tu milites pour Xamarin?
Bientôt le retour du GFA Basic et du Sinclair Basic !!!
Je suis aussi tjs étonné de cet index TIOBE qui me semble bien foireux comme mesure du marché.
La mesure sur les offres d emploi est déjà bcp plus pertinente.
Mais plus que le langage, ce qui importe pour bcp d entreprise est d'abord le framework autour de ce langage.
Ainsi, qd Microsoft a proposé .NET, c'était vu comme une meilleure intégration dans l environnent Windows par rapport aux multiples vendeurs de solutions Java ou C++.
le Framework .NET lourd orienté Windows 'on premise' est toutefois sur sa pente descendante; les nouveaux projets orientés cloud devraient se faire avec .NET Core qui est bcp plus flexible et ne dépend plus de Windows.
Depuis qques années, Microsoft fait un peu du Google: avec une stratégie tout 'Agile', MS propose plein de nouveaux outils et techno à un rythme effréné que les clients ont bien du mal à suivre.
Pour continuer sur .NET, la sortie prochaine du .NET Core 3 avec des paquets 'desktop' va signer un peu plus la fin du full framework .NET qui a bien grossi au cours de ses 15 ans d'évolutions.
Si C# reste le langage de prédilection pour .NET Core. Après plusieurs tergiversations, VB.NET semble tjs bien supporté, aux côtés de C# et F# pour .NET Core 3.
VB.NET, c est un peu comme Win32 et les WinForms: cela fait des années que Microsoft aimerait tuer ces technos mais n y arrive pas car les entreprises continuent de les utiliser.
L annonce de support des Winforms sur .NET Core 3 m'a d'ailleurs un peu surpris...
À contrario, d autres bibliothèques comme Silverlight, ont eu un rapide succès mais aussi une fin rapide. Et le plus récent UWP pourrait bien suivre le même parcours...
-Premier constat concernant Microsoft : alors que nous avons à faire à un des fleurons des GAFAM la société signe un énorme échec sur le marché du mobile.
-Deuxième constat : historiquement NT était destiné à fonctionner indifféremment sur X86 et ARM via l'entretien de la couche d'abstraction matérielle (HAL) qu'elle a fini par négliger puis abandonner au profit du seul X86, à ce moment là la société a fait un pari qui s'est avéré être une erreur pensant que les seules architectures cisc avaient un avenir et que les gains sur la finesse de gravure seraient suffisants pour intégrer des ordinateurs de plus en plus petits. C'était sans prendre note que pendant ce temps cette famille de procs. se dotait de systèmes de dispersion calorique actifs de plus en plus sophistiqués et volumineux (voir renouait avec la plomberie).
-Troisième constat : à cet abandon a succédé la création du .Net comme signant définitivement l'abandon de toute velléité de faire tourner Windows sur autre chose que X86 s'aliénant, par la même occasion, toute une génération de développeurs...
-Quatrième constat : les derniers avatars rencontrés avec les mises à jour 1803 puis 1809 de son système fétiche sont entrain de mettre définitivement en exergue l'impossibilité qu'à Microsoft à se remettre en question en s'adaptant aux défis qu'elle se donne elle même.
-Cinquième constat : cette année, globalement la famille "windows" n'occupe plus la place de tête des systèmes installés de par le monde. Et le pari il y a 3 ans de faire rapidement de win10 son unique système installé passer le milliard d'installation cette année est perdu.
-Sixième constat : Microsoft ces derniers jours, a prouvé qu'elle avait tendance à abandonner certains développements au profit de technologies éprouvées en cas d'échec, (C.F. Edge) et que penser de la discrète adjonction de code Ubuntu et sa présence sur son store ou de ses investissements dans le Libre avec GitHub? Ou de la réflexion de Mark Shuttleworth "Je veux bien vendre Canonical à condition de rester le patron".
-Enfin last but not list : de son propre aveu, les revenus tirés de l'édition système/logiciel sont devenus négligeables par rapport à ceux générés par les services alors pourquoi s'entêter à maintenir un écosystème coûteux?
Finalement on pourrait aussi s'interroger sur l'intérêt de conserver un système ainsi que ses outils spécifiques de développement qui soit le seul à ne pas être issu de la famille UNIX/Linux d'autant que son code n'est pas ouvert.
Alors fort de tout ça, si j'étais ou désireux de devenir développeur, est-ce que j'insisterais pour jouer la carte exclusive Microsoft alors qu'avec un peu de recule et de bon sens cette petite synthèse me répondrait que non et que mon intérêt est de choisir des outils plus "œcuméniques".
Dernière chose, à l'image de Microsoft la remise en question est très difficile surtout les acquis individuels et il faut se méfier d'atteindre son niveau d'incompétence suite à un choix inconditionnel.
justement, avec .NET Core, MS se recadre sur le multi plateforme. Donc être développeur C# ou VB.NET signifie qu on peut aussi bien développer pour Linux ou Mac et pas seulement Windows!
Les projets .NET Core sont surtout pensés pour tourner sous Azure, et souvent sans Windows, mais plutôt au dessus d un Linux light!
Microsoft disait que Windows 10 serait le dernier Windows.
Avec l idée de faire des update releases forcées.
Mais une autre possibilité, à l aune des 6 constats sus cités, pourrait être pour Microsoft de proposer son environnement Windows au dessus d un Linux, genre si Microsoft achète Canonical. La mise open source de WPF va un peu dans ce sens. Mais c est pas pour demain, et peut être jamais...
sinon, sur le constat 2, le HAL de Windows NT a quasiment tjs été sur plusieurs plateformes, si on considère les versions server+desktop: ia32/x86 depuis le début, x64 depuis 2003 & XP, alpha & misp de nt3.1 sur nt4, IA64 de Windows 2003 à 2008r2, ARM32 avec win8 (rt), ARM64 depuis win10 1709. Seul Windows 2000 était x86 only (et de Vista à 8, x86+x64)
Pour être plus clair je parle de l'HAL pour procs RISC, il y a un trou béant entre l'arrivée de XP et la tentative RT juste 11 ans et je fais un parallèle entre cet abandon et justement l'avènement du .Net qui en l'état est et reste inadapté aux applicatifs mobiles tant qu'il est dépendant du système, d'ailleurs les atermoiements autour de Win10S Win10 ARM auxquels on assiste ces derniers temps émulation win32 et décompilation/recompilation à la volée des app64 sont à pleurer "Faites chauffer les procs!".
Ceci dît je ne suis pas loin de partager l'hypothèse selon laquelle à terme on pourrait se retrouver avec une interface "windows like" tournant sur un noyau linux ça s'ajouterait à Gnome et KDE et ça résoudrait bien des problèmes.
Bref il y a du grain à moudre mais malgré que tu dis à propos de .Net Core je reste persuadé qu'il vaut mieux développer indépendamment d'une société dont la versatilité et les erreurs peuvent mettre les gens dans l'embarras, on la voit trop encore jouer les franc tireurs histoire de capter la clientèle.
comme je dis plus haut, pendant la décade 2003-2013, l autre plateforme majeure supportée par Windows était le IA64 des Itanium, certes sur serveur only (la version XP64 en IA64 pour workstation Itanium fut 'out of support' en 2005) et sur un marché ultra niche: Itanium fut un échec.
Et d'un pt de vue développeur, le framework .NET n'a à la base rien à voir avec le support multi plateforme: la motivation principale était d avoir du code managé/géré par le framework (comme fait Java) et éviter les memory exception et autre segmentation fault du code natif. L autre motivation était aussi lié au conflits des versions des DLL systèmes trop facilement écrasées par les logiciels dans les versions Windows NT4/NT5.
Il existait aussi une version 'compacte' pour les PDA Windows CE de l'époque: https://en.wikipedia.org/wiki/.NET_Compact_Framework
Le famework .net était donc vu comme une extension de Windows.
Et puis via ASP.NET, Microsoft a décidé de refaire une version light, .NET Core, orienté lui multi plateforme. Donc d'abord orienté serveur et services Azure, mais avec la version 3 annoncée, il devient aussi la base pour le desktop.
Au final, pour un développeur, c est les clients et employeurs qui font sa carrière. Les choix/restrictions technologiques sont souvent prises par la direction, à coup de gros contrat cadre niveau groupe, qui n ont pas grand chose à voir avec les réels besoins techniques.
Travailler en techno Microsoft n'est sans doute pas pire que de faire du code pour un environnement SAP, Oracle ou IBM...
Qd on travaille avec des grand comptes, les choix ouverts type 'open source à la linux' ne sont souvent pas une option, faute de contrat cadre (avec support!) sur la durée.
Je trouve plus intéressant et pertinent de se concentrer sur le développement côté back-end que celui du front-end où les techno changent trop souvent, et en effet en particulier chez Microsoft: j ai pour ma part réussi à éviter les pièges style Silverlight ou développement pour Windows Mobile, ou UWP, en 15 ans de dev en .NET (mais aussi avec qques projets hors de cette route, comme en Python par ex)
Mais qui a dit que VB (ou plus généralement Dotnet d'ailleurs) se limite à Windows ?... Aujourd'hui .Net Core a ouvert les portes à d'autres plates-formes que Windows me semble-t-il, et indépendamment du langage (puisque VB est supporté au même titre que C#) !
Soit dit en passant, sur les +400 entreprises avec lesquelles je travaille aujourd'hui (+300 fournisseurs et +100 entreprises clientes - je bosse dans un groupement d'achat et m'occupe du SI et plus particulièrement des flux de données entre tiers) s'il y en a 1% qui ne sont pas sous Windows c'est le bout du monde. Détrônée, peut-être, mais dans les PME, Windows reste LA plateforme la plus utilisée au monde même si elle est sur la descendante.
Mouton à 5 pattes. Ma spécialité : la transformation de flux de données...
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