Pour moi, voir disparaître Facebook représentera cinq minutes d'activité pour changer de proxy d'authentification sur deux ou trois sites secondaires.
Pour moi, voir disparaître Facebook représentera cinq minutes d'activité pour changer de proxy d'authentification sur deux ou trois sites secondaires.
Le transfert des données, même personnelles vers les USA, n’est pas la tare la plus dangereuse qui caractérise Facebook et consort. Le vrai danger vient de l’impressionnante capacité offerte à des groupes malveillants de véhiculer de fausses informations, des calomnies et des mensonges et d’influencer la vie politique de pays tiers. On l’a vu avec les élections américaines. On l’a vu avec l’endoctrinement de jeunes esprits par des groupuscules extrémistes au point d’en faire des martyrs pour une cause qui leur était étrangère quelques mois plus tôt.
Si seulement c'était vrai... Le contenu FB, c'est ce que les gens mettent dessus. Alors certes la plupart se content d'un mur où ils étalent le vide de leur vie comme de la confiture.
Sauf que depuis quelques temps j'assiste à un phénomène que je trouve assez inquiétant: des choses pour lesquelles autrefois on créait un site web mais pour lesquelles désormais les gens se contentent d'un profil facebook, sans se rendre compte des conséquences pour ceux qui veulent accéder à ces informations!
Exemple récent auquel je suis confronté, celui des élevages de chats. Autrefois les éleveurs créaient un vrai site web, au besoin en utilisant un CMS ou en demandant à un ami informaticien. Aujourd'hui ils se contentent d'un mur Facebook et ce n'est plus leur problème si ceux qui n'ont pas FB n'ont plus aucun moyen de les contacter... Pour le moment je peux encore voir les photos sans me connecter, mais il m'est déjà arrivé que FB exige la connexion avant de montrer le profil (ça a duré une journée mais j'ai cru un moment que je devrais passer par un VPN parce que FB aurait pu bloquer mon adresse IP...)
Évidemment vous allez me dire qu'il y a de la concurrence, y'a qu'à aller chez un autre éleveur... qui évidemment n'a lui aussi que son compte FB, ou alors est tellement sollicité qu'il ne répond même plus aux mails!
Certains vont me dire que les éleveurs ne sont pas des entreprises donc n'ont pas les moyens de se payer un site web... mais avec un bon CMS libre on peut déjà faire un truc correct pour pas cher.
Ne parlons même pas des sites d'artistes célèbres, qui eux n'ont pas l'excuse du manque de moyens financiers alors même qu'ils préfèrent déléguer les réponses aux messages à des "community managers" qu'ils paient pour ça...
Que les gens qui choisissent FB se fassent voler leurs données, au fond, tant pis pour eux.
Par contre quand je consulte un site FB, je préfère sauvegarder ce qui m'intéresse, histoire de ne pas vivre une histoire à la Megaupload.
Mais pour reprendre l'exemple que je cite plus haut, je ne vois pas au nom de quoi FB s'arrogerait le droit de voler mes données parce que je consulte le profil FB de quelqu'un d'autre et que c'est le seul moyen d'accéder à des choses qui m'intéressent. Pourtant, je prends ici l'occasion de le rappeler, c'est bien ce qui se passe quand vous cliquez sur le bouton "J'aime" sur un autre site, vous envoyez des données à FB même si vous n'avez pas de compte (ils ont au moins l'adresse IP).
Au final j'ai trouvé une extension Firefox qui s'assure que je peux consulter FB en communiquant un minimum avec eux, d'autant que je n'ai pas de compte. Et au pire les VPN gratuits n'interdisent pas l'utilisation pour accès anonymisé à Facebook...
" c'est une menace, vas y si tu l'oses, vas y si tu l'oses " :-D
ça fera mal 1 ou 2 mois mais on (les humains utilisateur de FB) s'en sortira grandit , et peut-être une start-up Française pourra prendre la place :
la Face du monde ne sera pas changée
Comme disait J.Chirac : "Ça m'en touche une sans faire bouger l'autre."
C'est pas difficile de garder les infos personnelles au UE, au lieu de les exporter ailleurs.
Il juste faut les trier et utiliser au UE. Bien sûr, il y aurait un coût supplémentaire, mais je ne crois pas par beaucoup.
Il me semble que Facebook s'oppose pour les raisons idéologique : il ne veux pas que d'autres juridictions font de même, car pour les plus petites marchés, le coût serait relativement plus important.
ha, une bouffée d'air pur, facebook, ca craint, une perte de temps exponentielle..
mais gaffe, il va falloir prévoir des déprogrammateurs pour les accrocs à facebook.... c'est comme pour le sectes..
ca va libérer un max de temps de pensée chez pas mal de gens, le choc risque d'être rude. .. leur cerveau va pas supporter..
Si seulement Facebook et Instagram pouvaient effectivement fermer en Europe... 😀
L'Europe se dirige vers une fermeture de Facebook après que l'Irlande a déclaré qu'elle envisage d'empêcher Meta d'envoyer les données des utilisateurs européens vers les États-Unis
La Commission irlandaise de protection des données (Irish Data Protection Commission - DPC) a informé cette semaine ses homologues européens qu'elle empêchera Meta, propriétaire de Facebook, d'envoyer les données des utilisateurs européens vers les États-Unis. Le projet de décision du régulateur irlandais s'attaque au dernier recours légal de Meta pour transférer de grandes quantités de données vers les États-Unis.
La DPC a émis une ordonnance provisoire en 2020 pour bloquer le mécanisme que Meta utilise pour transférer des données sur les utilisateurs de l'UE vers les États-Unis, après que la plus haute juridiction européenne a jugé que l'accord l'autorisant n'était pas valable en raison de problèmes de surveillance. La Cour de justice des Communautés européennes (CJCE) a en effet annulé un pacte entre l'UE et les États-Unis sur la circulation des données - appelé "Privacy Shield" (Bouclier de protection des données UE-États-Unis). L'accord a été négocié entre 2015 et 2016, mais n'a pas résisté face aux allégations de surveillance menée par les États-Unis.
Dans son arrêt, la CJCE a également rendu plus difficile l'utilisation d'un autre outil juridique que Meta et de nombreuses autres entreprises américaines utilisent pour transférer des données personnelles aux États-Unis, appelé clauses contractuelles standard (CCS). La décision rendue cette semaine par l'Irlande signifie que Facebook est contraint de cesser de s'appuyer sur les SCC également. La DPC est le principal régulateur de l'UE pour Meta et d'autres grandes entreprises technologiques, car leur siège européen est situé en Irlande. Meta a averti à plusieurs reprises qu'une telle décision entraînerait la fermeture de nombre de ses services en Europe.
Le géant des médias sociaux a surtout menacé de retirer Facebook et Instagram de l'Europe. « Si un nouveau cadre transatlantique de transfert de données n'est pas adopté et que nous ne sommes pas en mesure de continuer à nous appuyer sur les CSC ou de nous appuyer sur d'autres moyens alternatifs de transfert de données de l'Europe vers les États-Unis, nous serons probablement incapables d'offrir un certain nombre de nos produits et services les plus importants, y compris Facebook et Instagram, en Europe », a déclaré Meta dans un dépôt à la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis en mars de cette année.
En vertu des règles de l'UE en matière de protection de la vie privée (RGPD) introduite en 2018, les régulateurs du bloc ont un mois pour donner leur avis avant qu'une décision définitive ne soit prise. Toute objection, qui a régulièrement été déposée dans de tels cas, pourrait ajouter des mois au calendrier. Si l'ordre de blocage est confirmé par le groupe des régulateurs, il est susceptible de jeter un froid dans le milieu des affaires au sens large également. Les entreprises américaines se grattent la tête pour savoir comment continuer à envoyer des données de l'Europe vers les États-Unis après la décision de la CJCE en 2020.
La directrice de la DPC, Helen Dixon, a déclaré en février dernier qu'un arrêt des flux de données de Meta ne toucherait pas immédiatement d'autres grandes entreprises technologiques, mais qu'il y aurait potentiellement "des centaines de milliers d'entités" qui devraient être examinées. En outre, la décision irlandaise ne s'appliquerait pas à la filiale WhatsApp de Meta, car elle a un contrôleur de données différent au sein du groupe. « Ce projet de décision concerne un conflit entre le droit européen et le droit américain qui est en cours de résolution », a déclaré jeudi un porte-parole de Meta. L'entreprise espère qu'un nouvel accord sera trouvé d'ici là.
L'UE et les États-Unis sont en train de négocier un nouveau texte sur le transfert de données qui permettrait à des entreprises comme Meta de continuer à expédier des données outre-Atlantique, indépendamment de l'ordonnance irlandaise. En mars, Bruxelles et Washington ont conclu un accord préliminaire sur le plan politique, mais les négociations sur les détails juridiques sont au point mort et il est peu probable qu'un accord final soit conclu avant la fin de l'année. Les responsables de l'UE ont en effet déclaré qu'il faudrait probablement des mois pour le transformer cet accord politique en un accord juridique définitif.
« Nous nous félicitons de l'accord entre l'UE et les États-Unis pour un nouveau cadre juridique qui permettra le transfert continu de données à travers les frontières, et nous espérons que ce cadre nous permettra de garder les familles, les communautés et les économies connectées », a déclaré Meta. Selon des analystes, l'accord pourrait ne pas aboutir et dans ce cas, les Européens risquent de ne plus pouvoir utiliser Facebook. Le réseau social est considéré comme un "fournisseur de services de communication électronique" et est donc obligé de partager des données avec les services de renseignement américains si ceux-ci le demandent.
Cela signifie que les services de renseignement américains peuvent accéder aux données personnelles des citoyens européens. Entre-temps, le mandat du RGPD est de protéger la vie privée des citoyens de l'UE. Et il est difficile de garantir cela lorsque des données personnelles sont envoyées de l'UE vers les serveurs de Facebook aux États-Unis. Un conflit non résolu sur le transfert transatlantique de données pourrait avoir un impact significatif sur (presque) tous les Européens. Il semble difficile de penser que Facebook ne soit pas disponible pour les citoyens de l'UE, mais cela pourrait très bien devenir une réalité.
Par ailleurs, Google pourrait également être menacé par la décision irlandaise. L'arrêt Schrems II, rendu le 16 juillet 2020 après l'annulation du régime de transferts de données entre l’Union européenne et les États-Unis, n'a pas suscité de réactions de la part des agences de protection des données de l'UE avant le début de cette année, lorsque l'Autriche a réagi en interdisant l'utilisation de Google Analytics. En France, la CNIL a rapidement suivi, et le régulateur italien Garante a également interdit Google Analytics la semaine dernière. Il est probable que d'autres États membres de l'UE emboîtent le pas dans les mois à venir.
Simple Analytics, une alternative européenne à Google Analytics, se réjouit de cette décision et espère que les régulateurs européens poursuivront sur cette lancée. « Cela peut sembler dur, mais finalement, le RGPD montre les dents. La vie privée est un droit humain et doit être traitée comme telle. Google et Facebook sont devenus les plus grandes entreprises monopolistiques du monde en monétisant nos données. Ce modèle montre des fissures, car de plus en plus de consommateurs exigent le respect de la vie privée », a écrit jeudi dans un billet de blogue Iron Brands, responsable du marketing chez Simple Analytics.
Simple Analytics estime que sa solution privilégie la confidentialité. « Pour créer un Web plus ouvert, nous devons adopter un état d'esprit différent. Nous devons trouver des moyens de ne plus dépendre des plus grandes sociétés de publicité du monde. Nous devons vraiment trouver comment devenir indépendants de ces bêtes dévoreuses de données. Pour changer cela, nous avons besoin d'alternatives qui nous permettent de le faire. Si ce message résonne en vous, vous devriez consulter toutes ces alternatives basées dans l'UE pour les produits numériques et voir par vous-même », a ajouté Brands.
Source : La Commission irlandaise de protection des données
Et vous ?
Quel est votre avis sur le sujet ?
Que pensez-vous de la décision de commission irlandaise de protection des données d'interdire à Meta les transferts de données outre-Atlantique ?
Pensez-vous qu'il faut continuer de transfert des données personnelles des Européens vers les États-Unis ?
Selon vous, est-il possible de garantir la confidentialité des données des Européens lorsqu'elles sont transférées vers les États-Unis ?
Que pensez-vous des allégations selon lesquelles Facebook et Instagram pourraient cesser de fonctionner en Europe ?
Selon vous, en quoi la fermeture de Facebook et d'Instagram en Europe pourrait-elle impacter les personnes et les entreprises ?
Que pensez-vous de l'interdiction de Google Analytics en France et dans d'autres pays de l'Europe ?
Voir aussi
Facebook menace de fermer ses plateformes Facebook et Instagram en Europe suite à une décision de justice qui l'oblige à ne plus rapatrier les données personnelles d'utilisateurs européens aux USA
Meta a prévenu qu'elle pourrait quitter l'Europe et les mécanismes de partage des données apparus après les révélations d'espionnage de Snowden sont au cœur du problème
Privacy Shield : la Cour de justice de l'UE annule l'accord de transfert des données personnelles entre l'UE et les USA, une victoire pour les défenseurs des libertés
La CNIL italienne interdit à son tour l'utilisation de Google Analytics parce qu'elle n'a « pas trouvé de garanties adéquates pour les transferts de données vers les États-Unis »
La CNIL met en demeure un gestionnaire de sites français pour son usage de Google Analytics. Le recours à Google Analytics va-t-il être remis en cause en Europe ?
De quel droit des Irlandais peuvent nous commander comment agir? A merde, ce petit pays porte plus ses balls que l'Europe et nous montre le chemin?
Suivons les !
NonPensez-vous qu'il faut continuer de transfert des données personnelles des Européens vers les États-Unis ?
Non mais ce n'est pas plus garanti si elles ne sortent pas d'Europe donc le problème n'est pas complètement résolu (si l'Irlande arrive à ses fins)Selon vous, est-il possible de garantir la confidentialité des données des Européens lorsqu'elles sont transférées vers les États-Unis ?
Que se sont des allégations, ils ont trop à perdre à quitter l'Europe, on entre dans un bras de fer à base de bluff contre bluff.Que pensez-vous des allégations selon lesquelles Facebook et Instagram pourraient cesser de fonctionner en Europe ?
Selon vous, en quoi la fermeture de Facebook et d'Instagram en Europe pourrait-elle impacter les personnes et les entreprises ?
Que pensez-vous de l'interdiction de Google Analytics en France et dans d'autres pays de l'Europe ?
Facebook et Instagram sont une grande base de communication pour les assos, influenceurs, PME/PMI et autres entreprises. S'ils disparaissent tout ce beau monde devra migrer autre part mais ces autre parts existent (Twitter, discord, etc) donc je ne me tracasse pas vraiment.
Le traitement et l'exploitation des données massives de Facebook est clairement un danger pour la société
Les interdire est une bonne choses, encore faut il avoir les moyens de vérifier que ce qu'on interdit ne se fait pas du coup en sous marin...
« Il semble difficile de penser que Facebook ne soit pas disponible pour les citoyens de l'UE »
Oh, mais non, ce n'est pas difficile, c'est tout simplement impossible. Plus de Facebook, c'est comme plus de vin, plus de baguette, plus de cochon, plus d'eau, plus d'air. Qui y survivrait ?
Supprimer FACEBOOK en Europe... ce serait une excellent idée :
> Le "géant" étasunien perdrait beaucoup d'argent
> l'Europe serait obligée de trouver un remplaçant sérieux, car le besoin existe
> L'Europe serait moins dépendante des US, ce serait un bon début, jusqu'à virer l'OTAN ;-)
Bien sûr, cela créerait de l'instabilité pendant un moment, et de la gène pour certains, mais aussi un regain extraordinaire de créativité ! "s'endormir" à vie avec FACEBOOK ne peut être la solution !
A part les US , y'a quand même pas des masses de pays où tu peux te permettre de créer une boite qui bouffe des milliards le temps d'atteindre l'économie d'échelle suffisante pour être rentable.
Si les plus gros acteurs d'internet sont tous américains c'est pas parce que ils ont plus de talent qu'en Europe c'est juste qu'il ont une économie/legislation/culture plus propice.
Maintenant si FB disparait demain , ca m'en touche une sans faire bouger l'autre comme disent nos chers présidents .
Je n'ai jamais eu de compte Facebook. Je n'ai aucune envie de voir mes données atterrir aux USA !
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