Discussion :

[onilink_]

Le problème est qu'un mouvement se défini par rapport à ceux qui le porte, et que ceux qui le porte le plus sont généralement la minorité la plus motivée, avec la plus grosse gueule, et la plus extrêmes. Parfois avec une complaisance ou le soutient d'une autre portion pourtant plus modérée. Au niveau anglophone, je ne sais pas aussi si elles constituent réellement une minorité..

C'est a mon sens un des plus gros problèmes de notre époque. Il est très difficile de savoir si une idée gueulée très fort représente une majorité ou non.
Personnellement je part du principe que ce que l'on trouve sur internet n'est absolument pas révélateur à ce niveau, comme ça ça m'évite de partir de manière biaisée.

Il y a d'ailleurs un exemple assez amusant, qui précédait les élections françaises.
Un informaticien s'était amusé a faire un site de prédiction, ou il avait tout basé sur les informations qui ressortaient de Facebook.
Donc en grande partie les abonnés pour chaque parti etc, qu'il avait crawlé pour évaluer si français ou non... Il regardait aussi les discutions, les noms qui ressortaient le plus...

Les résultats plaçaient très fortement Mélanchon et Lepen en premier plan. Macron était quasi inexistant, personne ne parlait de lui ou très peu sur les réseaux sociaux.

Et Macron est désormais notre président. Comme quoi même Facebook, qui rassemble pourtant une grosse partie de la population française, est très loin d'être réellement représentatif.
Et dans un sens c'est logique, la majorité des utilisateurs de Facebook en France sont dans la même tranche d'age, qui a des idées très différentes des plus vielles générations.

[Ryu2000]

d'autres disent plus haut que c'est un faux problème

Mais là il n'y a pas de problème, les offres d'emplois c'est comme la pub, c'est hyper ciblé.
Que le sexe soit un critère ça n'a rien de choquant...
Si tu vends du rouge à lèvre autant cibler les femmes et tant pis si quelques hommes fan de rouge à lèvre manquent la pub...

Pour être exact, il faudrait appeler ces féministes extrémistes des "féministes SJW"

C'est devenu la dictature de l'égalitarisme et la négation de la réalité physique.

On commence à arriver à un point où on ne peut plus dire que l'homme est biologiquement différent de la femme.
Si on continu comme ça, dans le futur on pourra finir en prison pour avoir dit que les hommes n'ont pas de règle.

Et il y a d'autres trucs qui ne vont pas, comme les hommes qui deviennent des femmes et qui gagnent des compétitions de power lifting.
Transgender woman wins international weightlifting title amid controversy over fairness

Les vraies femmes compétitrices étaient dégoutté, parce qu'avant d'être une femme, c'était un homme, donc ça n'avait rien à voir hormonalement, les hommes produisent plus de testostérone donc il est plus facile pour eux de développer du muscle.
Toutes ces années à être un homme l'a favorisé par rapport aux autres femmes.

Les hommes ont en moyenne un métabolisme plus rapide, c'est pour ça que les femmes ont tendance à avoir plus froid que les hommes.
Pourquoi les femmes ont plus froid que les hommes

La réaction naturelle du corps, quand il a froid, consiste à trembler, c’est-à-dire que les muscles se contractent involontairement pour générer de la chaleur. Ce phénomène est contrôlé par le système nerveux. On sait que les hommes sont dotés d’une masse musculaire plus importante grâce à laquelle ils peuvent mieux se réchauffer quand il fait froid, qu’ils soient en action ou qu’ils se reposent. Les hommes ont aussi un métabolisme de base plus élevé – c’est-à-dire qu’ils dépensent davantage d’énergie quand leur corps est au repos. Ces deux facteurs leur permettent de maintenir une température plus élevée, même quand ils ne bougent pas.

Les femmes économisent l’énergie car elles sont faites pour porter un enfant à un moment dans leur vie.
C'est important de ne pas nier la réalité biologique.

[Neckara]

Il y a pas d'exclusion dans ce propos, le problème est pris dans son ensemble selon moi.
[...] Le titre a clairement orienté les réactions, je te l'accorde...

De même que les sources de cette actualité.

Et quand bien même ce serait d'abord des femmes qui se plaignent d'une discrimination envers les femmes, ça n'empêche pas les hommes de se joindre au mouvement pour dénoncer leurs propre discrimination, ils n'en sont pas exclus de ce que j'en lis.

Malheureux, surtout pas !

On va alors te reprocher de tirer la couverture vers toi, de faire du mansplaining, que ce n'est pas à propos de toi, que tu essayes d'invisibiliser les femmes, que la discrimination dont tu souffres est en réalité une discrimination contre les femmes, etc.

De plus, qu'est-ce qui empêche les femmes de se plaindre d'une discrimination envers les femmes et les hommes, plutôt que de tronquer le problème ?

Mais il s'agit d'abord de dénoncer, [...]

Et donc de dénoncer le problème dans son ensemble, et non dénoncer uniquement ce qui nous arrange.

fredinkan parlait de division, pour moi c'est justement contester les contestations qui crée cette division.

Les contestations des contestations sont là justement du fait de cette division, elles ne peuvent donc pas les créer, tout au mieux les amplifier.

Et s'il y a contestations des contestations, c'est aussi souvent parce qu'on refuse généralement de voir l'homme comme victime de la discrimination.

On dirait que chacun est persuadé que si l'on donne à une minorité ça sera forcément à notre détriment.

Parce que les mesures prônés le sont très souvent : quotas, police de la parole, affirmative actions, etc.

Personnellement, si on mettait les trottoirs des arrêts au niveau des trams et des bus pour que les fauteuils roulants puissent se déplacer plus facilement, ça ne me pénaliserait pas personnellement et ça faciliterait la vie à une minorité. Il n'y a pas toujours une couverture à tirer vers soi, parfois elle est assez grande.

Certes, mais quand il s'agit, e.g. de dépenser des millions d'euros publiques pour mettre des jupes au petit bonhomme des feux de signalisations... on frôle le ridicule, et ça nous coûte.

C'est a mon sens un des plus gros problèmes de notre époque. Il est très difficile de savoir si une idée gueulée très fort représente une majorité ou non.

La majorité n'est pas requise pour faire changer les choses, souvent les changements sont du fait d'une minorité agissante, pendant que la majorité silencieuse se contente de regarder de plus ou moins loin.

Les résultats plaçaient très fortement Mélanchon et Lepen en premier plan. Macron était quasi inexistant, personne ne parlait de lui ou très peu sur les réseaux sociaux. Et Macron est désormais notre président.

Il ne faudrait pas trop vite oublier que Mélanchon et Lepen ont fait un score important et similaire à Macron.