Optimisation du référencement : un quart des marques utiliseraient des techniques prohibées
Souvent sans le savoir, et qui les mettent en danger d'après BrightEdge



Le spécialiste de l'optimisation pour les moteurs de recherche « BrightEdge » vient de lancer un outil d'audit gratuit de la qualité des liens entrants pour les marques. L'outil de mesure vise à mettre en garde les dirigeants contre les risques inhérents à l'optimisation du référencement au travers de rétro-liens, de fermes de liens et d'autres techniques illégales ou en tout cas peu appréciées de Google.

Deux semaines après le lancement de l'outil, BrightEdge vient de publier les résultats d'une étude qui s'appuie sur les résultats de l'analyse du référencement de plus 1000 marques parmi les plus connues (mais non citées dans le rapport). Il en ressort que les techniques douteuses sont nettement plus utilitées que l'on pourrait croire.

Un quart des sociétés auditées (sous couvert d'anonymat, donc) auraient des problèmes de liens entrants illégitimes. Des liens le plus souvent créés par des consultants ou des agences de référencement externes, mais quelquefois – aussi - par leurs propres employés.

Ces techniques pourraient, d'après BrightEdge, créer de sérieux risques financiers et menacer la réputation de milliers d'entreprises. Car ces marques sont, dans la plupart des cas, inconscientes de l'illégitimité de l'activité de référencement réalisée autour de leurs noms.

D'après Jim Yu, CEO de BrightEdge, « si les moteurs de recherche détectent ces activités malhonnêtes, des milliers d'entreprises risquent de perdre leurs premières places dans le référencement sur les moteurs de recherches qui leurs fournient des revenus critiques ».

Jim Yu invite donc les responsables d'entreprises à revoir rapidement, et sévèrement, leurs pratiques d'optimisation du référencement (SEO), sous peine d'être pénalisés par les moteurs de recherche.

Un sort qui n'est pas sans rappeler le cas de J.C Penney. Pour mémoire, la chaine américaine de grands magasins aurait créé par moins de deux milles pages contenant des mots clés dans le domaine de la mode. Ces pages externes pointaient ensuite vers son site officiel. Des experts en référencement ont qualifié cette affaire de « tentative la plus ambitieuse jamais vue » pour déjouer les résultats de Google.

Prévenu par le New York Times, le service antispam de Google est intervenu manuellement, provoquant une rétrogradation drastique du classement de J.C Penney.

Le même sort planerait au dessus de 25 % des marques. Qui, et c'est peut-être le plus préoccupant, ne s'en doutent pas.

Source : BrightEdge

Et vous ?

Que pensez-vous des résultats de cette étude et de ce chiffre de 25 % : réaliste, exagéré, sous-estimé ?
Avez-vous constaté l'utilisation de rétro-liens (backlinks), de fermes de contenus ou d'autres partiques de SEO illégales, conscientes ou non, dans votre activité professionnelles ? Lesquelles ?