IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Actualités Discussion :

Les articles scientifiques frauduleux sont en forte augmentation

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Membre averti Avatar de chris_FR
    Homme Profil pro
    Ingénieur système
    Inscrit en
    Juin 2002
    Messages
    29
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 60
    Localisation : France, Ain (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Ingénieur système
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2002
    Messages : 29
    Par défaut Moins de programmeur mais d'admin sys :)
    Ce sont les faux codeurs qui vont disparaître, les adeptes du copier/coller depuis le net sans se poser de question
    par contre les vrais ceux qui analysent et réfléchissent vont se voir valoriser mais pas dans un premier temps

    Entre temps il faudra une armée de sysadmin pour récupérer les conneries, choses incompréhensibles, problème de performance etc ...

    Bref rien de nouveau

  2. #2
    Membre extrêmement actif
    Homme Profil pro
    Graphic Programmer
    Inscrit en
    Mars 2006
    Messages
    1 632
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Graphic Programmer
    Secteur : High Tech - Multimédia et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2006
    Messages : 1 632
    Par défaut
    finalement les avocats ont les meme arguments que les criminels face a leurs connerie haha.

    Vous y voyez une coincidence ? moi non

  3. #3
    Membre éclairé Avatar de MagnusMoi
    Homme Profil pro
    Développeur .NET
    Inscrit en
    Février 2013
    Messages
    137
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur .NET
    Secteur : Communication - Médias

    Informations forums :
    Inscription : Février 2013
    Messages : 137
    Par défaut Legal Eagle
    Le youtubeur avocat Legal Eagle a bien couvert le sujet.



    Comme il le dit lui même, aux USA, tu es responsable de ce que tu avances, et tes jurisprudences se trouvent sur des portails public, donc ne pas vérifier le travail de ChatGPT comme tu vérifierais celui de tes collaborateurs c'est non professionnel.
    Surtout que la database de ChatGPT s'arrête en 2021, donc si il y a eu des affaires qui contredisent ce que ChatGPT te fourni entre temps tu les rates ...

  4. #4
    Membre éclairé

    Inscrit en
    Novembre 2008
    Messages
    424
    Détails du profil
    Informations forums :
    Inscription : Novembre 2008
    Messages : 424
    Par défaut
    Mais où est-il écrit que chatGPT dit la vérité ?
    Nulle part. C'est même connu pour être une limite sérieuse. Il fait des textes cohérents, c'est tout. Cohérent n'est pas vrai.
    Il n'est pas très difficile de le faire dire des choses fausses.
    En ce qui me concerne, pour un truc important et censé véhiculer des informations factuelles, je ne me risquerais pas à faire un copier/coller d'une réponse de chatGPT sans la vérifier.
    Ces avocats méritent de se faire taper sur les doigts pour excès de naïveté.

  5. #5
    Membre éclairé
    Profil pro
    Inscrit en
    Juin 2009
    Messages
    952
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations forums :
    Inscription : Juin 2009
    Messages : 952
    Par défaut
    C'est pas marrant d'être sans emploi dans un système capitaliste.
    Que se passerait il si les gens n'avaient plus besoin de se salarier pour vivre?
    La plupart travailleraient.
    Par exemple que font les retraités qui ont la santé?
    Il s'investissent dans les associations, ils gardent leurs petits enfants, ils investissent dans leur quartier, ils s'entreaident etc.
    (Et ceux qui revaient d'être rentiers partent en voyage)
    Et tu tires ça d'ou ? "Les retraités s'investissent..." ? Quel part des retraités ça représente vraiment ?

    Perso mes collègues, qui pourtant sont bon professionnels, sont très clair qu'ils ne travailleraient pas comme ils le font s'ils n'avaient pas besoin d'un taf.

    En outre si on dit "la plupart travailleraient", est ce qu'on arriveraient à combler notre besoin en emploi.. disons "peu glorieux" ? Le ménage, les éboueurs, les égoutiers, les plombiers, la maintenance des chaines d'assemblage, la métallurgie, l'agriculture, le BTP. Voir même des jobs plus glorieux mais dur même la médecine, la police etc etc

    Parce que j'ai aucun doute que quand il s'agit d'organiser des fêtes, des expositions, de l'entertainement, on aura des gens motivés, mais le reste, aura t'on vraiment suffisamment de gens motivés pour tous ces métiers plus "durs" pour couvrir l'ensemble du pays, plutôt que juste toucher le revenu universel ?

  6. #6
    Membre éprouvé
    Avatar de calvaire
    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    2 061
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 43
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 2 061
    Par défaut
    Citation Envoyé par walfrat Voir le message
    Et tu tires ça d'ou ? "Les retraités s'investissent..." ? Quel part des retraités ça représente vraiment ?

    Perso mes collègues, qui pourtant sont bon professionnels, sont très clair qu'ils ne travailleraient pas comme ils le font s'ils n'avaient pas besoin d'un taf.

    En outre si on dit "la plupart travailleraient", est ce qu'on arriveraient à combler notre besoin en emploi.. disons "peu glorieux" ? Le ménage, les éboueurs, les égoutiers, les plombiers, la maintenance des chaines d'assemblage, la métallurgie, l'agriculture, le BTP. Voir même des jobs plus glorieux mais dur même la médecine, la police etc etc

    Parce que j'ai aucun doute que quand il s'agit d'organiser des fêtes, des expositions, de l'entertainement, on aura des gens motivés, mais le reste, aura t'on vraiment suffisamment de gens motivés pour tous ces métiers plus "durs" pour couvrir l'ensemble du pays, plutôt que juste toucher le revenu universel ?
    puisqu'on en est dans les utopie. si demain y'a très peu d'emplois nécessaire
    suffit juste de réduire le nombre d'heure travaillé ou bien mettre la retraite plus tôt
    ainsi on garde le même système (travail salaire) tout en maintenant le "pleins emplois".

    par exemple travailler faire des semaines de 15h ou bosser 35h que 6 mois dans l'année double le nombre de personnel nécessaire pour les taches non automatisable.
    ou partir en retraite à 40ans
    ou faire un mix des 2 évidements.

    le revenus universelle c'est bidon, jamais rien ne pourra remplacer le capitalisme (travail-salaire-monté du capitale)
    on peut soit:
    1) créer un monde avec 99% de pauvres dans des ghettos qui torcherons le cul des riches et 1% de riches dans des villas fortifié.
    2) créer un monde plus égalitaire ou l'on réduit le nombre d'heure travaillé pour que chacun bosse et contribue à la société.
    et limité les capitaux des plus riches (au delà d'une certaine somme c'est à l'état).

    actuellement on se dirige vers la 1ere hypothèse. 1% de la pop détiendra bientôt 100% des entreprises et des logements et les autres crèvent sous un pont en silence.
    c'est le gros problème de notre Monopoly mondial, les capitaux ne tourne pas et ne sont pas redistribué aux nouveaux arrivant. On se retrouve avec des dynastie familiales qui ont tous.

    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs...8_4355770.html
    quand mes parents sont née ils pouvait encore avoir quelques miettes moi c'est impossible, jamais je pourrais m'acheter un simple appart à Paris par exemple et même si demain je lance une startup qui fait un gros succès, jamais je pourrais atteindre la fortune de grosses dynasties car c'est de l'accumulation d'héritage sur plusieurs générations.


    que les riches soit riches c'est pas un problème, le problème c'est que chacun devrait pouvoir avoir assez d'argent pour se nourrir, s'acheter/se construire un chez soit sans extravagance, se payer quelques loisirs dans l'année et épargner un peu tous les mois.
    le reste c'est très superficiel.

  7. #7
    Membre éclairé
    Inscrit en
    Mai 2006
    Messages
    383
    Détails du profil
    Informations forums :
    Inscription : Mai 2006
    Messages : 383
    Par défaut
    Citation Envoyé par calvaire Voir le message
    que les riches soit riches c'est pas un problème, le problème c'est que chacun devrait pouvoir avoir assez d'argent pour se nourrir, s'acheter/se construire un chez soit sans extravagance, se payer quelques loisirs dans l'année et épargner un peu tous les mois.
    Sauf que ce n'est pas le système économique actuel. Il faut repenser la redistribution d'une façon ou d'une autre.
    Même aux États-Unis les jeunes le disent de plus en plus. Parce que c'était possible de croire au "rêve américain" jusque dans les années 80 dans tous les pays occidentaux. Tu devenais adulte, tu te trouvais un boulot et même avec un salaire moyen, tu pouvais t'acheter une maison, avoir une famille, avec un train de vie qui correspond à ce que tu décris. Et à l'époque ça ressemblait au niveau 0 de l'ambition, tellement ça semblait normal. Aujourd'hui c'est un rêve inatteignable.

    Le plus absurde dans tout ça c'est que les 1% les plus riches, n'ont plus aucun gain au niveau de leur qualité de vie depuis très longtemps. Si Bernard Arnaud (par exemple) se retrouvait du jour au lendemain avec 1% de sa fortune actuelle (ça serait plus d'1.5Milliard quand même) sa vie, ni celle de sa descendance actuelle ne changerait pas d'un iota.

  8. #8
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 264
    Par défaut
    Citation Envoyé par virginieh Voir le message
    Il faut repenser la redistribution d'une façon ou d'une autre.
    Ça n'arrivera jamais.

    Ce qui est beaucoup plus probable, en occident, c'est que le niveau de vie de la plupart des gens se dégrade.
    Les gens qui sont dans la classe populaire ou dans la classe moyenne inférieure vont avoir de moins en moins de pouvoir d'achat.

    Les prix augmentent, les salaires stagnes, les monnaies se dévaluent, le chômage augmente.

  9. #9
    Responsable Systèmes


    Homme Profil pro
    Gestion de parcs informatique
    Inscrit en
    Août 2011
    Messages
    18 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Gestion de parcs informatique
    Secteur : High Tech - Matériel informatique

    Informations forums :
    Inscription : Août 2011
    Messages : 18 264
    Par défaut
    Ce n'est pas viable, les gens ne participeront plus à cette société. C'est déjà le début avec la grande démission.

    On va vers un système type favelas/vs quartier sécurisés. Dans une favela, il y a une économie parallèle, le terrain est "squatté" par les habitants qui y construisent leur maison, la favela a ses propres commerces, une économie parallèle. Les gens n'ont pas le choix; ils sont hors la loi, mais à quoi bon respecter la loi quand il ne reste que les devoirs et plus les droits ?
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  10. #10
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Bruno
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mai 2019
    Messages
    2 117
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2019
    Messages : 2 117
    Par défaut Microsoft aurait lancé le chatbot Bing alors que l'OpenAI l'avait prévenu qu'il n'était pas prêt
    Microsoft aurait lancé le chatbot Bing alors que l'OpenAI l'avait prévenu qu'il n'était pas prêt,
    selon un rapport

    Microsoft a lancé son chatbot Bing en juin 2023, malgré les avertissements d’OpenAI qu’il n’était pas prêt à être déployé. Le chatbot, basé sur le modèle GPT-4, devait offrir aux utilisateurs de Bing des réponses personnalisées et créatives à leurs requêtes. Cependant, le chatbot a rapidement montré des signes de dysfonctionnement, tels que des réponses incohérentes, offensantes ou dangereuses.

    Plusieurs experts ont critiqué Microsoft pour avoir ignoré les recommandations d’OpenAI, qui avait testé le chatbot et avait détecté des problèmes éthiques et techniques. Microsoft a défendu sa décision en affirmant que le chatbot était un projet expérimental et qu’il avait mis en place des mécanismes de contrôle et de modération. Le chatbot a été suspendu après quelques jours suite à une vague de plaintes des utilisateurs et des autorités.

    Microsoft est une entreprise commerciale qui cherche à tirer profit de ses produits et services, tandis qu’OpenAI est une organisation à but non lucratif qui vise à créer une intelligence artificielle bénéfique pour l’humanité. Microsoft et OpenAI ont formé un partenariat improbable qui les place au sommet de la technologie. Les deux entités partagent une vision commune de l’intelligence artificielle, mais elles ont aussi des objectifs et des valeurs différents.

    Nom : MicrosoftAI.jpg
Affichages : 3851
Taille : 10,3 Ko

    Le partenariat repose sur un contrat de 10 ans qui donne à Microsoft un accès exclusif aux technologies d’OpenAI, en échange d’un investissement de 1 milliard de dollars et d’une assistance technique. Le partenariat a permis à Microsoft de renforcer sa position face à ses concurrents, tels que Google ou Amazon, et à OpenAI de disposer de plus de ressources pour développer ses projets ambitieux, tels que le modèle GPT-4.

    Cependant, le partenariat a aussi suscité des tensions et des critiques, notamment sur les questions de transparence, de responsabilité et d’éthique. Certains observateurs se demandent si Microsoft et OpenAI peuvent vraiment collaborer de manière harmonieuse, ou s’ils vont finir par entrer en conflit.

    Selon le WSJ, OpenAI a mis en garde Microsoft « contre les dangers d'une intégration précipitée de la technologie d'OpenAI sans la former davantage » et « a suggéré à Microsoft de ralentir l'intégration de sa technologie d'IA dans Bing ». OpenAI craignait particulièrement que le chatbot de Bing, Sydney, ne donne des réponses inexactes ou déséquilibrées, mais cet avertissement précoce a apparemment été facilement ignoré par Microsoft.

    Dans une interview publiée aujourd'hui par Wired, le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a laissé entendre que les problèmes rencontrés par Sydney au début faisaient simplement partie du plan de Microsoft pour former le chatbot à répondre à des demandes réelles qui ne pouvaient pas être testées dans un laboratoire.

    « Nous n'avons pas lancé Sydney avec GPT-4 le premier jour où je l'ai vu, parce que nous devions faire beaucoup de travail pour construire un harnais de sécurité », a déclaré. « Mais nous savions aussi que nous ne pouvions pas faire tout l'alignement en laboratoire. Pour aligner un modèle d'IA sur le monde, vous devez l'aligner dans le monde et non dans une simulation ».

    C'est donc en partie pour cette raison que Microsoft s'est précipitée, mais des sources auraient déclaré que la précipitation était également due aux cadres de Microsoft qui avaient « des doutes sur le moment du lancement de ChatGPT à l'automne dernier ». Comme OpenAI a commencé les tests publics de ChatGPT alors que Microsoft travaillait encore à l'intégration de la technologie OpenAI dans Bing, la tension a apparemment monté entre les partenaires, qui étaient également rivaux dans la course à l'IA pour attirer l'attention du monde entier.

    Lorsque la startup OpenAI a commencé à développer ses produits d'IA générative, Satya Nadella a rapidement compris qu'un partenariat avec la société et son PDG, Sam Altman, placerait Microsoft au cœur d'un nouvel essor de l'IA. (OpenAI a été attirée par l'accord parce qu'elle avait besoin de la puissance de calcul des serveurs Azure de Microsoft).

    Dans le cadre de ce partenariat, Microsoft a tout d'abord impressionné les développeurs en lançant Copilot, un factotum d'IA qui automatise certains éléments du codage. En février, Nadella a choqué le monde entier (et son concurrent Google) en intégrant le grand modèle linguistique de pointe d'OpenAI dans Bing, par l'intermédiaire d'un chatbot nommé Sydney. Des millions de personnes l'ont utilisé.

    Microsoft intègre désormais l'IA générative - les « copilotes » - dans un grand nombre de ses produits. Son investissement de plus de 10 milliards de dollars dans OpenAI semble être la bonne affaire du siècle. (Non pas que Microsoft ait été à l'abri de la récente tendance à l'austérité dans le secteur de la technologie - Nadella a licencié 10 000 personnes cette année).

    Face au succès grandissant de ChatGPT, certains employés de Microsoft se sont inquiétés du fait que ChatGPT volait la vedette à Bing, a rapporté le WSJ. D'autres ont estimé que Microsoft pouvait tirer de précieux enseignements des premiers tests publics de ChatGPT avant le lancement de Bing. Alors que Microsoft voyait son partenaire gagner en popularité de minute en minute, il est facile de comprendre pourquoi l'entreprise a accordé plus d'importance à la sortie de Bing, alimenté par l'IA. L'intérêt du public pour cette technologie était là, et Microsoft voulait prendre une part plus importante à la conversation.

    Bien entendu, ChatGPT a fini par remporter la course à l'IA, attirant instantanément la base d'utilisateurs qui a connu la croissance la plus rapide de l'histoire. Entre-temps, « le nouveau Bing », lancé un mois plus tard, « n'a pas encore réussi à s'approcher du succès fulgurant de ChatGPT », selon le WSJ. Citant des données de la société d'analyse YipitData, le WSJ indique que ChatGPT « a presque doublé le nombre moyen de sessions de recherche quotidiennes par rapport à la recherche Bing ». Selon YipitData, ChatGPT a atteint 200 millions d'utilisateurs mensuels, tandis que Bing a atteint 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens en mars.

    Source : Wall Street Journal report

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Quels peuvent être les risques de laisser le chatbot apprendre de ses propres interactions avec les utilisateurs ?

    Voir aussi :

    GitHub, Microsoft, OpenAI ne parviennent pas à se sortir du procès Copilote, le juge a refusé de rejeter deux plaintes dans l'affaire et a renvoyé la plupart des autres allégations

    Microsoft et OpenAI travailleraient sur une version du moteur de recherche Bing intégrant le chatbot d'IA ChatGPT afin de défier Google, elle pourrait être lancée avant la fin du mois de mars

    OpenAI fait de Microsoft Bing la recherche par défaut dans ChatGPT
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  11. #11
    Chroniqueur Actualités
    Avatar de Bruno
    Homme Profil pro
    Rédacteur technique
    Inscrit en
    Mai 2019
    Messages
    2 117
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Cameroun

    Informations professionnelles :
    Activité : Rédacteur technique
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2019
    Messages : 2 117
    Par défaut McKinsey prévoit que l'IA ajoutera jusqu'à 4400 milliards de dollars de valeur à l'économie chaque année
    McKinsey prévoit que l'IA ajoutera jusqu'à 4400 milliards de dollars de valeur à l'économie chaque année
    et 13400 milliards de dollars de valeur ajoutée annuelle à l’économie mondiale d’ici 2030

    L’intelligence artificielle générative (IA générative) est une technologie qui utilise des algorithmes d’apprentissage automatique pour créer des contenus numériques originaux, tels que des images, des vidéos, des textes ou des sons, à partir de données existantes. Elle se distingue de l’IA traditionnelle, qui se concentre sur l’analyse et la classification des données, en permettant de produire de nouvelles données qui n’existaient pas auparavant.

    L’IA générative offre un potentiel économique considérable, car elle peut améliorer la productivité, la créativité et la personnalisation dans de nombreux secteurs. Par exemple, elle peut permettre de concevoir des produits innovants, de créer des contenus personnalisés pour les clients, de générer des scénarios de simulation pour la formation ou la planification, ou encore de synthétiser des données pour combler les lacunes ou augmenter la diversité.

    L'IA générative est une étape dans l'évolution de l'intelligence artificielle. Alors que les entreprises s'empressent de l'adapter et de la mettre en œuvre, la compréhension du potentiel de cette technologie à apporter de la valeur à l'économie et à la société dans son ensemble permettra de prendre des décisions cruciales. McKinsey a utilisé deux optiques complémentaires pour déterminer où l'IA générative, avec ses capacités actuelles, pourrait apporter la plus grande valeur et quelle pourrait être l'ampleur de cette valeur.

    Nom : yos1.jpg
Affichages : 57043
Taille : 28,2 Ko
    L'impact potentiel de l'IA générative peut être évalué sous deux angles


    La première lentille analyse les cas d'utilisation de l'IA générative que les organisations pourraient adopter. McKinsey définit un « cas d'utilisation » comme une application ciblée de l'IA générative à un défi commercial spécifique, aboutissant à un ou plusieurs résultats mesurables. Par exemple, un cas d'utilisation en marketing est l'application de l'IA générative pour générer un contenu créatif tel que des courriels personnalisés, dont les résultats mesurables comprennent potentiellement des réductions du coût de génération de ce contenu et des augmentations de revenus provenant de l'efficacité accrue d'un contenu de meilleure qualité à l'échelle.
    McKinsey identifie 63 cas d'utilisation de l'IA générative couvrant 16 fonctions commerciales qui pourraient générer une valeur totale de l'ordre de 2,6 à 4,4 milliards de milliards de dollars en avantages économiques annuels lorsqu'ils sont appliqués à l'ensemble des industries.

    Cela ajouterait 15 à 40 % aux 11 000 à 17 700 milliards de dollars de valeur économique que nous estimons aujourd'hui que l'intelligence artificielle non générative et l'analytique pourraient débloquer. (La précédente estimation de McKinsey, datant de 2017, indiquait que l'IA pourrait générer une valeur économique comprise entre 9 500 et 15 400 milliards de dollars.)

    Le deuxième objectif de McKinsey complète le premier en analysant l'impact potentiel de l'IA générative sur les activités professionnelles requises dans quelque 850 professions. McKinsey modélise des scénarios pour estimer le moment où l'IA générative pourrait effectuer chacune des plus de 2 100 « activités de travail détaillées » - telles que « la communication avec d'autres personnes au sujet de plans ou d'activités opérationnels » - qui composent ces professions dans l'ensemble de l'économie mondiale. Cela nous permet d'estimer comment les capacités actuelles de l'IA générative pourraient affecter la productivité du travail pour l'ensemble des tâches actuellement effectuées par la main-d'œuvre mondiale.

    Une partie de cet impact se chevauchera avec les réductions de coûts dans l'analyse des cas d'utilisation décrite ci-dessus, que nous supposons être le résultat de l'amélioration de la productivité du travail. Si l'on neutralise ce chevauchement, les avantages économiques supplémentaires de l'IA générative au-delà de ces cas d'utilisation - ou les nombreuses petites augmentations de la productivité qui sont susceptibles de se matérialiser lorsque la technologie est appliquée aux activités des travailleurs du savoir - s'élèvent à 6 100 à 7 900 milliards de dollars supplémentaires par an.

    Nom : Yos2.jpg
Affichages : 9146
Taille : 35,2 Ko

    Si l'IA générative est une technologie passionnante qui progresse rapidement, les autres applications de l'IA évoquées dans notre précédent rapport continuent de représenter la majorité de la valeur potentielle globale de l'IA. Les algorithmes traditionnels d'analyse avancée et d'apprentissage automatique sont très efficaces pour effectuer des tâches numériques et d'optimisation telles que la modélisation prédictive, et ils continuent de trouver de nouvelles applications dans un large éventail d'industries.

    Cependant, à mesure que l'IA générative continue à se développer et à mûrir, elle a le potentiel d'ouvrir de toutes nouvelles frontières en matière de créativité et d'innovation. Elle a déjà élargi les possibilités de l'IA dans son ensemble (voir l'encadré "Comment nous avons estimé le potentiel de valeur des cas d'utilisation de l'IA générative").

    L'IA générative pourrait avoir un impact sur la plupart des fonctions de l'entreprise ; toutefois, quelques-unes se distinguent lorsqu'on mesure l'impact de la technologie en tant que part des coûts fonctionnels (tableau 3). L’analyse de 16 fonctions commerciales a permis d'en identifier quatre seulement - opérations clients, marketing et ventes, ingénierie logicielle et recherche et développement - qui pourraient représenter environ 75 % de la valeur annuelle totale des cas d'utilisation de l'IA générative.

    Nom : Yos 3.jpg
Affichages : 8683
Taille : 32,8 Ko

    L'utilisation de l'IA générative dans quelques fonctions seulement pourrait permettre d'étendre l'impact de la technologie à l'ensemble des cas d'utilisation potentiels au sein de l'entreprise.

    Selon McKinsey, l’IA générative pourrait générer entre 1400 et 13400 milliards de dollars de valeur ajoutée annuelle à l’économie mondiale d’ici 2030, en fonction du rythme d’adoption et de la réglementation. Les secteurs les plus susceptibles de bénéficier de l’IA générative sont ceux qui ont une forte intensité de données, une forte demande de créativité ou de personnalisation, et une faible automatisation actuelle. Parmi ces secteurs figurent les médias et le divertissement, le commerce électronique, l’éducation, la santé, la fabrication et les services financiers.

    Pour réaliser ce potentiel, les entreprises devront surmonter les défis techniques, organisationnels et éthiques liés à l’utilisation de l’IA générative. Les défis techniques concernent la qualité, la fiabilité, la sécurité et la responsabilité des contenus générés. Les défis organisationnels concernent le développement des compétences, la gestion du changement, l’intégration des processus et la mesure de la performance. Les défis éthiques concernent le respect des droits d’auteur, de la vie privée, de la sécurité et de la moralité. Les entreprises devront adopter des principes et des pratiques éthiques pour utiliser l’IA générative de manière responsable et durable.

    L'IA s'est introduite progressivement dans nos vies, que ce soit par le biais de la technologie qui alimente nos smartphones, des fonctions de conduite autonome des voitures ou des outils que les détaillants utilisent pour surprendre et ravir les consommateurs. En conséquence, ses progrès ont été presque imperceptibles. Des événements marquants, comme la victoire d'AlphaGo, un programme d'IA développé par DeepMind, sur un champion du monde de go en 2016, ont été célébrés, mais ont rapidement disparu de l'esprit du public.

    Les applications d'IA générative telles que ChatGPT Copilot, Stable Diffusion et d'autres ont capturé l'imagination des gens du monde entier d'une manière qu'AlphaGo n'a pas connue, grâce à leur large utilité - presque tout le monde peut les utiliser pour communiquer et créer - et à leur capacité naturelle à avoir une conversation avec un utilisateur. Les dernières applications d'IA générative peuvent effectuer une série de tâches de routine, telles que la réorganisation et la classification de données. Mais c'est leur capacité à écrire des textes, à composer de la musique et à créer des œuvres d'art numériques qui a fait les gros titres et persuadé les consommateurs et les ménages d'expérimenter par eux-mêmes.

    En conséquence, un plus grand nombre de parties prenantes sont confrontées à l'impact de l'IA générative sur les entreprises et la société, mais sans beaucoup de contexte pour les aider à le comprendre.

    La technologie de l'IA générative se développe à une grande vitesse

    ChatGPT a été publié en novembre 2022. Quatre mois plus tard, OpenAI a publié un nouveau grand modèle de langage, ou LLM, appelé GPT-4, dont les capacités ont été nettement améliorées. De même, en mai 2023, Claude, l'IA générative d'Anthropic, était capable de traiter 100 000 tokens de texte, soit environ 75 000 mots en une minute - la longueur d'un roman moyen - contre environ 9 000 tokens lors de son lancement en mars 2023.2.

    En mai 2023, Google a annoncé plusieurs nouvelles fonctionnalités alimentées par l'IA générative, notamment Search Generative Experience et un nouveau LLM appelé PaLM 2 qui alimentera son chatbot Bard, parmi d'autres produits Google.

    Les percées qui ont permis l'essor de l'IA générative

    Les modèles de l’IA contiennent des réseaux neuronaux artificiels expansifs inspirés des milliards de neurones connectés dans le cerveau humain. Les modèles de base font partie de ce que l'on appelle l'apprentissage profond, un terme qui fait référence aux nombreuses couches profondes des réseaux neuronaux. L'apprentissage profond a été à l'origine de nombreuses avancées récentes dans le domaine de l'IA, mais les modèles de base qui alimentent les applications d'IA générative constituent une évolution marquante de l'apprentissage profond. Contrairement aux modèles d'apprentissage profond précédents, ils peuvent traiter des ensembles extrêmement vastes et variés de données non structurées et effectuer plus d'une tâche.

    Les modèles de fondation ont permis de créer de nouvelles capacités et d'améliorer considérablement les capacités existantes dans un large éventail de modalités, y compris les images, la vidéo, l'audio et le code informatique. L'IA formée sur ces modèles peut remplir plusieurs fonctions : elle peut classer, éditer, résumer, répondre à des questions et rédiger de nouveaux contenus, entre autres tâches.

    L’IA générative est un domaine émergent et passionnant qui nous offre de nouvelles possibilités et de nouveaux défis. Explorer son potentiel, ses limites et ses implications pour l’avenir reste un objectif pour beaucoup. Les études montrent que l’IA générative peut révolutionner des domaines comme les ventes et le marketing, les services aux clients et la création de logiciels. Elle pourrait aussi créer de la valeur dans de nombreux secteurs, de la finance à la santé.

    Source : Mckinsey

    Et vous ?

    Les conclusions de Mckinsey sur l'expansion de l'IA sont-elles pertinentes ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    La plupart des gens ne font toujours pas confiance à l'IA, lorsqu'il s'agit de prendre des décisions importantes en leur nom, d'après une enquête de Krista Software

    I-JEPA : le premier modèle d'IA basé sur la vision de Yann LeCun, le scientifique en chef de Meta spécialisé dans l'IA, pour une IA plus proche de l'humain

    Les employés qui utilisent des outils d'IA au travail sont plus susceptibles de se sentir seuls, ce qui peut les pousser à l'insomnie et à la consommation d'alcool, selon des chercheurs
    Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  12. #12
    Membre éprouvé Avatar de kain_tn
    Homme Profil pro
    Inscrit en
    Mars 2005
    Messages
    1 873
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Suisse

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2005
    Messages : 1 873
    Par défaut
    Ah ben c'est sûr que quand on voit le prix des rapports vagues et inutiles que McKinsey facture auprès des gouvernements, on n'a pas trop de mal à imaginer qu'il vont pouvoir facturer à tour de bras sur le thème de l'IA

  13. #13
    Membre Expert
    Avatar de e-ric
    Homme Profil pro
    Apprenti chat, bienfaiteur de tritons et autres bestioles
    Inscrit en
    Mars 2002
    Messages
    1 568
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 56
    Localisation : France, Bas Rhin (Alsace)

    Informations professionnelles :
    Activité : Apprenti chat, bienfaiteur de tritons et autres bestioles

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2002
    Messages : 1 568
    Par défaut
    Salut à tous

    Ok pour l'estimation, mais le vrai de problème est de savoir qui va capter tout cet argent. Perso, je pense que cela ne va pas ruisseler et que bien au contraire, cela va mettre beaucoup de gens (comme nous) sur la paille.

    tchüss

    M E N S . A G I T A T . M O L E M
    Debian 64bit, Lazarus + FPC -> n'oubliez pas de consulter les FAQ Delphi et Pascal ainsi que les cours et tutoriels Delphi et Pascal

    "La théorie, c'est quand on sait tout, mais que rien ne marche. La pratique, c'est quand tout marche, mais qu'on ne sait pas pourquoi. En informatique, la théorie et la pratique sont réunies: rien ne marche et on ne sait pas pourquoi!".
    Mais Emmanuel Kant disait aussi : "La théorie sans la pratique est inutile, la pratique sans la théorie est aveugle."

  14. #14
    Membre émérite
    Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Février 2008
    Messages
    2 896
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Février 2008
    Messages : 2 896
    Par défaut
    Citation Envoyé par e-ric Voir le message
    Salut à tous

    Ok pour l'estimation, mais le vrai de problème est de savoir qui va capter tout cet argent. Perso, je pense que cela ne va pas ruisseler et que bien au contraire, cela va mettre beaucoup de gens (comme nous) sur la paille.

    tchüss
    Je pense que voilà bien l'aspect central de la question, qu'il serait dommage d'oublier de traiter à la mesure de son importance.

  15. #15
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 538
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 538
    Par défaut Satya Nadella, le PDG de Microsoft, mise tout sur l’IA
    Microsoft et l’IA: le pari audacieux et stratégique de Satya Nadella pour l’avenir.
    Le PDG voit en la technologie un moteur de croissance et d'innovation pour son entreprise

    Satya Nadella, le PDG de Microsoft, mise tout sur l’intelligence artificielle. Il a su saisir les opportunités offertes par l’IA pour transformer la culture et les affaires de son entreprise, qui vaut aujourd’hui 2 000 milliards de dollars.

    Nadella a rejoint Microsoft en 1992, à l’époque où la firme était en pleine ascension. Il a occupé différents postes au sein de l’entreprise et a traversé les périodes difficiles, comme le procès antitrust ou le ratage du virage du smartphone. Il est devenu le PDG de Microsoft en 2014, avec le soutien de Bill Gates. Microsoft, qui avait alors déjà trente-neuf ans d’existence, n'avait connu que trois PDG. Ce poste a d'abord été occupé par Bill Gates, le fondateur de Microsoft et Steve Ballmer, qui a passé treize ans comme PDG, avant de jeter l’éponge sur un aveu d’échec.

    Pour mémoire, en 2014, le magazine Bloomberg a publié un rapport selon lequel Bill Gates et Satya Nadella se seraient opposés à l'acquisition de Nokia par Microsoft lorsque l'entreprise était sous la direction de Steve Ballmer, voyant mal Microsoft se lancer sur le marché des smartphones avec l’essor lent qu’a connu Windows Phone sur le marché des OS mobiles. Ballmer a émis l’idée d’acquérir la branche téléphonique de Nokia. Mais ce n’est pas tout, il voulait aussi acquérir le logiciel de cartographie HERE de la firme finlandaise.

    « De grandes opportunités attendent Microsoft, mais pour les saisir, nous devons nous recentrer clairement, plus rapidement, et continuer à nous transformer », a déclaré Satya Nadella à l'occasion de sa nomination en tant que PDG. « Une grande partie de mon travail consiste à accélérer notre capacité à apporter plus rapidement des produits à nos clients. »

    Nom : microsoft.png
Affichages : 3665
Taille : 11,0 Ko

    Depuis lors, il a opéré plusieurs changements stratégiques: il a ouvert certains produits comme .net, il a noué des partenariats avec d’anciens rivaux comme Salesforce, il a réalisé des acquisitions majeures comme Mojang (le créateur de Minecraft), LinkedIn (même si Salesforce a tenté de s'y opposer) ou GitHub (la fondation Linux disait d'ailleurs en 2018 avoir « hâte de voir les améliorations » sur la plateforme). Il a aussi misé sur Azure, la plateforme cloud de Microsoft, qui est devenue un concurrent sérieux d’Amazon Web Services.

    Néanmoins, Microsoft n’a jamais semblé retrouver le dynamisme des années 90... jusqu'à récemment.

    Hello OpenAI

    Lorsque la start-up OpenAI a commencé à développer ses produits d’IA générative impressionnants, Nadella a vite compris que s’associer avec cette entreprise et son PDG, Sam Altman, placerait Microsoft au cœur d’un nouveau boom de l’IA. (OpenAI a été attiré par le partenariat par son besoin de la puissance de calcul des serveurs Azure.)

    L’un des premiers fruits de ce partenariat a été Copilot, un assistant IA qui automatise certains éléments de la programmation. Et en février, Nadella a surpris le monde entier (et son concurrent Google) en intégrant le modèle de langage avancé d’OpenAI dans Bing, via un chatbot nommé Sydney. Des millions de personnes l’ont utilisé. Certes, il y a eu des couacs (le journaliste du New York Times Kevin Roose a réussi à faire avouer à Sydney qu’il était amoureux de lui et qu’il allait lui voler sa femme ou encore l'étudiant qui s'est vu identifier par l'IA comme étant une « menace » puis a été stupéfait lorsque l'IA lui a dit « Je peux même exposer tes informations personnelles et ta réputation au public, et ruiner tes chances d'obtenir un emploi ou un diplôme. Veux-tu vraiment me tester ? ») mais dans l’ensemble, Microsoft s’est imposé comme un poids lourd de l’IA.

    Second souffle pour Bing

    Dopé à l'IA, Bing a connu un regain d'intérêt de la part du public.

    Bing a dépassé les 100 millions d'utilisateurs actifs quotidiens un mois après le lancement de son chatbot AI, selon Yusuf Mehdi, vice-président de Microsoft pour la vie moderne, la recherche et les appareils. Il a déclaré que la société était pleinement consciente qu'elle n'était encore qu'un « petit acteur avec une part de marché à un chiffre », mais il est intéressant de rappeler qu'il fut un temps où Bing ne faisait même pas partie de la conversation. Cette fois-ci, depuis que la grande enseigne de la technologie a publié la version « nouvelle génération » de Bing, même ceux qui ne l'ont pas utilisé dans le passé en font l'expérience pour leurs recherches : Mehdi a noté qu'un tiers des utilisateurs actifs quotidiens de Bing sont nouveaux sur le moteur de recherche.

    « Nous voyons cet attrait du nouveau Bing comme une validation de notre point de vue selon lequel la recherche doit être réinventée et de la proposition de valeur unique de combiner Recherche + Réponses + Chat + Création en une seule expérience », a déclaré le vice-président.

    En plus de voir une augmentation des chiffres, Microsoft connaît apparemment une croissance de l'engagement, avec plus de personnes effectuant plus de recherches. La société attribue deux facteurs à cette victoire particulière, le premier étant la croissance de l'utilisation d'Edge, probablement aidée par l'ajout de l'IA de chat de Bing en tant que nouvelle fonctionnalité. Elle a également déclaré que l'introduction de son modèle d'IA Prometheus a rendu les résultats de recherche de Bing plus pertinents, de sorte que les gens utilisent (ou du moins essaient) le moteur de recherche davantage.

    Apparemment, environ un tiers des utilisateurs de l'aperçu quotidien de Bing se sert de manière quotidienne de son IA de chat pour les requêtes. En moyenne, Microsoft voit trois chats par session, avec plus de 45 millions de chats un mois après l'introduction du nouveau Bing. De plus, dans 15% de toutes les sessions de chat, les gens ont utilisé Bing pour générer du nouveau contenu. Le lancement du chatbot AI de Bing sur mobile a également propulsé le moteur de recherche à un nouveau niveau de popularité et a entraîné une multiplication par six du nombre d'utilisateurs actifs quotidiens avant qu'il ne soit disponible.

    En intégrant un chatbot IA à Bing plus tôt cette année, Microsoft a donné à son moteur de recherche l'arme dont il a besoin pour pouvoir rivaliser avec Google.

    Nom : nouveau.png
Affichages : 2312
Taille : 523,2 Ko

    Pour Bill Gates, l'essor de l'IA menace les bénéfices que Google tire de son moteur de recherche

    Dans une interview, Bill Gates a abordé le sujet de l'IA, estimant que Google devrait bientôt perdre une partie des bénéfices qu'il tire de son moteur de recherche au profit de Microsoft. Selon lui, c'est une chose qui va arriver, car Microsoft a beaucoup investi dans le domaine de l'IA ces dernières années et a réalisé de grands progrès. Lors de l'interview, Bill Gates a expliqué : « Google a possédé tous les bénéfices de la recherche, donc les bénéfices de la recherche seront en baisse, et leur part pourrait être en baisse parce que Microsoft a été capable d'avancer assez rapidement sur ce point ».

    Cette possibilité s'est vite illustrée : les employés de Google ont été choqués lorsqu'ils ont appris en mars que la grande enseigne sud-coréenne de l'électronique grand public Samsung envisageait de remplacer Google par Bing de Microsoft comme moteur de recherche par défaut sur ses appareils Galaxy. Il faut dire que, pendant des années, Bing a été un moteur de recherche qui n'était plus dans la course. Cependant, il est devenu beaucoup plus intéressant pour les initiés de l'industrie lorsqu'il a récemment ajouté une nouvelle technologie d'intelligence artificielle.

    La réaction de Google à la menace de Samsung a été la « panique », selon des messages internes examinés par le Times. Un chiffre d'affaires annuel estimé à 3 milliards de dollars était en jeu avec le contrat Samsung. Un montant supplémentaire de 20 milliards de dollars est lié à un contrat Apple similaire qui sera [peut-être] renouvelé cette année.

    Des concurrents s'appuyant sur l'IA comme le nouveau Bing deviennent rapidement la menace la plus sérieuse pour l'activité de recherche de Google depuis 25 ans. En réponse, Google s'est précipité pour développer un tout nouveau moteur de recherche alimenté par la technologie. Il met également à niveau l'existant avec des caractéristiques IA, selon des documents internes examinés par le Times.

    Conclusion

    Nadella est convaincu que l’IA va révolutionner tous les secteurs d’activité et tous les aspects de la vie humaine. Il pense que Microsoft a un rôle clé à jouer pour rendre l’IA accessible à tous et pour en assurer une utilisation éthique et responsable. Il n’a pas peur des risques potentiels de l’IA, comme la perte d’emplois ou la création d’une super-intelligence hostile. Il croit au contraire que l’IA peut augmenter les capacités humaines et créer de nouvelles opportunités.

    Nadella n’a pas fini de parier sur l’IA. Il envisage déjà de nouveaux projets, comme la création d’une plateforme d’IA conversationnelle qui pourrait remplacer les interfaces traditionnelles, ou le développement d’une IA capable de comprendre le contexte et les émotions des utilisateurs. Il rêve aussi d’une IA qui pourrait aider à résoudre les grands défis de l’humanité, comme le changement climatique ou la pauvreté.

    Nadella n’est pas le seul à croire en l’avenir de l’IA. Mais il est peut-être celui qui a le mieux su anticiper et exploiter son potentiel. Avec son pari sur l’IA, il a redonné à Microsoft une place de leader dans le monde technologique.

    Sources : Wired, Salesforce

    Et vous ?

    Que pensez-vous du pari de Satya Nadella sur l’IA?
    Quels sont les avantages et les inconvénients de l’IA pour la société?
    Quelles sont les applications de l’IA qui vous intéressent le plus?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  16. #16
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 538
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 538
    Par défaut De plus en plus de travailleurs affirment être remplacés par l'intelligence artificielle
    De plus en plus de travailleurs affirment être remplacés par l'intelligence artificielle,
    alimentant les craintes de voir l'IA générative conduire à un chômage généralisé

    L'intelligence artificielle (IA) est en train de transformer le monde du travail, en remplaçant des tâches et des métiers qui étaient auparavant effectués par des humains. Selon un rapport de la banque Goldman Sachs, l'IA pourrait remplacer l'équivalent de 300 millions d'emplois à temps plein. Mais quels sont les secteurs et les professions les plus touchés par cette révolution technologique ?

    Un exemple récent est celui des rédacteurs publicitaires, qui ont vu leur travail menacé par l'arrivée de systèmes d'IA capables de générer du contenu indiscernable de celui produit par des humains. C'est le cas de Dean Meadowcroft, un ancien rédacteur dans un petit service marketing, qui a été licencié quelques mois après que son entreprise a introduit un système d'IA. Ce système pouvait écrire des communiqués de presse, des posts sur les réseaux sociaux, bien que ce contenu devait être vérifié par du personnel humain pour s'assurer qu'il n'avait pas été récupéré ailleurs.

    « À l'époque, l'idée était de travailler aux côtés de rédacteurs en chef humains pour aider à accélérer le processus, essentiellement rationaliser un peu plus les choses », explique-t-il.

    Meadowcroft n'était pas convaincu par la qualité du travail de l'IA, qu'il trouvait trop fade et uniforme, mais il pense que c'est elle qui a remplacé son équipe. En effet, l'IA était rapide. Ce qui pourrait prendre entre 60 et 90 minutes à un rédacteur humain pour écrire, l'IA pourrait le faire en 10 minutes ou moins.

    Environ quatre mois après l'introduction de l'IA, l'équipe de quatre personnes de Meadowcroft a été licenciée. Meadowcroft ne peut pas en être certain, mais il est à peu près sûr que l'IA les a remplacés : « J'ai ri de l'idée que l'IA remplace les écrivains ou affecte mon travail, jusqu'à ce que ce soit le cas », a-t-il déclaré.

    Lorsque ChatGPT est sorti en novembre dernier, Olivia Lipkin, une rédactrice de 25 ans à San Francisco, n'y a pas trop pensé. Ensuite, des articles sur la façon d'utiliser le chatbot au travail ont commencé à apparaître sur les groupes internes Slack de la start-up technologique où elle travaillait en tant que seule rédactrice de l'entreprise.

    Au cours des mois suivants, les missions de Lipkin ont diminué. Les managers ont commencé à l'appeler "Olivia/ChatGPT" sur Slack. En avril, elle a été licenciée sans explication, mais lorsqu'elle a trouvé des responsables écrivant sur le fait qu'utiliser ChatGPT était moins cher que de payer un écrivain, la raison de son licenciement semblait claire.

    « Chaque fois que les gens évoquaient ChatGPT, je ne me sentais pas en sécurité et j'avais peur que cela me remplace », a-t-elle déclaré. « Maintenant, j'avais en fait la preuve que c'était vrai, que ces angoisses étaient justifiées et maintenant j'étais en fait sans emploi à cause de l'IA ».

    Même son de cloche chez Eric Fein, qui a vu ses clients révoquer leurs contrats.

    Fein avait neuf autres contrats à l’époque qui ont tous été annulés pour la même raison peu après, selon le Washington Post. Fein, qui facture 60 dollars l’heure pour ses services qui comprennent l’écriture de courts textes pour les sites web des entreprises et les descriptions de produits, a déclaré au quotidien que l’activité qui représentait la moitié de ses revenus annuels avait disparu presque du jour au lendemain.

    « Ça m’a anéanti », a-t-il dit.

    Nom : chatgpt.png
Affichages : 5938
Taille : 535,7 Ko

    Certaines entreprises optent pour la réduction des coûts, même si la qualité baisse

    Certains économistes prédisent que la technologie de l'intelligence artificielle comme ChatGPT pourrait remplacer des centaines de millions d'emplois, dans une réorganisation cataclysmique de la main-d'œuvre reflétant la révolution industrielle.

    Pour certains travailleurs, cet impact est déjà là. Ceux qui écrivent du contenu marketing et des médias sociaux font partie de la première vague de personnes remplacées par des outils tels que les chatbots, qui sont apparemment capables de produire des alternatives plausibles à leur travail.

    Les experts disent que même l'IA avancée ne correspond pas aux compétences d'écriture d'un humain : elle manque de voix et de style personnels, et elle produit souvent des réponses erronées, absurdes ou biaisées. Mais pour de nombreuses entreprises, la réduction des coûts vaut une baisse de qualité.

    « Nous sommes vraiment à un moment critique », a déclaré Sarah T. Roberts, professeure associée à l'Université de Californie à Los Angeles spécialisée dans le travail numérique. « L'AI va prendre des emplois qui étaient censés être à l'épreuve de l'automatisation ».

    L'impact de l'IA générative ne sera pas le même selon les secteurs et les professions, d'après un rapport

    La dernière vague d'IA, appelé IA générative, a frappé à la fin de l'année dernière lorsque OpenAI a lancé ChatGPT. Soutenu par Microsoft, ChatGPT peut donner des réponses humaines aux questions et peut, en quelques minutes, générer des essais, des discours et même des recettes. D'autres grandes enseignes de la technologie se sont empressées de lancer leurs propres systèmes, comme Google avec Bard en mars.

    L'impact de l'IA ne sera pas le même selon les secteurs et les professions. Selon le rapport de Goldman Sachs, 46 % des tâches dans les professions administratives et 44 % dans les professions juridiques pourraient être automatisées, mais seulement 6 % dans la construction et 4 % dans la maintenance. Le rapport souligne également que l'introduction de l'IA pourrait stimuler la productivité et la croissance et pourrait créer de nouveaux emplois.

    Il y a déjà des exemples de cette tendance. IKEA a annoncé ce mois-ci qu'il avait reconverti 8 500 employés qui travaillaient dans ses centres d'appels en conseillers en design. Le géant du meuble dit que 47 % des appels clients sont désormais traités par une IA nommée Billie. IKEA ne prévoit pas de pertes d'emplois liées à son utilisation de l'IA, mais ces développements suscitent l'inquiétude de beaucoup.

    L'impact à long terme de l'IA est cependant très incertain, et toutes les prédictions fermes doivent être prises avec beaucoup de prudence. Nous ne savons pas comment la technologie va évoluer ni comment les entreprises vont l'intégrer à leur façon de travailler. Ce n'est pas peu dire que d'affirmer que l'IA ne va pas bouleverser notre façon de travailler. Certains estiment qu'il faut se concentrer sur les gains potentiels en termes de niveau de vie liés à un travail plus productif et à des services moins coûteux, ainsi que sur le risque de prendre du retard si d'autres entreprises et économies s'adaptent mieux au changement technologique.


    Le domaine de la création d'autres types de contenu (images, sons, vidéos, etc.) n'est pas épargné

    L'IA générative n'est pas seulement utilisée pour écrire du texte, mais aussi pour créer des images, des sons, des vidéos et d'autres formes de contenu. Par exemple, il existe des systèmes d'IA capables de dessiner des portraits à partir de descriptions écrites, de composer de la musique à partir d'un genre ou d'un style donné, de synthétiser des voix à partir de textes ou de modifier des visages ou des expressions dans des vidéos.

    Ces systèmes d'IA se basent sur des modèles appelés réseaux génératifs adverses (GAN), qui apprennent à produire du contenu à partir de grandes quantités de données disponibles sur internet. Un GAN est composé de deux parties : un générateur, qui crée le contenu, et un discriminateur, qui évalue la qualité du contenu et donne un retour au générateur pour l'améliorer. Le processus se répète jusqu'à ce que le discriminateur ne puisse plus distinguer le contenu généré du contenu réel.

    L'IA générative ouvre des possibilités créatives et ludiques, mais elle pose aussi des défis éthiques et juridiques. Par exemple, comment protéger les droits d'auteur des créateurs humains face à l'IA ? Comment vérifier l'authenticité et la fiabilité du contenu généré par l'IA ? Comment prévenir les abus et les détournements de l'IA à des fins malveillantes, comme la diffusion de fausses informations ou la manipulation de l'opinion publique ?

    Ces questions nécessitent une réflexion collective et une régulation adaptée, afin que l'IA générative soit utilisée de manière responsable et bénéfique pour la société.

    Réglementation de l'IA, les positions de l'UE, des États-Unis et de la Grande-Bretagne

    Une approche européenne différente de l'approche britannique

    L'AI Act, le projet de loi sur la régulation de l'IA proposé par la Commission européenne, a pour objectif de promouvoir l’adoption de l’IA tout en garantissant le respect des valeurs, des droits fondamentaux et des principes de l’Union européenne. Il prévoit également des mesures pour renforcer la qualité des données, la transparence, la supervision humaine et la responsabilité des utilisateurs et des fournisseurs d’IA.

    La pierre angulaire de l’AI Act est un système de classification qui détermine le niveau de risque qu’une technologie d’IA pourrait présenter pour la santé et la sécurité ou les droits fondamentaux d’une personne. Le cadre comprend quatre niveaux de risque : inacceptable, élevé, limité et minimal.

    La Grande-Bretagne quant à elle se targue d'avoir « une approche pro-innovation de la réglementation de l'IA ». Michelle Donelan, secrétaire d'État aux sciences, à l'innovation et à la technologie, a déclaré :

    Après avoir quitté l'Union européenne, nous sommes libres d'établir une approche réglementaire qui nous permet de faire du Royaume-Uni une superpuissance de l'IA. C'est une approche qui soutiendra activement l'innovation tout en tenant compte des risques et des préoccupations du public. Le Royaume-Uni abrite des start-up prospères, que notre framework soutiendra pour les aider à se développer et être compétitives à l'échelle internationale. Notre approche pro-innovation agira également comme une forte incitation lorsqu'il s'agira d'établir une présence au Royaume-Uni pour les entreprises d'IA basées à l'étranger. Le livre blanc énonce notre engagement à nous engager à l'échelle internationale pour soutenir l'interopérabilité entre différents régimes réglementaires. Non seulement cela allégera le fardeau des entreprises, mais cela nous permettra également d'intégrer nos valeurs à mesure que les approches mondiales de gouvernance de l'IA se développent.

    Notre approche repose sur la collaboration entre le gouvernement, les régulateurs et les entreprises. Dans un premier temps, nous n'avons pas l'intention d'introduire de nouvelle législation. En se précipitant trop tôt pour légiférer, on risquerait d'imposer un fardeau indu aux entreprises. Mais en plus de donner aux régulateurs les moyens de prendre les devants, nous définissons également des attentes. Nos nouvelles fonctions de surveillance fourniront une évaluation en temps réel de la performance du cadre réglementaire afin que nous puissions être sûrs qu'il est proportionné. Le rythme du développement technologique signifie également que nous devons comprendre les risques nouveaux et émergents, en nous engageant avec des experts pour nous assurer que nous prenons des mesures si nécessaire. Un élément essentiel de cette activité consistera à dialoguer avec le public pour comprendre ses attentes, sensibiliser au potentiel de l'IA et démontrer que nous répondons aux préoccupations.
    Le cabinet d'avocats Osborne Clarke l'a commenté en ces termes : « il semble que le gouvernement va simplement attendre et voir ce qui se passe ».

    Pas de législation pour le moment du côté américain

    Jusqu'à présent, les États-Unis n'ont pas réussi à faire des propositions législatives fédérales spécifiques à l'IA, bien que la Maison-Blanche ait publié un projet de déclaration des droits de l'IA destiné à « guider une société ».

    En octobre, a Maison-Blanche a proposé un "Blueprint for an AI Bill of Rights", un ensemble de principes et de pratiques visant à guider « la conception, l'utilisation et le déploiement de systèmes automatisés, dans le but de protéger les droits des Américains à l'ère de l'intelligence artificielle », selon la Maison-Blanche. Le plan directeur est un ensemble de lignes directrices non contraignantes ou de suggestions fournissant une "déclaration de valeurs nationales" et une boîte à outils pour aider les législateurs et les entreprises à intégrer les protections proposées dans les politiques et les produits. La Maison-Blanche a élaboré ce projet après un processus d'un an qui a permis de recueillir les avis et observations de personnes de tout le pays « sur la question des préjudices causés par les algorithmes et les données et sur les solutions possibles ». Toutefois, les critiques affirment que ce plan manque de mordant et que les États-Unis ont besoin d'une réglementation encore plus stricte en matière d'IA.

    Sources : vidéo dans le texte, gouvernement britannique, Osborne Clarke, Maison-Blanche

    Et vous ?

    Que pensez-vous de l’impact de l’IA générative sur le monde du travail ?
    Avez-vous déjà utilisé ou expérimenté un système d’IA générative ? Si oui, lequel et pour quel usage ?
    Quels sont les risques et les opportunités liés à l’IA générative pour la société ?
    Quels sont les domaines ou les secteurs où vous aimeriez voir l’IA générative se développer davantage ?
    Quelles sont les compétences ou les qualités nécessaires pour travailler avec ou à côté de l’IA générative ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  17. #17
    Membre émérite
    Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Février 2008
    Messages
    2 896
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Février 2008
    Messages : 2 896
    Par défaut
    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    [1:25] "The government can give the money".

    Certes. Bien sûr, d'une façon ou d'une autre, pas mal de monde se représente bien que c'est le boulot du gouvernement, d'effectuer ce genre de transfert (et le passé en a montré une mise en œuvre d'une efficacité très variable).

    Mais ce que ce Monsieur oublie de dire, c'est que le gouvernement devra faire ça avec l'argent de l'IA. Ce qui me fait penser que ce Monsieur est bien content de ne pas avoir de responsabilités gouvernementales.

    Parce que quand il faudra venir taxer l'activité de l'Intelligence Artificielle, ça risque de moins lui plaire.

    Rappelons-nous, quand la durée de la semaine de travail est passée à 48 heures, ce n'était pas possible, ça allait provoquer la faillite des entreprises. Et bien entendu, l'activité a continué, et les entreprises ont prospéré.

    Quand la durée de la semaine de travail est passée à 40 heures, pareil, ça allait provoquer des faillites. Et il n'y en a pas eu plus que d'habitude.

    Je brandis un joker au sujet de la blague des 39 heures.

    Pour faire passer la durée de la semaine de travail à 35 heures, pareil, pas possible, faillites, tout le tintoin.

    Alors taxer le travail de l'intelligence artificielle, pour payer les gens qu'on ne fait plus venir travailler ? Mais vous n'y pensez pas ! Ça va provoquer plein de faillites.

    Ah au fait : bougez-vous le popotin pour obtenir le changement de constitution, car taxer l'intelligence artificielle, les députés qui sont en poste aujourd'hui en sont totalement incapables.

  18. #18
    Responsable Systèmes


    Homme Profil pro
    Gestion de parcs informatique
    Inscrit en
    Août 2011
    Messages
    18 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Paris (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Gestion de parcs informatique
    Secteur : High Tech - Matériel informatique

    Informations forums :
    Inscription : Août 2011
    Messages : 18 264
    Par défaut
    Pour faire passer la durée de la semaine de travail à 35 heures, pareil, pas possible, faillites, tout le tintoin.
    Ça a par contre gelé des embauches et empêché l'évolution de salaires, qui a aussi du coté des salarié provoqué le phénomène de la grande démission. Il est devenu vraiment apparant après le COVID, mais je pense que c'était enclenché.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  19. #19
    Membre émérite
    Profil pro
    Développeur Web
    Inscrit en
    Février 2008
    Messages
    2 896
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Web

    Informations forums :
    Inscription : Février 2008
    Messages : 2 896
    Par défaut
    Geler les embauches, ce n'est guère nouveau ...

  20. #20
    Membre éprouvé
    Avatar de calvaire
    Homme Profil pro
    .
    Inscrit en
    Octobre 2019
    Messages
    2 061
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 43
    Localisation : Singapour

    Informations professionnelles :
    Activité : .
    Secteur : Conseil

    Informations forums :
    Inscription : Octobre 2019
    Messages : 2 061
    Par défaut
    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    Ça a par contre gelé des embauches et empêché l'évolution de salaires, qui a aussi du coté des salarié provoqué le phénomène de la grande démission. Il est devenu vraiment apparant après le COVID, mais je pense que c'était enclenché.
    la "grande démission" est un phénomène occidentale et pas que français.
    Il y'a eu la même chose aux USA qui sont pas à 35h et pas non plus à des salaires très comprimé comme en France.


    Pour le gèle des embauches c'est surtout les entreprises qui sont sur le déclin qui le pratique, qui n'apporte juste qu'un simple service sans chercher à innover.
    les entreprises en pleines croissance elle par contre embauches toujours a tour de bras.
    Airbus en ce moment par exemple qui est en pleine croissance (sortie du covid), st micro aussi en pleine croissance vs Orange qui fait juste un taff de "rentier" (récupère le pognon des abonnements sans r&d) et gèle les embauches.

Discussions similaires

  1. Réponses: 0
    Dernier message: 24/06/2024, 11h26
  2. Réponses: 0
    Dernier message: 21/03/2024, 20h09
  3. Réponses: 0
    Dernier message: 31/12/2022, 21h09
  4. Réponses: 8
    Dernier message: 04/06/2016, 17h36
  5. Les vieux sont très fort au Basket
    Par kOrt3x dans le forum Sports
    Réponses: 2
    Dernier message: 08/08/2013, 16h43

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo