Le problème est que cette absence d’expression commune durant dix jours a été mise à profit par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui a joué sa propre partition diplomatique, suscitant l’ire des capitales européennes et des autres institutions communautaires.
En effet, ses initiatives ont donné l’impression que l’Union s’alignait totalement sur la politique répressive du gouvernement israélien sans aucune considération pour les civils de la bande de Gaza pris entre deux feux. Comme l’a noté, lundi, un proche de Charles Michel, le président du Conseil européen, «on a senti le besoin de faire cette réunion pour recadrer les choses, car cela partait dans tous les sens». De là à dire que les chefs d’Etat et de gouvernement se sont réunis pour reprendre en main l’ancienne ministre de la Défense allemande, il n’y a qu’un pas que l’on peut franchir. Une premièr
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