cette loi, c'est comme pour beaucoup d'autres choses une facilité tranchante (sans doute idéologisée) sur un problème complexe qui mérite une prise en charge complexe..
Le minimum ce serait d'avoir une information complète, équilibrée, sourcée, basée sur des consensus des experts du sujet. Chose qu'on ne trouvera pas dans un discours militant dans un sens ou l'autre (notamment une vidéo courte d'un "influenceur" pour faire un cliché).
Donc, il ne faudrait pas interdire, mais réguler l'expression et juger au cas par cas selon le contenu...
Car il y a quand même un enjeu important. On parle de transition idéologique, mais dans le tas, il y a des mineurs qui se font opérer et qui prennent des hormones. Comme vous l'avez dit, ce n'est ni anodin, ni réversible ad integrum, ni sans risque (car tout geste médical ou chirurgical a un risque)
Or, les mineurs sont caractérisés par :
- leur caractère influençable (qui les rend vulnérables à des groupes d'influence qui ont leur agenda politique)
- leur manque d'expérience
- leur développement cérébral incomplet (c'est un fait), qui limite l'inhibition entre autres.
C'est pas pour rien si le concept de mineur existe.
De plus, avoir un trouble de l'identité sexuelle est un phénomène psychologique transitoire banal dans la normale au moment de la puberté. Rien que dans mon entourage, je connais pas mal de filles personnalité "garçon manqué" qui voulaient vraiment être un garçon à cette époque. aujourd'hui ce sont toutes des mères épanouies (et une en couple avec une femme). Je ne dis pas que la dysphorie de genre n'existe pas, juste que chez les enfants c'est assez ordinaire et en général transitoire.
En Suède, ils ont facilité la procédure chez les enfants en pionniers et ont eu une explosion des demandes. Maintenant ils ont quasi interdit la procédure suite au retour d'expérience...
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