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Je viens d'achever une brochure sympathique écrite en 1938: "Le programme de transition".
Et là, je suis en train de lire "Le droit à la paresse" de Paul Lafargue. Tout simplement indispensable. Il rejoint Proudhon (pourtant ennemi de son beau-père) sur beaucoup de points, notamment que l'homme n'est pas fait pour le travail. Enfin, pas le travail dans le sens où il est admis depuis le début de la révolution industrielle.
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
Un texte d'une actualité brûlante (68 ans quand même !) dont l'auteur (Léon Trotsky) sera assassiné à coups de piolet 2 ans plus tard par un envoyé de Joseph Staline ...Envoyé par r0d
C'est un ramassis de poncifs historiquement datés et en général démentis par la suite de l'histoire politique, militaire et économique (nous au moins on sait ce qui c'est passé après ...)
Mais bon pourquoi pas ...
J'ai commencé "La condition de l'homme moderne" de Hannah Arendt. Ca semble ardu... je ne sais pas si je vais le finir
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
Et donc? Doit-on condamner une oeuvre en fonction de la date de sa parution ou de son écriture?
Et donc? Quel est l'intérêt de cette remarque, sinon celui de montrer que les écrits de cet homme n'étaient pas pour plaire à tout le monde?
Je suppose que ça dépend de l'interprétation. Pour moi, dénoncer les faiblesses et les travers d'un dogme dominant me semble difficilement assimilable à du lieu commun.
En effet, il n'avait pas raison sur toute la ligne. Quel homme peut se targuer d'avoir fait un sans-faute dans l'exercice de la "préscience politique"? Mais je considère (encore une fois, nous n'avons pas dû le lire avec la même bougie) qu'il a eu raison sur beaucoup de points, et en particulier sur les fondements de sa réflexion.
Je me permet de répondre point par point car le cynisme condescendant qui transparait clairement de ton message est, àmha, une simple expression de prosélytisme ignorant et cuistre. J'espère que je ne me suis pas trompé de degré de lecture.
« L'effort par lequel toute chose tend à persévérer dans son être n'est rien de plus que l'essence actuelle de cette chose. »
Spinoza — Éthique III, Proposition VII
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