Bonjour Moldavi,
Comme dit dans mon précédent commentaire, que tes facultés de compréhension limitées non pas l'air d'avoir compris, je n'ai rien à dire de plus ce que les scientifiques publient régulièrement dans les revues scientifiques à comité de lecture.
Une large proportion des travaux que les scientifiques qui publient leurs dans ces revues scientifiques à comité de lecture, dans les 97 %, attestent du réchauffement climatique et de l'origine humaine de ce réchauffement.
Je n'ai pas l'expertise scientifique pour remettre en cause les travaux de ce consensus scientifique. Par contre si toi, Moldavi, tu es un expert sur la crise climatique et que tes études poussées remettent en question les travaux de 97 % des experts scientifiques mondiaux sur le climat, tu dois vite publier tes découvertes.
Pour rappel les scientifiques ne prévoient pas la « fin du monde », ce qui a aucun sens au niveau scientifique. Les scientifiques publient juste des modèles climatiques et essayent de déterminer l'impact qu'aura le réchauffement sur l'environnement.
Limiter le changement climatique à la monté des océans démontre une méconnaissance totale du sujet. Le changement climatique c'est aussi :
- la baisse du rendement des cultures (au delà de 3° C instabilité alimentaire partout sur terre) ;
- dans plusieurs régions du monde autour de l'équateur, un certain nombre de jours de conditions extérieures seront létales, donc mortelles, impacteront des milliards d’individus (au delà de 4° C) ;
- plus d'évaporation donc plus de précipitations qui ne seront ni réparties de façon homogène ni dans le temps ni dans l'espace (des épisodes cévenols comme à Gard et Alès, il y a quelques mois, augmenteront) ;
- un certains nombres de régions qui vont globalement s'assécher (baisse des précipitations sur le bassin méditerranéen et la forêt amazonienne par exemple) , une partie des arbres en France sont en train de mourir et vont mourir ;
- les forêts s'enflammeront aussi plus facilement (en 2040 la forêt landaise sera aussi inflammable que la forêt méditerranéenne aujourd'hui, à la fin du 21e siècle la totalité de la forêt française sera aussi inflammable que l’arrière pays méditerranéen aujourd'hui) ;
- un réchauffement prêt de la surface et corrélativement un refroidissement de la stratosphère, le gradian de température entre la surface et la stratosphère augmentant, donc la la puissance de la pompe convective qui met en route tous les phénomènes un peu violent dans l'atmosphère (tornades, orages et ouragans) vont s'intensifier ;
- plus de CO2 dans l'océan, donc un océan moins alcalin, si l'eau devient trop proche d'un pH 7 alors le zooplancton et le phytoplancton ne pourront plus synthétiser du calcaire et disparaîtront, donc une partie du début de la chaîne alimentaire marine est à risque ;
- l'affaiblissement de la différence de température en le pôle et les tropiques qui va ralentir la dérive nord atlantique (Gulf Stream) et affaiblir le vortex polaire qui provoqueront des records de chaud et des records de froid successivement ;
- l'augmentation de température du gros bouillon de culture qu'est la planète Terre va modifier les risques des agressions sanitaires ;
- etc.
C'est évidemment très difficile de faire un inventaire précis de ce qui va arriver aux sociétés humaines, mais tout ce qu'on peut dire c'est que si on secoue de plus en plus fort un édifice qui n'en avait pas l'habitude il va y avoir des des craquements, de manière croissante dans le système, mais savoir très exactement où, quand et comment, personne ne peut le dire. Comme on est en train de faire pour la première fois une expérience totalement inédite qui est d'appliquer une transition qui va cent fois plus vite qu'un déglaciation à une humanité sédentaire de 8 milliards d'individus, la seule certitude c'est qu'on aura des surprises, c'est à dire des processus qu'on aura pas prévu le coup et on sera démuni en terme de réponses.
Je comprends que ces informations sont très désagréables. Prendre conscience que notre mode de vie actuel prépare un monde dans lequel nous ne voudrions pas pour nous, mais dans lequel nos enfants et nos petits enfants vont vivre, est très difficile à accepter. Donc beaucoup de personnes dans ton genre préfèrent se réfugier dans le déni scientifique.
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