IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)
Navigation

Inscrivez-vous gratuitement
pour pouvoir participer, suivre les réponses en temps réel, voter pour les messages, poser vos propres questions et recevoir la newsletter

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Membre éprouvé

    Homme Profil pro
    Consultant informatique
    Inscrit en
    Avril 2018
    Messages
    1 548
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Côte d'Ivoire

    Informations professionnelles :
    Activité : Consultant informatique
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2018
    Messages : 1 548
    Par défaut L'Europe menace d'imposer des taxes numériques sans accord mondial, après le retrait des négociations des USA
    L'Europe menace d'imposer des taxes numériques sans accord mondial, après l'abandon des négociations par les États-Unis
    Que la France qualifie de « provocation »

    Fin janvier, 137 pays s’étaient entendus pour aboutir d’ici à la fin 2020 à un accord sur la taxation des multinationales de la technologie, sous l’égide de l’OCDE. Mais Washington a déclaré mercredi qu'il se retirait des négociations avec les pays européens sur les nouvelles règles fiscales internationales concernant les entreprises numériques, affirmant que les pourparlers n'avaient pas progressé. Ce retrait a suscité de nombreuses réactions de la part des dirigeants européens. Pour Paris, cette décision de quitter les discussions mondiales sur la façon de taxer les grandes entreprises numériques telles que Google, Amazon et Facebook était une « provocation » et l'UE a déclaré qu'elle pouvait imposer des taxes même si aucun accord n'était conclu d'ici la fin de l'année, a rapporté Reuters.

    Mercredi, l’administration Trump avait en effet fait savoir que les États-Unis avaient décidé de « faire une pause dans les pourparlers de l’OCDE sur la fiscalité internationale au moment où les gouvernements du monde entier se concentrent sur la réponse à la pandémie de covid-19 et sur la réouverture en toute sécurité de leurs économies », selon un communiqué de Monica Crowley, chargée des affaires publiques. Les négociations visent à parvenir à un accord d'ici la fin de 2020, mais cette échéance est désormais hors de portée avec la dernière initiative de Washington et l'élection présidentielle américaine de novembre, selon Reuters.

    Nom : ga01.jpg
Affichages : 3969
Taille : 17,1 Ko

    L’Union européenne, la France et d’autres pays européens ont condamné sans ménagement, jeudi 18 juin, la pause annoncée par Washington dans les négociations internationales sur la taxation des géants du numérique, menées sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).

    « Je confirme que nous avons reçu, avec mes homologues italien, espagnol et britannique, une lettre du secrétaire au Trésor Steven Mnuchin qui nous confirme qu'ils ne veulent pas poursuivre les négociations à l'OCDE sur la taxation numérique », a-t-il affirmé sur France Inter. « Cette lettre est une provocation », a-t-il déploré, assurant que la France, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Espagne avaient d'ores et déjà répondu aux États-Unis pour confirmer dans une lettre leur volonté d'obtenir « une juste taxation du numérique à l'OCDE le plus vite possible ».

    « Qu'est-ce que c'est que cette manière de traiter les alliés des États-Unis (...) en nous menaçant systématiquement de sanction », a-t-il dénoncé, assurant que son pays ne renoncerait pas à la taxe, qu'il a commencé à percevoir dès 2019. Une porte-parole du gouvernement espagnol a déclaré que Madrid et d'autres pays européens n'accepteraient « aucune menace d'un autre pays » concernant le litige sur la taxe numérique.

    Jeudi après-midi, l’OCDE, elle-même, a regretté la décision américaine, appelant à poursuivre les négociations. « Une guerre commerciale, en particulier en ce moment où l’économie mondiale traverse une crise historique, porterait plus encore préjudice à l’économie, à l’emploi et à la confiance », a alerté le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, dans une déclaration écrite. « Tous les pays [participant à ces discussions] devraient rester à la table des négociations visant à parvenir à une solution internationale d’ici à la fin de l’année », a-t-il ajouté.

    Une taxe numérique européenne envisagée si l’administration Trump ne retourne pas à la table de négociations

    Selon les pays européens, les entreprises technologiques paient trop peu d'impôts dans les pays où elles font des affaires, car elles peuvent transférer leurs bénéfices dans le monde entier avec peu d'infrastructures physiques. Washington a résisté à toute nouvelle taxe unilatérale sur les entreprises de la Silicon Valley en l'absence d'un accord de l'OCDE.

    En octobre dernier, l’OCDE a rendu publiques ses propositions sur une taxe GAFA transfrontalière, ce qui représente une étape politique décisive en vue de la résolution de ce problème. L’OCDE veut parvenir à un accord sur les aspects techniques de la taxation des grandes entreprises numériques d’ici juillet et mettre en place un accord complet d’ici fin 2020, idéalement avant le sommet du G20, afin d’éviter une escalade des tensions commerciales sur cette question. D’après l’organisation, la mise en place de ce nouveau dispositif fiscal permettrait d’augmenter les recettes fiscales nationales totales de 100 milliards de dollars par an.

    Mais les efforts de l’organisation se sont heurtés à l’hostilité et aux « manœuvres protectionnistes » des États-Unis (le pays où se trouvent la plupart des grandes entreprises de la technologie) qui exigent notamment l’adoption d’une proposition relative au concept de « sphère de sécurité », un concept qui d’après ses détracteurs permettrait aux multinationales de choisir entre se conformer au nouvel ensemble de lois voulu par l’UE ou de s’en tenir aux réglementations existantes.

    Bruno Le Maire, le ministre français des Finances, a confié en février que le mini G20 qui s’est tenu à Riyad a été très utile pour établir un consensus sur ces règles fiscales mondiales. Selon lui, « pour la première fois, il existe un large consensus parmi les membres du G20 sur la nécessité d’avoir un nouveau système de taxation internationale » qui permettrait d’éviter « la prolifération de systèmes fiscaux différents ».

    Plus tôt dans la journée de jeudi, c’était le commissaire européen aux affaires économiques, Paolo Gentiloni, qui déclarait espérer que la décision américaine ne serait « pas un arrêt définitif ». « La Commission européenne veut une solution globale pour faire entrer la fiscalité des entreprises dans le XXIe siècle », a déclaré M. Gentiloni. « Mais si cela s'avère impossible cette année, nous avons clairement indiqué que nous présenterons une nouvelle proposition au niveau de l'UE », a-t-il ajouté, précisant que des taxes pourraient être introduites même en l'absence d'un accord mondial.

    « Nous étions à quelques centimètres d’un accord sur la taxation des géants du numérique, qui sont peut-être les seuls au monde à avoir tiré d’immenses bénéfices du coronavirus », a souligné M. Le Maire. « Nous appliquerons quoiqu’il arrive une taxation aux géants du digital en 2020, parce que c’est une question de justice », a-t-il assuré, rappelant que la taxe française « n’avait jamais été retirée, mais simplement suspendue pour quelques mois ».

    Nom : ga03.jpg
Affichages : 3537
Taille : 38,7 Ko

    Certains États européens toujours engagés pour une solution globale de taxation des géants de la technologie

    La France, l'un des pays européens qui ont adopté de nouvelles taxes pour collecter davantage de revenus auprès des entreprises numériques, avait accepté de suspendre la perception de sa taxe pendant que des discussions étaient en cours sur une approche globale. Le ministre le Maire a déclaré que la France imposerait sa taxe sur les services numériques cette année, que Washington reprenne ou non les négociations. « Personne ne peut accepter que les géants du numérique puissent faire des profits avec leurs 450 millions de clients européens et ne pas payer d'impôts là où ils se trouvent », a-t-il déclaré.

    La taxe française applique un prélèvement de 3 % sur les revenus des services numériques perçus en France par les entreprises dont le chiffre d'affaires dépasse 25 millions d'euros (28 millions de dollars) en France et 750 millions d'euros dans le monde. La France s’est engagée dans une initiative nationale en début 2019 lorsque les tentatives de l’UE s’enlisaient à cause de l’opposition à la réforme de certains États membres. Mais une taxe numérique nationale, sans accord mondial, ne tente plus certains États européens.

    Le ministre italien de l'Economie Roberto Gualtieri a déclaré jeudi que son pays était toujours engagé dans un accord mondial commun sur une taxe sur les services numériques, après que les États-Unis aient décidé de quitter les négociations mondiales sur la manière de taxer les géants du secteur, a rapporté Reuters. « Malgré l'urgence de covid-19, nous sommes déterminés à trouver une solution d'ici 2020 en travaillant avec la France, l'Espagne et le Royaume-Uni, comme l'a décidé le G20 », a écrit M. Gualtieri sur Twitter.

    La Grande-Bretagne va également continuer à faire pression pour une solution globale sur la taxation des entreprises numériques internationales après la décision des États-Unis de prendre une pause dans les négociations, a déclaré jeudi un porte-parole du Trésor britannique. « Nous restons attachés à une solution globale », a déclaré le porte-parole, d’après Reuters.

    La taxe dite GAFA de la France lui a valu des menaces de la part de Washington d'imposer des droits de douane sur le champagne français, les sacs à main et d'autres marchandises. Après l'apaisement des tensions avec la France en début de l’année, l'administration Trump a menacé de représailles la Grande-Bretagne. Steven Mnuchin a averti que les exportateurs britanniques pourraient s'attendre à un traitement similaire si Johnson persiste avec la taxe sur les services numériques, qui, selon Washington, pénalise injustement des entreprises comme Google, Amazon et Facebook.

    La taxe britannique devrait entrer en vigueur en avril, à raison de 2 % des revenus des moteurs de recherche, des plateformes de médias sociaux et des marchés en ligne qui tirent de la valeur des utilisateurs britanniques. Les États-Unis ont ouvert ce mois-ci des enquêtes commerciales sur les taxes numériques en Grande-Bretagne, en Italie, en Espagne et dans d'autres pays, car ils craignent qu'elles ne ciblent injustement les entreprises américaines.

    Mais ces solutions nationales pourraient être adoptées, selon Reuters, car les efforts déployés pour parvenir à un accord commercial États-Unis-UE, même limité, ont échoué et les sources des deux parties estiment qu'il y a peu de chances de progrès à l'approche d'une élection présidentielle américaine dans quatre mois à peine. Quant à une solution au niveau de l’UE, les tentatives précédentes nous ont appris qu’il est également difficile de parvenir à un accord entre pays membres.

    Sources : Reuters (1, 2 & 3), France Inter

    Et vous ?

    Quel commentaire faites-vous de la pause dans les négociations décidée par les États-Unis ?
    Que pensez-vous de la menace de l’UE d'imposer des taxes numériques sans accord mondial ? Une taxe commune au niveau de l’UE sera-t-elle possible ?
    Que se passerait-il dans le cas où, par manque d’accord, chaque pays adoptait sa propre taxe nationale ?

    Lire aussi

    L'Europe veut que les leadeurs de l'économie mondiale réunis sous la bannière du G20 fassent de la conclusion d'un accord mondial sur la taxe GAFA, leur priorité absolue cette année
    Au sortir du mini G20 de Riyad, les dirigeants des pays représentés voudraient s'unir pour taxer les GAFA, et se partager la cagnotte de 100 milliards de dollars annoncée par l'OCDE
    Après l'apaisement des tensions avec la France, l'administration Trump menace désormais de représailles la Grande-Bretagne, si elle venait à appliquer sa taxe sur les grandes enseignes du numérique
    Bruxelles dévoile son plan de taxation des géants du numérique, un taux de 3 % applicable sur la vente d'espaces publicitaires et de données

  2. #2
    Membre éclairé
    Homme Profil pro
    Technicien de maintenance / Developpeur PHP
    Inscrit en
    Mai 2015
    Messages
    429
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Loire (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Technicien de maintenance / Developpeur PHP
    Secteur : High Tech - Produits et services télécom et Internet

    Informations forums :
    Inscription : Mai 2015
    Messages : 429
    Par défaut
    Quel commentaire faites-vous de la pause dans les négociations décidée par les États-Unis ?

    Je suis béotien en négociation international, mais le faite qu'une des parties décide unilatéralement d'imposer ses choix à tous les autres, en usant de chantage, ne me fait pas vraiment pensé à une "négociation" justement .
    Pareillement, est-ce l'on peut encore qualifier d'allié quelqu'un qui vous menace pour obtenir ce qu'il veut ?
    Quand c'est un individue, ça s’appelle de l’extorsion est c'est passible de prison il me semble.

    Que pensez-vous de la menace de l’UE d'imposer des taxes numériques sans accord mondial ?

    Mais en quoi une taxe décidé par un ou des pays serait une menace ?
    Chacun fait ce qu'il veut chez lui non ?
    En quoi taxer des entreprises qui font du chiffre sur un territoire est une menace ?
    Ou alors toutes les entreprises sont menacé depuis toujours et les État ne valent gère plus qu'une mafia .

    Une taxe commune au niveau de l’UE sera-t-elle possible ?

    Une taxe, ça a toujours était national, alors laisser l'UE faire, c'est se tirer une balle dans la taxe .
    Plus sérieusement, c'est une des prérogatives des États Membre, même au niveau Européen ça reste une décision National, donc déclaré qu'ils veulent que les pays membres en décide ensemble, c'est forcement voué à l’échec et ils le savent (ou ils sont idiots, ce qui reste encore à réfuter ).

    Que se passerait-il dans le cas où, par manque d’accord, chaque pays adoptait sa propre taxe nationale ?

    Ça ont va le savoir bientôt puisque c'est le scénario prévue de toutes façons.

  3. #3
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Bonjour

    Quel commentaire faites-vous de la pause dans les négociations décidée par les États-Unis ?
    C'est politique. C'est à cause des elections.

    Que pensez-vous de la menace de l’UE d'imposer des taxes numériques sans accord mondial ?
    L'arme favorite de l'UE et de la France au passage .... les taxes. Faut il encore réussir à ficeler une taxe pas comme chez Amazon ... qui répercute sur le consommateur final ... Les fameux 3%

    Une taxe commune au niveau de l’UE sera-t-elle possible ?
    A défaut de mettre 30 pays d'accords, si au moins la moitier arrive à en créer une c'est déjà une avancer. Maitriser l'hydrie ou le mammouth ne se fait pas en faisant cavalier seul.

    Que se passerait-il dans le cas où, par manque d’accord, chaque pays adoptait sa propre taxe nationale ?
    Il se passera longtemps avant une harmonisation fiscales en UE :

    > europe du sud latine et dépensière
    > europe du nord et germanique rigoureuse et économe
    > des pays comme NL, LU, GB (en particulier JE,GG,IM) , IE ou la fiscalité avantageuse s'achéte.
    > chaque pays est encore souverain sur l'aspect fiscal a moins d'une réforme (fédérale) ?

  4. #4
    Membre éclairé Avatar de pierre.E
    Homme Profil pro
    Développeur en systèmes embarqués
    Inscrit en
    Janvier 2016
    Messages
    248
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Rhône (Rhône Alpes)

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur en systèmes embarqués
    Secteur : Industrie

    Informations forums :
    Inscription : Janvier 2016
    Messages : 248
    Par défaut
    ben la loi du plus fort est toujours la meilleur rien de neuf sous le soleil

  5. #5
    Candidat au Club
    Homme Profil pro
    Webmaster
    Inscrit en
    Mars 2012
    Messages
    3
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Webmaster
    Secteur : Aéronautique - Marine - Espace - Armement

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2012
    Messages : 3
    Par défaut Il faut résister et graver dans le marbre cette taxe GAFA
    Oui il faut graver cette taxe GAFA dans le marbre.
    C'est peut être rien pour certain mais c'est un tournant historique dans la répartitions des richesse d'aujourd'hui en France mais demain dans le monde.
    C'est pour cela qu'Amazon ne veux rien lâcher car il sont conscient que l'Europe va suivre et les autres continent aussi.

    Mais ce qui est rigolo c'est que ce système de répartitions des richesses va sauver leur modèle économique de demain.
    Et c'est pour cela que certains de la GAFA accepte, peut être aussi qu'il sont moins directement toucher de front

    Dans tous les cas Amazone ferait mieux de mettre de l'eau dans son vin car sur le marcher il y d'autre expéditeur (chine), et web-commerce (chine) qui fleurissent et taxer ses clients, c'est en perdre une partie.
    En plus un nouveau modèle de vente émerge, le commerce local qui pour moi va prendre son essor (car écologique) , car on l'oublie mais la taxe carbone a été mis en suspend mais on y passera un jour c'est certains.

    Il pourrait disparaitre aussi vite qui sont arrivé 1997 c'est pas si vieux 23ans pour une entreprise.

  6. #6
    Membre confirmé
    Homme Profil pro
    jardinier
    Inscrit en
    Avril 2018
    Messages
    200
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Gironde (Aquitaine)

    Informations professionnelles :
    Activité : jardinier

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2018
    Messages : 200
    Par défaut incomparable comparution
    Les réactions le clament: le régime de santé comme celui qui règle l'activité des entreprises ne relèvent pas des mêmes prémisses mais dans les deux cas la conclusion est une disparité chronique des traitements et de la répartition des richesses. Que ce soit à l'échelle de l'individu ou de l'entreprise, aux USA ou en Europe dans une situation critique le pauvre sera toujours plus pauvre et le riche le restera davantage (cqfd). La situation des GAFA ne peut pas être accueillie de la même façon d'un côté comme de l'autre de l'Atlantique sans discussion préalable (le texte) et la position inflexible de l'Europe n'est qu'une traduction de l'éloignement des liens qu'entretiennent les populations (les péons) avec ces multinationales et d'avec celles-ci: fort, notamment comme des acteurs prégnant lors de la pandémie (véritables prospectus du déficit, commercial(amazon), social(facebook), culturel(google), bureautique(apple et microsoft)...).
    Comparaison n'est pas raison et même si la conclusion des américains peut choquer la sensibilité européenne il ne faut pas en déduire qu'ils protègent leurs paroissiens.
    En l'occurrence les dissonances sont réciproques quand aux valeurs du système de santé (littéralement incapable de venir au secours des populations bien que dévoué) comme de celle des entreprises (système D, hubris,...): ces gafa méritent peut-être de s'arrêter quelques instants, le temps du covid, sur leur bénéfice (on parle d'externalités positives), avant d'être obnubilé par leur coût (manque à gagner), en terme d'économie de l'environnement et de sa valeur ainsi que celle du paysage. C'est un véritable travail d'écriture qu'il reste à faire, pas une transcription des lois existantes.

  7. #7
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 538
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 538
    Par défaut Les USA annoncent des taxes supplémentaires de 25 % sur les produits français après l'adoption de la taxe GAFA
    Les États-Unis annoncent des taxes supplémentaires de 25 % sur les produits français suite à l'adoption de la taxe GAFA,
    des mesures de rétorsion qui sont reportées de six mois

    Pour avoir instauré une taxe sur les grandes enseignes technologiques américaines, l'administration Trump a annoncé vendredi 10 juillet des mesures de rétorsion visant des produits français : des taxes supplémentaires de 25% sur les cosmétiques, les sacs à main et autres produits d'importations en provenance de la France, ce qui représente 1,3 milliard de dollars (environ 1,15 milliard d’euros). D'autres produits emblématiques, tels que le champagne, le camembert ou le roquefort sont épargnés par ce nouveau droit de douane.

    Cependant, l'administration a décidé de geler l'application de cette nouvelle taxe de 180 jours (six mois) pour permettre de trouver une résolution négociée au conflit.

    « Le bureau du représentant américain au commerce a décidé aujourd’hui d’imposer des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les produits français d’une valeur commerciale de 1,3 milliard de dollars en réponse à l’adoption par la France d’une taxe sur les services numériques qui cible injustement les entreprises de technologie numérique américaines », ont annoncé les services de Robert Lighthizer, le représentant américain au commerce.

    Et d'expliquer « qu'afin de laisser plus de temps pour tenter de résoudre ce litige, notamment par le biais de discussions en cours au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), et en reconnaissance de l’accord de la France de retarder la perception de sa taxe jusqu’à la fin de l’année, le représentant au commerce a décidé de suspendre l’application de ces droits de douane supplémentaires pendant cent quatre-vingts jours », selon l’administration américaine.

    Cette décision d'attendre une discussion au sein de l'OCDE reflète également l’accord de la France de différer la perception de sa taxe de 3 % sur les services numériques. En effet, à l’automne 2019, le dossier semblait sur la voie d’une résolution diplomatique. Le projet d’accord prévoyait alors de laisser en place le nouvel impôt français sur l’activité des grands groupes de technologie jusqu’à l’entrée en vigueur d’un nouveau plan fiscal international négocié dans le cadre de l’OCDE. Celui-ci a pour objectif de mieux appréhender les activités des entreprises de ce secteur dont les substantiels profits échappent à de nombreux fiscs dans le monde. Mais ces discussions multilatérales ont, pour l’heure, échoué.

    Une mesure adoptée en représailles

    Le Parlement français avait définitivement adopté, le 11 juillet 2019, l’instauration d’une taxe dite taxe GAFA, faisant de la France un pays pionnier en matière d’imposition des « GAFA » et autres multinationales accusées d’évasion fiscale. La veille, les États-Unis ont lancé une enquête menée en vertu de l'article 301 aux États-Unis. L’enquête du bureau du représentant américain au commerce (USTR) s’était achevée en janvier et avait conclu que la taxe était « déraisonnable » et discriminatoire à l’égard des entreprises américaines telles que Google, Facebook et Apple Inc. Elle a été suivie d’une période de commentaires et de demandes d’exemptions pour certaines marchandises, qui vient donc de s’achever.

    Nom : trump.png
Affichages : 6657
Taille : 15,6 Ko

    Rappelons que sur Twitter, Donald Trump, qui a pris des mesures tarifaires agressives contre ses alliés et ses rivaux, avait menacé de droits de douane à 100 % sur les produits français, notamment les fromages, les produits de beauté et les sacs à main. « La France vient d'imposer une taxe numérique à nos grandes entreprises technologiques américaines. Si quelqu'un les taxe, cela devrait être leur pays d'origine, les États-Unis. Nous annoncerons sous peu une action réciproque substantielle sur la folie de Macron. J'ai toujours dit que le vin américain était meilleur que le vin français! », avait-il déclaré en juillet.

    La France et d'autres pays considèrent les taxes sur les services numériques comme un moyen d'augmenter les revenus des opérations locales des grandes entreprises technologiques qui, selon eux, profitent énormément des marchés locaux tout en ne contribuant que de manière limitée aux coffres publics. Le représentant américain au commerce, Robert Lighthizer, a dévoilé pour la première fois jeudi son intention d'imposer de nouveaux tarifs sur les produits français avec mise en œuvre différée. Les 1,3 milliard de dollars de marchandises font partie d'une liste publiée pour la première fois par l'USTR en décembre.

    Les États-Unis ont lancé des enquêtes similaires au titre de l'article 301 sur les taxes sur les services numériques adoptées ou envisagées par 10 autres pays, dont la Grande-Bretagne, l'Inde et la Turquie, ce qui pourrait entraîner des droits de douane sur leurs marchandises.

    Les pourparlers de l'OCDE visant à développer une solution multilatérale pour taxer les services numériques n'ont donné aucun résultat, les négociations étant compliquées par la pandémie de coronavirus. Le mois dernier, le secrétaire américain au Trésor, Steven Mnuchin, a surpris les pays européens en suggérant une pause dans les pourparlers de l'OCDE étant donné le manque de progrès sur ce dossier.

    Le FMI appelle à la résolution du conflit, mais l'Europe pourrait proposer une solution en cas d'échec des pourparlers à l'OCDE

    Vendredi, le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté à un accord pour résoudre ce conflit. Dans un entretien avec l’Agence France-Presse (AFP), Vitor Gaspar, directeur du département des affaires fiscales du FMI, a déclaré : « Il est très important d’éviter les guerres commerciales, il est important d’éviter les guerres sur les fiscalités ». Et de poursuivre en disant « un accord serait très important (…) pour l’économie mondiale », ne manquant pas de souligner que réduire le plus possible l’évasion fiscale permettrait aux États de trouver de nouvelles sources de revenus et réduire ainsi leur dette publique.

    Selon lui, la démarche amorcée dans le cadre de l’OCDE était « très importante, dans la mesure où il y a une perception selon laquelle des entreprises extrêmement profitables et qui rayonnent à l’échelle mondiale ne paient pas leur juste part en matière de fiscalité ». « Il y a la perception que le système de fiscalité internationale qui avait été négocié dans le cadre de la Société des Nations il y a environ cent ans n’est plus adapté à son objectif », a-t-il poursuivi.

    Un porte-parole de l'Union européenne a déclaré à Reuters plus tôt que Bruxelles pourrait proposer sa propre solution si les pourparlers de l'OCDE ne parvenaient pas à un accord. Il a exhorté Washington à reprendre les pourparlers.

    Source : Reuters

    Voir aussi :

    USA : les amendements au projet de loi EARN IT donnent aux États le pouvoir de restreindre le chiffrement, des défenseurs des droits numériques appellent les Sénateurs à le supprimer
    USA : des chercheurs affirment que l'outil de vote en ligne OmniBallot utilisé dans 5 États présente des risques de sécurité, les fraudeurs peuvent falsifier les bulletins de vote sans être détectés
    Loi contre la haine en ligne : l'EFF, la FABA USA et Nadine Strossen s'inquiètent à leur tour d'un risque d'autocensure, résultant de l'instauration du non-retrait comme nouveau délit
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  8. #8
    Membre extrêmement actif
    Avatar de Sodium
    Femme Profil pro
    Développeuse web
    Inscrit en
    Avril 2014
    Messages
    2 324
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Femme
    Localisation : Belgique

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeuse web

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2014
    Messages : 2 324
    Billets dans le blog
    1
    Par défaut
    Eh bien laissons-le jouer à bébé pas content dans son coin encore un peu. Quand il aura taxé l'ensemble de la planète et qu'il ne restera plus que des produits américains sur le marché, les gens en auront peut-être marre et ne voteront plus pour ce dégénéré.

  9. #9
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 264
    Par défaut
    Comme disait Monsieur François Mitterrand :
    « La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »

    Les USA ne sont pas nos amis. On sera toujours en guerre contre eux.

  10. #10
    Chroniqueur Actualités

    Homme Profil pro
    Administrateur de base de données
    Inscrit en
    Mars 2013
    Messages
    9 538
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Canada

    Informations professionnelles :
    Activité : Administrateur de base de données

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2013
    Messages : 9 538
    Par défaut Taxe GAFA : Apple indique aux développeurs iOS en France qu'ils vont devoir payer la taxe de 3 %
    Taxe GAFA : Apple indique aux développeurs iOS en France qu'ils vont devoir payer la taxe de 3 %
    en plus de la taxe sur la valeur ajoutée existante de 20 % et de la commission d'Apple de 30 %

    Depuis le début des années 2010, le public est de plus en plus mécontent du régime fiscal international. La notion selon laquelle les règles fiscales actuelles sont obsolètes et permettent à certaines grandes entreprises multinationales de mettre en œuvre un système d'évasion fiscale à grande échelle a été progressivement acceptée. Dans un contexte de crise fiscale, il est devenu politiquement inacceptable de laisser ces entreprises ne pas payer leur « juste part » d'impôt, privant ainsi les États de revenus imposables. Cette situation a amené les pays du G20 à donner mandat à l'OCDE de proposer un changement fiscal important (initiative BEPS) et a également amené la Commission européenne à proposer de nouvelles directives fiscales.

    Pour sa part, la France a instauré une taxe du numérique, encore appelée par abus de langage taxe GAFA. L'impôt français vise les recettes plutôt que les profits, qui sont souvent déclarés par les grandes enseignes de la technologie dans des pays à faible fiscalité comme l'Irlande, dans une pratique qui a mis les gouvernements en colère. Mais qui va en faire les frais ?

    Du côté d'Apple, la réponse est simple : ce sont les développeurs qui devront en supporter la charge.

    Dans une note adressée aux développeurs le 1er septembre, l’éditeur d’iOS explique :

    « Lorsque les taxes ou les taux de change changent, nous devons parfois mettre à jour les prix sur l'App Store. Dans les prochains jours, les prix des applications et des achats intégrés (à l'exclusion des abonnements autorenouvelables) sur l'App Store augmenteront en réponse aux changements fiscaux au Chili, au Mexique, en Arabie saoudite et en Turquie. Votre produit sera ajusté en conséquence et sera calculé sur la base du prix hors taxes.
    • Chili: nouvelle taxe sur la valeur ajoutée de 19 %
    • Mexique: nouvelle taxe sur la valeur ajoutée de 16 %
    • Arabie saoudite: augmentation de la taxe sur la valeur ajoutée de 5 % à 15 %
    • Turquie: nouvelle taxe sur les services numériques de 7,5 % (en plus de la taxe sur la valeur ajoutée existante de 18 %)

    « En outre, votre produit sera également ajusté en Allemagne, en France, en Italie et au Royaume-Uni, et sera calculé sur la base du prix hors taxes. Cependant, les prix sur l'App Store ne changeront pas.
    • Allemagne : taux de taxe sur la valeur ajoutée réduit de 19 % à 16 % (à compter de juillet 2020)
    • France: Nouvelle taxe sur les services numériques de 3 % (en plus de la taxe sur la valeur ajoutée existante de 20 %)
    • Italie : nouvelle taxe sur les services numériques de 3 % (en plus de la taxe sur la valeur ajoutée existante de 22 %)
    • Royaume-Uni : nouvelle taxe sur les services numériques de 2 % (en plus de la taxe sur la valeur ajoutée existante de 20 %)

    « Notez qu'Apple émettra automatiquement des remboursements mensuels aux clients en Allemagne (à compter de juillet 2020) avec des abonnements autorenouvelables pour tenir compte de la réduction de taxe. Ces remboursements n'affecteront pas votre produit.

    « Vous pouvez télécharger les graphiques des niveaux de prix mis à jour maintenant. Une fois que ces modifications entreront en vigueur, la section Tarification et disponibilité de Mes applications sera mise à jour. Vous pouvez modifier le prix de vos applications et de vos achats intégrés (y compris les abonnements à renouvellement automatique) à tout moment dans App Store Connect. Si vous proposez des abonnements, vous pouvez choisir de conserver les prix pour les abonnés existants ».

    Nom : gafalogo.jpg
Affichages : 21262
Taille : 18,4 Ko

    En clair, dans le cas de la France, les gains perçus par les développeurs seront ajustés pour tenir compte du prélèvement à hauteur de 3 % que la France a mis en place l’an dernier. Cette taxe vient s'ajouter à la taxe sur la valeur ajoutée existante de 20 % ainsi qu'à la commission de 30 % prélevée par Apple pour tous les achats in-app. Apple précise que les prix sur l’App Store ne bougeront pas. Ce sera donc bel et bien le développeur qui devra en subir la charge, à moins de la transférer à l'utilisateur en augmentant les prix.

    Comme l'indique la note, la France n'est pas le seul pays concerné. Des ajustements ont également été annoncés en en Italie et au Royaume-Uni. Notons que l'Italie a emboîté le pas à la France dans l'instauration d'une imposition sur le numérique traduite par une taxe de 3 % intéressant les entreprises qui réalisent, vis-à-vis de leurs activités numériques, un chiffre d’affaires d’au moins 835 millions dollars (environ 750 millions d’euros) dans le monde et de plus de 6,1 millions de dollars (environ 5,5 millions d’euros en Italie). Le voisin méditerranéen de la France s’attend à ce que cette taxe lui rapporte 700 millions d’euros chaque année.

    Du côté du Royaume-Uni, la taxe vise les entreprises du numérique réalisant un chiffre d’affaires annuel d’au moins 500 millions de livres (près de 590 millions d’euros) dans le monde. Elle consiste en un prélèvement de 2 % sur les revenus tirés de leur activité auprès des consommateurs britanniques à partir d’avril 2020.

    Aussi, la taxe d'Apple est-elle respectivement de 3 % et 2 % pour l'Italie et le Royaume-Uni. Pour ces pays, cette taxe s’ajoute à la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), qui est de 20 % en France et au Royaume-Uni et de 22 % en Italie.

    La taxe française du numérique est censée être provisoire, le temps qu’une réforme de la fiscalité au niveau de l’OCDE soit opérée.

    L'Allemagne pour sa part observe une réduction de sa taxe sur l'App Store qui passe de 19 % à 16 %.

    Source : Apple

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette décision d'Apple de faire supporter le poids de la taxe aux développeurs iOS ?

    Voir aussi :

    Voici combien Apple et Google facturent aux développeurs sur leurs magasins d'applications, 30 % de commission sur les applications et les achats intégrés
    Apple retire Fortnite de l'App Store après qu'Epic ait tenté de contourner les frais de commissions lors de paiements in-app, Epic traduit Apple en justice pour pratiques anticoncurrentielles
    Apple interdit à Facebook de révéler aux utilisateurs que l'App Store prélève 30% de commission sur les événements en ligne payants censés aider à compenser la perte de revenus suite au COVID-19
    Apple devient la première entreprise américaine à atteindre les 2000 milliards de dollars de capitalisation boursière, malgré le contexte de la crise économique suite au coronavirus
    Matt Mullenweg déclare qu'Apple a bloqué les mises à jour de son application gratuite WordPress pour iOS jusqu'à ce qu'il y ajoute des achats intégrés afin qu'Apple perçoive sa commission de 30 %
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  11. #11
    Inactif  
    Profil pro
    undef
    Inscrit en
    Février 2013
    Messages
    1 001
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Localisation : France, Lot (Midi Pyrénées)

    Informations professionnelles :
    Activité : undef

    Informations forums :
    Inscription : Février 2013
    Messages : 1 001
    Par défaut
    Qu'il est plus que temps que cette société se mange un redressement.

  12. #12
    Membre éprouvé
    Homme Profil pro
    Développeur Java
    Inscrit en
    Septembre 2011
    Messages
    756
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France

    Informations professionnelles :
    Activité : Développeur Java
    Secteur : High Tech - Opérateur de télécommunications

    Informations forums :
    Inscription : Septembre 2011
    Messages : 756
    Par défaut
    Dès qu'il s'agit de piquer du pognon à ses utilisateurs, Apple est toujours en avance sur les autres...

  13. #13
    Membre éprouvé Avatar de marsupial
    Homme Profil pro
    Retraité
    Inscrit en
    Mars 2014
    Messages
    1 859
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Autre

    Informations professionnelles :
    Activité : Retraité

    Informations forums :
    Inscription : Mars 2014
    Messages : 1 859
    Par défaut
    Alors même qu'Apple est assis sur une montagne de cash s'élevant à 245 milliards, il faut répercuter une taxe sur les petits producteurs qui font la richesse de l' App store. Scandaleux !

  14. #14
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 264
    Par défaut
    Citation Envoyé par marsupial Voir le message
    il faut répercuter une taxe sur les petits producteurs qui font la richesse de l' App store. Scandaleux !
    Il y a peu de chance que les développeurs iOS arrêtent de développer pour iOS et passent à Android.
    Avant il était beaucoup plus rentable de vendre une application iPhone qu'une application Android, j'imagine que c'est toujours le cas aujourd'hui.

    Apple n'a pas besoin d'être sympa avec les développeurs, même si il y a des aspects négatifs à créer et vendre des applications sur l'App Store d'Apple, des développeurs continueront de le faire.

  15. #15
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Amazon : très facile de s'en passer
    Facebook : très facile de s'en passer
    Apple : très facile de s'en passer
    Google : difficile de ne pas avoir au moins un téléphone avec android

    Donc globalement pas beaucoup de problèmes , il suffit d'assumer ses choix
    Ceux qui ne sont pas content sont minoritaires , donc rien ne changera

  16. #16
    Membre actif
    Homme Profil pro
    Entrepreneur
    Inscrit en
    Août 2017
    Messages
    119
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : France, Seine Saint Denis (Île de France)

    Informations professionnelles :
    Activité : Entrepreneur

    Informations forums :
    Inscription : Août 2017
    Messages : 119
    Par défaut
    Les gens se plaignent qu'Apple refuse de payer la taxe de 3%. Ils sont en train de blâmer Apple de se faire trop d'argent de manière abusive étant déjà ultra riche, certes.

    Par contre ceux qui achètent des produits d'Apple, sachant que beaucoup sont fabriqués en chine sur la main d'oeuvre exploitée et très mal payée, et qui se plaignent de la taxe en parallèle, je trouve que c'est plutôt contradictoire comme comportement.

    Donc attention à être cohérent dans votre comportement. On dit Apple ceci, Apple cela mais d'un côté je ne suis pas sûr que tout les consommateurs soient ignorants des pratiques de l'entreprise. Ceux là même ne peuvent pas blâmer Apple d'avoir les mains sales si leur propres mains ne sont pas propres en achetant leur produits et en connaissant dans quelles circonstances ils sont fabriqués.

  17. #17
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 264
    Par défaut
    Citation Envoyé par Coeur De Roses Voir le message
    Ils sont en train de blâmer Apple de se faire trop d'argent de manière abusive étant déjà ultra riche, certes.
    Je ne crois pas que ce soit ça le problème.
    Apple aurait pu baisser sa marge (sur les logiciels il y a une commission de 30%).
    Quand un client achète une application peu d'argent revient au développeur. (il y a une taxe de 20%, une commission de 30%, une autre taxe de 3%)

    Citation Envoyé par Coeur De Roses Voir le message
    Par contre ceux qui achètent des produits d'Apple, sachant que beaucoup sont fabriqués en chine sur la main d'oeuvre exploitée et très mal payée, et qui se plaignent de la taxe en parallèle, je trouve que c'est plutôt contradictoire comme comportement.
    Bof...
    Il y a moyen de se de dire "Apple se fait déjà une marge gigantesque sur la vente des iPhones, un iPhone doit coûter 100€ à produire et il est vendu 1500€ (hyperbole) et en plus Apple ne veut pas payer une taxe de 3%".
    Il y aussi moyen de se dire "Apple exploite des chinois, des indiens, des taïwanais pour produire ses smartphones et en plus il exploite les développeurs".
    Du coup ce n'est pas contradictoire, ça va dans le même sens.

    Comment Apple écrase ses sous-traitants
    Apple dégage de plus en plus de marge, réalise de plus en plus de bénéfices. Tim Cook est certes moins créatif que Steve Jobs, mais c’est un maître pour « rationnaliser » la production et faire pression sur les sous-traitants. Au détriment des travailleurs ; la preuve en chiffres.
    Un étudiant raconte le quotidien des ouvriers d'une usine chinoise d'iPhone
    Dejian Zeng, étudiant de la New York University, a passé six semaines incognito dans une usine chinoise du taïwanais Pegatron, l'un des sous-traitants d'Apple assemblant les iPhone. Il raconte son séjour.
    La masse des consommateurs ne se préoccupent pas de ça. C'est ultra rare de trouver quelqu'un qui était un gros fan d'Apple et qui a arrêté d'en acheter à cause des pratiques de l'entreprise.

  18. #18
    Invité
    Invité(e)
    Par défaut
    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Il y aussi moyen de se dire "Apple exploite des chinois, des indiens, des taïwanais pour produire ses smartphones et en plus il exploite les développeurs".
    Du coup ce n'est pas contradictoire, ça va dans le même sens.
    Ce n'est pas contradictoire si on dénonce les 2
    Or ce n'est pas ce que dit Coeur De Roses , je suis d'accord avec lui dénoncer l’exploitation des développeurs et cautionner l'exploitation des travailleurs est contradictoire
    C'est tout simplement le chacun pour soi , rien de bien surprenant

  19. #19
    Membre éprouvé

    Homme Profil pro
    Consultant informatique
    Inscrit en
    Avril 2018
    Messages
    1 548
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Localisation : Côte d'Ivoire

    Informations professionnelles :
    Activité : Consultant informatique
    Secteur : High Tech - Éditeur de logiciels

    Informations forums :
    Inscription : Avril 2018
    Messages : 1 548
    Par défaut Les géants de la technologie sont les « gagnants » de la crise du covid-19 et devraient payer plus d'impôts
    Les géants de la technologie sont les « gagnants » de la crise du coronavirus et devraient payer plus d'impôts,
    Selon un responsable européen

    Alors que la pandémie du coronavirus et les mesures de restrictions prises par les gouvernements pour réduire la vitesse de propagation du virus avaient réduit au strict minimum ou fermé les activités de la plupart des entreprises à l’échelle mondiale, les grandes entreprises technologiques ont connu une croissance. En effet, les nombreux consommateurs, confinés chez eux à travers le monde entier, ont compté sur ces entreprises pour le télétravail, les cours en ligne, les achats et le maintien de la connexion afin de pouvoir garder le contact avec la famille et les amis.

    Maintenant que les activités reprennent progressivement suite à des mesures de déconfinement, l’Europe veut que les géants de la technologie paient un « montant équitable » de taxes dans son espace économique, d'autant plus qu'ils sont les « vrais gagnants » de la crise du coronavirus, a déclaré samedi un haut responsable européen à CNBC. Ses propos ont été tenus par le haut fonctionnaire européen à CNBC lors d’un forum, dans le cadre d'un désaccord persistant entre les États-Unis et l'Union européenne sur la taxation d'entreprises telles que Apple, Alphabet et Amazon.

    Nom : e01.png
Affichages : 3807
Taille : 103,6 Ko
    Paolo Gentiloni, commissaire européen chargé de l'économie et de la fiscalité

    « C'est un problème majeur », a déclaré Paolo Gentiloni, commissaire européen chargé de l'économie et de la fiscalité, à CNBC lors du forum de l’European House-Ambrosetti, un groupe de conseil, reconnaissant la difficulté à surmonter les différences avec les États-Unis. L'ancien Premier ministre italien a ajouté, toutefois, qu'il n'était plus possible « d'accepter l'idée que ces géants, vainqueurs de la crise, ne paient pas un montant d'impôts équitable en Europe ».

    En 2018, la Commission européenne, l’exécutif de l'Union, a proposé un prélèvement numérique de 3 %, arguant que le système fiscal devait être mis à jour pour l'ère numérique. A l'époque, la Commission européenne avait déclaré que les entreprises numériques payaient en moyenne un taux d'imposition effectif de 9,5 % - contre 23,2 % pour les entreprises traditionnelles.

    Cependant, non seulement, la Maison-Blanche a déclaré qu'une taxe numérique était injuste, car elle touchait de manière disproportionnée les entreprises américaines, mais aussi certains pays européens se sont opposés au projet de taxation des géants américains de la technologie (appelés communément GAFA pour Google, Apple, Facebook et Amazon), arguant que ce projet pourrait avoir un impact négatif et nuire à l'économie européenne. « Une taxe sur les services numériques s’écarterait des principes fondamentaux de l’impôt en ne s’appliquant qu’au chiffre d’affaires, sans prendre en compte le fait de savoir si le contribuable réalise un bénéfice ou non », avaient-ils déclaré à l’époque.

    Suite à l’enlisement de l’initiative européenne, certains pays comme la France se sont lancés dans une initiative locale de taxation des géants du Web. Une taxe de 3 % sur les revenus des services numériques réalisés en France par les entreprises de plus de 25 millions d'euros de chiffre d'affaires en France et de 750 millions d'euros (845 millions de dollars) dans le monde a été approuvée par le Sénat français en juillet 2019. La taxe numérique française, qui devrait entrer en vigueur rétroactivement à partir du début de 2019, a fait l’objet d’enquête et de représailles de la part de l’administration Trump, qui s’était engagée à appliquer des droits de douane de 100 % sur certains produits français, notamment le champagne, le fromage et les sacs à main.

    Suite à la décision américaine, l'Union européenne avait promis en décembre qu’elle « agira d'une seule voix » face aux menaces américaines. Maintenant, ces grandes entreprises technologiques ont pris un nouvel essor dans le sillage de la pandémie du covid-19, de nombreux consommateurs comptant sur elles pour le télétravail, les courses en ligne, la formation à distance et autres.

    « Les géants des plateformes numériques sont les véritables gagnants de cette crise, d'un point de vue économique », a ajouté M. Gentiloni. « Nous en faisons tous l'expérience dans notre propre vie ».

    Nom : e02.jpg
Affichages : 3121
Taille : 13,6 Ko

    Pendant ce temps, les gouvernements ont désespérément besoin de fonds supplémentaires et l'imposition de nouvelles taxes est un moyen essentiel d'y parvenir. Dans ce contexte, l'UE envisage de proposer une nouvelle taxe numérique en 2021 si les négociations au niveau de l'OCDE échouent d'ici la fin de l'année. « Si nous n'obtenons pas de résultats décents au niveau mondial, la Commission européenne présentera l'année prochaine sa propre proposition », a déclaré M. Gentiloni.

    Ce sont environ 140 États qui ont continué à négocier cette année à l'OCDE un nouvel accord sur la fiscalité transfrontalière, un accord qui pourrait être adapté à l'ère numérique. Toutefois, avec la crise sanitaire du coronavirus, les discussions n'ont pas beaucoup avancé alors que l'année est sur le point de se terminer. Par ailleurs, les États-Unis se sont retirés des négociations en juin, ce qui a porté un coup aux négociations et a fait douter de la faisabilité des progrès réalisés cette année. En juillet, les États-Unis ont annoncé des taxes supplémentaires de 25 % sur les produits français suite à l'adoption de la taxe GAFA, mais ont différé les mesures de rétorsion de six mois.

    En mai, à la reprise des discussions autour de la taxation des géants du Web, le ministre français de l’Économie et des Finances Bruno Le Maire avait averti que le projet français de taxe numérique sera mis en œuvre cette année, qu’il y ait ou non un accord international. La taxe numérique française était censée rapporter 400 millions d’euros en 2019, puis 650 millions cette année.

    M. Gentiloni a déclaré qu'il y avait eu des progrès au niveau technique, parlant des discussions au niveau de l’OCDE, mais que la prochaine élection présidentielle aux États-Unis avait un impact sur le processus. « Nous sommes dans une année électorale aux États-Unis et je pense que cela a également une influence », a-t-il déclaré, ajoutant que l'UE devait néanmoins « insister sur la nécessité d'une solution globale ».

    Les géants de la technologie ont été les principaux acteurs de la période difficile de la pandémie, permettant aux autres entreprises de maintenir leurs activités – les équipes étant obligées de travailler depuis chez eux –, et aux populations de se faire livrer les produits nécessaires à domicile et garder les liens avec la famille.

    Selon un commentateur, « Punir les gens parce qu'ils sont indispensables en temps de crise semble être une mauvaise idée ». Il est vrai qu’une « réforme fiscale est attendue depuis longtemps, mais ce raisonnement est plus que faussé », a renchéri un autre. Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Source : CNBC

    Et vous ?

    Que pensez-vous des propos de Paolo Gentiloni ?
    Faut-il taxer davantage les géants de la technologie sur la base qu’ils sont les « vrais gagnants » de la crise du coronavirus ?
    Que se passera-t-il si l’Europe parvient à mettre en place sa propre taxe sur les géants de la technologie ?

    Voir aussi :

    La France déterminée à mettre en œuvre son projet de taxation des géants du numérique en 2020, qu'il y ait ou non un accord international, prévient Bruno Le Maire
    Les États-Unis s'engagent à appliquer des droits de douane de 100 % sur le champagne, le fromage et les sacs à main français, en représailles de la taxe sur les services numériques
    Taxe GAFA : l'Union européenne « agira d'une seule voix » face aux menaces américaines, d'imposer des droits punitifs allant jusqu'à 100 % sur les produits français
    L'Italie emboite le pas à la France en approuvant son projet de taxe numérique nationale ciblant les GAFA, qui devrait entrer en vigueur en janvier 2020

  20. #20
    Membre prolifique
    Avatar de Ryu2000
    Homme Profil pro
    Étudiant
    Inscrit en
    Décembre 2008
    Messages
    10 264
    Détails du profil
    Informations personnelles :
    Sexe : Homme
    Âge : 37
    Localisation : France, Hérault (Languedoc Roussillon)

    Informations professionnelles :
    Activité : Étudiant

    Informations forums :
    Inscription : Décembre 2008
    Messages : 10 264
    Par défaut
    Citation Envoyé par Stan Adkens Voir le message
    Cependant, non seulement, la Maison-Blanche a déclaré qu'une taxe numérique était injuste, car elle touchait de manière disproportionnée les entreprises américaines, mais aussi certains pays européens se sont opposés au projet de taxation des géants américains de la technologie (appelés communément GAFA pour Google, Apple, Facebook et Amazon), arguant que ce projet pourrait avoir un impact négatif et nuire à l'économie européenne. « Une taxe sur les services numériques s’écarterait des principes fondamentaux de l’impôt en ne s’appliquant qu’au chiffre d’affaires, sans prendre en compte le fait de savoir si le contribuable réalise un bénéfice ou non », avaient-ils déclaré à l’époque.
    Alors déjà la Maison-Blanche à tort, la quasi totalité des entreprises USA ne seraient pas pénalisé, ce sont juste les plus grosses entreprises qui seraient touchées. (et les grosses entreprises Japonaises, Chinoises, Coréennes seraient concerné également, donc ce n'est pas un projet anti US, c'est un projet anti optimisation fiscale)
    Il faut bien essayer de se défendre face aux mastodontes que sont les GAFAM...

    Si les grosses entreprises n'envoyaient pas leur bénéfice dans des paradis fiscaux les nations européennes n'auraient pas à chercher des solutions pour faire payer des impôts à ces entreprises.
    Bon courage à ceux qui veulent faire payer des impôts aux grosses multinationales US, ça ne va clairement pas être évident.

Discussions similaires

  1. [PayPal] Utilisation de l'API REST PayPal pour faire des paiements réccurents (tous les mois)
    Par dtcSearch dans le forum EDI, CMS, Outils, Scripts et API
    Réponses: 1
    Dernier message: 29/10/2014, 11h28
  2. Réponses: 8
    Dernier message: 16/02/2014, 19h23
  3. Réponses: 1
    Dernier message: 14/01/2013, 15h24
  4. Réponses: 0
    Dernier message: 24/11/2009, 14h07
  5. Réponses: 0
    Dernier message: 24/11/2009, 14h07

Partager

Partager
  • Envoyer la discussion sur Viadeo
  • Envoyer la discussion sur Twitter
  • Envoyer la discussion sur Google
  • Envoyer la discussion sur Facebook
  • Envoyer la discussion sur Digg
  • Envoyer la discussion sur Delicious
  • Envoyer la discussion sur MySpace
  • Envoyer la discussion sur Yahoo