Les malwares pourraient être des outils légaux au service de la justice
Une commission de vol de la propriété intellectuelle définit les contre-mesures à appliquer à l'espionnage industriel de la Chine
Une vague sans précédent d'espionnage industriel continu frappe les États-Unis. Les conclusions des experts quant aux attaques sont formelles, la Chine constitue, pour la plus grande majorité, le point de départ du fléau informatique.
En réponse aux assauts chinois, une commission indépendante de vol de la propriété intellectuelle réunissant des acteurs du secteur privé, politique et de la sécurité nationale, s'est constituée et a publié un rapport présentant sa vision du problème du cyberespionnage.
Le rapport, articulé en trois points, s'attèle à démontrer les conséquences directes du vol de la propriété intellectuelle aux États-Unis et la responsabilité de la Chine, et à proposer des mesures pour remédier au problème. D'après le rapport, le vol de la propriété intellectuelle coûte 300 milliards de dollars par an aux États-Unis.
Côté contre-mesures, la commission propose des solutions qui vont nettement plus loin que l'initiative d'installer des « backdoor » dans des sites web, proposée en projet de loi par le FBI. En effet, jusqu'ici, les solutions de sécurité ont toujours été d'ordre défensif (IPS, pare-feu, antivirus), par contre celles du rapport sont offensives. Elles préconisent l'emploi de malware comme arme, en réponse à une attaque de hacker, ainsi que l'utilisation de fichiers spéciaux pouvant détruire un périphérique s'il venait à tomber dans des mains de personnes non autorisées comme les hackers.
Source : rapport en PDF
Et vous ?
Quels sont les dangers que représente l'application de ces contre-mesures si elles venaient à être validées juridiquement ? Toucheraient-elles seulement la Chine ?
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