Les craintes de Romano Prodi sont toutefois fondées. Ministre du Travail dans le gouvernement du Cavaliere en 1994, Clemente Mastella n'exclut pas de tourner sa veste pour rejoindre à nouveau Silvio Berlusconi.
Son soutien à la coalition de centre gauche n'a de loin pas été inconditionnel, notamment sur les sujets qui fâchent, comme les unions civiles ou la politique étrangère. Mais ce qui le fait sortir de ses gonds, c'est la volonté de revoir la loi électorale élaborée par l'ex-ministre de Berlusconi, Roberto Calderoli, une loi qui a fini par profiter à la gauche en 2006 (lire ci-dessous). Ses craintes sont légitimes:
la réforme vise à réduire la fragmentation de l'échiquier politique italien afin de rendre le pays plus gouvernable. Elle pourrait donc faire disparaître l'Udeur.
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