Bonjour Bruno,
C'est un plaisir de vous voir ici !

Envoyé par
bruno_pages
Pour le moment je ne comprends pas très bien le MLD qui ne me semble être qu'un MPD en cours de construction.
Vous n'avez pas tort... Le MLD est la traduction du MCD ou du DC en une structure orientée hiérarchique, liste inverse, réseau ou relationnelle. Disons que les premières structures citées répondent à des modèles (en fait à des classes de SGBD) dont l’intérêt est aujourd’hui purement historique puisqu’ils sont au relationnel ce que sont les chars à bœufs aux chars d’assaut. Les concepts pris en compte par le MLD orienté relationnel (sinon SQL) sont essentiellement ceux qu’impliquent l’algèbre relationnelle (les tables pour faire court et rester informel) : on reste donc à un niveau conceptuel.
Disons qu'à son tour, le MPD prend en compte la tuyauterie propre à chaque SGBD, c'est-à-dire fondamentalement les structures physiques indispensables pour héberger les constructions du niveau précédent et donnant lieu finalement à des fichiers : table spaces pour les tables, index pour permettre l’accès direct aux lignes des tables.
Par exemple, la norme SQL est plutôt du niveau MLD puisqu’elle ne prend pas en compte la tuyauterie (et ne s’intéresse pas à un SGBD en particulier !), mais traduit de façon plus ou moins fidèle et orthogonale les concepts du MRD (Modèle Relationnel de Données) :
— La table, qui est une approximation très relâchée (par exemple, les doublons ont droit de cité) de la variable relationnelle (relvar) du MRD.
— La colonne (l’attribut du Modèle Relationnel).
— Le type scalaire (ou domaine) de la colonne (essentiellement basique, built-in).
— Les contraintes générales telles que :
* La clé (candidate) sous la forme de clé primaire (qualificatif superflu et donc disqualifié aujourd’hui par le MRD) et de contrainte UNIQUE (clé alternative).
* La clé étrangère.
Etc.
Je regarde la suite de votre message et répondrai volontiers à vos interrogations.
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