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  1. #1
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    Par défaut Low code : les patrons soulignent l’avantage de la diminution des coûts de gestion des projets
    80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024, grâce aux outils low-code,
    Selon Gartner

    Pendant des années, nous avons connu le développement de logiciels comme un processus élaboré et complexe. Mais l'introduction du développement low-code/no-code est en train de transformer le développement de logiciels en un processus plus simple avec des délais d'exécution plus courts. Par ailleurs, selon les nouvelles prédictions publiées lundi par Gartner, il semble que les outils no-code et low-code soient là pour toujours. En effet, selon les données du cabinet, d'ici 2024, 80 % des produits et services technologiques seront construits par des personnes qui ne sont pas des professionnels de la technologie. Gartner s'attend également à voir davantage d'annonces de lancements de technologies par des entreprises non technologiques faire la une des médias au cours de l'année prochaine. Et d'ici 2042, plus d'un tiers des fournisseurs de technologies devraient être en concurrence avec des fournisseurs non technologiques.

    Une plateforme low-code/no-code désigne un environnement de développement visuel intégré basé sur le Cloud qui permet aux développeurs citoyens (utilisateurs non techniques) de créer rapidement des solutions logicielles. Un ensemble de composants préconstruits aide à la fois les propriétaires d'entreprises et les développeurs de logiciels à développer des applications mobiles et web avec la plus "grande facilité". Ces plateformes révolutionnent ainsi l'industrie du logiciel en raccourcissant la courbe d'apprentissage et en rendant le développement de logiciels plus rapide, plus simple, plus accessible.

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Taille : 40,1 Ko

    « La barrière à franchir pour devenir un producteur de technologie est en train de tomber grâce aux outils de développement low-code et no-code », a déclaré Rajesh Kandaswamy, vice-président de Gartner. À la question de savoir à quels types de produits et services technologiques ces résultats s'appliquaient, il a répondu « tous ». Dans l'ensemble, Kandaswamy estime que les entreprises considèrent de plus en plus les activités numériques comme « un sport d'équipe », et non plus comme « le seul domaine du département informatique ».

    Selon un rapport de Forrester publié en 2019, le marché du low-code atteindrait un taux de croissance annuel de 40 %, avec des dépenses prévues de 21,2 milliards de dollars jusqu’en 2022. La même année, Gartner a estimé que ces systèmes seront utilisés pour un énorme 65 % de tout le développement d'applications dans les cinq années à venir.

    Pour la nouvelle étude, Gartner a défini les professionnels de la technologie comme ceux dont la fonction principale est de contribuer à la création de produits et de services technologiques, en utilisant des compétences spécifiques telles que les tests de développement de logiciels et la gestion des infrastructures. Cela inclut les professionnels de l'informatique et les travailleurs ayant une expertise spécialisée comme la gestion de la relation client, l'IA, la blockchain et le DevOps.

    Mais au lieu que ce soient les professionnels de l’informatique qui continue d’occuper le marché global des technologies de l’information, Gartner prévoit une démocratisation du développement technologique qui inclut les développeurs citoyens, les scientifiques des données et les "business technologists" – un terme qui englobe un large éventail d'employés qui modifient, personnalisent ou configurent leurs propres analyses, l'automatisation des processus ou les solutions dans le cadre de leur travail quotidien. Outre les humains non informaticiens, Gartner prévoit également que les systèmes d'intelligence artificielle qui génèrent des logiciels joueront également un rôle important dans ce qui va suivre.

    L’IA pour booster le potentiel de création des produits technologiques par les professionnels non dotés de compétences technologiques

    Les outils utilisés pour le développement low-code – tels que les éditeurs par glisser-déposer, les générateurs de code et autres – permettent aux utilisateurs non techniques de réaliser ce qui n'était auparavant possible qu'avec des connaissances en code. Mais en automatisant et en abstrayant certains des processus techniques sous-jacents – et en rendant l'utilisation du code ou des scripts facultative – ces outils permettent désormais à un plus grand nombre de personnes de personnaliser les caractéristiques et les fonctions de diverses applications. Et l'IA est en bonne position et a le potentiel pour automatiser et améliorer de nombreux aspects du développement de logiciels, de l'évaluation des besoins au déploiement, selon Gartner.

    « Par exemple, des fonctions d'apprentissage automatique pour aider à l’écriture du code sont disponibles. Un exemple est l'Intellicode de Microsoft », a déclaré Kandaswamy. « Bien que ces outils n'en soient qu'à leurs débuts, nous nous attendons à ce que leur sophistication s'améliore et [qu'ils] contribuent à réduire les obstacles auxquels se heurtent ceux qui n'ont pas de compétences spécialisées pour développer des produits et services technologiques utiles ».

    « La croissance des données numériques, les outils de développement low-code et le développement assisté par l'intelligence artificielle (IA) font partie des nombreux facteurs qui permettent la démocratisation du développement technologique au-delà des professionnels de l'informatique », a déclaré Rajesh Kandaswamy.

    Cette tendance à la démocratisation du développement technologique, dans l’ensemble, est portée par une nouvelle catégorie d'acheteurs en dehors de l'entreprise informatique traditionnelle, a indiqué Gartner dans son rapport. Selon les conclusions du cabinet, les dépenses informatiques totales engagées par les entreprises représentent en moyenne jusqu'à 36 % du budget informatique officiel.

    Impact de la pandémie sur l’évolution du low-code/no-code

    Le monde a changé à un rythme sans précédent en 2020. Avec les mesures de verrouillage qui se sont imposées dans le monde entier, les entreprises de tous les secteurs se sont efforcées de trouver des moyens de se reconnecter numériquement avec les utilisateurs ou les clients, laissant les services informatiques surchargés à court de temps. L’épidémie de covid-19 a contraint des millions de personnes à apprendre et à travailler à domicile. Alors que toutes les industries ont réagi de manière unique, des milliers de personnes se sont tournées vers la technologie low-code/no-code comme réponse.

    Du commerce de détail aux services financiers, de plus en plus d'entreprises redoublent d'efforts pour adopter la transformation numérique. Ce faisant, elles pénètrent plus souvent sur des marchés associés aux fournisseurs de technologies traditionnels, ou en concurrence avec eux. D'ici 2042, Gartner prévoit que plus d'un tiers des fournisseurs de technologies seront en concurrence avec des fournisseurs non technologiques.

    En favorisant la transformation numérique, la pandémie n'a fait qu'accélérer cette évolution, selon Gartner. Les services Cloud, les initiatives commerciales numériques et les services à distance se sont rapidement développés en conséquence directe de la crise, ouvrant la voie à de nouvelles possibilités d'intégration et d'optimisation. En 2023, Gartner prévoit que 30 milliards de dollars de revenus seront générés par des produits et services qui n'existaient pas avant la pandémie.

    « La disponibilité des technologues d'entreprise offre de nouvelles sources d'innovation et la possibilité de faire le travail. Ainsi, les fournisseurs de technologies et de services devront étendre leurs sources d'idées et de développement technologique à de nouvelles communautés, qu'elles soient basées sur le développement citoyen, leurs propres communautés de clients ou d'autres sources », a déclaré Kandaswamy.

    Cependant, selon un commentateur, l’idée de création de technologies par des professionnels extérieurs à l'informatique est une idée recyclée à chaque génération. « Je ne compte plus le nombre d'outils "low-code" ne nécessitant pas de compétences en programmation que j'ai vu apparaître et disparaître au cours des quatre dernières décennies. COBOL et SQL ont tous deux été présentés en ces termes. Je n'ai encore jamais vu un "gestionnaire non technique" écrire une requête SQL non triviale, et encore moins savoir comment confirmer qu'il a obtenu les bons résultats ». « L'outil low-code le plus largement utilisé est Excel, depuis un certain temps déjà. Facile à utiliser, bien sûr. Mais pas si facile à utiliser correctement et avec précision », a-t-il ajouté.

    Toutefois, selon un autre commentateur, il y a une part de vérité dans la nouvelle approche, « qui est de rendre la programmation plus accessible au moyen de constructions de plus haut niveau qui sont faciles à utiliser tout en étant moins générales ». Selon lui, « Excel est un excellent exemple, dans la mesure où il a ouvert le monde des macros et de la programmation à une vaste population. Certes, il faut toujours posséder des compétences techniques et des connaissances en programmation, mais la barre d'entrée est abaissée en échange de l'utilisation d'un bac à sable plus étroit ». Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Source : Gartner

    Et vous ?

    Que pensez-vous des conclusions de ce rapport ?
    Selon Gartner, d'ici 2042, plus d'un tiers des fournisseurs de technologies seront en concurrence avec des fournisseurs non technologiques. Quel commentaire en faites-vous ?
    Pensez-vous vraiment que la technologie du low-code permettra la création de 80 % des technologies par des professionnels non techniques ?

    Voir aussi :

    Forrester : l'utilisation des plateformes de développement low-code gagne du terrain, dans les processus de transformation numérique des entreprises
    Le marché mondial des technologies de développement low-code va augmenter de 23 % en 2021, selon les prévisions de Gartner
    Microsoft lance Power Fx, un nouveau langage de programmation low-code open source basé sur Excel
    Build 2018 : Microsoft dévoile IntelliCode, une version plus intelligente et précise d'IntelliSense basée sur un modèle de machine learning

  2. #2
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    Je demande à voir

    A chaque fois qu'on a essayé de se passer des développeurs ça finit par augmenter très fortement les coûts et réduire la maintenabilité. Rappelez-vous des années 2000 quand il fallait externaliser tous les développements à l'étranger. Le retour de bâton a été brutal !

  3. #3
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    Et on continu à relayer les articles informatiques de Gartner. Existe-t-il une seule de leur prédiction qui ait été un temps soit peu exacte depuis 15 ans?

    On a déjà les vendeurs de low-cost grand public, comme Microsoft avec Power Automation (workflow) et Power Apps. Mais au final, du fait de cette volonté de vouloir en faire des outils grand publics, on se retrouve avec la double peine : des outils tellement limités de part leur simplification qu'ils sont de moins en moins utiles hormis les petits projets très simples, et malgré tout seul les informaticiens arrivent réellement à utiliser ces outils.

    Je prends les paris sur cette prédiction Gartner : encore une fois, elle ne sera valable que pour les directeurs qui l'écouteront, et totalement ridicule confrontée à la réalité.

  4. #4
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    C'est déjà fait non?
    Quand le Cobol est sorti dans les années 50 il était destiné à être compris et utilisé directement par les comptables ce qui allait supprimer la nécessité d'avoir des informaticiens.
    Donc c'est un vieux truc cette histoire, je me demande comment est-il possible que developpez.net existe encore ;-)

  5. #5
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  6. #6
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    Le jour où l'IA pourra remplacer la majorité des développeurs, il n'y a pas que nous qui auront du souci à se faire pour nos jobs. Et il n'y a pas que pour nos jobs que nous aurons du souci à nous faire

  7. #7
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    C'est beau, je verse une petite larme, et je reviens à la réalité.

    Je ne suis pas développeur mais j'ai créé beaucoup d'outil locaux permettant à des équipes de gagner en efficacité. Certains de ces outils ont (eu) une belle et longue vie.
    Voyant ceci des gens m'ont proposé de lancer des projets plus globaux, j'ai demandé qu'on ai un développeur dans les projets mais je ne l'ai jamais eu "Pourquoi faire? Tu es bien assez bon pour assurer ça seul".
    Conclusion :
    1. Une bonne partie des projets ont été abandonnés en cours.
    2. Aucun outil n'a eu une durée de vie supérieure à 1 an.
    3. Aujourd'hui je refuses tous ces projets qui sont voués à l'échec.

    Penser un outil informatique sans impliquer un dev est une erreur à tous les coups.
    Nous n'avons pas la même formation, nous ne réfléchissons pas de la même façon. le mode de pensée d'un dev est indispensable.

    Bref, si cet outil arrive au boulot je vais me battre contre. On va l'imposer. On va lancer plein de projets, moins de 10% aboutiront. Les gens maudiront les outils restant dans 5 ans max.
    Les dirigeants seront heureux d'avoir eu l'impression d'économiser les connaissances des dev, mais le terrain en payera le prix.

  8. #8
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    Au siège social de Gartner, ils doivent être à cours de moquette à force de la fumer

  9. #9
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    J'ai déjà créé des applis audio complexes avec UI dans Cycling '74 Max sans taper une ligne de code. Mais, il ne faut pas croire que ça se fait simplement. Il y a de toutes façons une courbe d'apprenstissage quelque soit la méthode. On va juste changer de type de compétences. Et, on parle pas de "no-code", mais de "low-code"...

  10. #10
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    Citation Envoyé par PomFritz Voir le message
    J'ai déjà créé des applis audio complexes avec UI dans Cycling '74 Max sans taper une ligne de code. Mais, il ne faut pas croire que ça se fait simplement. Il y a de toutes façons une courbe d'apprenstissage quelque soit la méthode. On va juste changer de type de compétences. Et, on parle pas de "no-code", mais de "low-code"...
    J'ai déjà eu à utiliser un outil similaire (orienté industrie), je n'en ai pas gardé de bons souvenirs... et il y avait encore quantité de code à écrire à la main (tous les cas spécifiques à notre CU qui ne peuvent pas etre couverts par les briques fournies par l'appli low-code), que ce soit niveau traitement des données ou niveau base de données. Non seulement il fallait encore un esprit de dev pour utiliser l'appli, mais il fallait aussi savoir coder pour combler les carences de l'outil.

  11. #11
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    Citation Envoyé par DevTroglodyte Voir le message
    J'ai déjà eu à utiliser un outil similaire (orienté industrie), je n'en ai pas gardé de bons souvenirs... et il y avait encore quantité de code à écrire à la main (tous les cas spécifiques à notre CU qui ne peuvent pas etre couverts par les briques fournies par l'appli low-code), que ce soit niveau traitement des données ou niveau base de données. Non seulement il fallait encore un esprit de dev pour utiliser l'appli, mais il fallait aussi savoir coder pour combler les carences de l'outil.
    Bah, moi je trouve ça super fun Pour débugger les flux en temps réel c'est très efficace, on peut se "greffer" n'importe où sur les flux en un clic. Et de la même façon, on active, désactive ou dirige les flux. Cette idée de briques (de base) est très efficace pour la productivité. Je trouve le monde du dév trop conservateur quand il s'agit des outils.
    Quoi qu'il arrive, on n'évitera pas les constructions dév/logiques. Sinon, ça s'appelle la "vraie" IA et on n'y est pas encore...

  12. #12
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    C'est sans compter sur l'irrésistible penchant de l'humain à réaliser des choses inutilement complexes, seul espoir pour lui de se rendre unique et potentiellement supérieur.
    L'informatique actuelle n'existerait pas sans ça, nous aurions tous intelligemment le même logiciel de comptabilité, le même logiciel de retouche photo, le même pare-feu, mais non, l'humanité est faite d'humains et chacun veut son unique place, le développeur est là pour répondre à cette compétition bouillonante de renouvellement.

  13. #13
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    pour les petits projet simple/démonstrateur pourquoi pas.
    Pour un vrai projet... en admettant que l'outil magique arrive à faire ce que l'on souhaite, il faut après assurer un contrôle qualité, coder des tests, de l’intégration continue, assurer la maintenance (fixer des failles de sécu), faire évoluer le projet (en espérant que l'outil permette de réaliser ces évolutions...)

    le drame sera quand le client demandera une feature impossible à implémenter avec l'outil... avec du code on peut toujours bidouiller/tricher pour faire ce que le client veut

  14. #14
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    Bah, moi je trouve ça super fun Pour débugger les flux en temps réel c'est très efficace, on peut se "greffer" n'importe où sur les flux en un clic. Et de la même façon, on active, désactive ou dirige les flux. Cette idée de briques (de base) est très efficace pour la productivité. Je trouve le monde du dév trop conservateur quand il s'agit des outils.
    Quoi qu'il arrive, on n'évitera pas les constructions dév/logiques. Sinon, ça s'appelle la "vraie" IA et on n'y est pas encore...
    C'est surtout que je me suis beaucoup ennuyé, et que les rajouts de code spécifique à notre cas étaient des verrues pas super jolies (vu les contraintes que l'outil nous imposait). Ca a peut etre changé, hein, mais disons que passé les premières heures où on pose des briques et on dire des liens entre dans une interface pas trop compliquée à prendre en main (plus qu'un IDE en tous cas), on voit les limitations du bouzin (ben oui, faut être généraliste pour couvrir un max de clients ).

    Je me suis plus amusé à développer l'outil qui permettait à l'appli qu'on développait pour communiquer avec les automates qui étaient trop vieux pour s'interfacer

  15. #15
    Invité
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    Alors Wordpress est un bel exemple. Résultat ? 90% des sites ont des perfs lamentables, des failles de sécu etc. .

    Le jour l'IA est capable de coder il faudra vite débrancher le câble, on va finir par l'avoir notre skynet avec des telles idées...

  16. #16
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    Pourquoi les outils de développement low-code ne permettront pas aux développeurs citoyens de créer 80 % des logiciels d'ici 2024 ?
    de bons outils ne suffiraient pas pour créer de bons logiciels

    Les outils de développement no-code et low-code se popularisent davantage et des entreprises comme Amazon et Microsoft y consacrent des efforts importants. En raison de cela et de leurs nombreux cas d'utilisation, le cabinet d'étude et de conseil Gartner a prédit dernièrement qu'environ 80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024. Mais cet avis a entrainé des réactions mitigées dans l'industrie. Des professionnels de l'informatique réfutent cette prédiction et estiment qu'il ne suffit pas d'utiliser les bons outils pour être un développeur de logiciels ni pour créer des applications de types professionnels.

    Gartner : le low-code devrait s'emparer de 80 % du marché des logiciels en 2024

    Une plateforme low-code/no-code désigne un environnement de développement visuel intégré basé sur le Cloud qui permet aux développeurs citoyens (les utilisateurs non techniques) de créer rapidement des solutions logicielles. Un ensemble de composants préconstruits permet aux propriétaires d'entreprises et aux développeurs de logiciels de développer des applications mobiles et Web avec une "grande facilité". Ces plateformes révolutionnent ainsi l'industrie du logiciel en raccourcissant la courbe d'apprentissage et en rendant le développement de logiciels plus rapide, plus simple, plus accessible.

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    Selon les nouvelles prédictions publiées lundi par Gartner, il semble que les outils no-code et low-code soient là pour toujours. En effet, selon les données du cabinet, d'ici 2024, 80 % des produits et services technologiques seront construits par des personnes qui ne sont pas des professionnels de la technologie. Gartner s'attend également à voir davantage d'annonces de lancements de technologies par des entreprises non technologiques faire la une des médias au cours de l'année prochaine. Et d'ici 2042, plus d'un tiers des fournisseurs de technologies devraient être en concurrence avec des fournisseurs non technologiques.

    « La barrière à franchir pour devenir un producteur de technologie est en train de tomber grâce aux outils de développement low-code et no-code », a déclaré Rajesh Kandaswamy, vice-président de Gartner. À la question de savoir à quels types de produits et services technologiques ces résultats s'appliquaient, il a répondu « tous ». Dans l'ensemble, Kandaswamy estime que les entreprises considèrent de plus en plus les activités numériques comme « un sport d'équipe », et non plus comme « le seul domaine du département informatique ». Notons que Gartner n'est pas le seul cabinet à avoir fait une prévision allant dans ce sens.

    Selon un rapport de Forrester publié en 2019, le marché du low-code atteindrait un taux de croissance annuel de 40 %, avec des dépenses prévues de 21,2 milliards de dollars jusqu’en 2022. La même année, Gartner estimait que ces systèmes seraient utilisés pour développer 65 % de toutes les applications dans les cinq années à venir. Par ailleurs, Gartner prévoit également que l'intelligence artificielle (IA) devrait booster le potentiel de création de produits technologiques par les professionnels non dotés de compétences technologiques. Cependant, les nouvelles prévisions de Gartner ne sont pas partagées dans l'industrie.

    Hosk : le low-code ne représentera pas 80 % du marché des logiciels en 2024

    « Donner un outil professionnel à quelqu'un ne fait pas de lui un professionnel. Les considérations, l'approche et les résultats des professionnels sont différents de ceux des amateurs. Les outils de développement de logiciels low-code ne sont pas et ne seront jamais le meilleur choix pour tous les scénarios. Dans le meilleur des cas, les outils de développement de logiciels à faible code, comme Power Apps, permettent à des non-développeurs de mettre en production des applications d'entreprise en quelques jours ou semaines plutôt qu'en plusieurs mois ou années », a écrit un auteur surnommé Hosk dans le blogue Dev Genius.

    « Dans le pire des cas, les outils de développement de logiciels low-code sont des prototypes mal écrits, difficiles à maintenir et à mettre à jour », a-t-il ajouté. Hosk, qui dit avoir une expérience de 20 ans dans le développement logiciel, a déclaré que l'augmentation prévue du nombre de logiciels low-code ne tient pas compte des compétences des développeurs de logiciels. Alors, pourquoi le développement low-code ne va pas s'emparer du marché ? Pour répondre à la question, Hosk donne les exemples d'outils de développement low-code qui ont été lancés par le passé, mais qui n'ont pas réussi à s'imposer.

    Le développeur estime que la même tendance devrait se répéter. « Des outils de développement à faible code ont été créés auparavant (Case Tools, 4GL Tools), même Microsoft Dynamics 365 est un type de développement logiciel à faible code. À l'époque, les gens prédisaient que le low-code gagnerait en popularité, mais ce ne fut pas le cas », a-t-il déclaré. La différence aujourd'hui résiderait dans le fait que Microsoft investit beaucoup d'argent dans les outils low-code et qu'ils sont construits sur l'infrastructure construite au sommet de Dataverse. Mais même s'ils sont plus puissants, plusieurs problèmes leur sont connus.

    Le cauchemar de la maintenance des logiciels low-code

    Selon Hosk, la création d'un logiciel est rapide, mais la maintenance dure des années et est plus coûteuse. Les logiciels créés par des développeurs citoyens vont créer une dette technique à grande échelle. Il estime que la création de nombreuses petites applications va créer un cauchemar de maintenance pour l'informatique. Les applications créées par les développeurs citoyens ne seraient pas créées pour faciliter la maintenance. De même, la maintenance et la mise à niveau de ces logiciels seraient difficiles. La maintenance des logiciels est une préoccupation à long terme, pourquoi les développeurs citoyens s'en soucieraient-ils ?

    Les outils de développement low-code ne seraient pas faits ou conçus pour une maintenance facile. Les frais généraux de maintenance ne cesseraient d'augmenter. « C'est comme si vous deviez maintenir des centaines de feuilles de calcul Excel avec des formules, un mauvais nommage, aucune cohérence et peu de documentation », a déclaré l'auteur.

    D'après lui, les outils de développement low-code devraient être maintenus par des personnes compétentes en matière de low-code, qui se spécialiseraient dans ces compétences. Les équipes informatiques devraient se perfectionner dans les outils de développement low-code, ce qui augmenterait les coûts.

    Les logiciels low-code ne peuvent pas gérer la complexité

    Hosk estime que les outils de développement low-code sont excellents pour créer de petites applications indépendantes, mais ils ont du mal à répondre aux exigences complexes. « À moins que le monde ne s'oriente vers des exigences simples, les logiciels low-code ne remplaceront pas 80 % de tous les logiciels créés. Le pouvoir du code est de créer des logiciels complexes conçus pour fonctionner exactement comme les entreprises et les systèmes le souhaitent. Il sera donc difficile de créer des logiciels complexes avec de nombreux développeurs travaillant en même temps avec des outils low-code », a-t-il déclaré.

    Selon le développeur, les avantages d'avoir un logiciel créé spécifiquement pour une entreprise et son mode de fonctionnement feront que cela vaudra le coût de la création du système.

    Les problèmes de sécurité et de données liés au low-code

    À ce stade, Hosk a déclaré que pendant que les services informatiques se familiarisent avec les nouveaux outils low-code, il y aura des violations majeures de la sécurité parce que personne n'a compris comment verrouiller les outils de développement low-code. Selon lui, il faut du temps pour comprendre les nouveaux outils et créer les meilleures pratiques pour s'assurer qu'il n'y a pas de failles de sécurité ou de problèmes de données. La puissance des outils low-code serait que vous pouvez vous connecter aux médias sociaux comme Twitter, Facebook et d'autres systèmes, et les données de l'entreprise peuvent se retrouver sur Internet.

    Ne croyez pas au battage médiatique sur le low-code

    Pour Hosk, le potentiel des outils low-code est grand, mais la réalité ne sera pas aussi grande. Il estime qu'il devrait y avoir une explosion de la création d'applications low-code, mais aussi une augmentation de la demande. Alors, pourquoi le développement low-code ne signera-t-il pas la fin des développeurs ou du code ? Voici comment Hosk résume la chose :

    • augmentation de la popularité, création de nombreux logiciels low-code ;
    • problèmes de maintenance des logiciels low-code ;
    • les développeurs créeront des centres d'excellence et guideront les développeurs citoyens vers les meilleures pratiques ;
    • le low-code sera utilisé pour de petites applications, pas pour tout le développement de logiciels exigeants.


    L'avenir du développement d'applications est hybride

    Selon Hosk, les compétences des développeurs ne se limitent pas à l'écriture du code. Les développeurs sont des professionnels ayant des années d'expérience et de bonnes pratiques conçues pour créer des logiciels faciles à maintenir. Par contre, les développeurs citoyens et les équipes informatiques devraient constater que les logiciels low-code créés par des développeurs citoyens seront difficiles à prendre en charge, à maintenir et à étendre. Selon lui, c'est la raison pour laquelle la révision du code par des développeurs expérimentés existe. Cela empêche la création de code de mauvaise qualité.

    « Vous pouvez donner des outils de bricolage aux gens, mais cela ne fait pas d'eux des experts en bricolage, comme le montrent de nombreuses améliorations de la maison. Les améliorations apportées à la maison par des développeurs citoyens fonctionnent à court terme, mais il s'agit de lacunes à court terme qui finissent par être corrigées », a-t-il déclaré. Enfin, Hosk pense que les développeurs de logiciels ne seront pas remplacés, mais ils devraient être recyclés pour utiliser des outils low-code pour créer des logiciels.

    « Pour que les outils low-code soient efficaces, ils devront être créés en utilisant les meilleures pratiques, le déploiement, les revues de code et d'autres activités des développeurs professionnels. Le développement de logiciels low-code continuera à se développer, mais les exigences complexes et les grands systèmes dépasseront les capacités des outils low-code. À l'avenir, les outils de développement low-code créeront jusqu'à 50 % des applications et les solutions seront un mélange de low-code et de code », a-t-il conclu.

    Source : Hosk

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de l'argumentaire de Hosk ?
    Pensez-vous que les outils low-code et no-code vont s'imposer ?
    Pensez-vous également que l'avenir du développement de logiciels est hybride ?

    Voir aussi

    80 % des technologies pourraient être créées par des professionnels extérieurs à l'informatique d'ici 2024, grâce aux outils low-code, selon Gartner

    Forrester : l'utilisation des plateformes de développement low-code gagne du terrain dans les processus de transformation numérique des entreprises

    Le marché mondial des technologies de développement low-code va augmenter de 23 % en 2021, selon les prévisions de Gartner

    Microsoft lance Power Fx, un nouveau langage de programmation low-code open source basé sur Excel

  17. #17
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    Le principal reproche que j'ai à adresser aux outils low code / no code est qu'ils sont généralement adossés à un plateforme en ligne propriétaire et sur abonnement. Aussi longtemps qu'on a besoin de son application, on est captif du service et on doit payer. Bon il est vrai que j'ai toujours pas compris à quoi PowerApps pouvait bien servir.

    Quant à l'argument de Hosk qui pourrait se résumer à "laissons faire les vrais professionnels", on rappelle que les "professionnels" sont très nombreux à coder en JavaScript avec des Frameworks qui posent d'énormes problèmes quant à la maintenabilité du code dans le temps et à la sécurité. De ce point de vue, les "amateurs" qui font du low code ne peuvent pas faire pire.

  18. #18
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    de bons outils ne suffiraient pas pour créer de bons logiciels
    Nooooooooooooooooon? Incroyable révélation!

    Il ne suffirait donc pas d'avoir un bonne calculette pour devenir un Einstein qui révolutionne les connaissances du monde?

  19. #19
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    L'article enfonce beaucoup de portes ouvertes, quand même...

    Citation Envoyé par Bill Fassinou Voir le message
    « Donner un outil professionnel à quelqu'un ne fait pas de lui un professionnel.
    On n'a pas eu besoin d'attendre les outils low code pour s'en rendre compte... il suffit de regarder excel ou photoshop...

    Les logiciels créés par des développeurs citoyens vont créer une dette technique à grande échelle. Il estime que la création de nombreuses petites applications va créer un cauchemar de maintenance pour l'informatique. Les applications créées par les développeurs citoyens ne seraient pas créées pour faciliter la maintenance. De même, la maintenance et la mise à niveau de ces logiciels seraient difficiles. La maintenance des logiciels est une préoccupation à long terme, pourquoi les développeurs citoyens s'en soucieraient-ils ?
    Ils ne connaissent même pas la notion de dette technique et de maintenance logicielle, alors s'en soucier...

    D'après lui, les outils de développement low-code devraient être maintenus par des personnes compétentes en matière de low-code, qui se spécialiseraient dans ces compétences. Les équipes informatiques devraient se perfectionner dans les outils de développement low-code, ce qui augmenterait les coûts.
    On appelle ça des développeurs

    Hosk estime que les outils de développement low-code sont excellents pour créer de petites applications indépendantes, mais ils ont du mal à répondre aux exigences complexes. « À moins que le monde ne s'oriente vers des exigences simples, les logiciels low-code ne remplaceront pas 80 % de tous les logiciels créés. Le pouvoir du code est de créer des logiciels complexes conçus pour fonctionner exactement comme les entreprises et les systèmes le souhaitent. Il sera donc difficile de créer des logiciels complexes avec de nombreux développeurs travaillant en même temps avec des outils low-code », a-t-il déclaré.
    Même les outils low code professionnels, conçus pour des domaines spécifiques, demandent de pouvoir ajouter soi même les briques manquantes pour gérer le fonctionnement particulier de la demande locale. Un outil généraliste et qui couvre toutes les demandes de tous les utilisateurs, ça n'existe pas.

    À ce stade, Hosk a déclaré que pendant que les services informatiques se familiarisent avec les nouveaux outils low-code, il y aura des violations majeures de la sécurité parce que personne n'a compris comment verrouiller les outils de développement low-code. Selon lui, il faut du temps pour comprendre les nouveaux outils et créer les meilleures pratiques pour s'assurer qu'il n'y a pas de failles de sécurité ou de problèmes de données.
    C'est évident. La sécurité informatique, c'est un métier complet, ça demande des connaissances pointues et des outils spécifiques. Bref, ça ne s'improvise pas (comme le reste, d'ailleurs)

    Pour terminer, je dirai que le low code (tel que je l'ai pratiqué dans le passé, et tel qu'on peut le voir actuellement), globalement, c'est de l'algorithmique. Et quand on voit comment certains élèves galèrent à sortir un algo simple, c'est pas demain la veille qu'un "développeur citoyen" va nous pondre le nouveau Google avec son outil low code. Et puis bon, il faudra bien des développeurs pour coder et maintenir les outils low code

  20. #20
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    1) Quel est votre avis sur le sujet ?


    Les outils low-code doivent rester dans les mains des informaticiens.
    C'est juste une autre façon de travailler, pour accélérer le "time to market".
    Après tout, on n'est plus à l'époque de l'Assembleur (enfin sur mainframe, j'avais commencé par l'Assembleur dans les années 1980...).


    2) Que pensez-vous de l'argumentaire de Hosk ?


    Il est très pertinent : il y a plus de problèmes posés par leur usage, que d'avantages :
    - gestion des applications complexes quasi-impossible.
    - lisibilité du code en vue de la maintenance (mais l'outil devrait permettre la maintenance, non ?)
    - la phrase "Les développeurs sont des professionnels ayant des années d'expérience et de bonnes pratiques conçues pour créer des logiciels faciles à maintenir." me fait bondir : toutes les applications que j'ai vu passer entre mes mains sont un cauchemar, même pour des choses simples : je me souviens d'un programme COBOL au LCL de 180 instructions environ dont bien 80 "GO TO", c'est dire si "développeur" peut rimer avec "connerie" très souvent...


    3) Pensez-vous que les outils low-code et no-code vont s'imposer ?


    Pour des applications simples, à haute valeur ajoutée, et devant être livrée rapidement, oui, c'est parfaitement possible. Mais il ne faut pas en attendre des miracles non plus : si le client n'est pas capable de fournir un cahier des charges décent (pour rester poli), ça ne va pas rendre les choses beaucoup plus facile. Un client fantasque et indécis le restera...


    Je me souviens de ceci :
    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Last_One_(software)
    Bien entendu, ça n'a pas duré.
    Sans oublier l'incroyable https://fr.wikipedia.org/wiki/Pacbase dont le code généré, et j'en ai vu à la Société Générale, qui est un vrai cauchemar : du code source vomi, je n'ai pas d'autre mot, au kilomètre...


    4) Pensez-vous également que l'avenir du développement de logiciels est hybride ?


    Tout à fait : les outils low-code pour les applications assez simple, et le reste pour les
    applications complexes.
    Question : quelle sera la pérennité de ces outils ? PowerApps de Microsoft, c'est un abonnement :
    - Plan par application (Exécuter une application par utilisateur) : 8,40 € par utilisateur/application/mois.
    - Plan par utilisateur (Exécuter un nombre illimité d’applications par utilisateur) : 33,70 € par utilisateur/mois.
    Les applications et les données sont dans le "cloud" ASURE de Microsoft ?


    A titre personnel, je me suis lancé aussi dans la génération de code avec un outil développé par moi-même (je suis issu du monde honni du "mainframe Z/OS", du COBOL).


    En COBOL, c'est un peu toujours pareil, on a :


    - des fichiers séquentiels en lecture, en écriture.
    - des tables DB2, dans tous les modes possible (select, insert, update, delete, fetch).
    - des appels à des modules fonctionnels, techniques.
    - des appels à routines de language environment.
    - des paramètres passés par la carte "EXEC" du JCL.
    Oui, c'est du "batch".

    Plus la gestion des erreurs liées à tout cela.
    Plus la gestion d'un compte-rendu de programme.
    C'est un peu toujours pareil finalement...


    Selon le nombre de tout cela employé, on peut facilement avoir plusieurs centaines de lignes, voire plusieurs milliers de lignes de code COBOL généré. Bien entendu, le coeur du fonctionnel est à coder, mais tous les aspects un peut techniques, répétitifs sont déjà en place, ce qui offre un gain de productivité assez bon.


    J'ai donc fait une application JEE avec NETBEANS 8.2, le JDK 1.8, GLASSFISH 5 (le 4 livré avec NETBEANS ne fonctionne pas bien), APACHE DERBY (SGBD fourni avec NETBEANS) et JSF 2.2. (un des framework fourni avec NETBEANS). Le tout formant un bel écran web.
    L'interface est internationalisée en 3 langues : français, anglais, espagnol).


    J'ai tout appris par moi-même, le soir après le boulot, des dimanches entiers, pendant bien 2 ans, et j'en ai bien chié, tellement Java est loin devant le bon vieux COBOL. Mais j'ai relevé ce défi et ça fonctionne bien. C'était il y a plus de 10 ans. J'en ai parlé autour de moi au boulot. Avez-vous parlé à un mur ? Essayez pour voir (enfin pour entendre). Ou de parler informatique avec votre chien aussi intelligent soit-il. J'ai donc laissé retomber l'enthousiasme. Voilà pour ma petite histoire.
    Je crains que les outils low-code ne décollent guère, malgré leur avantage indéniable, car nombre d'informaticiens aiment bien coder pour coder.

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