L'ICO a aussi confirmé que les données Facebook obtenues de manière inappropriée avaient été incorporées dans une base de données préexistante contenant "des données sur les fichiers d'électeurs, la démographie et les consommateurs pour les individus américains". Par ailleurs, elle a également déclaré que son enquête n'avait pas trouvé de preuves que les données Facebook qui avaient été vendues à Cambridge Analytica avaient été utilisées pour une campagne politique associée au référendum sur le Brexit.

    Mais il n'y a pas eu de rapport global détaillant les mécanismes sous-jacents par lesquels le régulateur est parvenu à ses conclusions. Denham a tout de même déclaré que les preuves obtenues de Cambridge Analytica ont été partagées avec la FTC, la SEC et les procureurs généraux des États-Unis.

    Sources : Parliamentlive.tv, Paul-Olivier Dehaye

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'accord entre l'ICO et Facebook ?

    Voir aussi

    Cambridge Analytica aurait fait du profilage de 50 millions d'utilisateurs de Facebook pour influer sur les élections US et le vote du Brexit

    Scandale Cambridge Analytica : Mark Zuckerberg comparaît devant le Parlement européen. Voici l'essentiel de l'audience

    Mark Zuckerberg est invité à se présenter devant le parlement européen pour s'expliquer, suite au scandale Cambridge Analytica

    L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica, l'amende pourrait s'élever à 529 milliards de dollars

    Scandale Cambridge Analytica : Facebook a perdu plus de 70 Md$ de capitalisation, néanmoins Zuckerberg refuse de répondre aux députés britanniques
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  17. #17
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  18. #18
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    Par défaut Facebook est poursuivi pour avoir "perdu le contrôle" des données d'environ un million d'utilisateurs
    Facebook est poursuivi pour avoir "perdu le contrôle" des données d'environ un million d'utilisateurs
    en Angleterre et au Pays de Galles

    Lors des révélations concernant le scandale de la collecte de données de Cambridge Analytica en 2018, l'organisme britannique de surveillance de la protection des données a imposé à Facebook une amende maximale de 500 000 livres sterling, soit 569 615 €, pour sa participation à la cybercriminalité internationale. Le journaliste Peter Jukes a entamé une action en justice au nom des utilisateurs britanniques de Facebook. Il affirme que ses données ont été compromises lors du scandale de Cambridge Analytica. Facebook insiste sur le fait qu'il n'y a "aucune preuve" que les données des utilisateurs britanniques ou européens ont été envoyées à la société.


    Nom : Screenshot_2021-02-10 Un accord entre Facebook et l'ICO sur Cambridge Analytica aurait réduit au.png
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    Le journaliste et écrivain Peter Jukes, qui dirige l'action, a affirmé hier que ses données ainsi que celles d'un million d'autres utilisateurs de Facebook au Royaume-Uni ont été compromises. Il affirme que de novembre 2013 à mai 2015, Facebook a permis à "This Is Your Digital Life, une application tierce, d'accéder sans accord préalable ni connaissance, aux informations personnelles de ceux qui ont téléchargé l'application. Dans l'action en représentation des consommateurs déposée devant la Haute Cour de justice de Londres, Jukes prétend que Facebook a violé ses obligations légales et demande des dommages et intérêts pour avoir enfreint la loi de 1998 sur la protection des données.

    Comment Cambridge Analytica a-t-elle obtenu des données Facebook sur quelque 50 millions de personnes ?

    Il faut d’abord savoir que Cambridge a payé pour acquérir les renseignements personnels par l'intermédiaire d'un chercheur externe, le Dr Aleksandr Kogan qui, selon Facebook, prétendait les recueillir à des fins académiques. Il ne s’agit donc pas d’une violation du système de Facebook.

    Ceci étant dit, rappelons que Facebook offre un certain nombre d'outils technologiques pour les développeurs de logiciels, et l'un des plus populaires est Facebook Login, qui permet aux gens de simplement se connecter à un site Web ou une application en utilisant leur compte Facebook au lieu d’enregistrer de nouvelles informations. Les gens s’en servent probablement parce que c'est facile (en deux clics, ils peuvent créer leur compte) et élimine le besoin de se souvenir d'une nouvelle combinaison pseudo/MdP.

    Seulement voilà : lorsque les utilisateurs utilisent Facebook Login, ils accordent au développeur de l'application une série d'informations provenant de leur profil Facebook, telles que leur nom, leur emplacement, leur adresse e-mail ou leur liste d'amis. C'est ce qui est arrivé en 2015, quand un professeur de l'Université de Cambridge nommé Dr Aleksandr Kogan a créé une application appelée « thisisyourdigitallife » qui utilisait cette fonctionnalité de connexion de Facebook. Quelque 270 000 personnes ont utilisé Facebook Login pour créer des comptes et ont ainsi choisi de partager leurs données personnelles avec Kogan.

    En 2015, cependant, Facebook a également permis aux développeurs de recueillir des informations sur les réseaux d'amis de personnes qui ont utilisé Facebook Login. Cela signifie que même si un seul utilisateur a accepté de remettre ses données, les développeurs peuvent également accéder à certaines données sur leurs amis. Précisons que depuis Facebook a mis à jour ses conditions de service pour que cela ne soit plus possible, du moins pas au même niveau de détail. Grâce à ces 270 000 personnes qui ont opté, Kogan a pu accéder aux données de quelque 50 millions d'utilisateurs de Facebook.

    Nom : Screenshot_2021-02-10 Facebook sued for 'losing control' of users’ data.png
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    Peter Jukes mène l'action


    « Facebook profite de ses milliards d'utilisateurs, qui comptent raisonnablement sur la plateforme pour protéger les informations personnelles qu'ils lui confient », a déclaré Jukes. Il affirme que Facebook a abusé de la confiance des utilisateurs en mettant « des données privées à la disposition d'une application tierce, sans leur consentement ou même à leur insu. Cela a ouvert nos données personnelles à l'abus… Il est juste que nous, en tant que consommateurs, tenions Facebook pour responsable de ne pas avoir respecté la loi et d'avoir mis nos données personnelles en danger, afin que cela ne se reproduise plus ».

    Jukes est représenté par le cabinet d'avocats Hausfield, spécialisé dans les litiges relatifs aux violations de données. Le cabinet affirme que Facebook a manqué à ses "obligations légales" de protéger les données des utilisateurs. Jukes a déclaré qu'il voulait s'assurer que la situation ne pourrait pas se reproduire. L'action vise à obtenir des dommages et intérêts de la part de Facebook pour non-respect de la loi de 1998 sur la protection des données.

    En réponse à la plainte, Facebook a déclaré que « l'enquête du bureau du commissaire à l'information sur ces questions, qui comprenait la saisie et l'interrogatoire des serveurs de Cambridge Analytica, n'a trouvé aucune preuve que les données des utilisateurs britanniques ou européens ont été transférées par le Dr Aleksandr Kogan à Cambridge Analytica ».

    Le procès contre le géant de la technologie, qui pourrait durer des années, portera sur la "perte de contrôle" des données personnelles des utilisateurs, ce qui justifie une indemnisation.

    En octobre 2018, l'organisme britannique de surveillance de la protection des données a infligé à Facebook une amende maximale de 500 000 livres sterling pour son rôle dans le scandale de Cambridge Analytica. Le bureau du commissaire à l'information (ICO) a déclaré que Facebook avait permis une "violation grave" de la loi. Facebook s'est excusé et a permis aux utilisateurs de vérifier quelles "applications interdites" avaient accédé à leurs données. Une action judiciaire de masse similaire a été intentée contre Facebook en octobre, par le groupe Facebook You Owe Us, représenté par le cabinet d'avocats Milberg London.

    En raison de la similitude des affaires, la Haute Cour peut décider de fusionner les deux ou de les considérer simultanément. Bien qu'il n'existe pas de précédent pour une telle action en justice de masse au Royaume-Uni, il y en a un aux États-Unis. Google a accepté de payer un montant record de 22,5 millions de dollars (16,8 millions de livres sterling) dans une affaire portée devant la Commission fédérale du commerce des États-Unis sur la même question en 2012. L'entreprise a également conclu un accord à l'amiable avec un petit nombre de consommateurs britanniques.

    Source : Reuters

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Cambridge Analytica aurait fait du profilage de 50*millions d'utilisateurs de Facebook pour influer sur les élections US et le vote du Brexit

    Scandale Cambridge Analytica*: Mark Zuckerberg comparaît devant le Parlement européen. Voici l'essentiel de l'audience

    Mark Zuckerberg est invité à se présenter devant le parlement européen pour s'expliquer, suite au scandale Cambridge Analytica

    L'Australie engage des poursuites contre Facebook suite au scandale Cambridge Analytica, l'amende pourrait s'élever à 529*milliards de dollars

  19. #19
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    Avec toutes les histoires sur les GAFAM, mieux vaut toujours créer un compte séparer pour chaque site. Cela prend un peu plus de temps mais on n'est jamais à l'abri. En utilisalant Facebook Login, on centralise tout (un peu comme le minitel avec un unique prestataire) même si on nous promet que nos données sont protégées.

    Les gestionnaires de gestionnaires de mots de passe type KeePass (sur Nextcloud) permettent de gérer facilement des mots de passe différents pour chaque site. Je pense qu'il y a un manque d'éducation des gens, de Monsieur Tout le monde. Il faut que ce genre d'histoire soient diffusée sur les médias généraux. Malheureusement tant qu'il n'y aura pas de gros scandale, les gens se moquent un peu que seul 2-3 médias détiennes leurs vies et ce que cela peut impliquer.

  20. #20
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    Bonsoir,

    Facebook est poursuivi pour avoir "perdu le contrôle" des données d'environ un million d'utilisateurs en Angleterre et au Pays de Galles.

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Le fond du problème "la perte de contrôle des données" aurait pu en rester la, si la société prestataire le faisait pour une pme du coin ou une société de la distribution peut connu ...

    Ici on parle de Facebook une site qui se veut comme un "pays virtuel" , ou l'on traite de sujet politico-religieux, comme socio-culturel. Et c'est la que cela devient gênant voir inquiétant. Surtout pour les thèmes et sujets d'opinion ancré et de conviction personnelles.

    Les millions de datas volatilisées sur les users facebook, ceux qui ont ces données peuvent à loisir influencer n'importe qui sur n'importe quoi ...

    En gros l'influence d'un simple phishing deviendrait carrément une "arme de destruction massive" à la façon "social engineering de masse" ...

    Comme faire couler / ruiner / se débarrasser d'une entreprise, association, personne , institution ... Balancer une rumeur ou une fakenews ... et c'est un cocktail explosif pour faire pencher l'opinion publique, même sur quelque chose de faux et déraisonnable.

    Le social engineering de masse c'est un peu l'ouverture de la boite de pandore .

    Citation Envoyé par weed Voir le message
    Avec toutes les histoires sur les GAFAM, mieux vaut toujours créer un compte séparer pour chaque site. Cela prend un peu plus de temps mais on n'est jamais à l'abri. En utilisalant Facebook Login, on centralise tout (un peu comme le minitel avec un unique prestataire) même si on nous promet que nos données sont protégées.
    Plus radical encore, utiliser des "alias" et changer à loisir quand un site et ou le spam devient trop génant.

    Citation Envoyé par weed Voir le message
    Les gestionnaires de gestionnaires de mots de passe type KeePass (sur Nextcloud) permettent de gérer facilement des mots de passe différents pour chaque site. Je pense qu'il y a un manque d'éducation des gens, de Monsieur Tout le monde. Il faut que ce genre d'histoire soient diffusée sur les médias généraux. Malheureusement tant qu'il n'y aura pas de gros scandale, les gens se moquent un peu que seul 2-3 médias détiennes leurs vies et ce que cela peut impliquer.
    Les gestionnaires de mots de passes c'est un peu comme confier ces clefs de maison à une société ... On sait pas ce qui se passe derrière et les risque de vol/copie/altération existent aussi. C'est sans moi pour les gestionnaires de mots de passes.

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