En voilà une belle inférence. Quelles sont les critères qui vous amène à ce genre de pensée ?La grande interrogation, pour moi, est "Qu'est ce qui fait que les jeunes n'ont plus envie d'apprendre quoi que ce soit ?". C'est la seule question qui compte et elle est fondamentale !
Bien-sûr les jeunes ont toujours envie d'apprendre et ont plus besoin d'encouragements que de brimades pour cela (Paul Ricoeur je crois me souvenir).
La fin de la phrase ne serait-elle pas : "Pourquoi les jeunes n'ont-ils plus envie d'apprendre quoi que ce soit ... de la même façon qu'avant ?"
Ces questions et ces remarques date de la nuit des temps. Il avait été découvert sur un vase Etrusque un texte disant que la jeunesse était perdue, qu'il ne serait pas possible d'en faire quoi que ce soit pour la société, ... Il semble qu'il s'en ait passé des choses depuis ce temps là, et nous en sommes toujours à nous poser les mêmes questions. Faisons leurs un peu confiance aussi non ?
Évidemment, il y en a toujours qui ne veulent rien faire, mais ce n'est pas nouveau. Il y en a énormément (la majorité de ceux que je côtoie au quotidien) qui sont les écorchés de l'école, celle qui prétend que tout le monde apprend de la même façon et qui s'acharne à vouloir faire entrer les enfants dans des cases bien définies.
Ceux là, ont les retrouvent ensuite dans nos institutions avec pour bagage principale "je suis nul, je ne peux rien faire" ... Gros boulot que de déconstruire tout ce travail de sape qui aura été minutieusement ancré dans les tête pendant quelques 10, 12, 15 années, et pourtant, certains d'entre eux sont aujourd'hui des chefs d'entreprises et font "tourner" la machine sociale française.J'ose espérer qu'à cet âge là, ils ne sont plus en primaire .
Bonne soirée
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