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Intelligence artificielle Discussion :

La FCC prévoit d'abandonner l’objectif d'une vitesse de connexion de l'ordre du gigabit par seconde


Sujet :

Intelligence artificielle

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut Des retraités déclarés morts par « erreur » par le DOGE d'Elon Musk ne bénéficient plus du social
    Des retraités déclarés morts par « erreur » par le DOGE d'Elon Musk, ne peuvent plus bénéficier de la sécurité sociale ni utiliser leurs comptes bancaires,
    tandis que Musk mène la guerre contre le gaspillage des ressources publiques

    C’est une situation surréaliste qui frappe des milliers d’Américains âgés : ils ont découvert que, pour l’administration, ils étaient morts alors qu’ils sont bien vivants. Depuis mars-avril 2025, de nombreux retraités et allocataires de la Social Security (Sécurité sociale américaine) voient soudain leurs pensions suspendues et leurs comptes bloqués, tout simplement parce qu’ils ont été radiés par erreur des registres officiels des vivants. À l’origine de ce fiasco : une initiative gouvernementale controversée pilotée par Elon Musk et surnommée DOGE (pour Department of Government Efficiency)​

    L’équipe de Musk, chargée de traquer les paiements indus, a obtenu un accès aux bases de données de la Social Security et a entrepris de les « nettoyer » des bénéficiaires supposés décédés. Concrètement, les agents de la DOGE auraient contourné les protocoles de sécurité pour déplacer environ 4 millions de numéros de Sécurité sociale vers le fichier national des décès (Death Master File). Parmi ces millions de radiations figurent malheureusement de véritables vivants que la machine bureaucratique a « tués » par inadvertance.

    Pourquoi une telle purge ? Elon Musk affirme depuis plusieurs mois que des millions d’Américains décédés continuent indûment de percevoir des prestations, ce qu’il juge emblématique du gaspillage public. Il a même avancé le chiffre extravagant de 20 millions de centenaires touchant une pension, alors qu’on ne recense qu’environ 100 000 centenaires aux États-Unis selon les statistiques de Pew Research.

    Citation Envoyé par Elon Musk
    Selon la base de données de la sécurité sociale, ce sont les nombres de personnes dans chaque tranche d'âge avec le champ de décès réglé sur FALSE !

    Peut-être que Twilight est réel et qu'il y a beaucoup de vampires qui perçoivent des prestations de sécurité sociale 🤣🤣🤣🤣🤣.
    Sur la foi de ces allégations (démenties par les statisticiens), la DOGE a mis sur pieds une unité chargée de traquer fraudes et « morts-vivants » dans l’administration. En mars 2025, la DOGE a ainsi annoncé avoir identifié et supprimé d’un coup 3,2 millions de noms de la base de la Social Security – tous présentés comme âgés de plus de 120 ans – en les marquant « décédés ».

    Nom : centenaires.png
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Taille : 26,3 Ko

    « Ces deux dernières semaines, @SocialSecurity a procédé à un important nettoyage de ses dossiers. Environ 3,2 millions de titulaires de numéros, tous répertoriés comme âgés de plus de 120 ans, ont été marqués comme décédés. Il reste encore du travail à faire », a déclaré l'agence dans un message sur X.

    Mais très vite, des cas problématiques ont émergé : des bénéficiaires bien en deçà de 120 ans, bel et bien en vie, se sont retrouvés accidentellement rayés des listes.

    Nom : doge.png
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Taille : 117,1 Ko

    Des conséquences dramatiques pour les « morts administratifs »

    Pour les personnes touchées, être déclaré mort à tort par l’État est loin d’être anodin : « Quand ils vous enregistrent comme décédé, c’est toute votre vie qui s’arrête. Ça bloque vos paiements de voiture, vos crédits, votre identité est signalée… » explique un employé de la Social Security, décrivant l’enchaînement catastrophique qui frappe ces victimes​.

    Du jour au lendemain, les versements mensuels cessent, l’accès aux comptes bancaires est coupé et les couvertures de santé comme Medicare sont annulées. Richard VanMetter, un physicien retraité de 76 ans, a ainsi découvert en février 2025 que le gouvernement l’avait déclaré mort lorsqu’il a voulu payer un simple sandwich et que sa carte bancaire a été refusée. « J’ai appelé ma banque, qui m’a dit que l’administration avait informé tous les organismes financiers que j’étais décédé », raconte-t-il au Washington Post. L’État avait même repris le dernier chèque de pension versé et coupé sa retraite à venir.

    Il s'est rendu dans un bureau de la sécurité sociale où il passait ses vacances et a dit à l'agent de sécurité : « Bonjour, je suis mort ». La réponse qu'il a reçue a été : « Encore un ». Il dit avoir eu de la chance parce qu'il avait son passeport sur lui et que le bureau où il s'est rendu était réactif et bien pourvu en personnel. VanMetter se bat encore pour récupérer ses prestations : « C’est le fléau de mon existence », confie-t-il désabusé.

    Partout dans le pays, des scènes ubuesques se répètent : des seniors se présentent en personne aux guichets de la Social Security avec pièce d’identité à la main pour clamer « Je ne suis pas mort, je suis bien vivant ! » Chaque bureau local doit entamer une procédure de « résurrection » administrative pour retirer ces citoyens de la liste des morts. « On va devoir ressusciter beaucoup de monde », anticipe ironiquement Rennie Glasgow, analyste technique depuis 15 ans à la Social Security. Il décrit un processus long de 3 à 4 jours en moyenne pour rétablir quelqu’un dans ses droits, tant le système est lourd : « Ce n’est pas aussi simple que de décocher une case ‘vivant’. On a parfois l’impression de devoir reconstruire tout le dossier informatique de la personne​ ».

    En attendant, les intéressés restent sans revenus. Certains retraités modestes se retrouvent en grande détresse financière du fait de quelques jours de retard de pension. « Nous voyons tous les jours des gens venir avec leur carte d’identité dire qu’ils sont vivants, et en attendant ils se demandent comment ils vont manger le lendemain » témoigne un agent, soulignant l’angoisse de ces aînés privés de ressources​.

    Des erreurs similaires en France dues à de simples fautes de frappe

    Ce type d’erreur administrative kafkaïenne n’est pas propre aux États-Unis. En France, on recense régulièrement des cas de personnes déclarées mortes par méprise ou victimes de graves bévues dues à de banals fautes de frappe ou de saisie. Deux exemples récents illustrent comment une simple coquille peut bouleverser des vies et quelles mesures ont été prises pour y remédier.

    Pension suspendue pour une retraitée « décédée » par erreur

    En décembre 2024, Martine, 72 ans, une retraitée de Savoie, a eu la stupeur d’apprendre que l’administration la considérait comme morte depuis un mois et demi. Elle s’en est rendu compte en constatant que sa pension de retraite ne lui était plus versée. En réalité, Martine avait été confondue avec sa cousine décédée peu de temps auparavant : en gérant les démarches administratives liées au décès de cette cousine, son nom aurait été enregistré par erreur dans le fichier des personnes décédées.

    Conséquence immédiate, la septuagénaire a dû prouver qu’elle était bien en vie pour recouvrer son dû. « Madame, vous êtes déclarée décédée… » lui a-t-on annoncé au guichet, alors même qu’elle parlait au fonctionnaire.

    Pendant des semaines, Martine a multiplié les démarches et attestations pour être « ressuscitée » administrativement. Elle a fini par obtenir gain de cause et le versement de sa pension a repris, non sans difficultés. Son cas est loin d’être isolé : sur les deux dernières années, au moins une douzaine de Français ont été déclarés morts à tort de la même manière​.

    Jean Poulain, retraité normand de 75 ans, a par exemple reçu un courrier officiel lui demandant… son propre acte de décès. « On suppose que je suis mort, et tout se retrouve bloqué : comptes bancaires, mutuelle, remboursement sécu… tout est bloqué », s’est indigné Poulain, qui a dû lui aussi prouver qu’il était bien en vie pour débloquer la situation. D’après la Caisse d’assurance retraite (Carsat), l’erreur provenait d’un agent administratif ayant saisi une mauvaise information informatique – une simple erreur humaine en somme.

    Dans d’autres cas, c’est un homonyme décédé qui est en cause. « À l’origine de ces couacs : une erreur informatique commise par un agent, ou encore parfois une confusion avec une personne ayant le même nom », résume ainsi un responsable interrogé par TF1. Une fois l’erreur admise, les caisses procèdent généralement à la réactivation du dossier et au rattrapage des paiements manqués. Aucune sanction n’est prise contre les usagers victimes de ces erreurs, qui reçoivent parfois des excuses officielles.


    Licencié pour être « mort » : l’erreur qui a coûté son emploi à un agent de sécurité

    Un autre cas emblématique s’est produit en 2024 hors du champ de la Sécurité sociale, dans le domaine des titres de séjour et autorisations de travail. Augusto Gomes, 54 ans, agent de sécurité dans l’Oise, a appris avec effarement que pour l’administration il était décédé… depuis 2016. Huit ans que cet employé travaillait normalement, payait ses impôts, sans se douter qu’une erreur de traitement informatique l’avait entre-temps « tué » dans une base de données

    L’affaire a éclaté lorsqu’il a voulu renouveler sa carte professionnelle d’agent de sécurité auprès du CNAPS (Conseil national des activités privées de sécurité) : sa demande lui a été refusée au motif que le titulaire était mort​.

    En réalité, il semble qu’une faute de saisie administrative ait associé son dossier à celui d’une personne décédée du même nom, ou bien que son statut de résident étranger ait été mal mis à jour. Quoi qu’il en soit, les conséquences pour Augusto ont été drastiques : licenciement immédiat. Son employeur n’avait légalement pas le droit de garder à son poste quelqu’un que les registres de l’État déclaraient décédé. « Dès lors que le CNAPS refuse la carte professionnelle d’un agent de sécurité, nous sommes contraints de mettre un terme à son contrat », a expliqué son directeur – ajoutant que si la situation était régularisée, il serait réembauché sans problème.

    S’ensuit pour Gomes un véritable parcours du combattant administratif. « J’ai tout de suite envoyé à la préfecture une soixantaine de documents – bulletins de salaire, avis d’imposition – pour prouver que j’étais bien vivant » raconte-t-il​. Faute de réponse pendant des mois, il a fini par médiatiser son histoire en août 2024, redoutant de ne plus pouvoir rembourser son prêt immobilier ni faire vivre sa famille​.

    Finalement, la préfecture de l’Oise l’a reçu et lui a délivré un récépissé de titre de séjour provisoire lui permettant de reprendre son travail​.

    Augusto Gomes attend toujours la correction définitive de son statut dans les systèmes de l’État, mais il a pu être « réanimé » sur le plan professionnel. Cette affaire a poussé les autorités à plus de vigilance : le CNAPS a indiqué avoir revu ses procédures de vérification pour éviter qu’un tel cas ne se reproduise, et la préfecture a présenté ses excuses à Gomes (tout en évoquant « une regrettable erreur matérielle »).

    Sources : Pew Research, Le Parisien

    Et vous ?

    Quelles mesures devraient être mises en place pour empêcher de telles erreurs massives dans la gestion des données de la Sécurité sociale ?

    L'incident pourrait-il remettre en cause l'efficacité de la politique de réduction des coûts dans les administrations publiques, ou est-ce un mal nécessaire pour moderniser l’État ?

    Les autorités doivent-elles repenser leur approche de l’automatisation dans des domaines aussi critiques que la gestion des retraites et de la sécurité sociale ?

    Pourquoi les erreurs administratives dues à des fautes de saisie sont-elles encore aussi fréquentes dans les systèmes publics, malgré les progrès technologiques ?

    Les « résurrections administratives » sont-elles suffisamment rapides et efficaces pour éviter les lourdes conséquences financières et psychologiques sur les victimes de telles erreurs ?

    Le manque de responsabilité ou de sanctions à l'égard des erreurs administratives ne crée-t-il pas un sentiment d’impunité qui nuit à la qualité des services publics ?
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  2. #2
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    Par défaut Chris Krebs, ancien directeur de la CISA, s'est dit "indigné" par les coupes touchant la cybersécurité des USA
    « Absolument indigné » : L'ancien fonctionnaire de la cybersécurité Chris Krebs, visé par le président Donald Trump, s'exprime après les coupes dans la défense cybernétique des États-Unis

    Chris Krebs, l'ancien responsable de la cybersécurité du gouvernement que le président Donald Trump a ciblé pour une enquête, car il avait affirmé l'intégrité de l'élection de 2020, s'est dit « indigné » par le fait que l'administration Trump a vidé de sa substance le personnel chargé de la cybersécurité des États-Unis. C'est la première fois que Chris Krebs s'exprime en public depuis que Donald Trump a demandé au ministère de la Justice de prendre des mesures à son encontre.

    Pour rappel, le DOGE d'Elon Musk a fait l'objet de vives critiques pour avoir démantelé de l'intérieur les défenses cybernétiques des États-Unis sous prétexte de faire des économies. Les coupes budgétaires et les licenciements massifs au sein de la CISA ont failli provoquer l'effondrement la base de données critique CVE, tandis que des responsables clés de la cybersécurité ont été licenciés et des agences entières dissoutes, ce qui a incité les experts à mettre en garde contre de graves risques pour la sécurité nationale.

    Lors de la récente RSA Conference à San Francisco, une conférence sur la cybersécurité, Chris Krebs a critiqué la seconde administration Trump pour ses coupes répétées dans les effectifs, les contractants et les programmes de cybersécurité, sous les applaudissements d'une foule généralement réservée de professionnels du secteur.

    « La cybersécurité, c'est la sécurité nationale. Nous le savons tous, n'est-ce pas ? C'est la raison pour laquelle nous sommes ici. C'est pourquoi nous nous levons tous les matins pour faire notre travail. Nous protégeons tout le monde. Et aujourd'hui, quand on voit ce qui arrive à la communauté de la cybersécurité au sein du gouvernement fédéral, on ne peut qu'être indigné. Absolument indignés », a déclaré Chris Krebs lors de l'événement.


    Depuis janvier, l'administration Trump a procédé à des coupes répétées dans le personnel chargé de la cybersécurité. Elle a demandé à l'agence dirigée par Chris Krebs pendant la première administration de Donald Trump, l'Agence de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA), de réduire le nombre d'employés stagiaires et de comités consultatifs, et elle a envoyé deux séries de courriels encourageant les employés à partir à la retraite.

    Le ministère de la sécurité intérieure, qui supervise la CISA, a confirmé des séries de réductions.

    Dans un communiqué, un porte-parole du ministère de la sécurité intérieure a déclaré qu'« au fil des ans, la CISA s'est éloignée de sa mission principale, à savoir la défense contre les menaces liées à la cybersécurité et la protection des infrastructures critiques ».

    Le mardi 29 avril, la secrétaire d'État au ministère de la sécurité intérieure, Kristi Noem, devrait exposer sa vision de la CISA et de la cybersécurité lors d'une intervention à la conférence.

    Chris Krebs a déclaré qu'au vu d'une série de grandes campagnes de piratage récentes que le gouvernement américain et les entreprises de cybersécurité ont attribuées à la Chine - surnommées Salt Typhoon, Volt Typhoon et Flax Typhoon -, les États-Unis devraient investir davantage dans le personnel chargé de la cybersécurité.

    « Je comprends les arguments politiques selon lesquels nous essayons de réduire la taille du gouvernement, de le rationaliser. Mais lorsque Volt Typhoon, Salt Typhoon, Flax Typhoon, etc. frappent chaque jour à notre porte, nous n'avançons pas », a-t-il déclaré.

    « Nous avons besoin de plus de cyber-commandement, de plus de personnes à la NSA qui collectent des informations, de plus de défenseurs de première ligne, de chasseurs de menaces, de membres des équipes rouges, de personnes qui se contentent de faire de l'administration de système, les choses de base. Nous avons besoin de plus de choses, pas de moins. C'est ce que je propose : Redonnez à la CISA ses lettres de noblesse », a-t-il déclaré.

    Chris Krebs s'est imposé comme un leader populaire à la fois parmi les membres du personnel de la CISA et dans l'industrie de la cybersécurité, où il travaillait jusqu'à récemment. Donald Trump a notamment annulé les habilitations de sécurité de la société SentinelOne, où il a travaillé jusqu'à sa démission ce mois-ci.

    Le lundi 28 avril également, l'Electronic Frontier Foundation, une organisation à but non lucratif de défense des droits numériques, a publié une lettre ouverte défendant Chris Krebs, bien qu'elle n'ait compté initialement que quelques dizaines de signataires et qu'aucun ne représente les principales entreprises de cybersécurité.

    L'un des signataires, Katie Moussouris, PDG d'une petite entreprise de cybersécurité, Luta Security, a déclaré que l'industrie soutenait généralement Chris Krebs, mais qu'elle craignait d'irriter l'administration Trump.

    « Tout le monde ressent la même chose que moi. Personne n'est autorisé à dire quoi que ce soit officiellement », a-t-elle déclaré.

    La récente remarque de Chris Krebs fait suite à la dissolution par l'administration Trump d'organes consultatifs clés du département de la Sécurité intérieure, dont le Cybersecurity Review Board, juste après l'investiture de janvier. Ce comité, composé d'experts des secteurs public et privé, avait évalué des cyberattaques majeures telles que Salt Typhoon. Son arrêt brutal a alarmé les analystes dans un contexte d'escalade des menaces de la part d'adversaires tels que la Chine et la Russie.

    Pour aggraver encore les inquiétudes des experts, Donald Trump a nommé Sean Cairncross au poste de directeur national de la cybersécurité, malgré son manque d'expérience dans le domaine. Cette décision illustre une tendance plus large dans laquelle la loyauté politique semble l'emporter sur les qualifications professionnelles, ce qui soulève des questions quant à l'engagement de l'administration Trump à protéger l'infrastructure numérique stratégique des États-Unis.

    Source : Chris Krebs, lors de la conférence RSA à San Francisco

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous la position de Chris Krebs pertinente ou crédible ?

    Voir aussi :

    L'administration Trump a supprimé plusieurs millions de dollars de financement fédéral pour deux initiatives en matière de cybersécurité, dont une visant à aider les autorités électorales des États et localités

    L'agence américaine de cybersécurité et de sécurité des infrastructures (CISA) a prolongé son contrat pour le programme CVE (Common Vulnerabilities and Exposures) géré par MITRE

    L'administration Trump veut passer à la cyberoffensive contre la Chine : "Nous devons lancer l'offensive et commencer à imposer des coûts et des conséquences plus élevés aux acteurs États-nations"
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  3. #3
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    Par défaut Cobol upgrade
    Est-ce que nous avons la mémoire courte?

    On a juste à penser au travail énorme de réécriture de code fait pour le fameux bug de l'an 2000.

    Je fairais un cours de refresher dans cette techno main frame et Cobol pour finir ma carriere comme consultant Cobol. Ca serait payant j'en suis sur

  5. #5
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    Par défaut L'ordinateur d'un ingénieur logiciel de la DOGE infecté par un logiciel malveillant de vol d'informations
    L'ordinateur d'un ingénieur logiciel de la DOGE infecté par un logiciel malveillant de vol d'informations,
    les cybercriminels capturent frappes clavier et données d'écran

    L’embauche controversée d’Edward Coristine, un jeune employé de 19 ans lié au groupe cybercriminel « The Com », puis son licenciement pour fuites de données, avaient déjà exposé les graves lacunes de recrutement et de sécurité du DOGE. Ces dysfonctionnements se confirment avec l’affaire Kyle Schutt, ingénieur de la CISA et du DOGE, dont les identifiants ont fuité à plusieurs reprises via des stealers, révélant des négligences critiques en cybersécurité. Si ces compromissions ne prouvent pas directement un piratage des systèmes sensibles auxquels il avait accès, elles soulignent une culture institutionnelle laxiste, notamment dans la gestion des mots de passe, mettant en danger des infrastructures pourtant vitales. Ces incidents successifs interrogent sur l’efficacité réelle des protocoles de sécurité au sein des agences fédérales.

    Un lanceur d'alerte du National Labor Relations Board, Daniel Berulis, a révélé que des membres du DOGE auraient illégalement accédé aux systèmes informatiques de l'agence, entraînant la fuite de données sensibles. Ces allégations s'appuient sur des preuves concrètes, dont des modifications suspectes des protocoles de journalisation et des transferts de données massifs.

    Nom : KY.PNG
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    Cette affaire s'inscrit dans un contexte plus large de graves dysfonctionnements au sein des agences gouvernementales. De nombreux experts dénoncent une culture institutionnelle marquée par la négligence et l'inaction, où les failles de sécurité persistent malgré les alertes répétées. Certains observateurs vont jusqu'à suspecter une forme de complicité passive avec des acteurs malveillants, alimentant une crise de confiance croissante.

    Les déclarations sous serment de Berulis détaillent des faits particulièrement troublants. Environ 10 gigaoctets de données confidentielles, incluant des informations sensibles sur les activités syndicales et des secrets commerciaux, auraient été exfiltrés des serveurs du NLRB. Plus inquiétant encore, des tentatives de connexion depuis une adresse IP russe utilisant des identifiants valides ont été enregistrées, bien que bloquées in extremis.

    Elon Musk au DOGE : réforme technocratique ou machine à espionner les syndicats ?

    L'intervention du DOGE au NLRB au début du mois de mars 2025 soulève de sérieuses questions. Sous la direction d'Elon Musk, conseiller de la Maison Blanche, des équipes se sont présentées au siège de l'agence indépendante, prétextant un audit d'efficacité. Leur véritable objectif semblait cependant être l'accès aux systèmes contenant des informations hautement sensibles sur les mouvements syndicaux et les entreprises.

    Ces événements mettent en lumière des pratiques administratives pour le moins douteuses. Le recours à des prétextes bureaucratiques pour justifier ce qui ressemble à une opération d'espionnage interne interroge profondément sur les méthodes et les intentions réelles du DOGE. Derrière le discours officiel d'optimisation se cacherait une volonté de contrôle informationnel aux implications potentiellement graves pour les libertés publiques.

    Les comptes d'un employé de la CISA et du DOGE (Département de l'efficacité gouvernementale) ont été compromis à plusieurs reprises, comme en témoignent ses identifiants de connexion divulgués dans des fuites liées à des stealers, des logiciels malveillants spécialisés dans le vol de données. Ces fuites, survenues à différentes périodes, confirment que ses appareils personnels ou professionnels ont été piratés ces dernières années, exposant potentiellement des systèmes sensibles. D'après les investigations du journaliste Micah Lee, les identifiants de Kyle Schutt sont apparus à quatre reprises depuis 2023 dans des logs de stealers. Ces malwares s'infiltrent généralement via des applications piégées, des campagnes de phishing ou des vulnérabilités logicielles. Une fois installés, ils capturent non seulement les mots de passe, mais aussi les saisies clavier et les contenus affichés à l'écran, transmettant ces données à des cybercriminels avant qu'elles ne filtrent parfois dans des bases publiques.

    Lee souligne toutefois l'incertitude entourant ces compromissions : « Impossible de déterminer précisément quand ou combien de fois ses appareils ont été infectés. Les logs disponibles pourraient refléter des piratages anciens ou récents. » Cette opacité complique l'évaluation des risques concrets pour les institutions concernées. Les fuites remontent loin : le compte Gmail de Schutt a été exposé dans 51 violations répertoriées par Have I Been Pwned, incluant des brèches majeures comme celles d'Adobe (2013, 3 millions de comptes), LinkedIn (2016, 164 millions d'utilisateurs) ou Gravatar (2020, 167 millions de victimes). Si Lee précise que ces fuites ne prouvent pas une négligence individuelle (elles résultent souvent de failles chez les fournisseurs de services), elles révèlent une accumulation préoccupante d'identifiants exposés sur une décennie.

    Le danger réside dans la possible réutilisation de ces mots de passe. Si Schutt a employé des combinaisons identiques ou similaires pour accéder aux systèmes de la CISA ou du DOGE, des attaquants auraient pu infiltrer des réseaux protégés. Les logs analysés par Lee attestent en tout cas qu'au moins un de ses appareils a bel et bien été compromis.

    Cette affaire s'ajoute à une série de dysfonctionnements en matière de sécurité au sein du DOGE, critiqué pour des erreurs opérationnelles flagrantes, comme un site web modifiable par tout internaute ou un accès excessivement permissif à des données fédérales sensibles. Pour certains observateurs, ces négligences répétées interrogent : incompétence systémique ou négligence délibérée ? L'absence de mesures correctives robustes laisse planer le doute.

    L'affaire Schutt, symptôme d'une cybersécurité gouvernementale à la dérive

    L'exposition répétée des identifiants d'un ingénieur de la CISA et de la DOGE révèle une faille béante dans la cybersécurité gouvernementale. Ces incidents ne sont pas de simples accidents, mais le résultat d'une culture institutionnelle laxiste où les protocoles élémentaires de sécurité semblent ignorés. Qu'un employé ayant accès à des systèmes sensibles puisse voir ses données fuiter à plusieurs reprises, parfois sur une décennie, démontre un manque criant de contrôles et de formation. Cette négligence est d'autant plus grave qu'elle concerne des agences dont la mission est précisément de protéger les infrastructures critiques du pays.

    Les implications politiques de ces failles sont tout aussi préoccupantes. Comme le soulignent certains commentaires, les divisions partisanes au Congrès entravent toute réforme significative, transformant la sécurité nationale en enjeu politique. L'incapacité à mettre en place des mesures correctives robustes alimente les théories les plus inquiétantes, qu'il s'agisse de soupçons de complicité avec des acteurs malveillants ou de l'exploitation opportuniste de ces failles par des groupes hostiles. Dans un contexte géopolitique tendu, cette vulnérabilité persistante équivaut à une invitation au piratage.

    Sur le plan technique, l'affaire Schutt illustre les dangers d'une gestion désinvolte des identifiants. La réutilisation de mots de passe entre comptes personnels et professionnels, l'absence apparente d'authentification forte et le partage de credentials montrent que les bonnes pratiques sont systématiquement ignorées. Ces erreurs, pourtant élémentaires, compromettent potentiellement l'intégrité de systèmes gouvernementaux entiers. Le fait que ces négligences persistent malgré les alertes répétées interroge sur l'efficacité réelle des mécanismes de contrôle internes.


    Cette situation appelle une réponse à la hauteur des enjeux. Il ne s'agit plus de se contenter de mesures cosmétiques, mais d'engager une refonte complète des protocoles de sécurité, avec des audits indépendants, des sanctions dissuasives pour les manquements avérés et une véritable culture de la cybersécurité à tous les niveaux hiérarchiques. Tant que ces agences ne seront pas tenues à des standards stricts de transparence et de responsabilité, de nouveaux scandales similaires sont inévitables. L'affaire Schutt doit servir de signal d'alarme avant qu'un incident plus grave ne se produise.

    Sources : Micahflee, Have I Been Pwned, Daniel Berulis

    Et vous ?

    Quelest votre avis sur le sujet ?

    La réutilisation de mots de passe entre comptes personnels et professionnels est-elle tolérée malgré les risques ?

    Pourquoi l’authentification multifacteur (MFA) et d’autres mesures basiques ne sont-elles pas systématisées ?

    Voir aussi :

    Un employé de la DOGE d'Elon Musk licencié pour des fuites de données a accès à des systèmes sensibles du gouvernement américain, il pourrait être lié à la communauté controversée de cybercriminels « The Com »

    Un employé du DOGE d'Elon Musk a enfreint la politique du Trésor en envoyant par courriel des données personnelles non chiffrées à l'administration Trump, d'après un dépôt auprès du tribunal

    Un employé du DOGE devenu conseiller au DOJ s'est vanté par le passé d'avoir piraté et distribué des logiciels piratés, ce qui accentue les inquiétudes concernant l'intégrité du personnel du DOGE
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    Elon Musk au DOGE : réforme technocratique ou machine à espionner les syndicats ?

    L'intervention du DOGE au NLRB au début du mois de mars 2025 soulève de sérieuses questions. Sous la direction d'Elon Musk, conseiller de la Maison Blanche, des équipes se sont présentées au siège de l'agence indépendante, prétextant un audit d'efficacité. Leur véritable objectif semblait cependant être l'accès aux systèmes contenant des informations hautement sensibles sur les mouvements syndicaux et les entreprises.

    Ces événements mettent en lumière des pratiques administratives pour le moins douteuses. Le recours à des prétextes bureaucratiques pour justifier ce qui ressemble à une opération d'espionnage interne interroge profondément sur les méthodes et les intentions réelles du DOGE. Derrière le discours officiel d'optimisation se cacherait une volonté de contrôle informationnel aux implications potentiellement graves pour les libertés publiques.
    En novembre 2024, spacex et amazon se sont retrouvées devant une cour de justice pour plaider l'inconstitutionnalité de la NLRB (l'équivalent de l'inspection du travail)
    Pas de complot, juste des idées qui suivent leur cours.


    https://next.ink/158528/amazon-et-sp...il-americaine/

  7. #7
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    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    L'ordinateur d'un ingénieur logiciel de la DOGE infecté par un logiciel malveillant de vol d'informations,
    les cybercriminels capturent frappes clavier et données d'écran
    Ah, ils utilisent Recall?

  8. #8
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    Par défaut Le DOGE et le HHS accusés d'avoir licencié 10 000 fonctionnaires sur la base d'informations erronées
    Le DOGE et le HHS accusés d'avoir licencié 10 000 fonctionnaires sur la base d'informations « désespérément entachées d'erreurs »
    de notes de performance incorrectes et d'autres erreurs fondamentales

    Une nouvelle action en justice vient contester la légalité des actions du DOGE d'Elon Musk au sein du gouvernement américain. Le département américain de la santé (HHS), appuyé par le DOGE, aurait licencié 10 000 employés en se basant sur des dossiers personnels entachés d'erreurs. Les dossiers des fonctionnaires licenciés contenaient des évaluations de performance inexactes. La plainte allègue que le DOGE et le HHS le savaient, mais qu'au lieu de prendre des mesures pour vérifier le contenu des dossiers et corriger les inexactitudes systémiques, ils ont précipité les licenciements. Selon les plaignants, le DOGE a violé la loi fédérale sur la vie privée.

    L'action en justice a été déposée par un cabinet d'avocats fondé par d'anciens avocats du ministère de la justice au nom de sept plaignants nommés et de tous ceux qui ont été licenciés dans le cadre d'une réduction des effectifs le 1er avril 2025. Les licenciements seraient intervenus peu après que le HHS a communiqué les dossiers personnels erronés au DOGE, à l'Office of Personnel Management (OPM) et à l'Office of Management and Budget (OMB).

    La plainte allègue que les dossiers contenaient des inexactitudes, et que les dirigeants de ces agences savaient que ces dossiers contenaient des inexactitudes. Les responsables de ces agences sont cités comme accusés. Il s'agit de Robert Kennedy Jr., secrétaire à la Santé et aux Services sociaux des États-Unis, Elon Musk, en sa qualité de dirigeant de facto du DOGE, ainsi que Marty Makary, commissaire de la Food and Drug Administration (FDA).

    L'action en justice indique que les plaignants proviennent d'un éventail de bureaux et de postes au HHS, du directeur de l'information de la FDA, à un ingénieur travaillant sur la sécurité minière au NIOSH, en passant par un spécialiste de l'informatique avec 34 ans d'expérience au Centre national des statistiques de santé du CDC. Selon la plainte, tous ont vécu la même expérience : « la perte de leur emploi en raison de dossiers personnels erronés ».

    « Au lieu de prendre des mesures pour vérifier le contenu des dossiers et corriger les inexactitudes systémiques, les agences les ont rapidement utilisées pour licencier 10 000 employés. C'était illégal et passible de poursuites en vertu de la loi sur la protection de la vie privée », selon le procès.

    Elon Musk et ses acolytes ont ignoré plusieurs signaux d'alarme

    Selon la plainte, Elon Musk était profondément impliqué dans les décisions de réduction des effectifs du HHS et l'animosité des [défendeurs] à l'égard des travailleurs fédéraux les a conduits à ignorer les nombreux signaux d'alerte évidents concernant l'exactitude des données relatives au personnel sur lesquelles ils s'appuyaient, afin de licencier plus de personnes plus rapidement ». Selon les avocats des plaignants, cette situation est inacceptable.

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    L'action en justice affirme que certains avis de réduction de personnel font référence à des évaluations de performance qui sont « tout à fait incorrectes », contenant des notes inférieures à celles que les employés concernés ont reçues. « Dans un cas, non seulement l'avis de licenciement contenait des évaluations de performance incorrectes, mais les défendeurs ne semblaient pas savoir où [l'employé licencié] travaillait », selon l'action en justice.

    Le plaignant Vid Desai, ancien directeur informatique de la FDA, a reçu un avis de licenciement indiquant qu'il avait reçu la note 3 dans chacune de ses dernières évaluations de performance. Mais c'était inexact, ses trois évaluations de performances précédentes auraient dû être arrondies à 5. En conséquence, Vid Desai a perdu huit années de crédit de rétention, qui auraient dû être utilisées pour déterminer s'il serait retenu, licencié ou si affecté.

    Citation Envoyé par Extrait de la plainte

    La réputation de M. Desai en tant que professionnel de l'informatique de haut niveau a été particulièrement endommagée par les actions des défendeurs. Les commentaires désobligeants des défendeurs sur la modernisation et l'efficacité des technologies de l'information, combinés à l'inclusion de M. Desai dans les réductions d'effectifs, donnent l'impression qu'il est responsable de ces problèmes, malgré les efforts qu'il a déployés avec son équipe pendant des années pour améliorer l'environnement des technologies de l'information.
    « Parce que les décideurs de ces agences travaillaient avec des données si erronées, ils savaient à peine qui ils licenciaient », a déclaré l'avocat Clayton Bailey. Pour l'avocate Jessica Merry, « ce n'est pas une façon de traiter des fonctionnaires qui ont consacré leur carrière à la santé et à la sécurité publiques ». Les deux ont lancé le cabinet The Civil Service Law Center pour représenter les employés licenciés dans des procès contre l'administration Trump.

    Selon l'action en justice, le Bureau de l'informatique, de la gouvernance et de l'assurance du CDC est également apparu aux décideurs comme ayant des employés moins performants que ce qui était exact, puis a été éliminé. En outre, selon la plainte, le Bureau de la transformation numérique de la FDA n'a pas été entièrement éliminé, mais une grande partie du bureau a été supprimée sur la base de dossiers contenant également des données erronées.

    Des retraités déclarés morts par « erreur » par le DOGE d'Elon Musk

    C’est une situation surréaliste qui frappe des milliers d'Américains retraités : ils ont découvert que, pour l'administration, ils étaient morts alors qu'ils sont bien vivants. Depuis le mois de mars 2025, de nombreux retraités et allocataires de la Social Security (Sécurité sociale américaine) voient soudain leurs pensions suspendues et leurs comptes bloqués, tout simplement parce qu’ils ont été radiés par erreur des registres officiels des personnes vivantes.

    À l'origine de ce fiasco : le DOGE d'Elon Musk. L'équipe d'Elon Musk, chargée de traquer les paiements indus, a obtenu un accès aux bases de données de la Social Security et a entrepris de les « nettoyer » des bénéficiaires supposés décédés. Concrètement, les agents du DOGE d'Elon Musk auraient contourné les protocoles de sécurité pour déplacer environ 4 millions de numéros de Sécurité sociale vers le fichier national des décès (Death Master File).

    Parmi ces millions de radiations figurent malheureusement de véritables vivants que la machine bureaucratique a « tués » par inadvertance. Pourquoi une telle purge ? Elon Musk affirme que des millions d'Américains décédés continuent indûment de percevoir des prestations, ce qu'il juge emblématique du gaspillage public. L'ancien patron du DOGE avait même avancé le chiffre extravagant de 20 millions de centenaires touchant une pension.

    Sur la foi de ces allégations (démenties par les statisticiens), le DOGE a mis sur pieds une unité chargée de traquer fraudes et « morts-vivants » dans l'administration. En mars, le DOGE a annoncé avoir identifié et supprimé d'un coup 3,2 millions de noms de la base de données de la Social Security – tous présentés comme âgés de plus de 120 ans – en les marquant « décédés ». Le DOGE s'est félicité de son action dans un message sur son compte X (ex-Twitter).

    Mais très vite, des cas problématiques ont émergé : des bénéficiaires bien en deçà de 120 ans, bel et bien en vie, se sont retrouvés accidentellement rayés des listes. « C’est le fléau de mon existence », a déclaré Richard VanMetter, un physicien retraité de 76 ans, déclaré mort par erreur par le DOGE.

    Les actions du DOGE exposent le pays des cyberattaques dévastatrices

    Comme souligné précédemment, Donald Trump a transféré la responsabilité de la défense cybernétique aux États et aux collectivités locales. Cette décision a été prise par le biais d'un décret, intitulé « Achieving Efficiency Through State and Local Preparedness », signé récemment par Donald Trump.

    Le décret indique : « la préparation est plus efficace lorsqu'elle est prise en charge et gérée au niveau de l'État, au niveau local et même au niveau individuel, avec le soutien d'un gouvernement fédéral compétent, accessible et efficace. Les citoyens sont les bénéficiaires immédiats de décisions et d'investissements locaux judicieux conçus pour faire face aux risques, notamment les cyberattaques, les incendies de forêt, les ouragans et la météorologie spatiale ».

    Selon certains analystes, ce texte prépare le terrain pour se débarrasser de la Federal Emergency Management Administration (FEMA). Ils avertissent que les 50 États et les collectivités locales n'ont pas suffisamment de moyens pour embaucher des experts en sécurité informatique qualifiés. Cela pourrait entraîner une dispersion des ressources et des efforts. À la longue, cette situation pourrait se révéler inefficace dans la lutte contre les menaces cybernétiques.

    Le DOGE perçu comme un ennemi intérieur en raison de ses accès

    Le DOGE d'Elon Musk a accès à plusieurs systèmes fédéraux sensibles. Il s'agit notamment des systèmes de paiement du département du Trésor et du système de l'Administration de la sécurité sociale. Selon des rapports, ces données auraient été copiées dans des bases de données non officielles et des personnes n'ayant pas le droit de les voir ou de les utiliser pourraient y avoir accès. Une situation qui suscite des préoccupations en matière de cybersécurité.

    Selon une récente plainte déposée par le lanceur d'alerte Daniel Berulis, technicien informatique au sein du National Labor Relations Board (NLRB), des membres du DOGE d'Elon Musk auraient obtenu un accès étendu aux systèmes informatiques de l'agence, permettant l'exfiltration de données sensibles.

    Dans une déclaration sous serment, il a déclaré que, dès mars 2025, les protocoles de journalisation du NLRB ont été altérés, et environ 10 Go de données confidentielles ont été transférés hors des serveurs de l'agence. Ces données incluent des détails sur des activités syndicales, des informations commerciales et des témoignages privés. Il y aurait également eu des tentatives infructueuses de connexion depuis une adresse IP russe avec des identifiants valides.

    Ainsi, non seulement les défenses cybernétiques des États-Unis sont en train d'être démantelées de l'intérieur, mais les données sensibles des Américains sont disponibles pour les plus grandes attaques de sécurité jamais menées contre des citoyens. Par ailleurs, il existe des doutes concernant l'intégrité des membres du personnel du DOGE. Selon de récents rapports, certains d'entre eux auraient été impliqués dans des activités cybercriminelles par le passé.

    Source : document de la plainte (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    Le DOGE d'Elon Musk est en train de constituer une « base de données géante » d'informations sensibles sur les Américains, regroupant des données provenant de diverses agences fédérales

    Le DOGE d'Elon Musk accusé de démanteler de l'intérieur les défenses cybernétiques des États-Unis sous prétexte de faire des économies, exposant ainsi le pays à des cyberattaques dévastatrices

    Un juge ordonne à Elon Musk et au DOGE de supprimer les données personnelles extraites de la Sécurité sociale, l'ordonnance bloque également l'accès illimité du DOGE aux dossiers de la Sécurité sociale

  9. #9
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    Par défaut La FCC prévoit d'abandonner l’objectif d'une vitesse de connexion de l'ordre du gigabit par seconde
    La FCC prévoit d'abandonner l’objectif d'une vitesse de connexion de l'ordre du gigabit par seconde et l'évolution des prix de la large bande
    ce qui pourrait nuire à l'accès à un Internet abordable

    La Commission fédérale des communications (FCC) de Donald Trump envisage d'abandonner les critères de l'ère Biden pour mesurer les progrès dans le déploiement universel de la large bande. Elle prévoit de supprimer l’objectif d’avoir des connexions Internet à 1 gigabit par seconde dans le pays. Elle veut également arrêter d’analyser régulièrement les prix de l’Internet haut débit, ce qu’elle faisait pour vérifier si l’accès était abordable. L'analyse de l'accessibilité de la large bande est jugée « superflue » par le président de la FCC. L'abandon de ses ambitieux critères de vitesse pourrait avoir un impact négatif sur la connectivité dans les zones rurales.

    La FCC, dirigée par son président Brendan Carr, s'apprête à réviser ses normes strictes en matière de connectivité. La proposition supprimerait l'objectif à long terme d'atteindre des vitesses de téléchargement d'un gigabit par seconde pour tous les Américains, un objectif fixé sous l'ère Obama et renforcé sous Biden. Au lieu de cela, le régulateur veut abaisser la barre à un niveau plus modeste de 100 Mb/s en débit descendant et 20 Mb/s en débit montant.

    En abaissant ses critères, la FCC pourrait annoncer plus rapidement que l’objectif d’un accès Internet haut débit pour tous est atteint, même si des millions d'Américains n’ont pas encore accès à une connexion rapide ou abordable. Cela profiterait aux géants des télécommunications, mais risquerait d'aggraver les disparités entre les zones rurales et les zones à faibles revenus dans le contexte du démantèlement réglementaire mené par les républicains.

    En gros, la proposition du président de la FCC donnerait un satisfecit à l'industrie même si elle n'atteint pas un taux de déploiement de 100 %, supprimerait l'objectif à long terme de vitesses de bande large de l'ordre du gigabit et abandonnerait un nouvel effort pour suivre l'accessibilité financière de la bande large.

    Assouplissement réglementaire et implications pour le secteur

    Ces changements modifieraient la manière dont la FCC évalue le haut débit en vertu de l'article 706 de la loi sur les télécommunications. L'article 706 impose la publication de rapports annuels sur le déploiement raisonnable et opportun des capacités de télécommunications avancées. Ainsi, en redéfinissant les critères de réussite dans ce domaine, le régulateur pourrait plus facilement conclure que le haut débit est suffisamment disponible à l'échelle nationale.

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    Cela libérerait potentiellement des ressources pour d'autres priorités telles que les enchères de spectre. Cette mesure fait écho à des mesures de déréglementation, telles que la suppression en 2017 (sous la première présidence Trump) des règles de neutralité du NET sous l'ancien président de la FCC, Ajit Pai.

    Cependant, cette proposition a suscité un débat sur l'équité numérique. Pendant les années Biden, la FCC a rétabli la neutralité du net et mis l'accent sur un accès abordable. Aujourd'hui, avec une FCC dirigée par les républicains, l'accent semble se déplacer vers des solutions axées sur le marché, ce qui pourrait profiter aux grands fournisseurs tels que Comcast et AT&T en réduisant la pression pour baisser les prix ou développer les infrastructures à haut débit.

    La proposition de Brendan Carr a été publiée le 17 juillet 2025 et doit être soumise au vote le 7 août. Elle comporte des critiques à l'égard de l'approche de l'administration précédente. Brendan Carr a également l'intention d'axer la prochaine enquête de la FCC sur la phrase « est en cours de déploiement » de la loi sur les télécommunications, plutôt que de chercher à savoir si la large bande a déjà été déployée. Mais son approche est vivement critiquée.

    La question de l'accessibilité financière est jugée « superflue »

    « Pour réaligner notre enquête sur la section 706 avec le langage clair de la loi, nous avons l'intention d'axer notre enquête sur la question de savoir si la capacité de télécommunication avancée est en cours de déploiement, plutôt que sur la question de savoir si elle a déjà été déployée, comme c'était le cas dans le rapport 2024 », indique la proposition de Brendan Carr. Il ne veut pas non plus que la FCC enquête sur des questions telles que l'accessibilité.

    « Dans le rapport 2024, la Commission s'est écartée de la manière dont l'enquête de la section 706 a été historiquement menée en lisant pour la première fois plusieurs critères de service universel étrangers dans l'enquête statutaire de la section 706, sur la base de son interprétation de l'intention du Congrès. Nous proposons de réorienter l'examen de la section 706 en fonction de la formulation claire de la loi et d'éliminer cette extension », indique la proposition.

    Une note de bas de page indiquant les éléments superflus pris en compte précédemment et que la FCC prévoit désormais de supprimer précise que « le rapport 2024 a incorporé pour la première fois les objectifs de service universel de déploiement, d'adoption, d'accessibilité financière, de disponibilité et d'accès équitable à la large bande sur l'ensemble du territoire des États-Unis en tant que paramètres pour mener l'enquête au titre de la section 706 ».

    Brendan Carr s'est opposé à l'utilisation de termes tels que « abordabilité » lors de la publication du rapport 2024, affirmant que « ces termes n'apparaissent nulle part dans la section 706 ». La proposition de la FCC s'appuie sur un arrêt de la Cour suprême qui a limité la capacité des agences fédérales à interpréter des lois ambiguës. « Compte tenu de cet arrêt, nous pensons qu'il est plus prudent de s'en tenir strictement au texte de la loi », indique la proposition.

    Contexte historique et contexte politique

    L'objectif du gigabit remonte à 2015, lorsque la FCC a relevé la définition du haut débit à 25/3 Mb/s et fixé des objectifs ambitieux en matière de débits symétriques de l'ordre du gigabit afin de pérenniser l'économie numérique du pays. Mais le déploiement a pris du retard, en particulier dans les zones mal desservies, et les milliards de dollars de subventions, comme les 42 milliards du programme BEAD (Broadband Equity, Access, and Deployment), n'ont pas suffi.

    Les résultats ont été lents : zéro connexion après plus de 1 000 jours, comme l'a noté Brendan Carr lui-même dans des publications sur X (ex-Twitter). Sur le plan politique, la nouvelle approche de la FCC en matière de connectivité s'inscrit dans le programme plus large de l'administration Trump, qui comprend des projets de loi budgétaires visant à mettre aux enchères le spectre Wi-Fi dans la bande 6 GHz, ce qui pourrait ralentir les réseaux domestiques.

    Les républicains du Sénat, menés par des personnalités comme le sénateur Ted Cruz, ont fait pression pour que les ondes soient réattribuées aux opérateurs de téléphonie mobile, ce qui soulève des inquiétudes quant aux performances Wi-Fi pour les consommateurs qui dépendent des derniers routeurs.

    L'administration Trump envisagerait de renoncer à la fibre optique

    Les réseaux en fibre optique peuvent déjà répondre à une norme de 1 000/500 Mb/s, et l'administration Biden donnait généralement la priorité à la fibre optique lorsqu'il s'agissait de distribuer des subventions aux FAI. Mais l'administration Trump a modifié les procédures d'octroi de subventions pour distribuer davantage de fonds à des fournisseurs qui ne sont pas des fournisseurs de fibre optique, comme le réseau d'Internet par stellite Starlink d'Elon Musk.

    En mars dernier, Evan Feinman, un ancien fonctionnaire du département américain du Commerce qui dirigeait le programme BEAD, a alerté sur les manigances de l'équipe de Donald Trump pour attribuer un contrat fédéral lucratif à la société Starlink de son allié milliardaire Elon Musk. Evan Feinman a récemment quitté son poste au sein du ministère et a dénoncé l'orientation que l'équipe du président Donald Trump tente d'insuffler au programme BEAD.

    Il a envoyé un courriel cinglant à ses collègues pour les mettre en garde contre le passage imminent de la fibre optique à l'Internet par satellite. Selon lui, le plan de l'administration Trump condamnerait les Américains vivant dans les zones rurales à un accès à Internet moins bon et étriqué.

    Evan Feinman a expliqué : « le fait de laisser tout ou partie de l'Amérique rurale avec un accès à Internet moins bon pour que nous puissions rendre l'homme le plus riche du monde encore plus riche est une nouvelle trahison de Washington ». Il ajoute une nouvelle controverse au rôle d'Elon Musk dans l'administration Trump. Les critiques à son égard frappent de plein fouet sa société de véhicules électriques Tesla, dont la valeur a fondu de 800 milliards.

    La proposition de Brendan Carr indique : « l'objectif à long terme de 1 000/500 Mb/s semble violer notre obligation de mener notre analyse d'une manière technologiquement neutre, car il peut être déraisonnablement préjudiciable à des technologies telles que le satellite et le sans-fil fixe qui ne prennent actuellement pas en charge de telles vitesses ». Selon les critiques, la proposition de Brendan Carr pourrait avoir un impact négatif sur les zones rurales.

    Conclusion

    Les discussions autour de la proposition du président de la FCC révèlent une frustration généralisée. Les critiques ont déploré le risque de voir s'installer des monopoles qui pourraient ralentir l'innovation. D'autres se disent préoccupés par le fait que la suppression de l'évaluation des prix ne masque en réalité une hausse des coûts, d'autant plus que l'inflation pèse sur le budget des ménages. Ils dénoncent les efforts de déréglementation des républicains.

    En effet, la proposition du président de la FCC s'inscrit dans le cadre d'efforts plus larges déployés par les républicains pour rationaliser la réglementation et réduire la surveillance fédérale du secteur des télécommunications. Les détracteurs de ces mesures affirment qu'elles risquent de laisser pour compte les zones rurales et les communautés à faibles revenus, tandis que les partisans y voient une réponse pragmatique aux défis liés au déploiement.

    Selon Brendan Carr, l'objectif est de simplifier les obligations réglementaires et soutenir le déploiement, mais cela risque de freiner les ambitions d’équité numérique et de contrôle des coûts. La mesure, attendue en vote en août, devrait attirer des recours juridiques de la part des associations de consommateurs.

    Source : proposition de Brendan Carr, président de la FCC (PDF)

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des mesures proposées par le président de la FCC, Brendan Carr ?
    La proposition pourrait avoir un impact sur le contrôle des coûts de connectivité. Qu'en pensez-vous ?
    Que pensez-vous des efforts des républicains pour réduire le poids de la réglementation ? Quels seraient les impacts ?

    Voir aussi

    Donald Trump a manigancé un plan pour bloquer l'accès à Internet via la fibre des Américains des zones rurales pour aider son complice Elon Musk à obtenir des fonds publics pour Starlink

    Starlink d'Elon Musk en passe de remporter un contrat de 2,4 milliards de dollars pour la refonte des systèmes de communication du contrôle du trafic aérien qui avait déjà été attribué à Verizon

    La FCC votera pour rétablir les règles de neutralité du net qui ont été annulées sous l'ancien président Donald Trump, elle assumera une nouvelle surveillance réglementaire de l'internet à haut débit

  10. #10
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    Il faut rester lucide : la fibre n'est pas adaptée aux très grands espaces comme les USA. Avec de nombreux états ayant des densité de population de qq dizaines par km2.
    Le satellite est beaucoup plus adapté. Reste le problème de son prix : starlink est à 40€ en France et 120$ aux USA.
    La carte de couverture est impressionnante
    https://www.starlink.com/fr/map

  11. #11
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    Il faut rester lucide : la fibre n'est pas adaptée aux très grands espaces comme les USA.
    C'te blague !!
    https://www.zdnet.fr/blogs/infra-net...e-39848022.htm

    hth

  12. #12
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    Dans l'hypothèse d'un contexte de raccordement en filaire cuivre ou fibre optique, l'objectif du Gbit ne répond pas à des besoins de connexion mais répond surtout aux objectifs de croissance des filières IT et multimédias. La vidéo Youtube et les films en streaming à tout bout de champ sont à l'origine de la consommation de la bande passante et sont de l'ordre du loisir mais ne sont pas de l'ordre de l'utilité.

  13. #13
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    Oui. Tout à fait accroître la vitesses des communications est le moyen d'accélérer la fuite en avant technologique du tout numérique.
    C'est tout à fait regrettable car l'ère des objets connectés me semble contraire au développement de nos capacités humaines (muscles, intelligence, mémoire, ...).
    De plus le tout numérique est méga énergivore et compromet sérieusement la transition écologique nécessaire voire vitale pour l'humanité.

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