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  1. #1
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    Par défaut Nvidia a annoncé son intention de fabriquer des superordinateurs d'IA entièrement aux États-Unis
    Nvidia a annoncé son intention de fabriquer des superordinateurs d'IA entièrement aux États-Unis, en mettant en service plus d'un million de mètres carrés d'espace de fabrication en Arizona et au Texas.

    Pour la première fois, Nvidia prévoit de produire des puces pour superordinateurs d'IA entièrement aux États-Unis. Le fabricant de semi-conducteurs a indiqué qu'il avait commandé plus d'un million de mètres carrés d'espace de fabrication pour construire et tester ses puces Blackwell à Phoenix et qu'il construisait des usines de superordinateurs à Houston et à Dallas. Nvidia a déclaré que ses puces Blackwell avaient déjà commencé à être produites dans des usines de Phoenix gérées par Taiwan Semiconductor Manufacturing Co.

    Fin décembre 2024, les États-Unis se lancent dans un pari ambitieux pour relocaliser la fabrication de semi-conducteurs avancés, symbolisé par l’ouverture prévue en 2025 de la première usine de Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. (TSMC) en Arizona. Ce projet, soutenu par la loi CHIPS and Science Act de 2022, vise à réduire la dépendance critique envers Taïwan, où 90 % des puces de pointe sont actuellement produites. Cette usine marque une avancée stratégique dans la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, tout en répondant aux besoins de grandes entreprises américaines comme Apple et Nvidia.

    Récemment, Nvidia a annoncé son intention de fabriquer des supercalculateurs entièrement aux États-Unis, en mettant en service plus d'un million de mètres carrés d'espace de production en Arizona et au Texas. La production des puces Blackwell a commencé dans les installations de TSMC à Phoenix, tandis que l'assemblage des superordinateurs se fera dans les nouvelles usines de Foxconn et de Wistron à Houston et Dallas respectivement.

    "Pour la première fois, les moteurs de l'infrastructure mondiale de l'IA sont construits aux États-Unis", a déclaré Jensen Huang, fondateur et PDG de Nvidia. "L'ajout de la fabrication américaine nous aide à mieux répondre à la demande incroyable et croissante de puces d'IA et de superordinateurs, à renforcer notre chaîne d'approvisionnement et à stimuler notre résilience."

    L'entreprise déploiera ses propres technologies d'IA, de robotique et de jumeaux numériques dans ces installations, en utilisant Nvidia Omniverse pour créer des jumeaux numériques d'usines et Isaac GR00T pour construire des robots d'automatisation de la fabrication. Nvidia prévoit un montant ambitieux de 500 milliards de dollars pour la production d'infrastructures nationales d'IA au cours des quatre prochaines années, la fabrication devant créer des centaines de milliers d'emplois.

    Plus récemment, le géant taïwanais des puces informatiques TSMC s'est engagé à investir 100 milliards de dollars pour stimuler la production aux États-Unis dans le cadre d'un projet quadriennal annoncé aux côtés du président américain Donald Trump. TSMC, qui fournit des puces puissantes nécessaires à l'intelligence artificielle à de grandes entreprises telles qu'Apple et Nvidia, construira cinq nouvelles usines en Arizona dans le cadre de cet accord.

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    Nvidia fabrique pour la première fois aux États-Unis des supercalculateurs d'IA

    Nvidia travaille avec ses partenaires industriels pour concevoir et construire des usines qui, pour la première fois, produiront des supercalculateurs Nvidia AI entièrement aux États-Unis.

    Avec ses principaux partenaires industriels, la société a commandé plus d'un million de mètres carrés d'espace de fabrication pour construire et tester les puces Nvidia Blackwell en Arizona et les supercalculateurs d'IA au Texas.

    Les puces Nvidia Blackwell ont commencé à être produites dans les usines de TSMC à Phoenix, en Arizona. Nvidia construit des usines de fabrication de superordinateurs au Texas, avec Foxconn à Houston et avec Wistron à Dallas. La production de masse dans ces deux usines devrait s'accélérer dans les 12 à 15 prochains mois.

    La chaîne d'approvisionnement des puces d'IA et des superordinateurs est complexe et exige les technologies de fabrication, d'emballage, d'assemblage et de test les plus avancées. Nvidia travaille en partenariat avec Amkor et SPIL pour les opérations d'emballage et de test en Arizona.

    Au cours des quatre prochaines années, Nvidia prévoit de produire jusqu'à 500 milliards de dollars d'infrastructures d'IA aux États-Unis grâce à des partenariats avec TSMC, Foxconn, Wistron, Amkor et SPIL. Ces entreprises de premier plan approfondissent leur partenariat avec Nvidia, développent leurs activités tout en élargissant leur empreinte mondiale et en renforçant la résilience de leur chaîne d'approvisionnement.

    Les supercalculateurs Nvidia AI sont les moteurs d'un nouveau type de centre de données créé dans le seul but de traiter l'intelligence artificielle - des usines AI qui constituent l'infrastructure alimentant une nouvelle industrie de l'IA. Des dizaines d' "usines d'IA de plusieurs gigawatts" devraient être construites dans les années à venir. La fabrication de puces d'IA et de superordinateurs Nvidia pour les usines d'IA américaines devrait créer des centaines de milliers d'emplois et générer des milliers de milliards de dollars de sécurité économique au cours des prochaines décennies.

    "Les moteurs de l'infrastructure mondiale de l'IA sont construits aux États-Unis pour la première fois", a déclaré Jensen Huang, fondateur et PDG de Nvidia. "L'ajout de la fabrication américaine nous aide à mieux répondre à la demande incroyable et croissante de puces d'IA et de superordinateurs, à renforcer notre chaîne d'approvisionnement et à stimuler notre résilience."

    La société utilisera ses technologies avancées d'IA, de robotique et de jumeaux numériques pour concevoir et exploiter les installations, notamment Nvidia Omniverse pour créer des jumeaux numériques d'usines et Nvidia Isaac GR00T pour construire des robots afin d'automatiser la fabrication.


    Source : NVIDIA

    Et vous ?

    Pensez-vous que cette annonce est crédible ou pertinente ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    L'administration Trump abandonne les mesures de répression des exportations de puces d'IA H20 après que Nvidia a payé 1 million $ pour un repas à Mar-a-Lago

    Donald Trump admet son erreur en exemptant les smartphones et les ordinateurs des droits de douanes exorbitants contre la Chine, comprenant que les USA sont incapables de les fabriquer

    NVIDIA annonce les « supercalculateurs personnels d'IA » : DGX Spark et DGX Station permettront aux utilisateurs de créer des prototypes, d'affiner et d'exécuter des modèles d'IA de différentes tailles
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  2. #2
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    Par défaut Les fabricants de puces américains craignent de céder le marché chinois de l'IA à Huawei
    Les fabricants de puces américains craignent de céder le marché chinois de l'IA à Huawei après les nouvelles restrictions imposées par Trump
    ces restrictions pourraient faire de Huawei un leader mondial en matière d'IA

    L'administration du président américain Donald Trump a mis en place des restrictions supplémentaires sur les exportations de puces d'IA vers la Chine. Les États-Unis visent ainsi à freiner les progrès de la Chine dans le domaine l'IA. Mais les experts craignent que tout le contraire ne se produise. Ils estiment que les politiques de restriction pourraient non seulement favoriser la Chine dans la course mondiale à l'IA, mais aussi transformer Huawei en une puissance mondiale en matière de puce d'IA. En outre, les droits de douane de Donald Trump ont mis sous pression les chaînes d'approvisionnement de l'industrie et créé des incertitudes sur les marchés mondiaux.

    Pendant des années, les entreprises américaines ont créé et conçu un grand nombre des produits électroniques les plus vendus au monde, tout en comptant sur la Chine pour produire la plupart d'entre eux et en acheter un grand nombre. Cependant, au cours de la dernière décennie, l'équilibre s'est modifié, car la Chine a commencé à développer ses propres rivaux et les États-Unis ont commencé à imposer des restrictions. L'IA a exacerbé ces tensions.

    Les experts indiquent que l'IA a le potentiel de créer des milliers de milliards de dollars de valeur économique et d'apporter un pouvoir considérable aux deux pays qui se disputent la suprématie en matière d'IA : les États-Unis et la Chine. Mais des rapports suggèrent que la Chine est en train de prendre le dessus.

    Les sanctions des États-Unis pourraient nuire à leurs propres entreprises

    La stratégie des États-Unis consiste à bloquer l'approvisionnement de la Chine en puces d'IA pour ralentir ses progrès en matière d'IA. En 2018, Donald Trump avait lancé une guerre commerciale contre la Chine, en imposant des droits de douane et des restrictions sur les exportations de technologies de pointe, notamment contre Huawei. Ces mesures strictes ont été maintenues par son successeur Joe Biden, et certaines se sont retrouvées renforcées.


    L'administration Trump a annoncé le 15 avril 2025 qu'elle prend des mesures pour restreindre la vente de puces d'IA par Nvidia, AMD et Intel. Ces mesures ont essentiellement fermé la porte à une activité en plein essor en Chine, qui achète plus de puces que n'importe quel autre pays. Deux jours après, les actions de Nvidia, premier fabricant mondial de puces d'IA, ont chuté de 8,4 %. Les actions d'AMD ont chuté d'environ 7,4 % et celles d'Intel de 6,8 %.

    En 2022, l'administration Biden a commencé à imposer des règles visant à restreindre la capacité de la Chine à acheter des puces d'IA de Nvidia. L'administration Biden a ajouté des restrictions supplémentaires chaque année suivante. Ce mois-ci, l'administration Trump a bloqué la dernière puce d'IA que Nvidia vendait sur le marché chinois, la puce H20, en déclarant qu'elle était dans l'intérêt de la sécurité nationale et économique du gouvernement.

    L'industrie américaine des puces a fait pression sur deux administrations présidentielles pour qu'elles assouplissent les restrictions sur la vente de puces informatiques de pointe à la Chine. Mais leurs efforts ont échoué et les fabricants américains de puces se retrouvent privés du vaste marché chinois.

    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a rencontré les dirigeants chinois lors d'un événement en Chine le 17 avril 2025 et a souligné l'importance de ce pays pour son entreprise. « Nous allons continuer à faire des efforts considérables pour optimiser nos produits qui sont conformes à la réglementation et continuer à servir le marché chinois », a déclaré Jensen Huang lors d'une réunion avec le Conseil chinois pour la promotion du commerce international.

    Les restrictions américaines pourraient aussi jouer en faveur de la Chine

    Depuis des années, Nvidia et son PDG Jensen Huang craignent que Huawei, le géant chinois des télécommunications, ne devienne un concurrent majeur dans le domaine de l'IA. « Jensen Huang a averti les responsables américains que le fait d'empêcher les entreprises américaines de faire concurrence à la Chine accélérerait la montée en puissance de Huawei », selon trois personnes au fait de ces réunions et qui ont parlé sous le couvert de l'anonymat.

    Si Huawei gagne du terrain, Jensen Huang et d'autres chez Nvidia ont dressé un tableau sombre d'un avenir dans lequel la Chine utilisera les puces de l'entreprise pour construire des centres de données d'IA à travers le monde dans le cadre de l'initiative « Belt and Road », un effort stratégique visant à accroître l'influence de Pékin grâce à des investissements colossaux dans des projets d'infrastructure un peu partout dans le monde.

    Huawei a pénétré et conquis d'autres marchés. Au fil des ans, le géant chinois a dépassé Ericsson et Nokia dans le secteur des télécommunications et s'est attaqué à Apple dans le domaine des smartphones. Mais il a perdu du terrain en raison des restrictions imposées par Donald Trump entre 2018 et 2019.

    Bien que Huawei remonte la pente progressivement, son activité de semiconducteurs est confrontée à des défis. Washington a empêché la Chine de fabriquer des puces à Taïwan, qui produit les semiconducteurs les plus puissants au monde. Il empêche également les entreprises chinoises d'acheter des machines fabriquées par ASML, une société néerlandaise dont les machines sont essentielles à la fabrication des semiconducteurs les plus avancés.

    Le PDG d'ASML a déclaré l'année dernière que la Chine a 10 à 15 ans de retard en matière de fabrication de puces en raison des restrictions occidentales. Mais il a ajouté que les entreprises chinoises travaillent sur des machines EUV. Si elles y arrivent, cela pourrait redéfinir l'industrie mondiale des puces.

    Huawei pourrait devenir une puissance mondiale en matière de puce d'IA

    Selon Gregory C. Allen, directeur du Wadhwani AI Center au Center for Strategic and International Studies, la génération précédente de puces de Nvidia est environ 40 % plus performante que le meilleur produit de Huawei. Toutefois, cet écart pourrait s'amenuiser si Huawei s'empare des affaires de ses rivaux américains. Nvidia devrait réaliser plus de 16 milliards de dollars de chiffre d'affaires cette année grâce au H20 en Chine avant la restriction.

    Huawei pourrait utiliser cet argent pour embaucher des ingénieurs plus expérimentés et fabriquer des puces de meilleure qualité. D'après Gregory Allen, les restrictions américaines pourraient également aider Huawei à attirer des clients locaux comme DeepSeek, une startup chinoise leader dans le domaine de l'IA. Travailler avec ces entreprises pourrait aider Huawei à améliorer les logiciels qu'il développe pour contrôler ses puces électroniques.

    Ce type d'outils a été l'un des points forts de Nvidia au fil des ans. Selon Dylan Patel, analyste en chef de la société de recherche SemiAnalysis, pour empêcher Huawei de gagner du terrain, les autorités américaines doivent empêcher la Chine d'acheter des équipements américains de fabrication de puces.

    « Le gouvernement américain autorise certaines entreprises chinoises à acheter des machines américaines. Les entreprises chinoises ont exploité cette faille », affirme Dylan Patel. SemiAnalysis a rapporté que des sociétés chinoises agréées par Washington ont acheté des équipements américains et les ont transférés à des entreprises chinoises qui n'avaient pas le droit de les acheter. « Huawei est un concurrent féroce », a fait savoir Dylan Allen.

    Certains analystes affirment que l'industrie chinoise des puces finira par surmonter les obstacles qu'elle rencontre actuellement. On ne sait pas ce qui se passera si (ou plutôt quand) les fabricants chinois d'équipements de lithographie construisent leurs propres systèmes de lithographie DUV (ou se contentent de copier ceux mis au point par le géant néerlandais). D'une part, ils pourraient simplement réduire leurs achats auprès d'ASML.

    D'autre part, ils pourraient commencer à vendre ces outils en dehors de la Chine, entrant ainsi en concurrence avec ASML. S'il est peu probable que la Chine construise bientôt une machine semblable au Twinscan NXT:2000i d'ASML, il pourrait être plus facile de reproduire quelque chose de moins avancé.

    Impacts droits de douane sur l'industrie technologique américaine

    Le 2 avril 2025, Donald Trump a imposé des droits de douane « réciproques » à presque tous les pays du monde lors de ce qu'il a appelé le « Jour de la libération ». Cette décision a provoqué la chute des marchés boursiers mondiaux, avec un impact désastreux sur les valeurs technologiques aux États-Unis. La raison en est que l'industrie technologique américaine est fortement dépendante de la Chine, spécialement ciblée par Donald Trump.

    À travers les droits de douane, Donald Trump envisage de forcer les entreprises qui fabriquent leurs produits en Chine à construire des usines aux États-Unis et à produire sur place. Cependant, de nombreux défis restent à relever : la disponibilité des matières premières, le coût élevé de la main-d'œuvre, etc.

    Contrairement aux États-Unis, la Chine a passé des décennies à construire une chaîne d'approvisionnement intégrée et dispose d'une infrastructure industrielle développée, d'une main-d'œuvre (qualifiée et abondante) à faible coût, ainsi que des matières premières indispensables à l'industrie technologique comme les terres rares. Donald Trump a exempté temporairement les produits électroniques des nouvelles taxes, mais les incertitudes demeurent.

    Les détails sur les produits électroniques concernés et les raisons de leur sélection ne sont pas explicitement mentionnés. Selon des analystes, cette mesure pourrait favoriser certaines entreprises au détriment d'autres, soulevant des préoccupations sur l'équité du marché. D'un autre côté, les nouvelles restrictions sur les exportations de puces d'IA vers la Chine pourraient tourner en faveur de cette dernière et être bénéfiques pour le géant local Huawei.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la course à la suprématie technologique entre la Chine et les États-Unis ?
    Selon vous, les restrictions imposées par les États-Unis vont-elles ralentir la Chine encore longtemps ?
    Selon vous, Huawei a-t-il les capacités pour devenir un leader mondial en matière de puce d'IA ? Pourquoi ?

    Voir aussi

    Trump devrait bloquer le « cadeau » de Biden à la Chine en matière d'IA, affirme Microsoft : si les États-Unis privent leurs « amis » de puces d'IA, la Chine gagnera la course à l'IA

    Trump confirme qu'il a réduit les droits de douane pour aider Tim Cook. Tout en niant qu'il change d'avis, Trump a déclaré qu'il a aidé Apple avec des droits de douane à la suite de conversations avec Tim Cook

    Les PDG de la tech qui ont soutenu Trump en espérant une politique favorable perdent des milliards de dollars suite à l'imposition de nouveaux tarifs douaniers, la Silicon Valley plonge dans la tourmente

  3. #3
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Il est vrai que mettre des restrictions contre la Chine peut renforcer la Chine, en la forçant à devenir plus autonome.
    Une entreprise comme Huawei pourrait devenir très forte dans la fabrication de puce.

    Il ne faut pas trop s'emballer non plus car les restrictions contre la Chine ne sont qu'un argument dans les négociations entre les USA et la Chine.
    Selon comment vont se passer les négociations elles pourraient très rapidement disparaitre.
    Des entreprises chinoises pourraient quand même se dire "dans le futur nous subirons peut-être à nouveaux des restrictions, donc nous devrions investir dans le développement de puce et peut-être qu'un jour nous ferons mieux qu'AMD et Intel".

    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Selon vous, Huawei a-t-il les capacités pour devenir un leader mondial en matière de puce d'IA ? Pourquoi ?
    Ouais.
    En Chine les choses avancent plus rapidement et pour moins cher qu'aux USA.

  4. #4
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    Par défaut Le président Trump ne pourra pas empêcher la Chine d'obtenir des puces d'IA, suggère TSMC
    Le président Trump ne pourra pas empêcher la Chine d'obtenir des puces d'IA, suggère TSMC,
    alors que Trump menace les tarifs douaniers, TSMC craint la fin de son bouclier fiscal

    La politique industrielle et commerciale de Donald Trump, marquée par son intention d'augmenter les droits de douane et de supprimer des mesures clés comme le CHIPS Act, est critiquée pour son approche dépassée. De nombreux experts estiment qu'elle repose sur une vision économique obsolète, centrée sur les industries traditionnelles (acier, charbon) plutôt que sur les enjeux technologiques contemporains. Cette stratégie néglige l'importance cruciale des semi-conducteurs et des puces d'IA dans la compétitivité mondiale, ainsi que la complexité des chaînes d'approvisionnement globalisées.

    Alors que TSMC investit massivement dans des usines en Arizona, Trump salue cette initiative tout en menaçant l'entreprise de taxes punitives et en remettant en cause le CHIPS Act, créant ainsi une contradiction majeure. Son administration a temporairement exempté certains produits chinois des droits de douane, mais cette approche erratique alimente les incertitudes. Entre relocalisation forcée et mesures protectionnistes incohérentes, sa stratégie risque d'affaiblir la position américaine dans la course technologique face à la Chine, tout en décourageant les investisseurs étrangers.


    Dans ce contexte, l’alerte lancée par TSMC, géant incontournable de la fabrication de puces, souligne non seulement l’inefficacité structurelle des restrictions unilatérales américaines, mais aussi la fragilité d’un système mondialisé face à des politiques isolationnistes. La volonté de contrôler les exportations vers la Chine se heurte à des limites techniques et logistiques, tant il est difficile de tracer avec précision l’usage final des composants. En voulant taxer ou freiner les importations de puces sans stratégie industrielle cohérente, Trump risque de pénaliser non seulement les entreprises américaines, mais aussi de déstabiliser une chaîne de valeur mondiale déjà vulnérable. Loin de freiner la montée en puissance technologique de la Chine, cette approche pourrait bien précipiter un affaiblissement stratégique de l’Amérique.

    Nom : TSMC.PNG
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    Dans un contexte de rivalité économique croissante entre les États-Unis et la Chine, la course à la domination en matière d’intelligence artificielle s’intensifie. La Taiwan Semiconductor Manufacturing Company (TSMC), leader mondial de la fabrication de puces d’IA avec une valorisation de 514 milliards de dollars, alerte sur l’impossibilité potentielle d’empêcher la Chine d’accéder aux technologies avancées développées pour ses clients internationaux.

    Les autorités américaines imposent des règles strictes à l’exportation, obligeant les fabricants de semi-conducteurs à surveiller étroitement leurs chaînes de distribution et à identifier clairement les utilisateurs finaux, afin de limiter l’accès de la Chine à ces technologies stratégiques. Cependant, TSMC souligne dans son rapport annuel 2024 que sa position centrale dans l’écosystème mondial des semi-conducteurs l’empêche d’avoir une visibilité complète sur la destination et l’usage final de ses composants.

    Le géant taïwanais TSMC a annoncé un investissement massif de 100 milliards de dollars pour construire cinq nouvelles usines en Arizona, renforçant ainsi la production américaine de semi-conducteurs. Cette décision intervient alors que l'ancien président Donald Trump menace d'imposer des droits de douane sur les importations technologiques. "Les puces d'IA les plus puissantes du monde seront fabriquées en Amérique", a-t-il déclaré, saluant ce projet tout en maintenant sa ligne protectionniste.

    Dans un revirement surprenant, Trump a exprimé son intention de supprimer le CHIPS Act, une loi bipartisane de 2022 qui prévoyait 52,7 milliards de dollars pour soutenir la production locale de semi-conducteurs. Il propose plutôt d'utiliser ces fonds pour réduire la dette nationale, une position qui a semé le doute dans l'industrie technologique. Les experts craignent que cette décision ne fragilise les efforts de relocalisation de la production de puces, pourtant cruciale pour la souveraineté technologique des États-Unis.

    Trump a adressé un avertissement clair à TSMC : l'entreprise pourrait faire face à des taxes allant jusqu'à 100 % si elle ne construit pas ses usines américaines comme prévu. Cette déclaration illustre sa stratégie agressive pour relancer l'industrie locale, mais elle risque aussi de décourager les investisseurs étrangers, déjà confrontés à des incertitudes politiques.

    Dans un geste temporaire, l'administration Trump a exempté les smartphones et ordinateurs portables des nouveaux tarifs douaniers, dont une taxe supplémentaire de 125 % sur les produits fabriqués en Chine. Cependant, cette mesure ne serait qu'une pause : les droits de douane sur ces biens pourraient être rétablis dans « un mois ou deux », selon des sources gouvernementales. Cette approche intermittente reflète les tensions persistantes dans la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine, avec des conséquences imprévisibles pour les entreprises technologiques des deux côtés.

    Alors que TSMC tente de naviguer dans ce paysage politique instable, la contradiction entre les investissements industriels et les mesures protectionnistes soulève des questions sur la viabilité à long terme de la stratégie américaine. D'un côté, les usines en Arizona pourraient réduire la dépendance aux importations ; de l'autre, les taxes et l'incertitude politique pourraient finalement nuire à la compétitivité des entreprises américaines. Le débat reste ouvert sur la meilleure façon de concilier souveraineté technologique et stabilité économique.

    TSMC et l'épée de Damoclès réglementaire : sanctions, climat et incertitudes opérationnelles

    La position de TSMC dans la chaîne d'approvisionnement en semi-conducteurs réduit naturellement sa visibilité sur l'utilisation finale ou les destinataires des produits intégrant ses composants. Cette limitation l'empêche d'être certaine que ses semi-conducteurs ne seront pas utilisés à des fins non autorisées, y compris par ses partenaires ou des tiers cherchant à contourner les réglementations.

    De plus, si TSMC ou ses partenaires ne disposent pas des licences ou autorisations d'importation, d'exportation ou de réexportation requises, ou s'ils enfreignent les lois sur le contrôle des exportations ou les sanctions, l'entreprise pourrait subir des conséquences négatives. Celles-ci incluent des atteintes à sa réputation, des enquêtes gouvernementales et des sanctions juridiques, comme mentionné précédemment.

    En octobre 2024, TSMC a informé les autorités américaines et taïwanaises qu’un type de puce produit par l’un de ses clients aurait pu être détourné vers une entité sous restrictions ou intégré dans un produit soumis à embargo. Depuis, l’entreprise coopère avec les demandes d’informations complémentaires des autorités. Malgré ses efforts pour respecter les réglementations en matière de contrôle des exportations et de sanctions, rien ne garantit que ses activités seront toujours conformes. De même, le respect des lois environnementales et climatiques pourrait contraindre TSMC à :

    • Acquérir ou installer des équipements correctifs ;
    • Mettre en œuvre des programmes d’atténuation du changement climatique ou de réduction de la pollution ;
    • Modifier la conception de ses produits ou ses procédés de fabrication, ou engager d’autres dépenses significatives, comme le paiement de taxes carbone, l’achat d’énergie renouvelable ou de matières premières alternatives, potentiellement plus coûteuses ou moins disponibles.

    Si TSMC ne parvient pas à obtenir à temps les autorisations nécessaires à ses activités, ses performances financières et opérationnelles pourraient en pâtir. Par exemple, un retard dans l’obtention des permis environnementaux pour une nouvelle usine ou un projet d’extension pourrait entraîner des surcoûts, des limitations ou des retards, affectant ainsi ses résultats.

    L’intérêt croissant du public pour les enjeux environnementaux pourrait aussi impacter négativement ou retarder les projets d’expansion de TSMC, même si l’entreprise respecte les lois en vigueur, en raison des pressions sociétales et écologiques. TSMC considère le changement climatique comme un risque majeur pour son activité, nécessitant une gestion proactive pour renforcer sa compétitivité.

    En d’autres termes, TSMC affirme qu’il est tout simplement irréaliste de garantir qu’aucune de ses puces ne finira entre de mauvaises mains. Étant donné l’ampleur de son rôle dans la chaîne d’approvisionnement, il est quasiment impossible pour l’entreprise de contrôler toutes les utilisations finales ou de suivre les intermédiaires qui pourraient chercher à contourner les sanctions. Cela met en évidence les limites structurelles de la stratégie américaine : même avec les meilleures intentions, empêcher totalement la Chine d’accéder à ces technologies reste improbable.

    La complexité de cette situation a été illustrée en octobre dernier, lorsqu’un accélérateur d’IA conçu par Huawei, une entreprise chinoise sous sanctions, a été analysé par TechInsights. Le composant principal, une puce développée par Nvidia, avait été fabriqué par TSMC, selon une enquête relayée par Bloomberg. Bien que TSMC ne soit pas directement responsable du contournement des sanctions, cette affaire expose l’entreprise à des sanctions potentielles pour non-respect des restrictions américaines.

    TSMC a, dans ce cas précis, informé rapidement les autorités américaines, évoquant un possible risque pour la sécurité nationale. L’entreprise a reconnu que les puces produites pour un client avaient pu être détournées vers une entité interdite ou intégrées à un produit de cette entité. Malgré sa coopération totale avec les gouvernements taïwanais et américain, TSMC a admis qu’il n’existe à ce jour aucune méthode infaillible pour empêcher ce type de détournement.

    Enfin, l’entreprise précise qu’en dépit de sa stricte conformité aux lois sur le contrôle des exportations et aux régimes de sanctions, elle ne peut garantir que ses opérations ne seront pas ultérieurement jugées non conformes. Ce flou juridique et réglementaire constitue un risque croissant pour TSMC, qui pourrait voir sa réputation, ses activités et même sa stabilité financière compromises.

    Malgré des années de droits de douane et de contrôles à l'exportation, TSMC a continué à prospérer, certains analystes estimant même que le fondeur taïwanais est resté "relativement épargné" jusqu'à présent. Cependant, cette situation favorable pourrait changer radicalement avec l'annonce par Donald Trump en 2025 de son intention d'imposer des tarifs douaniers plus étendus sur les importations américaines, y compris les semi-conducteurs.

    TSMC a clairement exprimé ses préoccupations : toute augmentation des droits de douane sur les semi-conducteurs ou produits intégrant des puces entraînerait une hausse des coûts pour les acheteurs américains. Cette situation pourrait réduire la demande pour les produits du géant taïwanais, impactant négativement ses activités et sa croissance future. Plus inquiétant encore, une escalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine pourrait perturber l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement mondiale en semi-conducteurs.

    TSMC anticipe des perturbations majeures, alors que la demande en IA continue de croître

    L'incertitude plane sur les projets tarifaires de Trump. Selon Reuters, l'ancien président aurait déclaré il y a une semaine que les nouveaux tarifs seraient dévoilés « la semaine prochaine », ce qui laisse penser qu'une annonce pourrait intervenir à tout moment. En attendant, TSMC se prépare activement à cette éventualité, alors que les estimations sectorielles prévoient que ces taxes pourraient coûter plus d'un milliard de dollars aux fabricants de puces dès l'année prochaine.

    La situation se complique davantage avec les restrictions chinoises sur l'accès aux matières premières essentielles à la fabrication des puces, ce qui pourrait encore augmenter les coûts pour TSMC. L'entreprise met en garde contre l'extension des contrôles à l'exportation ou des sanctions ciblant certains pays, qui pourraient non seulement limiter sa capacité à fournir certains clients, mais aussi affecter la demande globale et provoquer des réorganisations majeures dans les chaînes d'approvisionnement.

    Alors que TSMC bénéficie d'une demande mondiale croissante, notamment dans le domaine de l'IA, son rapport annuel met en lumière plusieurs risques émergents : amendes pour non-conformité, défis liés à la construction de nouvelles usines, et incertitudes concernant les subventions gouvernementales comme le CHIPS Act - que Trump pourrait remettre en question. Pour l'instant, les activités de TSMC n'ont pas été significativement affectées par les nouvelles réglementations, mais l'entreprise reconnaît que l'évolution des tensions commerciales pourrait entraîner des conséquences négatives, y compris des responsabilités juridiques et des pertes financières substantielles.

    Face à ces défis multiples, TSMC doit naviguer habilement entre conformité réglementaire, stabilité de sa chaîne d'approvisionnement et maintien de sa compétitivité. La prochaine annonce de Trump sur les tarifs douaniers pourrait marquer un tournant décisif pour l'ensemble du secteur des semi-conducteurs.

    Sanctionner la Chine se retourne contre l'industrie des semi-conducteurs

    La situation actuelle de TSMC et les tensions géopolitiques autour des semi-conducteurs révèlent les profondes contradictions d'un système économique mondial qui a privilégié l'efficacité au détriment de la résilience. L'approche américaine, oscillant entre sanctions punitives et hésitations industrielles, démontre une incompréhension fondamentale des réalités de la chaîne d'approvisionnement mondiale. En cherchant à isoler la Chine par des mesures unilatérales, les États-Unis ignorent que l'industrie des semi-conducteurs est par nature transnationale et interconnectée. TSMC, malgré sa position dominante, ne peut contrôler l'ensemble des flux technologiques, ce qui rend les restrictions actuelles largement inefficaces tout en créant des distorsions économiques préjudiciables à tous.

    L'obsession de Washington pour les mesures protectionnistes, particulièrement visible dans les projets de tarifs douaniers de Trump, repose sur une vision anachronique de la production industrielle. Imposer des barrières commerciales sur des produits aussi stratégiques que les semi-conducteurs revient à pénaliser doublement l'industrie américaine : d'abord en augmentant les coûts pour les entreprises technologiques locales, ensuite en accélérant la délocalisation des activités vers des zones moins exposées aux tensions géopolitiques. La remise en question du CHIPS Act, pourtant essentiel pour réduire la dépendance à TSMC, illustre cette schizophrénie politique qui consiste à dénoncer une vulnérabilité tout en sabotant les solutions pour y remédier.

    La dépendance occidentale vis-à-vis de Taïwan constitue un risque systémique majeur que les stratégies actuelles ne parviennent pas à résoudre. Le "bouclier de silicium" taïwanais, longtemps considéré comme une garantie de stabilité, se révèle être un point de fragilité dans un contexte de montée des tensions en Asie-Pacifique. Les tentatives de relocalisation de la production aux États-Unis et en Europe progressent trop lentement pour constituer une alternative crédible à court terme. Pire, les incertitudes politiques et les revirements réglementaires découragent les investissements nécessaires à une véritable réindustrialisation. Cette inertie contraste cruellement avec les efforts massifs de la Chine pour atteindre l'autosuffisance technologique.

    L'ironie de la situation réside dans le fait que les sanctions américaines pourraient finalement servir les intérêts chinois à long terme. En stimulant l'innovation locale et en accélérant les investissements dans les capacités de production nationales, la Chine est en train de combler son retard technologique malgré les restrictions. Les récentes avancées de Huawei et SMIC dans le développement de puces avancées démontrent que les mesures punitives peuvent produire l'effet inverse de celui recherché. TSMC, pris entre deux feux, pourrait être contraint de s'adapter à cette nouvelle réalité au détriment des intérêts occidentaux.


    Face à ces défis, il devient urgent d'adopter une approche plus pragmatique et coordonnée. Plutôt que de multiplier les mesures unilatérales inefficaces, les démocraties devraient concentrer leurs efforts sur le renforcement de leurs propres capacités industrielles tout en établissant des garde-fous technologiques réalistes. Cela implique des investissements publics stables dans la R&D, une coopération renforcée entre alliés technologiques, et la reconnaissance qu'une certaine forme de coexistence économique avec la Chine est inévitable. La course aux semi-conducteurs ne se gagnera pas par l'isolement des adversaires, mais par la capacité à innover plus vite et mieux. L'actuelle impasse stratégique, où chacun croit pouvoir modifier les règles du jeu à son avantage sans en assumer les conséquences, ne fait que rapprocher l'industrie mondiale des semi-conducteurs d'une crise aux proportions inédites.

    Source : TSMC

    Et vous ?

    En démantelant le CHIPS Act tout en taxant les importations, Trump ne sabote-t-il pas la compétitivité technologique des États-Unis ?

    Pourquoi privilégier des tarifs douaniers punitifs plutôt qu’une véritable politique industrielle pour réduire la dépendance à TSMC et à l’Asie ?

    En fragilisant TSMC (via des tarifs ou des contrôles), les États-Unis ne menacent-ils pas leur propre approvisionnement en puces avancées ?

    Voir aussi :

    Le géant taïwanais des puces TSMC va investir 100 milliards de dollars pour construire cinq nouvelles usines en Arizona, aux États-Unis, alors que Trump menace d'imposer des droits de douane

    L'appel de Trump à supprimer « l'horrible » CHIPS Act sème la panique : les fabricants de puces craignent que Trump annule le financement prévu par cette loi et tente de récupérer les fonds déjà débloqués

    Le président Donald Trump a déclaré avoir informé TSMC, le géant taïwanais des puces, qu'il paierait une taxe pouvant aller jusqu'à 100 % s'il ne construisait pas ses usines aux États-Unis
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  5. #5
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    Par défaut Le laboratoire open source de l'université d'État de l'Oregon fonctionne au ralenti et sa survie est menacée
    Le laboratoire open source de l'université d'État de l'Oregon fonctionne au ralenti en raison des coupes budgétaires de l'administration Trump
    ce qui met en péril l'avenir de ce projet vieux de 22 ans

    L'Open Source Lab (OSL) de l'Université de l'État de l'Oregon est confronté à une crise financière critique qui menace sa survie. La situation est due à la baisse des dons d'entreprises et aux coupes budgétaires importantes du College of Engineering de l'université. Le problème s'est aggravé en raison des coupes budgétaires imposées par l'administration Trump dans l'enseignement supérieur. L'OSL pourrait fermer ses portes si un financement de 250 000 $ n'est pas assuré d'ici la mi-mai. Ce qui pourrait mettre en danger d'importants projets open source. La réduction des financements universitaires pousse des chercheurs à quitter les États-Unis.

    Depuis plus de 22 ans, le laboratoire open source (OSL) de l'Université d'État de l'Oregon est une pierre angulaire de l'écosystème technologique, offrant un hébergement et un soutien essentiels à de nombreux projets libres et open source dans le monde entier. L'OSL fournit une infrastructure essentielle qui comprend : la mise en miroir de logiciels fiables et l'hébergement de machines virtuelles, qui font partie intégrante de nombreux projets et organisations.

    Dans un article publié le 30 avril 2025, le patron de l'OSL, Lance Albertson, fait état d'une grave pénurie de fonds, ce qui met en péril son avenir. L'incubateur de logiciels libres est à court d'un quart de million de dollars en raison d'un remaniement du financement de l'enseignement supérieur aux États-Unis.

    Citation Envoyé par Lance Albertson

    Je vous écris pour vous informer d'une situation critique et urgente à laquelle est confronté l'Open Source Lab (OSL). Depuis plusieurs années, nous fonctionnons en déficit en raison d'une baisse des dons d'entreprises. Bien que l'Oregon State College of Engineering (CoE) ait généreusement comblé ce déficit, les récents changements dans le financement universitaire ne permettent plus de maintenir notre modèle de financement actuel. Par conséquent, notre modèle de financement actuel n'est plus viable.
    Lance Albertson a ajouté : « si nous n'obtenons pas 250 000 $ de fonds engagés, l'OSL fermera ses portes dans le courant de l'année. J'ai pris contact avec notre plus grande entreprise sponsor, qui s'efforce d'accroître son soutien au fur et à mesure que nous actualisons notre contrat, mais cela ne suffira peut-être pas ». L'OSL est d'une importance capitale dans l'écosystème des logiciels et open source et sa disparition pourrait avoir de graves conséquences.

    Pourquoi est-ce préoccupant ?

    L'Université d'État de l'Oregon a créé ce laboratoire en 2003. Depuis, il a beaucoup aidé de nombreux projets de logiciels libres. Sa fermeture pourrait perturber ces services, ce qui aurait un impact sur de nombreux projets qui s'appuient sur les installations d'hébergement neutres du laboratoire pour favoriser les relations et la collaboration entre les projets et les entreprises. Parmi les contributions notables du laboratoire, on peut citer les projets suivants :

    • l'OSL a hébergé Mozilla Firefox lorsqu'ils avaient besoin d'aide dans les premiers jours et a hébergé la version 1.0 ;
    • l'OSL a hébergé la Apache Software Foundation, la Linux Foundation, Kernel.org, Mozilla pendant de nombreuses années ;
    • l'OSL offre un miroir logiciel rapide et fiable pour les projets ;
    • l'OSL fournit actuellement un hébergement d'infrastructure pour des projets tels que Drupal, Gentoo Linux, Debian, Fedora, phpBB, OpenID, Buildroot/Busybox, Inkscape, Cinc, etc. ;
    • des machines virtuelles pour x86, aarch64 et ppc64le sont utilisées par de nombreux projets pour l'intégration continue (CI) et d'autres services hébergés.


    Le site de l'OSL répertorie actuellement 288 projets qu'il soutient, mais la page précise qu'il pourrait y en avoir d'autres. Le projet Gentoo sollicite déjà de l'aide pour l'OSL. Pour à atténuer les risques, l'OSL recherche des solutions pour relocaliser les systèmes d'hébergement en raison de l'obsolescence prévue de son centre de données obsolète. Des efforts communautaires sont également en cours pour soutenir l'équipe OSU OSL en difficulté financière.

    Toutefois, il est urgent d'agir pour obtenir les fonds nécessaires à la poursuite des activités du laboratoire et à sa contribution à la communauté technologique mondiale. Les partisans et les parties prenantes sont encouragés à se mobiliser pour préserver cette ressource inestimable.

    Les réactions dans la communauté

    Sur le forum de discussion de Hackernews, les commentateurs se sont montrés enthousiastes quant à l'impact de l'organisation : « l'OSL a transformé ma carrière d'étudiant en informatique à Corvallis il y a de nombreuses années. Je ne peux pas dire assez de bien de l'impact positif qu'il a sur la communauté open source et les étudiants qu'il emploie ». Beaucoup sont indignés par l'impact des réductions drastiques dans le financement des universités du pays.

    Un autre critique a commenté : « lorsque je travaillais sur GHC il y a de nombreuses années, l'OSL nous a aidés en nous donnant accès à de belles machines POWER7 (grâce à un hacker du noyau IBM qui nous a recommandés et approuvés) et nous les avons utilisées pendant des années pour résoudre des problèmes bizarres. J'ai toujours eu une très haute opinion de l'Open Source Lab. J'espère que quelqu'un pourra les aider à s'en sortir ».

    Le Corvallis Gazette-Times, journal de la ville natale de l'OSU, a récemment fait état de l'impact des coupes de l'administration Trump dans son article intitulé « OSU raises tuition amid federal funding concerns », et a cité le rapport du président de l'OSU, Jayathi Murthy, au conseil d'administration de l'université.

    Jayathi Murthy affirme : « les nouvelles priorités fédérales et les réductions de financement proposées, en particulier pour la recherche, pourraient avoir des conséquences directes et négatives pour l'OSU ». Des experts ont récemment accusé le DOGE d'Elon Musk de démanteler de l'intérieur les défenses cybernétiques des États-Unis sous prétexte de faire des économies. La fermeture de l'OSL nuirait également à l'industrie technologique américaine.

    Comme il a été rapporté en 2006, l'OSL a apporté une aide essentielle à Gentoo et à Drupal, tout en fournissant l'un des premiers sites d'hébergement à la toute jeune Fondation Mozilla. En 2011, Facebook a parlé de son utilisation de l'infrastructure de test de l'OSL. Comme l'a indiqué l'équipe Drupal, l'OSL servait 10 To de données par mois pour eux en 2012. Sept ans plus tard, LWN a fait état d'une intervention de Lance Albertson à SCALE 17x.

    À l'époque, Lance Albertson avait déclaré : « le rôle du laboratoire est d'être un lieu d'hébergement neutre et de favoriser les relations entre les projets de logiciels libres et les entreprises ». Selon Lance Albertson, il manque actuellement 250 000 dollars au laboratoire pour continuer à assurer ses activités.

    Plusieurs programmes de recherche scientifique et technologique menacés

    Les institutions scientifiques européennes ont commencé à tirer la sonnette d'alarme lorsque l'administration Trump a commencé à supprimer des emplois et à geler les subventions scientifiques dans le cadre de ses vastes mesures de réduction des coûts. Cette situation a conduit les universités du pays à réduire le nombre de doctorants, d'étudiants en médecine et d'autres étudiants diplômés, à geler les embauches et même à annuler certaines offres d'admission.

    Plus de 12 500 citoyens américains se trouvant actuellement dans d'autres pays grâce à des bourses de recherche Fulbright ont vu leur financement interrompu, de même que 7 400 universitaires étrangers actuellement accueillis aux États-Unis, ce qui les a laissés dans une situation financière précaire.

    Des centres américains considérés comme le summum de la science ont licencié des milliers de personnes. Ces coupes interviennent alors que certaines agences fédérales ont supprimé des sites Web et des demandes de subvention des termes jugés inacceptables par l'administration Trump, qui cherche à purger le gouvernement fédéral des initiatives « woke ». Parmi les termes considérés comme tabous : « science du climat », « diversité » et « genre ».

    L'ensemble de ces mesures a jeté un froid dans les universités et les instituts de recherche aux États-Unis. « Ce que nous voyons aujourd'hui est en fait une censure, une censure des valeurs fondamentales », a déclaré Yasmine Belkaid, présidente de l'Institut Pasteur de Paris, qui s'est installée en France l'année dernière après avoir passé 30 ans aux États-Unis, où elle a dirigé le Centre d'immunologie humaine du National Institutes of Health (NIH).

    À titre d'exemple, l'un des projets phares menacés par les coupes budgétaires de l'administration est le programme de subvention du CHIPS Act qui vise à redynamiser l'industrie américaine des semiconducteurs. La majorité des personnes travaillant sur le CHIPS Act sont en passe d'être licenciées. De plus, Donald Trump appelle le Congrès à supprimer le CHIPS Act, affirmant qu'il s'agit d'un projet « horrible » qui distribue l'argent des contribuables aux étrangers.

    Conclusion

    Les politiques de Donald Trump à travers le DOGE portent atteinte à la communauté scientifique et technologique des États-Unis. Une enquête réalisée par la revue scientifique Nature a révélé que plus de 75 % de scientifiques américains envisagent de quitter le pays et considèrent l'Europe et le Canada comme leurs principaux lieux d'installation. Cette tendance menace sérieusement l'innovation technologique et la recherche scientifique aux États-Unis.

    Les coupes budgétaires de Donald Trump menacent la survie du laboratoire open source de l'université d'État de l'Oregon. Si le laboratoire n'est pas financé à hauteur de 250 000 $ d'ici la mi-mai, il pourrait être contraint de fermer ses portes, ce qui représenterait une perte colossale pour l'industrie.

    L'Union européenne a lancé une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs américains en Europe avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques. En France, Aix-Marseille Université a lancé le 7 mars 2025 un programme très ambitieux appelé « Safe Place for Science » destiné à offrir l'asile scientifique aux scientifiques américains. D'autres universités européennes envisagent aussi de déployer des programmes similaires.

    Source : billet de blogue

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la situation du laboratoire open source de l'université d'État de l'Oregon ?
    Que pensez-vous de l'impact des coupes de l'administration Trump dans le financement des universités ?
    Quels impacts ces politiques controversées pourraient-elles avoir sur les États-Unis à long terme ?

    Voir aussi

    L'Union européenne lance une campagne pour attirer les scientifiques et les chercheurs avec des offres de subventions et de nouveaux plans politiques, après le gel des financements par Donald Trump

    Le DOGE d'Elon Musk accusé de démanteler de l'intérieur les défenses cybernétiques des États-Unis sous prétexte de faire des économies, exposant ainsi le pays à des cyberattaques dévastatrices

    Une enquête révèle que 75 % des scientifiques envisagent de quitter les États-Unis en raison des politiques de Trump, ce qui met en péril la recherche scientifique et l'innovation technologique dans le pays

  6. #6
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    Bonne chance pour expliquer l'importance de l'open source à Trump.

    On ne peut que plaindre la minorité d'Américains qui ont encore un cerveau. Les projets open source luttent toujours pour trouver des financements et ça ne va pas s'arranger. Entre ça et les idées très particulières des législateurs américains concernant la confidentialité, l'informatique est dans un drôle d'état. Nous payons aussi l'insuffisance de la concurrence européenne, en l'absence d'alternatives nous sommes prisonniers des décisions de cette administration. Cette situation permettra peut-être l'émergence d'acteurs européens dans le secteur du cloud, mais c'est peut-être une voeu pieux de ma part.

  7. #7
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    Par défaut Donald Trump envisage de remplacer les règles d'exportation des puces avancées d'IA de l'ère Biden
    L'administration Trump veut remplacer la règle trop complexe de l'ère Biden régissant l'exportation de puces d'IA de pointe dans le monde entier par une règle plus simple garantissant la domination US sur l'IA

    L'administration Trump s'apprêterait à supprimer plusieurs restrictions de l'ère Biden sur les exportations de semi-conducteurs. Selon Bloomberg, la Maison-Blanche envisage de modifier les règles qui interdisent actuellement l'expédition de puces d'intelligence artificielle (IA) à haute performance vers différent pays du monde entier, dont la Chine, en invoquant des raisons de sécurité nationale.

    Ce développement survient alors que les stratégies commerciales de Donald Trump font l'objet de critiques de longue date. TSMC, le géant taïwanais des puces, estime que le président Trump ne pourra pas empêcher la Chine d'obtenir des puces d'IA. Les critiques affirment quant à elles que l'approche de Donald Trump ignore la valeur stratégique des puces d'IA et menace la stabilité de la chaîne d'approvisionnement mondiale.

    Dans un nouveau rebondissement, l'administration Trump envisage aujourd'hui de réviser les restrictions sur les exportations de GPU vers certains pays et régions, afin d'éviter que les puces haut de gamme ne soient revendues à des pays figurant sur la liste noire par le biais d'intermédiaires - une tactique qui rappelle la manière dont l'Union soviétique a acquis des semi-conducteurs américains pendant la guerre froide.

    Les changements proposés pourraient bénéficier à des pays comme les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, qui ont investi des milliards dans l'infrastructure numérique mais ne peuvent toujours pas accéder aux puces avancées nécessaires pour alimenter les nouveaux centres de données.


    Au lieu d'imposer des plafonds généraux à une liste fixe de pays, les règles révisées impliqueraient également que les États-Unis négocient directement les niveaux d'exportation de puces avec certains pays.

    Bloomberg suggère que les changements pourraient être annoncés avant le voyage du président Donald Trump au Moyen-Orient la semaine du 12 mai.

    Contrairement au CHIPS Act de l'ère Biden, que Donald Trump s'est engagé à supprimer en le qualifiant d'« horrible, horrible chose », l'administration semble déterminée à maintenir, voire à renforcer, les restrictions à l'exportation des semi-conducteurs.

    Au-delà des interdictions existantes, la Maison-Blanche envisage également de nouvelles restrictions à l'encontre de pays soupçonnés de détourner des puces vers la Chine, la Malaisie et la Thaïlande étant apparemment dans le collimateur.

    Le gouvernement a également sévi contre des entreprises telles que Nvidia, qui ont tenté de compenser la perte du marché chinois en proposant des puces moins puissantes.

    Nvidia s'est vu interdire l'expédition de son GPU H20 en Chine, le département du commerce ayant exigé une licence d'exportation spécifique pour ce modèle.

    Cependant, il a été rapporté que Nvidia étudie actuellement le développement d'une version dégradée supplémentaire pour contourner les restrictions.

    Au-delà des semi-conducteurs, les règles d'exportation de l'ère Biden couvrent également les équipements et les outils logiciels susceptibles d'être utilisés dans la fabrication des semi-conducteurs.

    Le ministère du commerce a renforcé ces règles en décembre afin de couvrir les équipements susceptibles d'être utilisés pour fabriquer des unités de mémoire à large bande passante.

    Dans le cadre de la politique commerciale actuelle de Donald Trump, Microsoft met en garde contre le fait que des restrictions à l'exportation trop larges pourraient compromettre la position de leader des États-Unis dans le domaine de l'IA. Selon Microsoft, Donald Trump devrait bloquer le « cadeau » de Joe Biden à la Chine en matière d'IA.

    Brad Smith, vice-président de Microsoft, a en effet averti que limiter l'accès aux puces à des alliés clés pourrait les inciter à se tourner vers des fournisseurs chinois, permettant ainsi à la Chine de prendre l'avantage dans la course à l'IA. Selon lui, il est essentiel de maintenir un accès équilibré pour éviter les pertes stratégiques et préserver l'influence des États-Unis dans le développement mondial de l'intelligence artificielle.

    Source : Bloomberg

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous l'initiative de l'administration Trump crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Donald Trump demande la suppression du Chips Act et la réorientation des fonds vers la dette nationale, "Votre Chips Act est une chose horrible. Ils prennent notre argent et ne le dépensent pas"

    L'appel de Trump à supprimer « l'horrible » CHIPS Act sème la panique : les fabricants de puces craignent que Trump annule le financement prévu par cette loi et tente de récupérer les fonds déjà débloqués

    L'administration Trump abandonne les mesures de répression des exportations de puces d'IA H20 après que Nvidia a payé 1 million $ pour un repas à Mar-a-Lago
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  8. #8
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    Sans surprise, cette administration ne s'est pas rendu compte que l'époque où la Chine n'était bonne qu'à espionner et copier la technologie occidentale est terminée, et s'imagine pouvoir arrêter leur développement en leur coupant l'accès à cette technologie. Après tout, la Chine ne parvient à produire que des cochonneries pas chères grâce à une main d'oeuvre à bas coût et en polluant énormément. Comment ça c'était il y a vingt ans ? Les choses évoluent avec le temps ? Pas possible !

    Si le modèle économique hybride de la Chine a une force, c'est bien celui de pouvoir répondre à des enjeux stratégiques. La Chine contrôle les ressources en terres rares et peut développer ses propres technologies. Donc deux issues possibles :

    1. Les USA se rendent compte qu'ils sont en train de créer un concurrent de toutes pièces et arrêtent cette politique contre productive.

    2. Dans trois ans, la Chine annonce la mise sur le marché de sa propre puce IA. Dans cinq ans, la dite puce parvient à parité tecnologique. Comme la Chine contrôle les ressources en terres rares, elles sont aussi moins chères. Dans sept ans, l'Europe se fournit en Chine. L'industrie américaine autrefois toute puissante ne survit que grâce au protectionnisme.

    Faisons confiance aux Etats Unis pour choisir ce qui est bon pour eux.

    (Et comme nous sommes sur Internet, je précise que ce message contient des sarcasmes.)

  9. #9
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    Citation Envoyé par BugFactory Voir le message
    (Et comme nous sommes sur Internet, je précise que ce message contient des sarcasmes.)
    Et des fautes d'orthographe et de français...

  10. #10
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    Citation Envoyé par BugFactory Voir le message
    Comment ça c'était il y a vingt ans ? Les choses évoluent avec le temps ? Pas possible !)
    Cela me rappelle la fin des années 1950. À cette époque, on disait que le Japon produisait de la M en masse et quil ne faisait que copier, incapable d'innover. Maintenant, les produits japonnais sont gage de qualité.

    Mais il y a une différence, le Japon est peuplé, à la louche, de 100 millions de personnes et a très peu de ressources naturelles.

    La Chine, 1.500 millions d'habitants, à la louche toujours, avec des ressources naturelles, hors énergie (ils sont en train d'y remédier en passant à vitesse forcée aux énergis renouvelables, qui elles sont locales). Alors, la Chine, dans le futur ?

  11. #11
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    Je ne suis pas fan de la stratégie.
    Je laisserais les fabricants de puces US exporter leurs meilleures puces partout dans le monde. (sans aucune restriction)
    De toute façon les pays arriveront à s'arranger pour se procurer ces puces.

    C'est important pour l'économie d'un pays d'exporter.

    Les restrictions vont motiver des fabricants de puces chinois à se développer et ils risquent de faire mieux que les fabricants US dans quelque années.

  12. #12
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    Par défaut Le PDG de Nvidia prévient que les concurrents chinois en matière d'IA sont devenus « redoutables »
    Le PDG de Nvidia prévient que les concurrents chinois en matière d'IA sont devenus « redoutables »
    les performances des puces d'IA de Huawei se rapprochent rapidement de celles de Nvidia

    Les États-Unis ont pris des mesures rigoureuses pour ralentir l'industrie technologique chinoise. Ces mesures comprennent des restrictions à l'exportation, des sanctions contre les entreprises chinoises, la limitation de la coopération, etc. Pourtant, la Chine rattrape rapidement son retard sur les États-Unis. La Chine a même surpassé les États-Unis dans certains domaines. Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que les rivaux chinois ont évolué et sont devenus « assez redoutables ». Dans le même temps, il estime que les droits de douane controversés imposés par Donald Trump pour réindustrialiser les États-Unis constituent une « vision incroyable ».

    Dans une récente interview accordée à Bloomberg, Jensen Huang a déclaré que les rivaux chinois comblent le vide laissé par les entreprises américaines contraintes d'abandonner ce marché en raison des restrictions commerciales imposées par les États-Unis. Les analystes avertissent depuis des années que les restrictions américaines pourraient avoir un effet inverse à celui recherché, en favorisant l'innovation et en consolidant le pouvoir des géants chinois.

    Lors de l'interview, Jensen Huang a déclaré que l'industrie technologique chinoise devient plus puissante. « Les concurrents chinois ont évolué », a déclaré Jensen Huang. Il a ajouté que le géant chinois Huawei qui figurait sur la liste noire du gouvernement américain est devenu « tout à fait redoutable ». Jensen Huang a affirmé : « comme tout le monde, ils doublent, voire quadruplent leurs capacités chaque année. Et le volume augmente considérablement ».

    Jensen Huang a souligné que l'écart entre les performances des produits américains et leurs alternatives chinoises se réduit. La dernière puce d'IA de Huawei offre des « performances similaires » à celles de la puce H200 de Nvidia, un composant qui était à la pointe de la technologie jusqu'à son remplacement ces derniers mois. En vertu des restrictions, Nvidia ne peut pas expédier sa puce H20 en Chine. Ce composant clé est une version dégradée du H200.

    Jensen Huang explique à propos de cette puce : « il n'est pas possible de dégrader davantage les capacités du produit. Nvidia envisage des alternatives potentielles au H20, mais n'a pas de puce prévue pour l'instant. Lorsqu'elle le fera, l'entreprise devra demander l'autorisation de Washington. Il ne faut pas sous-estimer l'importance du marché chinois. C'est là que se trouve la plus grande population de chercheurs en intelligence artificielle au monde ».

    Selon plusieurs rapports, l'industrie chinoise se tourne de plus en plus vers les alternatives offertes par Huawei. Ainsi, les restrictions américaines pourraient non seulement favoriser la Chine dans la course mondiale à l'IA, mais aussi transformer Huawei en une puissance mondiale en matière de puce d'IA.

    Les sanctions imposées par Washington ont un impact négatif sur Nvidia

    Les restrictions américaines sur les exportations vers la Chine ont effectivement exclu Nvidia du pays, le plus grand marché pour les puces, et en conséquence, l'entreprise s'attend à perdre 8 milliards de dollars de ventes rien que pour ce trimestre. Le 21 mai 2025, lors d'une conférence téléphonique sur les résultats trimestriels, Jensen Huang a passé la majeure partie de son temps à plaider pour que le gouvernement américain assouplisse les restrictions.


    « Plutôt que d'empêcher la technologie de l'IA de tomber entre les mains des Chinois - ce qui est l'objectif - les entreprises locales ne font que trouver des solutions de rechange », a-t-il déclaré. On ne peut pas reprocher à Tencent et à d'autres grands acheteurs de ses produits de se tourner vers Huawei parce qu'ils ne peuvent plus dépendre des fournisseurs américains. Ce qui menace la position de leader de Nvidia en matière de puces d'IA.

    Jensen Huang a déclaré qu'il souhaite que tous les chercheurs et développeurs du monde utilisent la technologie américaine en matière d'IA. « Indépendamment de notre succès à court terme en matière de revenus, nous ne pouvons pas ignorer le fait que le marché chinois est très important », a-t-il déclaré.

    Mais malgré les défis posés à Nvidia par les restrictions à l'exportation, Jensen Huang soutient les droits de douane de Donald Trump. « L'idée que les droits de douane soient le pilier d'une vision audacieuse visant à réindustrialiser la fabrication locale et à motiver le monde à investir aux États-Unis est tout simplement une vision incroyable », a-t-il ajouté. Il a qualifié cette stratégie de « tout à fait visionnaire », bien que les experts affirment le contraire.

    Jensen Huang a souligné que cette stratégie a le potentiel de transformer l'économie américaine pour les décennies à venir. « Nous sommes tous d'accord avec cette idée. Nous installons des usines et encourageons nos partenaires du monde entier à investir aux États-Unis », a-t-il déclaré. Jensen Huang a également salué la décision d'abroger la règle dite de diffusion de l'IA, qui limitait auparavant l'exportation de technologies d'IA avancées.

    Les sanctions des États-Unis pourraient nuire à leurs propres entreprises

    La stratégie des États-Unis consiste à bloquer l'approvisionnement de la Chine en puces d'IA pour ralentir ses progrès en matière d'IA. En 2018, Donald Trump avait lancé une guerre commerciale contre la Chine, en imposant des droits de douane et des restrictions sur les exportations de technologies de pointe, notamment contre Huawei. Ces mesures strictes ont été maintenues par son successeur Joe Biden, et certaines se sont retrouvées renforcées.

    L'administration Trump a annoncé le 15 avril 2025 qu'elle prend des mesures pour restreindre la vente de puces d'IA par Nvidia, AMD et Intel. Ces mesures ont essentiellement fermé la porte à une activité en plein essor en Chine, qui achète plus de puces que n'importe quel autre pays. Deux jours après, les actions de Nvidia, premier fabricant mondial de puces d'IA, ont chuté de 8,4 %. Les actions d'AMD ont chuté d'environ 7,4 % et celles d'Intel de 6,8 %.

    En 2022, l'administration Biden a commencé à imposer des règles visant à restreindre la capacité de la Chine à acheter des puces d'IA de Nvidia. L'administration Biden a ajouté des restrictions supplémentaires chaque année suivante. En avril 2025, l'administration Trump a bloqué la dernière puce d'IA que Nvidia vendait sur le marché chinois, la puce H20, en déclarant qu'elle était dans l'intérêt de la sécurité nationale et économique du gouvernement.

    L'industrie américaine des puces a fait pression sur Washington pour qu'il assouplisse les restrictions sur la vente de puces informatiques de pointe à la Chine. Mais leurs efforts ont échoué et les fabricants américains de puces se retrouvent privés du vaste marché chinois, ce qui est à l'avantage de Huawei.

    Mais Jensen Huang ne baisse pas les bras. Il a rencontré les dirigeants chinois lors d'un événement en Chine le 17 avril 2025 et a souligné l'importance de ce pays pour son entreprise. « Nous allons continuer à faire des efforts considérables pour optimiser nos produits qui sont conformes à la réglementation et continuer à servir le marché chinois », a déclaré Jensen Huang lors d'une réunion avec le Conseil chinois pour la promotion du commerce international.

    Huawei pourrait devenir une puissance mondiale en matière de puce d'IA

    Selon Gregory C. Allen, directeur du Wadhwani AI Center au Center for Strategic and International Studies, la génération précédente de puces de Nvidia est environ 40 % plus performante que le meilleur produit de Huawei. Toutefois, cet écart pourrait s'amenuiser si Huawei s'empare des affaires de ses rivaux américains. Nvidia devrait réaliser plus de 16 milliards de dollars de chiffre d'affaires cette année grâce au H20 en Chine avant la restriction.

    Huawei pourrait utiliser cet argent pour embaucher des ingénieurs plus expérimentés et fabriquer des puces de meilleure qualité. D'après Gregory Allen, les restrictions américaines pourraient également aider Huawei à attirer des clients locaux comme DeepSeek, une startup chinoise leader dans le domaine de l'IA. Travailler avec ces entreprises pourrait aider Huawei à améliorer les logiciels qu'il développe pour contrôler ses puces électroniques.

    Ce type d'outils a été l'un des points forts de Nvidia au fil des ans. Selon Dylan Patel, analyste en chef de la société de recherche SemiAnalysis, pour empêcher Huawei de gagner du terrain, les autorités américaines doivent empêcher la Chine d'acheter des équipements américains de fabrication de puces.

    « Le gouvernement américain autorise certaines entreprises chinoises à acheter des machines américaines. Les entreprises chinoises ont exploité cette faille », affirme Dylan Patel. SemiAnalysis a rapporté que des sociétés chinoises agréées par Washington ont acheté des équipements américains et les ont transférés à des entreprises chinoises qui n'avaient pas le droit de les acheter. « Huawei est un concurrent féroce », a fait savoir Dylan Allen.

    Certains analystes affirment que l'industrie chinoise des puces finira par surmonter les obstacles qu'elle rencontre actuellement. On ne sait pas ce qui se passera si (ou plutôt quand) les fabricants chinois d'équipements de lithographie construisent leurs propres systèmes de lithographie DUV (ou se contentent de copier ceux mis au point par le géant néerlandais). D'une part, ils pourraient simplement réduire leurs achats auprès d'ASML.

    D'autre part, ils pourraient commencer à vendre ces outils en dehors de la Chine, entrant ainsi en concurrence avec ASML. S'il est peu probable que la Chine construise bientôt une machine semblable au Twinscan NXT:2000i d'ASML, il pourrait être plus facile de reproduire quelque chose de moins avancé.

    Impacts des droits de douane sur l'industrie technologique américaine

    Le 2 avril 2025, Donald Trump a imposé des droits de douane « réciproques » à presque tous les pays du monde lors de ce qu'il a appelé le « Jour de la libération ». Cette décision a provoqué la chute des marchés boursiers mondiaux, avec un impact désastreux sur les valeurs technologiques aux États-Unis. La raison en est que l'industrie technologique américaine est fortement dépendante de la Chine, spécialement ciblée par Donald Trump.

    À travers les droits de douane, Donald Trump envisage de forcer les entreprises qui fabriquent leurs produits en Chine à construire des usines aux États-Unis et à produire sur place. Cependant, de nombreux défis restent à relever : la disponibilité des matières premières, le coût élevé de la main-d'œuvre, etc.

    La Chine a mis des dizaines d'années à construire ses infrastructures industrielles de pointe et une chaîne d'approvisionnement solide et intégrée. La fabrication et l'assemblage des pièces de smartphones se sont déplacés vers les pays d'Asie il y a plusieurs décennies, les entreprises américaines s'étant concentrées sur le développement de logiciels et la conception de produits de pointe, qui génèrent des marges bénéficiaires beaucoup plus importantes.

    Le 12 mai 2025, les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord sur une réduction des droits de douane pendant 90 jours à la suite des menaces sur leur industrie technologique respective. Cette trêve vise à donner aux deux pays le temps de négocier un accord commercial définitif. Donald Trump a déclenché cette guerre afin de forcer le rapatriement des industries manufacturières aux États-Unis. Mais les experts sont sceptiques quant à l'efficacité de la méthode.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    La Chine rattrape rapidement son retard dans le domaine des puces d'IA. Qu'en pensez-vous ?
    Comment l'Europe et la France peuvent-elles parvenir à leur souveraineté dans ce domaine stratégique ?
    Le PDG de Nvidia soutient les droits de douane de Donald Trump malgré l'impact négatif sur son entreprise. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Les fabricants de puces américains craignent de céder le marché chinois de l'IA à Huawei après les nouvelles restrictions imposées par Trump, ces restrictions pourraient profiter à la Chine et à Huawei

    Les États-Unis et la Chine se sont mis d'accord sur une réduction des droits de douane pendant 90 jours à la suite des menaces sur leur industrie technologique respective

    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, affirme que ses puces d'IA s'améliorent plus rapidement que la norme établie par loi de Moore, une déclaration que certains critiques qualifient d'argument marketing

  13. #13
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    C'est la voix des actionnaires qui parle. NVIDIA cherche par tous les moyens à lever les restrictions à l'exportation, la Chine représentant quand-même 16% de son CA.

  14. #14
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
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    C'est trop tard maintenant.
    Les USA pourraient supprimer toutes les restrictions, les entreprises chinoises continueraient d'acheter des puces Huawei plutôt que des puces Nvidia ou Intel.

    Huawei va probablement bientôt produire des puces plus puissantes que les puces les plus puissantes d'Nvidia.
    C'est de la concurrence saine, ça devrait même être bénéfique pour les consommateurs.

  15. #15
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    les restrictions américaines ont juste permis d'accélérer le processus d'autonomie dans la majorité des domaines... et pourra en vendre partout.... brics est le plus gros marché

  16. #16
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    Par défaut Le PDG de Nvidia a déclaré que le géant technologique avait obtenu l'autorisation de l'administration Trump
    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que le géant technologique avait obtenu l'autorisation de l'administration Trump pour vendre à la Chine ses puces informatiques H20 de pointe utilisées pour l'IA

    Le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a fait la promotion de l'IA à Washington, DC et en Chine. NVIDIA va donc reprendre les ventes de H20 en Chine et a annoncé un nouveau GPU entièrement conforme pour ce marché.

    Dans la guerre des puces entre les États-Unis et la Chine, Nvidia est l'une des cibles des restrictions de l'administration de Donald Trump. Cependant, en avril, l'administration Trump a fait marche arrière sur les plans de restriction des exportations des puces d'intelligence artificielle H20 de Nvidia vers la Chine après que le PDG Jensen Huang ait participé à un dîner à Mar-a-Lago avec le président américain Donald Trump. Le changement de plan est intervenu après que Nvidia a promis à l'administration Trump de nouveaux investissements américains dans les centres de données d'IA.

    Récemment, le PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a fait la promotion de l'IA à Washington, DC et en Chine. NVIDIA va donc reprendre les ventes de H20 en Chine et a annoncé un nouveau GPU entièrement conforme pour ce marché.


    Voici le communiqué de Nvidia sur le sujet :

    Ce mois-ci, le fondateur et PDG de NVIDIA, Jensen Huang, a fait la promotion de l'IA à Washington, DC et à Pékin, soulignant les avantages que l'IA apportera aux entreprises et à la société dans le monde entier.

    Dans la capitale américaine, Jensen Huang a rencontré le président Trump et des décideurs politiques américains, réaffirmant le soutien de NVIDIA aux efforts de l'administration pour créer des emplois, renforcer les infrastructures nationales d'IA et la fabrication locale, et garantir que les États-Unis restent à la pointe de l'IA dans le monde.

    À Pékin, Jensen Huang a rencontré des représentants du gouvernement et de l'industrie pour discuter de la manière dont l'IA permettra d'augmenter la productivité et de multiplier les opportunités. Les discussions ont souligné comment les chercheurs du monde entier peuvent faire progresser une IA sûre et sécurisée au profit de tous.

    Huang a également fait le point auprès des clients, indiquant que NVIDIA déposait des demandes pour commercialiser à nouveau le GPU NVIDIA H20. Le gouvernement américain a assuré à NVIDIA que les licences seraient accordées, et NVIDIA espère commencer les livraisons prochainement. Enfin, M'Huang a annoncé un nouveau GPU NVIDIA RTX PRO entièrement conforme, "idéal pour l'IA des jumeaux numériques pour les usines intelligentes et la logistique".

    Comme Huang l'a souligné lors de ses visites, le monde a atteint un point d'inflexion : l'IA est devenue une ressource fondamentale, au même titre que l'énergie, l'eau et Internet. Jensen a souligné l'engagement de NVIDIA à soutenir la recherche open source, les modèles de base et les applications, qui démocratisent l'IA et donneront les moyens aux économies émergentes de toutes les régions, y compris l'Amérique latine, l'Europe, l'Asie et au-delà.

    "La recherche open source à usage général et les modèles de base sont la colonne vertébrale de l'innovation en matière d'IA, a expliqué Huang aux journalistes à Washington. "Nous pensons que tous les modèles civils devraient fonctionner de manière optimale sur la pile technologique américaine, encourageant ainsi les nations du monde entier à choisir l'Amérique."
    Pour rappel, les États-Unis ont pris des mesures rigoureuses pour ralentir l'industrie technologique chinoise. Ces mesures comprennent des restrictions à l'exportation, des sanctions contre les entreprises chinoises, la limitation de la coopération, etc. Pourtant, la Chine rattrape rapidement son retard sur les États-Unis. La Chine a même surpassé les États-Unis dans certains domaines.

    En mai, le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que les rivaux chinois ont évolué et sont devenus "assez redoutables". Dans le même temps, il avait estimé que les droits de douane controversés imposés par Donald Trump pour réindustrialiser les États-Unis constituent une "vision incroyable".

    Source : Nvidia

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces déclarations du PDG de Nvidia sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi

    La Chine a ouvert une enquête sur Nvidia pour violation de la loi anti-monopole du pays. Une mesure de rétorsion contre les dernières restrictions imposées par les États-Unis ?


    L'administration Trump veut remplacer la règle trop complexe de l'ère Biden régissant l'exportation de puces d'IA de pointe dans le monde entier par une règle plus simple garantissant la domination US sur l'IA


    Nvidia devient la première entreprise américaine à atteindre une capitalisation boursière de 4 000 Mds $, dépassant Apple et Microsoft, les seules autres dont la valeur boursière dépasse les 3 000 Mds $
    Publication de communiqués de presse en informatique. Contribuez au club : corrections, suggestions, critiques, ... Contactez le service news et Rédigez des actualités

  17. #17
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    Par défaut Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, affirme que l'armée chinoise évitera les technologies d'IA américaines
    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, affirme que l'armée chinoise évitera les technologies d'IA américaines : « Ils n'ont pas besoin des puces de Nvidia ou des piles technologiques américaines pour construire leur armée »

    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a écarté les inquiétudes concernant l'utilisation par l'armée chinoise de puces d'intelligence artificielle (IA) américaines, déclarant dans une récente interview que la Chine « n'a pas besoin des puces de Nvidia ou des piles technologiques américaines pour construire leur armée ». Jensen Huang a souligné que l'armée chinoise ne peut pas se fier à la technologie américaine, affirmant que les capacités informatiques existantes en Chine sont suffisantes pour les applications militaires.

    Ces affirmations interviennent peu de temps après que Jensen Huang a déclaré que le géant technologique avait obtenu l'autorisation de l'administration Trump pour vendre à la Chine ses puces d'IA H20. Lors d'une visite à Pékin, Jensen Huang a rencontré des représentants du gouvernement et de l'industrie pour discuter du potentiel économique de l'IA. Il a également réaffirmé son intention de continuer à approvisionner ses clients sur le marché chinois.

    Le PDG de Nvidia s'est entretenu le dimanche 13 juillet avec Fareed Zakaria sur CNN pour discuter de divers sujets, notamment de la course à l'IA entre les États-Unis et la Chine. Fareed Zakaria a interrogé Huang sur le consensus bipartisan précédent concernant la restriction du matériel d'IA haut de gamme à la Chine, et sur ses commentaires antérieurs selon lesquels les sanctions s'étaient retournées contre les entreprises américaines.

    « Priver quelqu'un de technologie n'est pas un objectif, c'est une tactique. Et cette tactique n'était pas au service de l'objectif », a déclaré Jensen Huang. « Nous aimerions que les États-Unis soient le leader mondial [en matière d'IA], il n'y a rien de mal à cette aspiration, et nous devrions certainement essayer d'y parvenir, et nous efforcer d'y parvenir. »

    « Notre mission, correctement exprimée... pour que l'Amérique soit leader en matière d'IA », a poursuivi Jensen Huang, « est de s'assurer que la pile technologique américaine est disponible sur les marchés du monde entier, afin que des développeurs extraordinaires, y compris en Chine, soient en mesure de s'appuyer sur [la] pile technologique américaine ».


    À la question de Fareed Zakaria de savoir si cela pourrait donner à l'armée et aux services de renseignement chinois « la capacité de suralimenter leurs armes avec les meilleures puces américaines », Jensen Huang a répondu :

    Citation Envoyé par Jensen Huang
    Nous n'avons pas à nous inquiéter de cela, car l'armée chinoise, tout comme l'armée américaine, ne recherchera pas la technologie de l'autre pour la développer au-dessus d'elle. Ils ne peuvent tout simplement pas s'y fier. Elle pourrait, bien sûr, être limitée à tout moment.

    Sans compter que la Chine dispose déjà d'une grande capacité de calcul. Il suffit de penser au nombre de superordinateurs en Chine, construits par d'incroyables ingénieurs chinois, qui sont déjà opérationnels.

    Ils n'ont certainement pas besoin des puces de Nvidia ou des technologies américaines pour construire leur armée.
    Jensen Huang doit tenir une conférence de presse à Pékin le 16 juillet. Il s'agit de sa deuxième visite cette année, après celle d'avril, au cours de laquelle il avait déclaré qu'il espérait « continuer à coopérer avec la Chine ».

    Toutefois, le sénateur républicain Jim Banks et la sénatrice démocrate Elizabeth Warren ont envoyé une lettre à Jensen Huang avant son voyage, lui demandant de s'abstenir de rencontrer des représentants d'entreprises qui travaillent avec l'armée et les services de renseignement de la République populaire de Chine (RPC).

    « Nous craignons que votre voyage en RPC ne légitime des entreprises qui coopèrent étroitement avec l'armée chinoise ou n'implique de discuter de lacunes exploitables dans les contrôles américains à l'exportation », prévient la lettre.

    Cette visite intervient également à la suite d'informations selon lesquelles la Chine construit actuellement d'énormes centres de données destinés à héberger plus de 115 000 GPU IA de Nvidia. Il semblerait que cela soit en contradiction directe avec les restrictions actuelles des États-Unis et de la Chine en matière d'exportation de puces concernant le matériel d'IA haut de gamme, bien que l'on ne sache pas exactement comment les GPU en question seraient acquis.


    Le tsar de l'IA de l'administration Trump, David Stacks, a déjà appelé à un assouplissement des réglementations de l'ère Biden concernant les puces d'IA fabriquées aux États-Unis, tandis qu'un décret réglementant les développements d'outils, de logiciels et de modèles d'IA a été rejeté au début du mandat actuel de Donald Trump.

    Il est certain que l'administration Trump semble voir l'IA et le matériel d'IA d'un œil plus favorable que le gouvernement américain précédent, de sorte qu'il n'est peut-être pas impensable que les deux pays puissent partager les développements de l'IA (et les puces) à leur avantage mutuel dans les années à venir.

    Cela dit, les États-Unis ont imposé à la Chine des droits de douane parmi les plus élevés du monde au début de l'année, et n'ont pas donné de signe de relâchement au cours des derniers mois. Il reste donc à savoir si les paroles apaisantes de Jensen Huang pourraient contribuer à améliorer les relations technologiques entre les deux pays, ou peut-être même à rétracter les sanctions existantes concernant les puces dans un avenir proche.

    Par ailleurs, malgré les restrictions américaines visant à freiner le secteur technologique chinois, Jensen Huang a reconnu que les entreprises chinoises, en particulier Huawei, réduisaient rapidement l'écart de performance dans le domaine des puces IA. Le PDG de Nvidia a qualifié les concurrents chinois en matière d'IA de « redoutables », suggérant que les États-Unis pourraient ne pas conserver longtemps leur avance.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous les propos du PDG de Nvidia crédibles ou pertinents ?

    Voir aussi :

    Face aux restrictions américaines sur les puces, la Chine répliquerait avec plus de 100 projets IA comparables à DeepSeek. En incubation, ils seront annoncés d'ici 2026, selon un ancien haut fonctionnaire

    Les fabricants de puces américains craignent de céder le marché chinois de l'IA à Huawei après les nouvelles restrictions imposées par Trump, ces restrictions pourraient profiter à la Chine et à Huawei

    Les fabricants de puces américains ne seront pas indépendants de la chaîne d'approvisionnement de la Chine avant au moins dix ans, selon le PDG de NVIDIA
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  18. #18
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    Par défaut Le président Donald Trump a menacé de démanteler Nvidia, sans même savoir de quoi il s'agissait
    Trump a menacé de démanteler Nvidia, sans même savoir de quoi il s'agissait : « que diable est Nvidia ? Je n'en ai jamais entendu parler auparavant »
    ce qui remet en question sa connaissance du secteur Tech

    Donald Trump a partagé une anecdote qui a agité tout le secteur IT : il avait envisagé de démanteler Nvidia. Ce qui est surprenant, c'est qu'il n'avait aucune idée de ce qu'est Nvidia. Cette confession a surpris les observateurs, compte tenu du rôle stratégique de Nvidia dans l’économie américaine et l'industrie technologique mondiale. Le président américain a déclaré avoir changé d'avis après avoir rencontré le PDG de Nvidia. Il pense désormais que Nvidia est quasi impossible à rattraper, même avec dix mauvaises années. Mais les experts alertent sur la bulle de l'IA, affirmant que les valorisations entreprises telles que Nvidia sont détachées de la réalité.

    Nvidia est un éditeur de logiciels et une entreprise sans usine qui conçoit des processeurs graphiques, des interfaces de programmation d'applications (API) pour la science des données et le calcul intensif, ainsi que des systèmes sur une puce (SoC) pour les marchés de l'informatique mobile et de l'automobile. Elle conçoit ses circuits intégrés dans ses centres de recherches, mais sous-traite leur production à d'autres sociétés de semiconducteurs.

    Les puces d'IA de Nvidia font partie des matériels informatiques les plus convoités au monde ; l'entreprise domine largement le marché des puces d'IA, avec 92 % des parts de marché. Cet état de choses a fait grimper en flèche sa valorisation au cours des dernières à plus de 4 000 milliards de dollars.

    Le 23 juillet 2025, lors d'un discours marquant le lancement de son nouveau plan d'action en matière d'IA, le président Donald Trump a révélé qu'il avait précédemment suggéré de démanteler Nvidia. Il a ajouté qu'il n'avait jamais entendu parler du géant des semiconducteurs ni de son PDG, Jensen Huang, lorsqu'il avait fait cette suggestion. Cette déclaration a surpris tout le monde et déclenché des discussions sur la politique du président américain.

    Citation Envoyé par Donald Trump

    J'ai dit : « écoutez, on va démanteler ce type » — c'était avant que je ne connaisse les réalités de la vie — j'ai dit : « on va les démanteler ». Ils ont répondu : « c'est très difficile », j'ai demandé : « pourquoi ? ». J'ai demandé : « quel pourcentage du marché détient-il ? » ; « Monsieur, il détient 100 % du marché ».
    Donald Trump se souvient sur scène : « j'ai dit : mais qui est-il ? Comment s'appelle-t-il ? "Il s'appelle Jensen Huang, Nvidia", m'a-t-on répondu. Mais qu'est-ce que Nvidia ? Je n'en ai jamais entendu parler ». Selon les critiques, ignorer l'existence de Nvidia dans la position de Donald Trump est plus surprenant.


    On ne sait pas exactement quand Donald Trump a lancé cette idée ni comment il envisageait exactement de scinder l'entreprise, mais il a déclaré avoir fait cette suggestion parce qu'il pensait qu'on pouvait intervenir et les scinder un peu, leur imposer un peu de concurrence. « J'ai constaté que ce n'était pas facile dans ce secteur », a-t-il déclaré. (Bien que Nvidia domine largement le marché des accélérateurs d'IA, il a de nombreux concurrents.)

    Donald Trump a ensuite affirmé avoir également suggéré de « réunir les plus grands esprits pour qu'ils travaillent main dans la main pendant quelques années » afin de reproduire le succès de Nvidia, mais on lui a répondu que même si Jensen Huang dirigeait le géant des GPU « de manière totalement incompétente à partir de maintenant », il faudrait encore une décennie pour que le groupe de puces proposé par Donald Trump rattrape son retard.

    « Et puis j'ai fait la connaissance de Jensen, et maintenant je comprends pourquoi », a déclaré Donald Trump, ajoutant : « quel travail vous avez accompli ! ». Lors de son discours, il a fait référence à certains des principaux leaders du secteur de l'IA et les a remerciés : « et un merci tout particulier à certains des principaux leaders du secteur ici présents, y compris une personne extraordinaire », a-t-il déclaré, faisant allusion à Jensen Huang.

    Donald Trump autorise Nvidia à vendre ses puces d'IA à la Chine

    Jensen Huang a réussi à convaincre l'administration Trump de laisser Nvidia vendre ses puces H20 à la Chine. À la suite de cette annonce, Nvidia a déclaré que Jensen Huang a rencontré Donald Trump et des décideurs politiques américains, réaffirmant le soutien de Nvidia aux efforts de l'administration visant à créer des emplois, à renforcer les infrastructures nationales en matière d'IA et à garantir que les États-Unis restent leaders dans le domaine de l'IA.

    Cette autorisation ouvre une nouvelle source de revenus importante que les États-Unis avaient auparavant fermée par crainte que cela puisse aider un adversaire américain à faire progresser ses propres efforts en matière d'IA. Pour apaiser ces préoccupations, le secrétaire américain au Commerce Howard Lutnick a insisté sur le fait que les puces dont la vente à la Chine est désormais autorisée ne sont que les « quatrièmes meilleures » puces d'IA.

    L'idée est de rendre les développeurs chinois « dépendants de la technologie américaine ». Cependant, ce plan suscite le scepticisme. En mai 2025, le PDG de Nvidia a prévenu que les concurrents chinois en matière d'IA sont devenus « redoutables », les performances des puces d'IA de Huawei se rapprochant rapidement de celles de Nvidia. Selon les rapports, les entreprises chinoises se tournent davantage vers les puces d'IA de Huawei.

    Selon le New York Times, Jensen Huang a mené pendant des mois des actions de lobbying en faveur de ce changement de politique, rencontrant Donald Trump, témoignant devant le Congrès et travaillant en étroite collaboration avec des alliés de la Maison Blanche tels que le conseiller en IA David Sacks.

    Le PDG de Nvidia a fait valoir que la restriction des ventes de puces nuirait au leadership technologique américain en permettant aux concurrents chinois de dominer le marché, et a souligné que les puces de Nvidia étaient essentielles pour les normes mondiales en matière d'IA. Selon Jensen Huang, si les États-Unis laissent la place aux Chinois, Huawei pourrait devenir une puissance mondiale en matière de puce d'IA et dominer le marché à long terme.

    De nombreux analystes mettent en garde contre la bulle de l'IA

    « Les 10 premières entreprises du S&P 500 sont plus surévaluées aujourd’hui que ne l’étaient les 10 premières entreprises pendant la bulle technologique du milieu des années 1990 », a déclaré Torsten Sløk dans une note de recherche publiée en février 2024. Torsten Sløk est partenaire et économiste en chef de Apollo Global Management, un gestionnaire d'actifs spécialisé dans les investissements alternatifs. Il a été fondé par le milliardaire Marc Rowan.

    Torsten Sløk, un économiste formé à Princeton avec plus de 25 ans d’expérience dans l’industrie, adopte une vision prudente. Il prédit en juin 2024 que ce qui semble être un atterrissage en douceur pour les États-Unis est en réalité un "équilibre fragile". Il estime que les chances que la Réserve fédérale surprenne les marchés en corrigeant le tir sont supérieures à 50 % : soit elle réduira les taux en panique, soit elle pourrait même devoir les augmenter.

    Citation Envoyé par Torsten Sløk

    Les marchés oscillent entre "les effets décalés des hausses de la Fed ralentissent les consommateurs, les entreprises et les prêts bancaires" et "l'assouplissement des conditions financières depuis le pivot de la Fed en décembre a stimulé la croissance, y compris les embauches en janvier" (voir le graphique ci-dessous).

    En définitive, ce qui ressemble actuellement à un atterrissage en douceur est un équilibre fragile, et il y a encore plus de 50 % de chances que nous nous retrouvions dans un scénario d'atterrissage brutal, dans lequel la Fed réduirait ses taux plus rapidement que le marché ne le prévoit, ou dans un scénario sans atterrissage, dans lequel la Fed devrait à nouveau relever ses taux. Il est logique que la volatilité des taux et la volatilité des swaptions soient élevées par rapport au VIX.
    Nvidia a largement profité de la demande croissante en matériel et puces d'IA depuis le lancement de ChatGPT fin 2022. Le géant des semiconducteurs est devenue le leader incontesté dans la création de processeurs graphiques qui alimentent les grands modèles linguistiques. Mais la performance financière remarquable de Nvidia et ses prévisions ont suscité les craintes des experts, qui craignent une surévaluation liée une à une potentielle bulle de l'IA.

    Pour le deuxième trimestre, Nvidia prévoit un chiffre d'affaires de 45 milliards de dollars, à plus ou moins 2 %. Les résultats du deuxième trimestre seront publiés le 27 août. Nvidia a augmenté de plus de 22 % cette année ; en comparaison, l'indice Philadelphia SE Semiconductor Index a progressé de près de 15 %.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Donald Trump n'avait pas idée de ce qu'est Nvidia alors qu'il est président des États-Unis. Qu'en pensez-vous ?

    Voir aussi

    Le PDG de Nvidia prévient que les concurrents chinois en matière d'IA sont devenus « redoutables », les performances des puces d'IA de Huawei se rapprochent rapidement de celles de Nvidia

    Le PDG de Nvidia, Jensen Huang, a déclaré que le géant technologique avait obtenu l'autorisation de l'administration Trump pour vendre à la Chine ses puces informatiques H20 de pointe utilisées pour l'IA

    L'administration Trump abandonne les mesures de répression des exportations de puces d'IA H20 après que Nvidia a payé 1 million $ pour un repas à Mar-a-Lago

  19. #19
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    Oh quel incompétent ce Trump!

    Ce Trump bashing devient fatiguant et démontre surtout la nullité des européens: Trump a tous les défauts mais au final c'est l'Europe qui perd sur tous les tableaux... Il suffit de se référer au dernier "accord" commercial USA-UE: Le nul Trump taxe à 15% les produits européens alors que les produits US sont taxés à 0% par l'Europe, l'Europe va investir des centaines de milliards aux USA, acheter pour des centaines de milliards d'énergie américain et le nul Trump s'engage à quoi? A rien!

    Côté européen, c'est la débandade, c'est la capitulation en rase campagne avant même d'avoir combattu!

    Dommage que les décisionnaires européens ne soient pas aussi incompétents que Trump, l'Europe seraient peut-être dans une meilleure situation.


    Est-ce que quelqu'un croit ici qu'un politique connait tout, sait tout?

    Pour info, selon le journal le Monde: Le nombre des conseillers des ministres français est passé de 324 en 2019 à 570 en 2021. Soit une hausse de 76 % en deux ans. Savez-vous à quoi servent les conseillers?

  20. #20
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    il connaissait pas non plus tesla ni starlink donc bon.. après ces un américains, que ca culture soit ras les pâquerettes, ca ne surprend pas plus que ca.

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