Bonjour remy67,
Vous n’ignorez pas qu’à une base de données est associé un ensemble de contraintes traduisant chacune une règle de gestion des données. Ainsi, pour reprendre l’exemple des courses de bateaux :
— A l’occasion d’une course, et quelle que soit l’épreuve du jour, un bateau n’a qu’un skipper et un skipper n’a le commandement que d’un bateau.
— Au fil des épreuves, les autres membres de l’équipage peuvent changer de bateau en cours de route.
— Le départ de l’épreuve du jour a lieu dans un port et un seul, même principe pour l’arrivée.
— Etc., je vous renvoie aux différentes règles prises en compte tout au long de la discussion.
Ces contraintes, ont été prises en compte dans la construction du MCD (modèle conceptuel des données), lequel est en fait l’abstraction d’un ensemble cohérent, une partie du monde, qu’on appelle encore l’univers du discours.
Quelles relations entre l’univers des courses de bateaux et celui des synoptiques ? Pour ma part je n’en vois pas (si ce n’est accessoirement que le fabriquant de synoptiques peut être sponsor d’un bateau...), autrement dit, ils feront chacun l’objet d’une base de données.
Quand vous enrichissez une base de données B d’une nouvelle table T’ c’est que celle-ci entretient une relation avec au moins une table T de B.
Ainsi, une base de données est un ensemble cohérent et pas un fourre-tout d’objets hétéroclites. On ne sème pas les tables au petit bonheur.
Puisque vous faites référence à la logique, considérez encore une base de données B comme possédant son prédicat PB (database predicate) qui est la conjonction de l’ensemble des prédicats P1, P2,..., Pn des tablesT1, T2, ..., Tn qui la constituent :
PB = P1 AND P2 ... AND Pn.
Où un prédicat de table exprime sous forme de valeur de vérité (vrai, faux), une règle de gestion des données telle que celles que j’ai fait figurer ci-dessus.
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