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  1. #101
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    Par défaut ERt les couteaus de cuisine ???
    La pédophilie, la pédopornographie et les autres déviances de ce genre sont détestables au possible, comme tous les abus de toutes sortes d'humains sur d'autres humains…
    Je suis aussi hostile à la suppression de la vie, d'humains en particulier. C'est pourquoi je pense qu'il faut interdire la vente libre des couteaux de cuisine : les porteurs de ces couteaux sont des criminels potentiels.
    Et oui aux limitations des libertés des citoyens, même si le prétexte est fallacieux. D'une pandémie à une noble lutte pour la protection des enfants, des femmes, des membres LGBT+ et des vieillards : toutes les raisons sont bonnes.

  2. #102
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    Par défaut Le Royaume-Uni, vraiment ?
    https://www.lesoir.be/453852/article...nt-ete-ignores

    Un pays où la police ignore volontairement les alertes sur crimes sexuels, pendant des dizaines d'années (je sais, ce n'est pas le seul).
    Mais qui peut croire une seconde aux bonnes intentions affichées pour « justifier » la suppression des conversations privées ?

  3. #103
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    Par défaut On nous prend pour des c..s
    Quand les motifs avoués sont invraisemblables, c'est que les motifs vraisemblables sont inavouables !

  4. #104
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  5. #105
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    « « L'abus sexuel d'enfants est un crime répugnant. »
    Sauf si c'est un dirigeant étasunien qui le commet dans l'île d'Epstein.

  6. #106
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    Lutter contre la pédopornographie est un devoir mais, pour cela ouvrir une brèche dans les conversations privées c'est pousser le bouchon trop loin. On commence par une lutte noble et ça finit par vouloir savoir ce que tu penses du président.

  7. #107
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    Par défaut Alibi
    détecter les contenus pédopornographiques en ligne est un pur alibi pour ouvrir une brèche dans le chiffrement de bout en bout et la sécurité de nos communications.

  8. #108
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    Bonjour,

    Les entreprises technologiques risquent de lourdes amendes si elles ne recherchent pas le CSAM dans les conversations chiffrées , un projet de loi britannique prévoit 25 millions de dollars d'amende

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Intention louable , avec imitions dans la vie privée , pour essayer de tout mettre dans des cases. Une forme de chasse aux sorcières des "pensants" jugés trop "déviants" .

    Que pensez-vous du projet de loi britannique sur la sécurité en ligne ?
    Projet de loi totalement hérétique.

    Selon vous, quels pourraient être les impacts de ce projet de loi sur le chiffrement de bout en bout ?
    Espionner Mr et Mme toutlemonde . Connaitre des opinions politiques et manipuler plus facilement les masses.

    Pensez-vous qu'il est possible de mettre en place le balayage des conversations tout en préservant le chiffrement de bout en bout ?
    Non , c'est totalement dystopique !

  9. #109
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    Citation Envoyé par MClerc Voir le message
    https://www.lesoir.be/453852/article...nt-ete-ignores

    Un pays où la police ignore volontairement les alertes sur crimes sexuels, pendant des dizaines d'années (je sais, ce n'est pas le seul).
    Mais qui peut croire une seconde aux bonnes intentions affichées pour « justifier » la suppression des conversations privées ?
    Mais un pays ou à l'inverse, les placements abusifs sont légions : https://adikia.fr/2019/04/les-enfant...s-dangleterre/ https://www.rtbf.be/article/les-enfa...busif-10232693

    Citation Envoyé par sanderbe Voir le message
    Bonjour,

    Intention louable , avec imitions dans la vie privée , pour essayer de tout mettre dans des cases. Une forme de chasse aux sorcières des "pensants" jugés trop "déviants" .
    Je suis totalement d'accord.

  10. #110
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    Par défaut Le patron de WhatsApp a déclaré qu'il n'introduira pas des filtres d'IA pour scanner les messages chiffrés
    Le patron de WhatsApp a déclaré qu'il n'introduira pas des filtres d'IA pour scanner les conversations chiffrées
    comme l'exige un projet de loi du gouvernement britannique

    Will Cathcart, directeur de WhatsApp, a déclaré lors d'une interview la semaine dernière qu'il ne comptait pas affaiblir la sécurité de son service de messagerie pour se plier aux efforts du gouvernement britannique pour scanner les conversations privées. Le cadre de Meta a ajouté qu'il serait irresponsable, voire stupide, de saper la sécurité de WhatsApp sur le plan mondial pour satisfaire les exigences d'un État qui représente à peine 2 % du nombre d'utilisateurs total de l'application. Ses propos interviennent alors qu'un projet de loi britannique prévoit une amende de 25 millions de dollars contre tout refus de rechercher le CSAM dans les messages privés.

    Will Cathcart est un cadre de Meta depuis plus de 12 ans et dirige WhatsApp depuis 2019. Il a déclaré à la BBC la semaine dernière que WhatsApp ne contournerait pas son chiffrement de bout en bout (EE2E) juste pour les "fouineurs britanniques". « Si nous devions réduire la sécurité pour le monde entier, pour répondre aux exigences d'un pays, ce serait très stupide pour nous d'accepter, rendant notre produit moins désirable pour 98 % de nos utilisateurs en raison des exigences de 2 %. Ce qui est proposé, c'est que nous lisions les messages de tout le monde, soit directement, soit indirectement par le biais d'un logiciel », a déclaré Cathcart.

    « Je ne pense pas que les gens le souhaitent », a-t-il ajouté. En effet, les plans du gouvernement britannique pour détecter les images d'abus sexuels d'enfants (CSAM) incluent la possibilité de scanner les messages privés. Le gouvernement estime que les entreprises technologiques doivent s'attaquer au matériel pédopornographique en ligne. Ses propositions font partie du projet de loi sur la sécurité en ligne (Online Safety Bill), qui a été reporté à l'automne. « Elles ne devraient pas ignorer le risque évident que le EE2E les rende aveugles à ce contenu et entrave les efforts pour attraper les auteurs », a déclaré un porte-parole du gouvernement.

    Nom : s960_onlineSafetybill_Gov-UK.jpg
Affichages : 2523
Taille : 81,0 Ko

    Le chiffrement de bout en bout offre le niveau de sécurité le plus solide, car - par conception - seul le destinataire visé détient la clé de déchiffrement du message, ce qui est essentiel pour une communication privée. Cette technologie sous-tend les échanges en ligne sur des applications telles que WhatsApp, Signal et Telegram. Mais le gouvernement britannique est convaincu qu'il est possible de détecter le CSAM tout en protégeant la vie privée. Il propose aux entreprises d'ajouter un dispositif de balayage automatisé piloté par l'IA dans le pipeline - idéalement dans l'application cliente - afin de détecter et de signaler les contenus illégaux.

    « Nous continuons à travailler avec le secteur de la technologie pour soutenir le développement de technologies innovantes qui protègent la sécurité publique sans compromettre la vie privée », a ajouté le porte-parole. Cependant, les experts se sont interrogés sur la possibilité d'y parvenir et la plupart d'entre eux concluent que le balayage côté client est la seule option tangible. Toutefois, cela détruit les fondements du chiffrement du bout en bout, car les messages ne seraient plus privés. Avec ce que propose le gouvernement britannique, l'avantage est qu'au moins les messages sont chiffrés comme d'habitude lorsqu'ils sont transmis.

    Le logiciel de votre téléphone, par exemple, étudie le contenu, et continue normalement si les données sont jugées exemptes de CSAM. L'inconvénient, c'est que tout faux positif signifie que les communications privées des gens sont signalées et potentiellement analysées par les forces de l'ordre ou un agent du gouvernement. Un autre inconvénient est que la définition de ce qui est filtré peut progressivement changer au fil du temps, et avant que vous ne le sachiez : les conversations de tout le monde sont automatiquement filtrées pour les choses que les politiciens ont décidé d'interdire. Un risque que les entreprises refusent de courir.

    En outre, un autre inconvénient est que les modèles d'IA côté client qui ne produisent pas beaucoup de faux positifs sont susceptibles d'être facilement mis en échec, et sont principalement bons pour attraper des exemples connus et non modifiés de CSAM. Les services de messagerie comme WhatsApp et d'autres sont au centre d'un débat qui dure depuis des années sur le chiffrement et la sécurité publique. La question est de savoir si les forces de l'ordre doivent être autorisées à fouiller dans les communications chiffrées de milliards d'individus pour traquer les terroristes, les trafiquants de drogue, le CSAM et le crime organisé.

    Ils sont généralement appelés "les quatre cavaliers de l'infocalypse". En mai, l'Union européenne a également proposé une législation qui confère aux fournisseurs une grande part de responsabilité dans la recherche et la divulgation de ces contenus. Les projets du Royaume-Uni et de l'Union européenne font écho aux efforts déployés par Apple l'année dernière pour analyser les images sur les iPhone afin de détecter les contenus abusifs avant de les télécharger sur iCloud. Mais Apple a annulé son projet après que des groupes de défense de la vie privée ont affirmé que le géant technologique avait créé une porte dérobée de sécurité dans son logiciel.

    Selon les défenseurs de la vie privée en ligne, ces projets reviennent à installer un logiciel espion sur le téléphone de chaque individu, permettant ainsi aux gouvernements de mettre en place une surveillance de masse. Ella Jakubowska, conseillère politique au groupe de campagne European Digital Rights, a déclaré : « le balayage côté client revient presque à mettre un logiciel espion sur le téléphone de chaque personne. Il crée également une porte dérobée permettant aux acteurs malveillants d'accéder à vos messages. Le balayage côté client est une forme de surveillance de masse. C'est une profonde ingérence dans la vie privée des gens ».

    Le professeur Alan Woodward, de l'université du Surrey, à Londres, estime que le scan pourrait être utilisé à mauvais escient. « Bien sûr, si vous demandez : "pensez-vous que les enfants doivent être protégés ?", tout le monde répondra "oui". Toutefois, si vous dites ensuite à quelqu'un : "bon, je vais mettre quelque chose sur votre téléphone qui va scanner chacune de vos images et la comparer à la base de données", alors soudainement vous commencez à réaliser les implications », explique-t-il. Lors de l'interview, Cathcart a déclaré que WhatsApp avait déjà détecté des centaines de milliers d'images d'abus sexuels d'enfants.

    « Il existe des techniques très efficaces qui n'ont pas été adoptées par l'industrie et qui ne nécessitent pas que nous sacrifiions la sécurité de tout le monde. Nous signalons plus que presque tous les autres services internet dans le monde », a-t-il déclaré. Mais cette affirmation a suscité la colère des associations caritatives pour les enfants. « La réalité est qu'en l'état actuel des choses, sous le couvert du chiffrement, ils n'identifient qu'une fraction des niveaux d'abus que les produits frères, Facebook et Instagram, sont capables de détecter », a déclaré Andy Burrows, responsable de la politique de sécurité des enfants en ligne de la NSPCC.

    La NSPCC (société nationale pour la prévention de la cruauté envers les enfants) est une organisation caritative britannique de protection de l'enfance. Selon Burrows, la messagerie chiffrée est la "ligne de front" des abus sexuels sur les enfants. « Deux tiers des abus sur les enfants qui sont actuellement identifiés et supprimés sont vus et supprimés dans la messagerie privée. Il est de plus en plus clair que la sécurité des enfants et la vie privée des adultes ne sont pas forcément opposées. Nous voulons une discussion sur ce à quoi peut ressembler un règlement équilibré », a déclaré Burrows.

    Par ailleurs, il est important de rappeler que face au refus des applications de messagerie chiffrées de bout en bout d'introduire des filtres d'IA pour scanner les conversations privées, le gouvernement britannique a apporté le mois dernier un amendement au projet de loi sur la sécurité en ligne pour "punir sévèrement les entreprises qui ne vont pas obtempérer". Celles qui n'obéiront pas pourraient être frappées par une amende de 25 millions de dollars. L'amendement a été vivement critiqué, mais pourrait encourager Apple à mettre en œuvre sa solution controversée de détection du CSAM.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la position de WhatsApp vis-à-vis du projet de loi britannique ?
    Que pensez-vous de l'introduction de ces filtres dans les applications de messagerie chiffrées de bout en bout ?
    Que pensez-vous de l'argument selon lequel le déploiement de ces filtres est équivalent à la mise en place d'une surveillance de masse ?

    Voir aussi

    Les entreprises technologiques risquent de lourdes amendes si elles ne recherchent pas le CSAM dans les conversations chiffrées, un projet de loi britannique prévoit 25 millions de dollars d'amende

    L'UE déclare la guerre au chiffrement de bout en bout et exige l'accès aux messages privés sur n'importe quelle plateforme, au nom de la protection des enfants

    CSAM : le service de messagerie Tutanota expose « les mensonges de la Commission européenne » pour justifier la surveillance de masse, « la surveillance ne sauvera pas les enfants »

    Le Parlement allemand demande à Tim Cook de reconsidérer ses projets de CSAM, estimant que le système de balayage d'Apple sape la communication confidentielle
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  11. #111
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    ils peuvent dire ce qu'il veulent. whatsapp c'est meta, donc pas plus a faire confiance qu'avant.

  12. #112
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    Que pensez-vous de la position de WhatsApp vis-à-vis du projet de loi britannique ?
    Une filiale de Facebook qui défend la vie privée, c'est le comble. Cela prouve la dérive gravissime du gouvernement britannique.

    Que pensez-vous de l'introduction de ces filtres dans les applications de messagerie chiffrées de bout en bout ?
    [TROLL]Je pense que ce n'est pas suffisant. Pour vraiment lutter contre la pédocriminalité, il faut installer des micros partout, pour pouvoir enregistrer toutes les conversations privées de la vie réelle. Ou au moins, installer des caméras dans les vêtements pour enfants.[/TROLL]

    Que pensez-vous de l'argument selon lequel le déploiement de ces filtres est équivalent à la mise en place d'une surveillance de masse ?
    Je suis totalement d'accord avec cet argument.

    La NSPCC (société nationale pour la prévention de la cruauté envers les enfants) est une organisation caritative britannique de protection de l'enfance. Selon Burrows, la messagerie chiffrée est la "ligne de front" des abus sexuels sur les enfants. « Deux tiers des abus sur les enfants qui sont actuellement identifiés et supprimés sont vus et supprimés dans la messagerie privée. Il est de plus en plus clair que la sécurité des enfants et la vie privée des adultes ne sont pas forcément opposées. Nous voulons une discussion sur ce à quoi peut ressembler un règlement équilibré », a déclaré Burrows.
    Quelle surprise. Comme si les abus dans la vie non numérique se déroulaient dans l’espace public .

    D'autre part, je me suis renseigné sur la NSPCC :

    The NSPCC documented allegations of Satanic ritual abuse in 1990, with the publication of survey findings that, of 66 child protection teams in England, Wales and Northern Ireland, 14 teams had received reports of ritual abuse from children and seven of them were working directly with children who had been ritually abused, sometimes in groups of twenty.[13] An investigation into SRA allegations by the British government produced over two hundred reports, of which only three were substantiated and proved to be examples of pseudosatanic abuse, in which sexual abuse was the actual motivation and the rituals were incidental.[14][15]

    The NSPCC also provided a publication known as Satanic Indicators to social services around the country that has been blamed for some social workers panicking and making false accusations of sexually abusing children.[16] The most prominent of these cases was in Rochdale in 1990 when up to twenty[17] children were taken from their homes and parents after social services believed them to be involved in satanic or occult ritual abuse. The allegations were later found to be false. The case was the subject of a BBC documentary which featured recordings of the interviews made by NSPCC social workers, revealing that flawed techniques and leading questions were used to gain evidence of abuse from the children. The documentary claimed that the social services were wrongly convinced, by organisations such as the NSPCC, that abuse was occurring and so rife that they made allegations before any evidence was considered.[18][19]

    In 1999, an advert released by the NSPCC "warning" of the risk of children being murdered by strangers was criticised as a fear-mongering fundraising tactic, as such occurrences are exceedingly uncommon.[20][21]
    La NSPCC semble donc être une association conspirationniste (il ne manque plus que les "élites" dans les histoires délirantes de rites sataniques), responsable de nombreux placements abusifs.

    La NSPCC porte bien ses initiaux, qui pourrait être : NationalSocialistePartiCommunisteChinois .

  13. #113
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    Je rigole doucement. Le 1er projet de Meta - quand il a acheté WhatsApp - était l'affaiblissement des communications cryptées pour des raisons de ciblage publicitaire. Il n'a pas trouvé le bon équilibre. Mais là, c'est le gouvernement qui le demande pour une (mauvaise) raison, et le discours change ? Tout d'un coups, WhatsApp se fait le défenseur des intérêts de ses clients ? Je n'y croit pas.

    Lorsque Meta aura terminé ses essais sur l'analyse des messages WhatsApp, cette dernière se mettra au diapason car elle aura le potentiel de le faire. Nous nous dirigeons simplement vers une labellisation des applications de sécurité avec de nouvelles réglementations. Le pourquoi importe peut, et il est actuellement particulièrement mal choisi. C'est un peu trop facile aujourd'hui d'avoir en porte étendard de grandes valeurs pour justifier d'écraser tous les gardes fous visant à ne pas répéter les erreurs du passé.

    Je fait un hors sujet ici : Si le niveau culturel, d'intégrité et intellectuel était élevé parmi les acteurs politiques, ce type d'action serait retoquée et pointée du doigt, comme cela a été le cas il y a plus de 30 ans. Mais ce n'est plus le cas depuis pas mal d'années. Nous avons des gestionnaires, et non plus des visionnaires. C'est un tournant pour nos sociétés. Nous aurons les conséquences qui vont avec.

  14. #114
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    Par défaut Chercher des preuves en scannant les téléphones conduit à une pensée de la « solution » logicielle magique
    Scanner les téléphones pour détecter les preuves de maltraitance d'enfants conduit à une pensée de la « solution » logicielle magique
    et à des politiques malsaines, selon un professeur

    Des lois au Royaume-Uni et en Europe ont été proposées qui donneraient aux autorités le pouvoir de saper le chiffrement fort de bout en bout au prétexte de la poursuite de la justice. Si elles étaient adoptées, ces règles autoriseraient, selon un expert britannique en sécurité informatique, la lecture et l'analyse des communications précédemment privées des personnes dans le but d'empêcher potentiellement la propagation de matériel pédopornographique et de communications terroristes.

    Des propositions similaires, telles que le projet de loi EARN IT, continuent de faire surface aux États-Unis.

    Ross Anderson, professeur d'ingénierie de la sécurité au Département d'informatique et de technologie de l'Université de Cambridge au Royaume-Uni, affirme que ces réglementations proposées (qui reposent sur des solutions techniques telles que l'analyse des messages côté appareil et l'apprentissage automatique pour les algorithmes de chasse au crime à la place de la police, des travailleurs sociaux et des enseignants) conduisent à une pensée magique et à des politiques malsaines.


    La position de l'Europe...

    Une proposition de la Commission européenne pourrait obliger les entreprises technologiques à analyser les messages privés à la recherche de matériel d'abus sexuel d'enfants (CSAM) et de preuves de pédopiégeage, même lorsque ces messages sont censés être protégés par un chiffrement de bout en bout. La sollicitation d’enfants à des fins sexuelles, ou pédopiégeage, est « une pratique où un adulte se "lie d’amitié" avec un enfant (de manière générale en ligne, mais le pédopiégeage hors ligne existe également) dans le but de commettre des abus sexuels à son encontre ». L'adulte cherche à se rapprocher d'un enfant et à instaurer avec lui une relation affective, voire parfois aussi avec sa famille, pour lever les inhibitions de la victime dans l'intention de perpétrer des abus sexuels.

    Les services en ligne qui reçoivent des « ordres de détection » en vertu de la législation en cours de l'Union européenne auraient « des obligations concernant la détection, le signalement, la suppression et le blocage du matériel d'abus sexuel d'enfants connus et nouveaux, ainsi que la sollicitation d'enfants, quelle que soit la technologie utilisée dans les échanges en ligne », indique la proposition. La proposition reconnait que le chiffrement de bout en bout est un outil de sécurité important, mais ordonne essentiellement aux entreprises de casser ce chiffrement de bout en bout par tous les moyens technologiques nécessaires :

    « Afin de garantir l'efficacité de ces mesures, de permettre des solutions sur mesure, de rester technologiquement neutres et d'éviter le contournement des obligations de détection, ces mesures devraient être prises quelles que soient les technologies utilisées par les prestataires concernés dans le cadre de la fourniture de leurs services. Par conséquent, le présent règlement laisse au fournisseur concerné le choix des technologies à exploiter pour se conformer efficacement aux ordres de détection et ne devrait pas être compris comme incitant ou décourageant l'utilisation d'une technologie donnée, à condition que les technologies et les mesures d'accompagnement répondent aux exigences de présent règlement.

    « Cela inclut l'utilisation de la technologie de cryptage de bout en bout, qui est un outil important pour garantir la sécurité et la confidentialité des communications des utilisateurs, y compris celles des enfants. Lors de l'exécution de l'ordre de détection, les fournisseurs devraient prendre toutes les mesures de sauvegarde disponibles pour s'assurer que les technologies qu'ils emploient ne peuvent pas être utilisées par eux ou leurs employés à des fins autres que le respect du présent règlement, ni par des tiers, et pour éviter ainsi de porter atteinte à la sécurité et la confidentialité des communications des utilisateurs ».

    Un document de questions-réponses décrivant la proposition souligne l'importance d'analyser les messages chiffrés de bout en bout : « Le NCMEC [National Center for Missing and Exploited Children] estime que plus de la moitié de ses rapports CyberTipline disparaîtront avec le chiffrement de bout en bout, laissant les abus non détectés, à moins que les fournisseurs ne prennent des mesures pour protéger les enfants et leur vie privée également sur les services chiffrés de bout en bout ».

    ...et du Royaume-Uni

    Le gouvernement britannique propose de donner au régulateur de l'Internet Ofcom de nouveaux pouvoirs pour forcer les plateformes de messagerie et d'autres types de services en ligne à mettre en œuvre des technologies d'analyse du contenu, même si leur plateforme est chiffrée de bout en bout. Ainsi, la mise à jour du projet de loi sur la sécurité en ligne, qui est en cours d'examen au Parlement britannique, stipule que les fournisseurs locaux et étrangers d'un « service réglementé d'utilisateur à utilisateur » doivent signaler tout contenu partagé d'exploitation et d'abus sexuels d'enfants à la National Crime Agency du pays.

    Un fabricant d'applications pourrait également concevoir son service et son code de manière à intercepter et à inspecter les messages pendant qu'ils circulent entre les participants d'une conversation. La ministre britannique de l'Intérieur, Priti Patel, a déclaré dans un communiqué que le projet de loi permettra ainsi de lutter contre les abus sexuels sur les enfants. « L'abus sexuel d'enfants est un crime répugnant. Nous devons tous veiller à ce que les criminels ne soient pas autorisés à se déchaîner en ligne et les entreprises technologiques doivent jouer leur rôle et assumer la responsabilité de la sécurité de nos enfants », a-t-elle déclaré.

    « Des éléments tels que le chiffrement de bout en bout réduisent considérablement la capacité des plateformes à détecter les abus sexuels sur les enfants. Le projet de loi sur la sécurité en ligne établit une obligation légale claire de prévenir, d'identifier et de supprimer les contenus pédopornographiques, quelles que soient les technologies utilisées. Personne ne peut raisonnablement nier qu'il s'agit d'un impératif moral », a-t-elle ajouté. Le communiqué affirme également : « la vie privée et la sécurité ne s'excluent pas mutuellement. Nous avons besoin des deux, et nous pouvons avoir les deux et c'est ce que cet amendement offre ».

    Cependant, l'amendement compromettrait la nature même du chiffrement de bout en bout. Et ce qui n'est pas chiffré de bout en bout peut être surveillé au choix de l'application ou du fournisseur de services. Si la législation est adoptée par le Parlement, l'Ofcom aura le pouvoir de contraindre les entreprises technologiques à payer des pénalités si ce système d'inspection n'est pas mis en œuvre. « Il incombe aux entreprises technologiques de développer ou de se procurer des technologies permettant d'atténuer les risques, quels que soient leurs choix de conception », a expliqué la ministre britannique de l'Intérieur.

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    Mais un professeur d'ingénierie de la sécurité s'inquiète

    Dans un article intitulé Chat Control or Child Protection?, Anderson réfute des arguments avancés par Ian Levy, directeur technique du UK National Cyber ​​Security Centre, et Crispin Robinson, directeur technique de la cryptanalyse au Government Communications Headquarters (GCHQ), l'équivalent britannique de la NSA.

    Le document pro-surveillance, rédigé par Levy et Robinson et intitulé Thoughts on Child Safety on Commodity Platforms, a été évoqué plus tôt ce mois-ci par la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, devant la commission des libertés civiles du Parlement européen en soutien au règlement similaire de l'UE.

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    L'article de Levy et Robinson, étant lui-même une réponse à un article s'opposant à l'analyse côté appareil qu'Anderson a coécrit avec 13 autres experts en sécurité en 2021, décrit les différents types de préjudices que les enfants peuvent rencontrer en ligne : partage d'image indécente; partage d'images virales; partage d'images/vidéos indécentes entre délinquants; préparation d'une future victime par un délinquant; communication entre délinquants; et le streaming d'abus à la demande.

    Anderson soutient que cette taxonomie des préjudices reflète les intérêts des enquêteurs criminels plutôt que le bien-être des enfants. « Du point de vue de la protection de l'enfance et des droits de l'enfant, nous devons examiner les préjudices réels, puis les priorités pratiques des interventions policières et de travail social qui peuvent les minimiser », estime-t-il.

    Anderson remet en question les données utilisées pour alimenter l'indignation des médias et les inquiétudes politiques concernant les préjudices causés aux enfants. Citant les 102 842 rapports du Centre national pour les enfants disparus et exploités (NCMEC pour National Center for Missing and Exploited Children), l'organisation américaine à but non lucratif coordonnant les rapports sur la maltraitance des enfants des entreprises technologiques, à la National Crime Agency (NCA) du Royaume-Uni, il estime que cela a conduit à 750 poursuites pour images indécentes, « bien moins de 3% du total de 2019 de 27 233 poursuites pour délits d'image indécente, dont 26 124 concernaient des images d'enfants ». Et le nombre de ces poursuites a culminé en 2016 et a depuis diminué, dit-il.

    « En bref, les données ne corroborent pas les allégations de dommages croissants à grande échelle initiés en ligne et évitables par la numérisation d'images », déclare Anderson.

    Le danger de s'appuyer sur des preuves douteuses

    Cependant, le vrai mal est causé par les faux positifs, observe-t-il, en désignant Operation Ore, une répression de la maltraitance des enfants sur Internet qui a commencé il y a deux décennies et a conduit à de fausses accusations.

    Levy et Robinson proposent « d'avoir des modèles de langage exécutés entièrement localement sur le client pour détecter le langage associé au toilettage ». Ils comparent cette approche à l'analyse CSAM sur l'appareil proposée par Apple (et par la suite abandonnée, du moins pour le moment) aux États-Unis. Bien qu'ils reconnaissent les problèmes soulevés à l'époque - faux positifs, dérive de la mission, vulnérabilité à la falsification - ils affirment : « Grâce à nos recherches, nous n'avons trouvé aucune raison pour laquelle les techniques de numérisation côté client ne peuvent pas être mises en œuvre en toute sécurité dans de nombreuses situations rencontrées ».

    Anderson affirme que les forces de l'ordre ont depuis longtemps renoncé à analyser les e-mails à la recherche de mots-clés tels que « bombe », car cela ne fonctionne pas et parce que l'analyse du trafic, pour laquelle l'accès au contenu n'est pas requis, est plus efficace. Et il ne s'attend pas à ce que les modèles de traitement du langage naturel (NLP) fonctionnent mieux.

    « L'utilisation de modèles NLP modernes pour détecter les discours illégaux - qu'il s'agisse de toilettage sexuel, de recrutement terroriste ou de discours de haine - est très sujette aux erreurs », affirme-t-il. « Notre groupe de recherche a une longue expérience de la recherche d'extrémisme politique violent en ligne, ainsi que de fraude et de spam. En se basant uniquement sur le contenu textuel, il peut être difficile d'obtenir des taux d'erreur nettement inférieurs à 5 à 10%, selon la nature du matériel recherché ».

    Avec 5% de faux positifs, Anderson suggère que chacun des 1,6 million de policiers européens aurait 625 alarmes sur des dommages potentiels à gérer quotidiennement – ce qui n'est pas exactement un scénario pratique. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'options, juste que les correctifs techniques brisant le chiffrement ne sont pas adaptés.

    Les recommandations du professeur

    Anderson a indiqué que le secteur privé s'est montré intéressé à aider les gouvernements à se lancer dans l'analyse du contenu.

    « Il y a une société appelée Thorn qui fait pression pour le contrat de numérisation et aimerait obtenir un mandat du gouvernement pour que son logiciel soit installé dans vos clients de chat », a-t-il déclaré.

    « Les opérateurs de services de chat détesteraient cela, ce qui pourrait expliquer pourquoi Apple a produit son propre logiciel de numérisation côté client qui a provoqué un cataclysme l'année dernière avant qu'une partie de celui-ci ne soit retirée. Il existe également des startups britanniques financées par le GCHQ et le Home Office pour produire des prototypes. Peut-être que cela serait simplement utilisé comme un moyen d'intimider les Big Tech pour qu'ils fassent le travail eux-mêmes.

    « Cependant, le gros point faible est la façon dont Big Tech gère les rapports des utilisateurs, qui vont de mauvais (Facebook) à presque pas du tout (Twitter). Il y a un réel cas pour que les gouvernements imposent de meilleures performances ici, comme l'indique le document et comme j'en parle également dans mon article sur le projet de loi britannique sur la sécurité en ligne ».

    Anderson, dans son article sur le contrôle du chat, suggère que les militants de la sécurité des enfants et de la confidentialité pourraient faire cause commune pour faire avancer les règles qui obligent les fournisseurs de services en ligne à supprimer les contenus illégaux lorsqu'ils sont signalés.

    « À l'heure actuelle, les entreprises technologiques prêtent attention aux demandes de retrait de la police et des avocats du droit d'auteur, car les ignorer peut coûter cher - mais ignorent les utilisateurs ordinaires, y compris les femmes et les enfants », dit-il. « Cela doit être corrigé, que ce soit par des sanctions pénales ou par des sanctions financières importantes ».

    Les recommandations d'Anderson pour faire face à la maltraitance des enfants se concentrent sur des approches traditionnelles et relativement compliquées : une police communautaire de qualité plutôt que des solutions à bouton-poussoir ; engagement social; responsabiliser les jeunes; et le respect des droits de l'homme.

    « L'idée que les problèmes sociaux complexes peuvent être résolus par des solutions techniques bon marché est le chant des sirènes du vendeur de logiciels et a attiré de nombreux ministères crédules sur les rochers », a déclaré Anderson. « Là où les ministres achètent l'idée d'une 'solution' logicielle magique, comme l'industrie aime appeler ses produits, les résultats sont souvent décevants et parfois désastreux ».

    Au-delà de cela, Anderson dit que la surveillance omniprésente, sans motif, viole le droit des droits de l'homme. « L'état de droit doit primer sur la 'sécurité nationale' », conclut-il. « Nous devons conserver un avantage moral sur les États autoritaires concurrents, et pas seulement un avantage militaire et technologique. Le chiffrement de bout en bout doit donc rester disponible pour des raisons morales ».

    Et, dit-il, le chiffrement doit rester pour des raisons de cybersécurité valables, comme Levy et Robinson l'ont reconnu précédemment, et lui et ses collègues technologues l'ont soutenu dans leur article précédent.

    Source : Ross Anderson

    Et vous ?

    Pour ou contre la surveillance des communications au nom de la protection des enfants ?
    Que pensez-vous de l'argumentaire de Ross Anderson ?
    Que pensez-vous de ses propositions pour s'attaquer au contenu pédopornographique ?
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  15. #115
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    Les enfants sont un levier très puissant pour imposer des politiques totalitaires. Sans compter qu'un juge peut très faire fouiller un téléphone sur commission rogatoire sans modification du droit actuel.

  16. #116
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    Il faut aussi ouvrir est vérifier systématiquement tous le courrier postal traditionnel!!!
    Ces pédophiles faut pas les laisser faire!

  17. #117
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    Bonsoir

    Scanner les téléphones pour détecter les preuves de maltraitance d'enfants conduit à une pensée de la « solution » logicielle magique et à des politiques malsaines, selon un professeur

    Pour ou contre la surveillance des communications au nom de la protection des enfants ?
    Contre la "massification" des contrôles".

    Pour quand le contrôle vise une personne donnée dans le cadre d'une enquête bien ciblée et non pas à l'emporte-pièce .

    Que pensez-vous de ses propositions pour s'attaquer au contenu pédopornographique ?
    Massifier les contrôles , c'est comme considérer chaque citoyen comme "suspicieux" . Pendant qu'on y est pourquoi pas ouvrir chaque colis et enveloppes ?

  18. #118
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    Citation Envoyé par sanderbe Voir le message
    Massifier les contrôles , c'est comme considérer chaque citoyen comme "suspicieux".
    Ne pas confondre "suspicieux" (méfiant, soupçonneux) et "suspect" (louche, douteux)

  19. #119
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    Citation Envoyé par escartefigue Voir le message
    Ne pas confondre "suspicieux" (méfiant, soupçonneux) et "suspect" (louche, douteux)
    Il n'empêche que ça peut avoir pour effet de bord de les rendre effectivement suspicieux, de par l'ambiance générale que ça instille.
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    Recommandations pour débattre sainement

    Références récurrentes :
    The Cambridge Handbook of Expertise and Expert Performance
    L’Art d’avoir toujours raison (ou ce qu'il faut éviter pour pas que je vous saute à la gorge {^_^})

  20. #120
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    Bonsoir,

    Citation Envoyé par escartefigue Voir le message
    Ne pas confondre "suspicieux" (méfiant, soupçonneux) et "suspect" (louche, douteux)
    Citation Envoyé par Matthieu Vergne Voir le message
    Il n'empêche que ça peut avoir pour effet de bord de les rendre effectivement suspicieux, de par l'ambiance générale que ça instille.
    Oui "suspicieux" , car on jette l'opprobre comme cela sur le quidam moyen qu'on considère comme une vulgaire personne véreuse .

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