Discussion :

[x-info]

Bonjour,

est ce que je peux savoir c'est quoi la différence entre schéma logique et modèle relationnel ?

Merci d'avance de vos réponses.

[JPhi33]

Bonjour x-info,

Le MLD (Modèle Logique de Données) fait partie des modèles de données de la méthode Merise. Il s'agit d'outils permettant la représentation statique du Système d'Information. Le MLD est issu du MCD (Modèle Conceptuel de Données) par dérivation en appliquant à ce dernier des règles de transformation. Les concepts apparaissant dans un MLD sont des tables, des attributs et des liens référentiels.

Le Modèle Relationnel fait référence à la théorie relationnelle de Codd, basée sur la théorie mathématique des ensembles. Il s'agit d'un modèle sans représentation graphique. Par abus de langage ou méconnaissance, on parle parfois de modèle relationnel en faisant référence au modèle Entité-Association, basé sur les travaux de Codd, lequel est doté de nombreuses représentations ou notations graphiques : Chen, Bachman, Barker (Crow's Foot) pour les plus connues.

[fsmrel]

Bonjour,

Le Modèle Relationnel fait référence à la théorie relationnelle de Codd, basée sur la théorie mathématique des ensembles. Il s'agit d'un modèle sans représentation graphique.

De fait, le Modèle Relationnel (Relational Model) n’a rien à voir avec une quelconque représentation graphique. Le Modèle Relationnel est la théorie qui sert de fondation pour la technologie relationnelle, laquelle permet de créer des bases de données relationnelles.

Pour compléter, le Modèle Relationnel peut être défini ainsi :

1. Une collection non limitée de types scalaires (dont notamment le type booléen (valeur de vérité)) ;

2. Un générateur de type Relation et l’interprétation attendue des types de relations générés par ce moyen ;

3. Les mécanismes pour définir des variables relationnelles du type de relation voulu ;

4. L’opération d’affectation relationnelle permettant d’affecter des valeurs de relations à ces variables ;

5. Une collection non limitée d’opérateurs relationnels génériques (« l’algèbre relationnelle »), pour produire des valeurs de relations à partir d’autres valeurs de relations.

Le Modèle Relationnel relève des mathématiques appliquées et n’a strictement rien à voir avec une quelconque représentation graphique.

Plus informellement, on peut résumer cette théorie selon trois axes :

Structure : les données dans la base de données sont perçues sous forme de relations (tables si vous préférez) et pas autrement.

Manipulation : il s’agit des opérateurs relationnels (l’algèbre relationnelle et le calcul relationnel pour ceux qui préfèrent la logique).

Intégrité : il s’agit des contraintes générales telles que l’intégrité d’entité (une clé primaire ne peut pas prendre de valeur nulle), l’intégrité référentielle (qui garantit la cohérence entre les tables), les contraintes de type, qui permettent de comparer des carottes seulement avec des carottes et pas avec des choux, vos propres contraintes que vous déclarez au système relationnel pour garantir les règles de gestion des données : "le salaire total des employés de l’entreprise ne doit pas dépasser tel pourcentage du chiffre d’affaire de l’entreprise", j’en passe et des meilleures...

Une erreur archi courante consiste à réduire le Modèle Relationnel à sa dimension structurelle, et comme disait Ted Codd, parler de la structure en gardant silence sur les opérateurs, c’est comme parler de l’anatomie en omettant la physiologie.