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  1. #1
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    Par défaut La dépendance à Facebook augmente la gravité de la dépression chez les personnes déjà déprimées
    Il est prouvé que Facebook a un impact négatif sur la santé mentale,
    une étude est la première à établir un lien entre l'utilisation de la plateforme et l'aggravation de l'anxiété et de la dépression

    Facebook, le média social pionnier de Mark Zuckerberg, lancé en 2004 et utilisé quotidiennement par deux milliards de personnes dans le monde, a un impact négatif important sur la santé psychologique des étudiants. C'est ce qu'a prouvé une comparaison de la santé mentale d'étudiants américains dans des universités et des collèges qui avaient accès à Facebook et d'autres qui n'y avaient pas accès. L'étude, qui sera bientôt publiée dans l'American Economic Review sous le titre "Social Media and Mental Health", a déjà été récompensée lors de la réunion européenne de l'Economic Society de cette année. Elle a été menée par des chercheurs de l'université de Tel-Aviv (TAU), de la Sloan School of Management du Massachusetts Institute of Technology et de l'université Bocconi de Milan, en Italie.

    Nom : Screenshot_2022-09-23 Social Media and Mental Health.png
Affichages : 50580
Taille : 166,4 Ko

    Si de nombreuses études ont établi une corrélation entre l'utilisation des médias sociaux et divers symptômes liés à la santé mentale, il était jusqu'à présent difficile de déterminer si les médias sociaux étaient réellement à l'origine de la mauvaise santé mentale. En appliquant une nouvelle méthode de recherche, des chercheurs ont maintenant réussi à établir une telle causalité : Une étude menée par des chercheurs de l'université de Tel-Aviv, de la Sloan School of Management du MIT et de l'université Bocconi révèle de nouveaux résultats concernant l'impact négatif de Facebook sur la santé mentale des étudiants américains.

    L'étude a été menée par le Dr Roee Levy de la Berglas School of Economics de l'université de Tel-Aviv, le professeur Alexey Makarin de la MIT Sloan School of Management et le professeur Luca Braghieri de l'université Bocconi. L'article sera publié dans la revue scientifique American Economic Review et a été primé lors de la réunion européenne de l'Economic Society (ESEM) de 2022. « Au cours des quinze dernières années, les tendances en matière de santé mentale des adolescents et des jeunes adultes aux États-Unis se sont considérablement détériorées. Comme cette dégradation des tendances a coïncidé avec l'essor des médias sociaux, il semblait plausible de spéculer que les deux phénomènes pouvaient être liés » , explique le professeur Braghieri.

    L'étude s'est basée sur des données qui remontent à l'avènement de Facebook en 2004 à l'université de Harvard, avant qu'il ne prenne l'internet d'assaut. Au départ, Facebook n'était accessible qu'aux étudiants de Harvard qui possédaient une adresse électronique de cette université. Le réseau s'est rapidement étendu à d'autres universités aux États-Unis et ailleurs, avant d'être mis à la disposition du grand public aux États-Unis et ailleurs en septembre 2006. Les chercheurs ont pu analyser l'impact de l'utilisation des médias sociaux en comparant les universités qui avaient accès à la plateforme à ceux qui n'y avaient pas accès. Les résultats montrent une augmentation du nombre d'étudiants déclarant une dépression et une anxiété sévères (respectivement 7 % et 20 %). « Nous avons émis l'hypothèse que des comparaisons sociales défavorables pouvaient expliquer les effets que nous avons constatés, et que les étudiants plus sensibles à ces comparaisons étaient plus susceptibles de subir des effets négatifs ».

    Comment les ennuis sont-ils arrivés

    L'étude a combiné des informations provenant de deux ensembles de données différents : les dates spécifiques auxquelles Facebook a été introduit dans 775 établissements américains, et le National College Health Assessment (NCHA), une enquête menée périodiquement dans les collèges américains.
    Les chercheurs ont construit un indice basé sur 15 questions pertinentes du NCHA, dans lequel les étudiants étaient interrogés sur leur santé mentale au cours de l'année écoulée. Ils ont constaté une aggravation statistiquement significative des symptômes de santé mentale, en particulier la dépression et l'anxiété, après l'arrivée de Facebook :
    • augmentation de 7 % du nombre d'étudiants ayant déclaré avoir souffert, au moins une fois au cours de l'année précédente, d'une dépression si grave qu'il leur était difficile de fonctionner ;
    • 20 % d'augmentation du nombre d'étudiants ayant déclaré souffrir de troubles anxieux ;
    • augmentation de 2 % du nombre d'étudiants censés souffrir d'une dépression modérée à sévère ;
    • augmentation de 3 % du nombre d'étudiants dont les résultats scolaires ont été affectés par la dépression ou l'anxiété.


    Médias sociaux et circonstances sociales

    Le Dr Levy de TAU note : « En étudiant les mécanismes potentiels, nous avons émis l'hypothèse que des comparaisons sociales défavorables pouvaient expliquer les effets que nous avons constatés, et que les étudiants plus sensibles à ces comparaisons étaient plus susceptibles de subir des effets négatifs… Davantage d'étudiants croyaient que les autres consommaient plus d'alcool, même si la consommation d'alcool n'avait pas changé de manière significative ».

    En d'autres termes, la méthodologie a également pris en compte toute différence de santé mentale dans le temps ou entre les collèges qui n'était pas liée à Facebook. Cette approche a permis de créer des conditions similaires à celles d'une "expérience naturelle", ce qui serait impossible aujourd'hui, maintenant que des milliards de personnes dans le monde utilisent de nombreux réseaux sociaux différents.

    Pour vérifier cette interprétation, l'équipe a examiné d'autres données de la NCHA. Ils ont constaté, par exemple, un impact négatif plus important sur la santé mentale des étudiants qui vivaient hors du campus et étaient donc moins impliqués dans des activités sociales, ainsi qu'un impact négatif plus important sur les étudiants ayant des dettes de carte de crédit qui voyaient leurs pairs supposés plus riches sur le réseau. « Nous avons également trouvé des preuves que Facebook avait modifié les croyances des étudiants sur leurs pairs. Davantage d'étudiants croyaient que les autres consommaient plus d'alcool, même si la consommation d'alcool n'avait pas changé de manière significative », ajoute Levy.

    Source : Social Media and Mental Health

    Et vous ?

    Que pensez-vous des résultats de cette nouvelle étude ? Les trouvez-vous pertinents ?

    Voir aussi :

    Facebook affirme qu'il n'y a pas de lien entre l'utilisation de ses plateformes et la dépression des utilisateurs, mais les chercheurs décrivent une corrélation de plus en plus évidente

    Meta fait l'objet de huit actions en justice pour exploitation des jeunes à des fins lucratives, au motif que l'utilisation prolongée de la plateforme entraîne de graves problèmes de santé mentale

    Un parent poursuit Facebook au motif de ce que l'utilisation excessive de la plateforme a contribué aux problèmes de santé mentale de sa fille, et ravive le débat sur la nécessité d'interdire les RS

    Facebook suspend son projet de lancer Instagram Kids, cette décision fait suite aux préoccupations concernant les effets sur la santé mentale des moins de 13 ans
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  2. #2
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    Par défaut Santé mentale
    Il est vrai que les réseaux sociaux ont vraiment impacté le monde.
    Facebook en particulier, depuis sa mise à disposition de tout le monde, a mis en exergue la comparaison de la vie personnelle ce qui a un impact sur la santé mentale.
    Le fait de voir des photos de ses amis ou connaissances qui ont "réussis" poussent certains à trouver que leur vie n'est pas belle d'où l'anxiété à divers degrés ou pire la dépression. Vu qu'on veut aussi donner l'image d'une vie "réussie" ou épanouie.
    Les études menées pour examiner la corrélation entre l'aggravation des états mentaux et la vulgarisation des réseaux sociaux est pertinente. Mais étant donné que ces réseaux sociaux n'ont pas apporté uniquement des désavantages et qu'ils sont aujourd'hui devenus "incontournables", est-il possible de faire machine arrière ou de s'en passer ?

  3. #3
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    Se passer des réseaux sociaux, probablement pas.
    Mais faire des réseaux sociaux qui se soucient du bien être des utilisateurs c'est sûrement possible.

    Le problème c'est que la tendance semble aller en toute connaissance de cause à l'opposé.

    J'avais vu dans une vidéo de science4all suite aux "Facebook Files" que Facebook récompensent (font monter) les publications qui mettent en colère (par exemple les petites émotes ont des poids associés, et les négatives valent bien plus de points que les positives).
    Et ils savent très bien les répercussions négatives que cela entraîne, vu qu'ils avaient une team dédiée au sujet.
    Circuits intégrés mis à nu: https://twitter.com/TICS_Game

  4. #4
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    Citation Envoyé par onilink_ Voir le message
    Mais faire des réseaux sociaux qui se soucient du bien être des utilisateurs c'est sûrement possible.
    Oui, Framasoft avait promu à une époque Mastodon, puis ils sont arrivés à la conclusion que cloner FB n'avait pas de sens car leur modèle est structurellement toxique (cf article supra). Il ont alors développé des outils dont Mobilizon qui n'est pas un réseau social, mais un outil d'organisation éthique sans "scroll of death".

    Citation Envoyé par onilink_ Voir le message
    J'avais vu dans une vidéo de science4all suite aux "Facebook Files" que Facebook récompensent (font monter) les publications qui mettent en colère (par exemple les petites émotes ont des poids associés, et les négatives valent bien plus de points que les positives).
    Oui tout à fait, c'était dans les leaks que mettre les gens dans un état de stress émotionnel négatif augmente les envies d'achat et de clics sur les pubs. C'est exprès (mais si ce n'était que ça).

    Citation Envoyé par joelnguela Voir le message
    est-il possible de faire machine arrière ou de s'en passer ?
    Oh mais oui. J'y étais quand presque tout le contenu était posté par mes amis. Puis un jour je me suis demandé ce qu'était tout ce "bazar" dans le fil republié, écrit par des inconnus etc. , avec des "likes" mais pas d'échanges constructifs, et j'ai quitté tout ça.
    Je connais encore plein de gens qui lorsqu'ils se sentent mal, vont scroller, et avouent qu'ils ne se sentent pas mieux après.

    Certains de mes contacts FB que je vois régulièrement, n'ont même pas remarqué que j'avais quitté le réseau, ce qui montre à point ce réseau relie mal (alors que c'est la seule raison d'être d'un réseau, non ?)

    Maintenant si je veux du contact social, je vais voir les gens et je m'en porte que mieux, ou j'utilise des salons de discussion privés sur messagerie où j'ai la satisfaction d'avoir des messages de gens que je connais, et pas un post d'un inconnu sorti par un algo pour m'énerver.

  5. #5
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    @Fagus

    Bah ouais ma ta manière de procéder n'est clairement pas ce qu'il se passe pour la majorité des gens.
    Je connais un paquet de gens qui font des boulots précaires et qui détestent avoir à se poser de questions, qui sont habitués avec Facebook depuis bien trop longtemps pour échanger, jouer, ... avec leur entourage et surtout leur famille.

    Et ces profils là, ce sont la majorité des gens partout dans le monde.
    Facebook a encore de très beau jour devant lui hélas, et moi aussi je suis l'un de ceux qui déplore ça.

    Je me souviens d'une fois ou j'avais passé une semaine entière à cliquer sur "je ne veux pas voir ce genre de vidéo" et quelques jours après, dans le thread des vidéos, Facebook me proposaient encore plus de vidéo qui t'énerve qu'avant.

    Facebook, twitter, ... ont une très grande responsabilité sur la montée des extrémismes et de l'abrutissement de masse.

    Malheureusement, le monde est entrain de se diviser en deux, le monde occidental et le reste.
    Le monde de ceux qui refusent désormais d'évoluer plus, voir, qui veulent retourner à l'âge de pierre, ou la femme doit rester à faire la cuisine, l'homme doit être viriliste, ... et de l'autre, les sociétés occidentales qui prônent un vivre ensemble (qui ressemble plus finalement à un communisme qui ne dit pas son nom qu'à un modèle d'équité) avec une déconstruction barbare et ingrate de tout ce qui leur a permis d'exister.

    Rien ne va en réalité quand on regarde les différents indicateurs et oui, Facebook a grandement participé à tout ça, même s'il n'y avait pas besoin de Facebook pour que l'humain soit une saloperie, ça lui a permis de l'être à grande échelle.

    Ce qu'il faut surtout c'est un réveil de gens puissants, et pas des Ursula von der Leyen, qui viennent menacer les Italiens de sanctions dont ils ne se remettrons pas s'ils votent extrême droite.

    Les grandes fortunes auraient du financer depuis belle lurette des centres totalement autonomes (élec, eau, ...) afin de permettre à tout le monde d'avoir un logement et de la nourriture sur un modèle équitable et sociable ou en contre partie, par exemple, un SDF qui n'a pas de toit, doit participer à l'entretien du bâtiment, des légumes, ... s'il veut avoir de quoi se loger et se nourrir sans avoir à payer autre chose, tout en leur permettant de rencontrer des gens saint d'esprit qui les aides (s'ils le veulent) à reprendre confiance en eux.

    Géré par des gens qui sont fait pour gérer, afin d'éviter que des racailles ne prennent le contrôle de ce genre d'endroits pour en faire des squats, des endroits à trafics, des endroits ou ils font travailler les SDF pour leur comptes et j'en passe

    Ainsi que financer des écoles afin que les études ne soient plus un luxe et j'en passe, ces gens là auraient les moyens de mettre en place ces structures vertueuses et de quoi assurer leur bon maintient en termes de sécurité et de "rentabilité vertueuse".

    En bref, ils auraient pu rendre ce monde vertueux, ils ont préférés jouer les égoïstes et les mafieux.
    Pas étonnant après que des gens donnent du crédit à des cinglés comme Mélenchon et toute la clique des paysages politiques des différents pays.

    Je ne dis pas qu'un ultra riche n'a pas le droit de profiter de son argent, au contraire.
    Je dis qu'une personne ayant un minimum de cervelle fait preuve d'empathie et que si tu es n'est pas une ordure, tu ne peux pas être insensible devant la déchéance de notre monde.

    Aujourd'hui, ceux qui font preuve d'empathie le font par pur business, à coups de "moi je privilégie les noirs, moi je privilégie les blancs, moi je privilégie les africains, les asiatiques, ..." et de repentance éternelle qui n'a plus lieu d'être, alors qu'on est tous sur le même bateau.

    Donc il ne faut pas s'étonner que les religions prennent de plus en plus de place dans notre monde et que tout part en couille.

    Tout comme les "je crée une école uniquement pour mon égo et pour optimiser fiscalement mon entreprise (pour ne citer personne ...)" et j'en passe.

    Ces gens sont irresponsables et criminels et c'est aussi le modèle prôné par du Facebook.

  6. #6
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    Sans blague, toutes les plateformes de média sociaux contribuent aux problèmes de santé mentale. Je suis prêt à parier que meme LinkedIn peut avoir un impact négatif sur votre santé mentale.

  7. #7
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    Je ne suis pas étonné du tout... regardez sur Netflix derrière vos écran de fumés ; l'article dit des choses similaires. je boycott depuis plusieurs mois les réseau sociaux et je m'en porte pas plus mal. à la place je vais chercher les réelles infos sur le net en croisant plusieurs article... En extrapolant un peux si les réseau sociaux avait moins foutu la merde il n'y aurait peut être pas eut de crise comme les gilets jaunes ou de la méfiance (que je peux comprendre) envers les vaccins du Covid... mais c'est un autre débat qui n'a pas franchement lieux d'être ici

    Bon week-end

  8. #8
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    Citation Envoyé par Nancy Rey Voir le message
    Que pensez-vous des résultats de cette nouvelle étude ? Les trouvez-vous pertinents ?
    Après une relecture en travers de la méthodologie de l'article en pré-print avec un ami , la partie statistique est à priori un peu juste (beaucoup de tests sans correction du nombre de tests réalisés, quelques biais non contrôlables), mais vu les données disponibles et l'impossibilité de refaire des études, c'est pas si pire.

  9. #9
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    Citation Envoyé par Arya Nawel Voir le message
    Sans blague, toutes les plateformes de média sociaux contribuent aux problèmes de santé mentale. Je suis prêt à parier que meme LinkedIn peut avoir un impact négatif sur votre santé mentale.
    J'ai plus, l'impression que Facebook n'est pas dans le domaine du "peut avoir une conséquence", mais dans le domaine du "A, une conséquence directe".

  10. #10
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    Par défaut vraiment à partager sur facebook
    il faut vraiment le partager sur facebook, n'est ce pas la que sont les plus impactés?

  11. #11
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    Citation Envoyé par guillaume3910 Voir le message
    je boycott depuis plusieurs mois les réseau sociaux et je m'en porte pas plus mal.
    Bon week-end
    tu sais que developpez.com est aussi un reseau social. celui ci tu le boycott pas...

  12. #12
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    Citation Envoyé par Nancy Rey Voir le message
    Et vous ?
    Que pensez-vous des résultats de cette nouvelle étude ? Les trouvez-vous pertinents ?
    C'est la 1000eme étude sur le même sujet qui exprime pour la 1000eme fois la meme chose.
    Bref, oui les résultats semblent pertinents mais l'étude ne l'est pas par son environnement, il y a eu 999 études avant qui on donné les meme résultats.
    Et je me suis exprimé sur les 999 précédentes sur ce forum, ma 1000eme contribution est moins pertinente que les précédentes.

  13. #13
    Invité
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    Il est prouvé que Facebook a un impact négatif sur la santé mentale, une étude est la première à établir un lien entre l'utilisation de la plateforme et l'aggravation de l'anxiété et de la dépression

    Que pensez-vous des résultats de cette nouvelle étude ?
    La vie moderne chez les jeunes c'est être ultra connecté ... Ce qui participe à l'isolement ^^ . Les jeunes n'ont plus le temps d'aller au café du coin . Par contre ils ont le temps de passer 2h a envoyer des messages sur les plates formes de réseaux sociaux :o . Forcement l'isolement crée une dépression

    Les trouvez-vous pertinents ?
    Oui c'est pertinent comme étude et conclusion.

  14. #14
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    Citation Envoyé par sanderbe Voir le message
    Bonsoir



    La vie moderne chez les jeunes c'est être ultra connecté ... Ce qui participe à l'isolement ^^ . Les jeunes n'ont plus le temps d'aller au café du coin . Par contre ils ont le temps de passer 2h a envoyer des messages sur les plates formes de réseaux sociaux :o . Forcement l'isolement crée une dépression



    Oui c'est pertinent comme étude et conclusion.
    Bonsoir,
    je ne suis pas d'accord.

    Les jeunes ne sont pas isolés, ils sont bien plus dans l'échange et le partage qu'à notre époque au contraire.
    Ils se voient bien plus que nous ou nous attendions des moment pour (le soir, les weekends, les soirées, les bars, ...).

    L'apparente isolation du aux réseaux est surtout une incompréhension de ce qu'il se passe.
    Si vous êtes de mon époque, vous avez du connaitre IRC.

    Nous étions totalement seul chez nous et pourtant, ça bouillonnais car c'était la première fois que des gens partout en France et dans le monde pouvaient se rencontrer, grâce à internet, et échanger sur des thèmes qui leur étaient communs.

    Grace à ça, il y a eu la naissance des Fansub, l'arrivée des animés en France bien avant le club dorothée et des entreprises comme Kazé, qui utilisaient des stratagèmes plus que douteux, du type : attendre de voir quel type d'animés plaisaient le plus (et donc était traduit gratuitement par les fans), pour ensuite les licencier et donc rendre leur traduction illégale.

    Ils faisaient une pierre deux coups : ils savaient à l'avance quels animés allaient fonctionner et ils avaient déjà des traductions toutes faites.

    Les réseaux sociaux sont une extension de ce monde, ou, entre temps, les marketeux ont remplacés les boites comme Kazé, en transformant non pas ce que produisaient les fans en produit de consommation, mais directement les utilisateurs des réseaux sociaux eux même.

    Ce qui fait qu'aujourd'hui les jeunes utilisent le mot "consommer" à toutes les sauces.
    Ils disent :
    - Consommer une vidéo youtube
    - Consommer une musique
    - Consommer une vidéo
    - ...

    Bref, ils ont totalement perdu la notion des choses et n'ont plus conscience qu'un jeu vidéo ça se joue et ça ne se consomme pas, qu'une vidéo ça se regarde et ça ne se consomme pas, qu'une musique ça s'écoute et ça ne se consomme pas, ...

    En d'autres termes, ils n'ont plus la notion des choses, pour eux de l'art, n'est pas de l'art en tant que tel, mais du consommable avec un vision court ou moyen terme.

    En bref, ce que je veux dire, c'est qu'ils sont justement, largement plus connecté que nous, mais ils le sont pour de mauvaises raisons, ils le sont, car ils sont devenu des produits de consommation.

  15. #15
    Invité
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    Quelqu'un a-t-il pensé à publier ça sur Facebook, Tweeter et autres... ?
    Il faudrait peut-être les avertir, non ?

  16. #16
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    Les réseaux sociaux en général pas que Facebook, faut aussi faire la différence entre une personne accro aux réseaux et ceux qui l'utilisent à 30min /1h par jour.

  17. #17
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    J'adore le fait que personne n'aborde le fait TOUS les réseaux sociaux sont ne hâtifs. Facebook, Twitter,TikTok, Reddit et d'autre sont tous conçus pour vous faire défiler pendant d'innombrables heures. Ils ont tous un impact négatif sur la santé mentale.

  18. #18
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    Facebook est ne ciné privilégiée par ce qu'il est plus grand et par ce que la participation électorale augmente avec l'âge, de sorte que la population plus âgée de facebook a un plus grand impact sur les élections et fait donc souvent l'objet de nouvelles .
    Le problème est en réalité internet et non un site web en particulier.

  19. #19
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    Par défaut L'utilisation des médias sociaux est liée au développement de la dépression, indépendamment de la personnalité
    L'utilisation des médias sociaux est liée au développement de la dépression, ceci indépendamment de la personnalité,
    d’après une récente étude

    Des chercheurs en politique publique et en éducation ont récemment découvert que les jeunes adultes qui utilisent davantage les médias sociaux sont nettement plus susceptibles de développer une dépression dans les six mois, quel que soit leur type de personnalité.

    Nom : Screenshot_2022-10-06 Social Media Use Linked to Developing Depression Regardless of Personality.png
Affichages : 2552
Taille : 235,2 Ko

    Publiée dans le Journal of Affective Disorders Reports, l'étude, intitulée "Associations between social media use, personality structure, and development of depression" (Associations entre l'utilisation des médias sociaux, la structure de la personnalité et le développement de la dépression), a été rédigée par Renae Merrill, doctorante du programme de politique publique de l'université de l'Arkansas.

    Renae Merrill a rédigé l'article avec le doyen du College of Public Health and Human Sciences de l'Oregon State University, Brian Primack, et Chunhua Cao, professeur adjoint au College of Education de l'Université d'Alabama. « Des recherches antérieures ont établi un lien entre le développement de la dépression et de nombreux facteurs. Cependant, la littérature a manqué d'études axées sur la façon dont diverses caractéristiques de la personnalité peuvent interagir avec l'utilisation des médias sociaux et la dépression. Cette nouvelle étude a abordé ces importantes questions de recherche, en trouvant des associations fortes et linéaires de la dépression à travers tous les traits de personnalité », ont noté les auteurs.

    L'étude a notamment révélé que les personnes très agréables avaient 49 % moins de risques de souffrir de dépression que les personnes peu agréables. De plus, les personnes présentant un neuroticisme élevé étaient deux fois plus susceptibles de développer une dépression que celles présentant un faible neuroticisme lorsqu'elles utilisaient plus de 300 minutes de médias sociaux par jour. Plus important encore, pour chaque trait de personnalité, l'utilisation des médias sociaux était fortement associée au développement de la dépression. Le neuroticisme ou névrotisme est un trait de personnalité fondamental dans l'étude de la psychologie. Il caractérise une tendance persistante à l'expérience des émotions négatives. Les individus possédant un haut degré de neuroticisme peuvent faire l'expérience d'émotions telles que l'anxiété, la colère, la culpabilité et la dépression.

    L'échantillon de plus de 1 000 adultes américains âgés de 18 à 30 ans provenait des données de 2018 recueillies par Primack et ses collègues de l'Université de Pittsburgh. La dépression a été mesurée à l'aide du questionnaire sur la santé des patients. Les médias sociaux ont été mesurés en demandant aux participants combien de temps quotidien ils passaient à utiliser des plateformes de médias sociaux populaires, et la personnalité a été mesurée à l'aide de l'inventaire Big Five, qui évalue l'ouverture, la conscience, l'extraversion, l'"agréabilité" et le neuroticisme.

    Les auteurs suggèrent que la comparaison sociale problématique peut renforcer les sentiments négatifs envers soi-même et les autres, ce qui pourrait expliquer comment le risque de dépression augmente avec l'utilisation accrue des médias sociaux. Le fait de s'engager principalement dans des contenus négatifs peut également renforcer ces sentiments. Enfin, l'utilisation accrue des médias sociaux réduit les possibilités d'interactions en personne et d'activités en dehors de la maison.

    La dépression est considérée comme la principale cause d'invalidité et de mortalité dans le monde. Ces résultats sont donc d'autant plus importants pour la création d'interventions sanitaires et d'efforts de prévention. « Les conclusions de cette étude sont importantes à une époque d'expansion et d'intégration des technologies. Se connecter virtuellement aux gens peut augmenter le risque de mauvaise communication ou de mauvaise perception qui conduit à des difficultés relationnelles et au risque potentiel de développer des problèmes de santé mentale », a déclaré Merrill.

    « Les gens ont des besoins émotionnels innés de connexion sociale et de compréhension. Par exemple, les expériences sur les médias sociaux peuvent être améliorées en devenant plus conscientes de nos émotions et de notre connexion avec les autres dans diverses circonstances de la vie. Cette prise de conscience permet d'améliorer la qualité des relations en parvenant simplement à une signification et à une compréhension communes grâce à une communication plus efficace et à un souci des autres et de soi-même. Malgré nos différences, nous avons la capacité de créer une culture de l'empathie et de la gentillesse », a ajouté Merrill.

    Source : Journal of Affective Disorders Reports

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    Facebook affirme qu'il n'y a pas de lien entre l'utilisation de ses plateformes et la dépression des utilisateurs, mais les chercheurs décrivent une corrélation de plus en plus évidente

    Meta fait l'objet de huit actions en justice pour exploitation des jeunes à des fins lucratives, au motif que l'utilisation prolongée de la plateforme entraîne de graves problèmes de santé mentale

    Un parent poursuit Facebook au motif de ce que l'utilisation excessive de la plateforme a contribué aux problèmes de santé mentale de sa fille, et ravive le débat sur la nécessité d'interdire les RS

    Facebook suspend son projet de lancer Instagram Kids, cette décision fait suite aux préoccupations concernant les effets sur la santé mentale des moins de 13 ans
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  20. #20
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    Par défaut La dépendance à Facebook augmente la gravité de la dépression chez les personnes déjà déprimées
    La dépendance à Facebook augmente la gravité de la dépression chez les personnes déjà déprimées
    selon une nouvelle étude qui analyse les effets nocifs du réseau social sur la santé mentale

    Une nouvelle étude suggère que les personnes trop dépendantes de Facebook pourraient souffrir de dépression plus sévère. Elle suggère également qu'une utilisation excessive du réseau social peut réduire l'estime de soi d'une personne. L'étude, publiée dans la revue scientifique "Computers in Human Behavior", vient confirmer les résultats des précédentes études selon lesquels Facebook a un impact négatif sur la santé mentale, notamment celle des plus jeunes. Mais Facebook n'est pas le seul en cause. Des concurrents tels que TikTok et Snapchat sont également accusés d'être à l'origine de l'anxiété et de la dépression chez des millions de jeunes.

    Il y a eu eu beaucoup de discussions dans la communauté scientifique et dans les médias sur la façon dont les sites de réseautage social comme Facebook affectent la santé mentale. À titre d'exemple, certaines données montrent que plus une personne passe de temps sur Facebook, plus elle est déprimée. De telles constatations ont inspiré le terme "Facebook depression" (qu'on peut traduire par "dépression liée à Facebook), qui décrit la dépression résultant d'une utilisation prolongée de Facebook. Cependant, la nouvelle étude fait un autre constat : il semble que ce ne soit pas le temps passé sur Facebook en soi qui contribue à la dépression.

    Mais c'est plutôt l'utilisation addictive de la plateforme qui semble être la plus nuisible au bien-être. L'auteur de l'étude, Soon Li Lee, et ses collègues ont proposé que la dépendance à Facebook puisse prédire la gravité de la dépression par le biais de deux expériences dépressives distinctes : la dépendance et l'autocritique. Ils ont mené une étude longitudinale pour examiner la dépendance et l'autocritique au fil du temps parmi un échantillon d'utilisateurs déprimés de Facebook. Les participants à l'étude étaient 250 utilisateurs malaisiens de Facebook qui avaient reçu un diagnostic de dépression. Les participants ont rempli deux enquêtes en ligne.

    Nom : agrarain-stop-your-facebook-addiction.jpg
Affichages : 4043
Taille : 41,8 Ko

    Une au début de l'étude et une autre lors d'un suivi six mois plus tard. Les mesures de l'enquête comprenaient l'échelle d'intensité de Facebook, une évaluation de la connexion émotionnelle à Facebook et de son intégration dans la vie quotidienne. Elles comprenaient également l'échelle de dépendance à Facebook de Bergen, une évaluation des tendances comportementales de dépendance, comme l'incapacité à réduire son utilisation de Facebook malgré les efforts déployés. Enfin, il y avait une mesure de la gravité de la dépression et des mesures des expériences dépressives distinctes que sont l'autocritique et la dépendance.

    L'étude explique pourquoi la dépendance à Facebook pourrait contribuer à la dépression. Les personnes addictes à Facebook sont obligées de répondre régulièrement aux mises à jour de leurs contacts sociaux afin de susciter l'acceptation des autres. Ce faisant, elles renforcent leur dépendance (leur hypersensibilité au rejet) ou leur autocritique (leur tendance à amplifier leurs propres insuffisances). Ces processus sapent leur estime de soi et dégénèrent en dépression. Les résultats globaux suggèrent que l'utilisation excessive de Facebook est nuisible aux utilisateurs déprimés, aggravant la gravité de leur dépression actuelle et future.

    Les résultats ont révélé que, lors des deux vagues de l'étude, les participants ayant une utilisation addictive plus importante de Facebook ont rapporté des expériences dépressives plus saillantes et une dépression plus sévère. Toujours dans les deux phases, la relation entre la dépendance à Facebook et la dépression était médiée par la dépendance et l'autocritique. « Il sera utile de surveiller l'utilisation de Facebook par les personnes souffrant de dépression clinique, car les résultats suggèrent que cette utilisation augmente la gravité de la dépression », a déclaré Lee, maître de conférences en psychologie à l'université Monash de Malaisie.

    « Cette étude doit être menée avec discrétion. Les résultats et leurs interprétations ultérieures dépendent de la qualité de l'utilisation de Facebook. Par conséquent, en fonction de la portée de l'enquête, l'utilisation de Facebook peut être bénéfique pour les utilisateurs », a-t-il ajouté. Un autre fait intéressant révélé par l'étude, lorsque les chercheurs ont pris en compte le décalage temporel, l'utilisation addictive de Facebook au début de l'étude était un prédicteur direct de la gravité de la dépression six mois plus tard, mais les effets indirects de la dépendance et de l'autocritique n'étaient plus significatifs.

    Selon les auteurs de l'étude, cela suggère que ces processus se produisent simultanément au lieu de se développer au fil du temps. « Les résultats incohérents m'ont surpris. Au début, j'ai trouvé que l'autocritique et la dépendance médiatisaient (servaient de médiateurs) la relation entre la dépendance à Facebook et la dépression. Cela signifie que l'addiction à Facebook augmentait les tendances à l'autocritique et à la dépendance, qui se manifestaient finalement par la dépression. Ces résultats ont été obtenus sans tenir compte du décalage temporel », a déclaré Lee à propos de ces résultats.

    Cependant, le problème ne concerne pas que Facebook, en août dernier, des analystes de Bernstein Research, considéré comme l'une des principales entreprises de recherche et de courtage de Wall Street, ont comparé l'utilisation de l'application chinoise de médias sociaux TikTok à la nature "incroyablement addictive" du crack, une drogue plus addictive que la cocaïne. De même, plus récemment, les législateurs américains présentent un projet de loi bipartisane visant à interdire TikTok aux États-Unis. Le projet de loi compare TikTok à du "fentanyl numérique", en référence à une drogue très puissante.

    Les résultats de l'étude de Lee sont conformes aux études antérieures qui suggèrent que l'utilisation excessive de Facebook peut avoir un effet néfaste sur l'évolution du traitement des patients souffrant de troubles mentaux. Notamment, l'addiction à Facebook, la dépression et les expériences dépressives semblent être relativement stables dans le temps. Cependant, l'utilisation de seulement deux vagues de données limite les chercheurs à tirer des conclusions sur la stabilité des variables. « La conception elle-même ne nous permet pas de tirer une conclusion concrète. C'est une mise en garde majeure pour cette étude », a déclaré Lee.

    « Nous espérons pouvoir trouver un moyen de résoudre le problème de la "poule et de l'œuf" (par exemple, l'utilisation de la technologie influence-t-elle directement la gravité de la dépression ou la gravité de la dépression influence-t-elle l'utilisation de la technologie). Une comparaison avec de jeunes adultes en bonne santé pourrait constituer une extension utile de la portée de l'étude. C'est ce que j'ai l'intention de faire dans le cadre de mes prochaines recherches », a-t-il conclu.

    Source : Rapport de l'étude

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des résultats de cette nouvelle étude ?

    Voir aussi

    Il est prouvé que Facebook a un impact négatif sur la santé mentale, une étude est la première à établir un lien entre l'utilisation de la plateforme et l'aggravation de l'anxiété et de la dépression

    Facebook affirme qu'il n'y a pas de lien entre l'utilisation de ses plateformes et la dépression des utilisateurs, mais les chercheurs décrivent une corrélation de plus en plus évidente

    Meta fait l'objet de huit actions en justice pour exploitation des jeunes à des fins lucratives au motif que l'utilisation prolongée de la plateforme entraîne de graves problèmes de santé mentale

    Un parent poursuit Facebook au motif de ce que l'utilisation excessive de la plateforme a contribué aux problèmes de santé mentale de sa fille, et ravive le débat sur la nécessité d'interdire les RS
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