Factuellement c'est les autorités russes qui ont validés sa mise en coma, sous respirateur artificiel et qui n'était pas très optimiste sur sont rétablissement, sans compter l'inconnu qu'ils ont maintenu (et qu'ils n'ont jamais déterminé) sur les causes qui l'ont conduit à l'hôpital (qui n'en sont pas capable... ou qui ne voulaient pas).Fictives vu comme son empoisonnement : je ne connais pas beaucoup de dissidents rentrant gentiment aux pays après avoir survécu à une tentative d'assassinat, frais comme des gardons. En général, ils restent à l'étranger bien en sécurité, tel Salman Rushdie ou Edward Snowden.
Je ne sais qui se raconte des histoires dans sa tête (ou qui aime lire des histoires).
Chaque cas est cependant différent. Snowden ne cherche pas le pouvoir. Son projet et d'éveiller les conscience. Cette bataille n'est pas gagnée (et possiblement pas gagnable) pour lui juridiquement. La bataille populaire, de notre point de vue européenocentré ne l'est peut-être pas non plus.
Navalny par contre joue sur le terrain de jeu institutionnel politique, et tous les Etats, tout système, dispose de contradiction. Par ailleurs, dans certains cas, le fait d'avoir popularisé un combat permet de créer une protection. Qui connaissait Navalny en France avant ça ? Tolstoï crachait sur le tsar, et tous ses partisans étaient déportés ou mis en prison. Mais Tolstoï jamais. Miasnikov menait depuis le début des années 20 une fraction hostile au centralisme et à l'autoritarisme bolchevik, non seulement dans le parti, mais aussi à l'extérieur à travers des grèves. Tandis que sa propre base était aussi emprisonnée et déportée, lui gardait son poste institutionnel dans l'Oural, alors qu'il revendiquait être la tête de ces actions.
Peut-être Navalny est-il idiot ; peut-être cherche-t-il à finir martyr ; peut-être fait-il un autre pari. Mais qui sommes nous pour comprendre ou juger de ses raison ?
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