En théorie être rentable ne suffit pas : si tu l'es moins que tes concurrents alors ceux-ci investiront davantage et finiront pas te plomber. Compétitivité et rentabilité sont deux choses distinctes.
Mais en pratique, comme l'a signalé un intervenant plus haut, les dividendes excèdent les investissements.
C'est plus une question culturelle que légale à mon avis, mais je suis pour des droits individuels progressifs de toute façon (fonction de l'ancienneté). Parce que le lieu de travail est aussi une communauté sociale.Oui, mais le phénomène inverse est aussi constaté par exemple dans les pays tels que le Royaume-Uni où la flexibilité de l'emploi est poussé à l'extrême, et où certaines personnes sont amenées à travailler dur toute leur vie sans avoir la moindre once de reconnaissance, mérite ou pas mérite.
A vrai dire je ne crois pas que nous possédions un autre modèle : le féodalisme et le communisme ont laissé de mauvais souvenirs et le reste n'est qu'une collection de vagues idées anecdotiques.Je ne pense sincèrement pas qu'il reste des solutions en conservant le modèle économique concurrentiel actuel.
Cela dit je crois que l'économie verra davantage de pans économiques livrés au public, notamment concernant le logement, mais selon des modalités qui restent à définir. Comment concilier l'échelle locale, la compétition de plusieurs projets, la lutte contre la corruption, l'efficacité budgétaire, le tout sans ôter au privé sa liberté d'entreprendre, d'innover et de bousculer des administrations qui stagnent trop souvent sans lui ?
Ces salaires sont certainement abusifs et je ne serais pas contre leur limitation.
Mais ça ne changera absolument rien à l'inégalité ou au revenu médian, et c'est une goutte d'eau au regard des dividendes. Et si tu cherches à limiter ces derniers tu feras fuir le capital et il y a fort à parier que nous y soyons perdants. Et même sur le salaire des patrons, mieux vaudrait ne pas avoir la main trop lourde si tu ne veux pas voir les entreprises se barrer pour préserver les intérêts individuels mutuels des conseillers d'administrations français.
Je ne me suis pas prononcé contre les allocations, j'ai dit que ça ne suffisait pas.
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