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Meta, TikTok et Snapchat acceptent de se conformer à l'interdiction des réseaux sociaux en Australie


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  1. #1
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    Par défaut Pas seulement les moins de 16 ans : tous les utilisateurs australiens des RS devront prouver leur âge
    Pas seulement les moins de 16 ans : tous les utilisateurs australiens des RS devront prouver leur âge
    D’où les questionnements sur la pertinence de mesures similaires dans d'autres pays comme la France

    Des mesures comme celles de l’Australie sur l’interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans impliquent que des personnes plus âgées s’y soumettent, ce qui revient à dire que tous les utilisateurs australiens des réseaux sociaux devront prouver leur âge. C’est une situation similaire à celle d’autres pays comme la France qui imposent désormais une vérification d’âge pour l’accès à certains sites. C’est dire que la vérification d’âge et par extension d’identité arrive sur la totalité d’Internet et avec un lot de questions font surface : Est-ce la solution idoine à la lutte contre la pédopornographie ? Sinon quelles autres approches semblent plus adaptées ?

    Une liste non exhaustive d’inconvénients ramène la question sur la table avec plus d’acuité

    En effet :

    • Un système dans lequel les utilisateurs sont contraints de fournir leurs informations personnelles introduit d’importants risques de vol et d’usurpation d’identité ; Illustration avec la fuite de 20 Go de données personnelles sur des modèles de webcam pornos. Des noms et copies numérisées de passeports avaient été divulgués, parmi lesquels ceux de Français. Que dire du vol des données personnelles d’environ 1,4 million de personnes qui ont effectué un test de dépistage de la Covid-19 en Île de France à mi-parcours de l’année 2020 ?
    • Une fois qu'un système d'identification numérique avec des contrôles en ligne comme celui voulu par les gouvernements est en place, son usage peur être étendu sans difficultés. Les gouvernements peuvent commencer à exiger des sites qu'ils vérifient des détails autres que l'âge, car le système est déjà en place. Les services de streaming pourraient commencer à vérifier la localisation sur la base de l'adresse sur leur carte d'identité numérique, ce qui empêcherait les gens d'utiliser un VPN pour contourner les restrictions géographiques, par exemple.
    • Un système de vérification de l’âge sur Internet pourrait donc constituer le socle d’une « architecture de l’oppression. » « Croyez-vous vraiment que lorsque la première vague, la deuxième vague, la 16e vague du coronavirus sera oubliée depuis longtemps, ces ensembles de données ne seront pas conservés ? Peu importe comment il est utilisé, ce qui est construit est l’architecture de l’oppression », avertissait Snowden à propos des développements autour de la pandémie de coronavirus.



    Les questionnements se posent avec plus d’emphase compte tenu des limites technologiques qui font entrave à l’applicabilité de ces mesures

    L’on note une augmentation spectaculaire des téléchargements de Réseaux Privés Virtuels (VPN), une tendance directement liée à la multiplication de mesures de vérification de l'âge pour l'accès au contenu en ligne. Cette flambée met en lumière les préoccupations croissantes des utilisateurs quant à leur vie privée et leur liberté numérique.

    Ces dispositions visent à protéger les enfants en imposant aux plateformes de contenu pour adultes de vérifier l'âge de leurs utilisateurs. Bien que l'intention puisse être louable, la méthode d'application suscite un tollé. Les utilisateurs sont désormais confrontés à la nécessité de prouver leur âge par des moyens qui, pour beaucoup, semblent intrusifs, tels que la fourniture de documents d'identité officiels ou l'utilisation de services tiers de vérification d'âge.

    En effet, parmi les méthodes suggérées et en cours d'adoption, on trouve :

    • Vérification par carte de crédit/débit : Une vérification simple mais efficace, car les cartes de crédit ne sont généralement délivrées qu'aux adultes.
    • Estimation faciale de l'âge : Une technologie basée sur l'IA qui analyse une photo ou une vidéo en direct pour estimer l'âge de l'utilisateur, sans identifier la personne ni stocker de données personnelles.
    • Services d'identité numérique : Des portefeuilles d'identité numérique qui peuvent stocker et partager en toute sécurité des preuves d'âge vérifiées.
    • Vérification via les opérateurs de réseaux mobiles : Confirmation que le numéro de téléphone mobile de l'utilisateur n'est pas soumis à des filtres d'âge.
    • Vérification par pièce d'identité avec photo : Téléchargement d'une pièce d'identité (passeport, permis de conduire) qui est comparée à un selfie pour confirmer l'identité et l'âge.
    • Vérification par services bancaires ou adresses e-mail : Accès sécurisé à des informations bancaires ou analyse de l'utilisation de l'adresse e-mail sur d'autres services pour estimer l'âge.


    Des espaces totalitaires se mettent progressivement en place dans des pays connus auparavant comme démocratiques

    Le projet de loi ChatControl vient lui aussi avec une promesse qui est de mettre fin à la pédopornographie en ligne et avec un prix fort à payer : Chaque citoyen de l’UE est considéré comme potentiel prédateur. En effet, la Commission de l’UE propose d'obliger les fournisseurs de services de courrier électronique, de chat et de messagerie à rechercher automatiquement des contenus suspects dans tous les chats, messages et courriels privés, de manière générale et sans distinction.

    Les implications de l’entrée en vigueur du projet de loi ChatControl 2.0 :

    • Toutes vos discussions par messageries instantanées ou par courriel seront automatiquement scannées pour trouver des contenus douteux. Rien ne pourra être confidentiel ou secret. Il n’y aura pas besoin d’une décision d’un tribunal pour scanner vos messages : ce sera fait systématiquement et automatiquement.
    • Si un algorithme classe le contenu de votre message comme douteux, vos photos privées ou intimes pourront être visionnées par le personnel et les sous-traitants d’entreprises internationales ou directement par les services de polices. Toutes vos photos de nudes peuvent être visionnées par des gens que vous ne connaissez pas et possiblement être mises entre de mauvaises mains.
    • Les flirts et les sextos peuvent être lus par le personnel et les sous-traitants d’entreprises internationales et par les autorités policières, car les filtres de reconnaissance de texte recherchant de la « corruption de mineurs » signalent souvent à tort les conversations intimes.
    • Vous pouvez être faussement dénoncé et faire l’objet d’une enquête pour diffusion présumée de matériel pédopornographique. Les algorithmes d’analyse de messageries sont connus pour signaler des photos de vacances tout à fait légales d’enfants sur une plage, par exemple. Selon les autorités de la police fédérale suisse, 80 % des signalements générés par des machines s’avèrent sans fondement. De même, en Irlande, seuls 20 % des signalements NCMEC reçus en 2020 ont été confirmés comme étant réellement des « documents relatifs à la maltraitance d’enfants ». En Allemagne, près de 40 % des procédures d’enquête criminelle ouvertes pour pédopornographie visent des mineurs.
    • Durant votre prochain voyage à l’étranger, attendez-vous à avoir des problèmes. Des signalements automatiques sur vos communications peuvent avoir été transférés à d’autres pays, comme les Etats-Unis d’Amérique où la protection des données personnelles n’existe pas.
    • Les services de renseignement et les hackers pourront espionner vos communications privées. Si le chiffrement des applications de communication est supprimé pour permettre l’analyse de vos messages, la porte sera alors ouverte à quiconque en aura les moyens techniques de lire vos échanges.
    • Ce n’est que le début. Une fois la technologie d’analyse de messagerie établie, il devient très facile de l’utiliser à d’autres fins. Et qui garantit que ces machines à incriminer ne seront pas utilisées à l’avenir sur nos smartphones et nos ordinateurs portables ?
    • Vous ne pourrez plus créer d’email ou de comptes anonymes sans présenter une pièce d’identité ou une photo de votre visage, vous rendant identifiable et vulnérables à des fuites de données. Cela limite par exemple les conversations sensibles liées à la sexualité, la communication de contenu anonyme (ex : lanceurs d’alertes), ainsi que les activités politiques.
    • Si vous avez moins de 18 ans, vous ne pourrez plus installer les applications suivantes via les magasins d’applications (raison donnée : risque de corruption de mineurs) : des applications de messagerie comme Whatsapp, Snapchat, Telegram ou Twitter, des applications de réseaux sociaux comme Instagram, TikTok ou Facebook, des jeux comme FIFA, Minecraft, GTA, Call of Duty, Roblox, des applications de rencontre, des applications de visioconférence comme Zoom, Skype, Facetime.
    • Même si vous n’utilisez pas de magasins d’applications, l’opérateur du service vérifiera votre âge. Si vous avez moins de 16 ans, vous ne pourrez plus utiliser Whatsapp du fait des règles de vérification d’âge ; idem pour les fonctions en ligne du jeu FIFA 23. Si vous avez moins de 13 ans, vous ne pourrez plus utiliser TikTok, Snapchat ou Instagram.


    Et vous ?

    Les mesures de vérification d'âge sont-elles réellement efficaces pour protéger les mineurs, ou poussent-elles simplement les utilisateurs vers des méthodes de contournement qui pourraient, à terme, rendre la tâche des régulateurs plus difficile ?

    Partagez-vous les avis selon lesquels ce n’est qu’une question de temps avant que la totalité d’Internet soit surveillée sur le modèle chinois ?

    Voir aussi :

    L'Allemagne veut punir d'une amende pouvant atteindre 50 millions € les médias sociaux qui tardent à retirer les fake news et les propos haineux

    Macron : « Je ne veux plus de l'anonymat sur les plateformes internet », le Président français confirme qu'il veut bien la fin de l'anonymat en ligne

    La fin de l'anonymat sur les réseaux sociaux n'est « pas souhaitable et pas possible » pour Mounir Mahjoubi qui vient clarifier les propos de Macron
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  2. #2
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    Les réseaux sociaux suivent le même chemin que les sites pornographiques. Du fait qu'ils soient réservés aux majeurs, on ferme les yeux sur les pires horreurs qui s'y trouvent et sur le fonctionnement du milieu en général.

  3. #3
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    Par défaut Meta, TikTok et Snapchat acceptent de se conformer à l'interdiction des réseaux sociaux en Australie
    Meta, TikTok et Snapchat acceptent de se conformer à l'interdiction des réseaux sociaux en Australie, mais doutent de son efficacité, les plateformes doivent bloquer les utilisateurs âgés de moins de 16 ans

    Meta, propriétaire d'Instagram, et d'autres entreprises de réseaux sociaux ont récemment déclaré qu'elles se conformeront à l'interdiction visant les utilisateurs de moins de 16 ans, ajoutant qu'elles commenceront à désactiver les comptes dès l'entrée en vigueur de la loi, le 10 décembre. Au Parlement, Meta, ByteDance, propriétaire de TikTok, et Snap, propriétaire de Snapchat, ont déclaré qu'ils continuaient à penser que l'interdiction ne protégerait pas les jeunes, mais qu'ils contacteraient bientôt les propriétaires de plus d'un million de comptes mineurs afin de les préparer au changement.

    Il y a un an, l'Australie a interdit aux enfants de moins de 16 ans d'utiliser les médias sociaux, après que le Sénat a approuvé la proposition de loi, considérée la plus stricte au monde. Les entreprises technologiques sont passibles d'une amende pouvant aller jusqu'à 50 millions de dollars australiens si elles ne se conforment pas à la loi. Les réactions ont été mitigées : une majorité de parents et de soignants australiens sont favorables, tandis que les plateformes de médias sociaux et certains défenseurs de la jeunesse critiquent fortement la loi.

    Les Big Tech ont affirmé que l'Australie a adopté de façon « précipitée » la loi qui interdit aux jeunes de moins de 16 ans d'accéder aux médias sociaux. Les géants des médias sociaux dénoncent la législation et rappellent que « le lien de causalité avec les médias sociaux reste flou en ce qui concerne la santé mentale des jeunes Australiens ». Pour Meta et ses rivaux Snap et TikTok, l'interdiction risque de pousser les adolescents vers des coins plus sombres d'Internet, augmentant les risques pour ces derniers.

    Malgré cela, Meta, propriétaire d'Instagram, et d'autres entreprises de réseaux sociaux ont récemment déclaré qu'elles se conformeront à l'interdiction visant les utilisateurs de moins de 16 ans, ajoutant qu'elles commenceront à désactiver les comptes dès l'entrée en vigueur de la loi, le 10 décembre. Au Parlement, Meta, ByteDance, propriétaire de TikTok, et Snap, propriétaire de Snapchat, ont déclaré qu'ils continuaient à penser que l'interdiction ne protégerait pas les jeunes, mais qu'ils contacteraient bientôt les propriétaires de plus d'un million de comptes mineurs afin de les préparer au changement.

    Leurs commentaires reflètent un changement dans la réponse de l'industrie des réseaux sociaux à cette loi, qui est suivie de près par les responsables politiques du monde entier alors que les préoccupations concernant la santé mentale des jeunes ne cessent de croître.


    En vertu de la loi australienne, les plateformes doivent prendre des « mesures raisonnables » pour bloquer les utilisateurs âgés de moins de 16 ans, sous peine d'une amende pouvant atteindre 49,5 millions de dollars. Les plateformes avaient précédemment fait valoir que l'interdiction pousserait les jeunes vers des coins plus dangereux d'Internet, mal surveillés, et les priverait de contacts sociaux. Elles ont également déclaré que la mise en œuvre serait inutilement complexe. Snap et YouTube, propriété de Google, ont également fait valoir qu'ils ne sont pas des entreprises de médias sociaux

    « Nous ne sommes pas d'accord, mais nous acceptons et nous respecterons la loi », a déclaré Jennifer Park Stout, vice-présidente senior de Snap chargée de la politique mondiale et des opérations de la plateforme, via une liaison vidéo. Ella Woods-Joyce, responsable des affaires publiques de TikTok pour l'Australie, a réitéré l'opposition de la plateforme chinoise à l'interdiction, mais a déclaré que « TikTok se conformera à la loi et respectera ses obligations ». « Nous sommes en bonne voie pour nous conformer à la loi », a-t-elle déclaré.

    Mia Garlick, directrice des politiques de Meta pour l'Australie et la Nouvelle-Zélande, a déclaré que l'entreprise allait bientôt contacter les titulaires de comptes dont l'âge inférieur à 16 ans a été confirmé (environ 450 000 sur Instagram et Facebook) afin de leur donner le choix entre supprimer leurs photos et autres données ou les stocker jusqu'à ce qu'ils atteignent l'âge de 16 ans.
    TikTok, qui affirme compter 200 000 comptes de moins de 16 ans en Australie, et Snap, qui en compte 440 000, ont déclaré qu'ils prendraient des mesures similaires.

    Les entreprises ont ajouté qu'elles utiliseraient un logiciel automatisé de suivi du comportement pour déterminer si un titulaire de compte prétendant avoir plus de 16 ans était en réalité mineur.
    « Lorsque nous identifions une personne qui déclare avoir 25 ans, mais dont le comportement indique qu'elle a moins de 16 ans, nous désactiverons son compte à partir du 10 décembre », a déclaré Woods-Joyce.

    Pour les utilisateurs considérés à tort comme ayant moins de 16 ans, Meta et TikTok ont déclaré qu'ils les orienteraient vers un outil tiers d'estimation de l'âge. Snap a déclaré qu'il travaillait toujours à une solution pour les utilisateurs qui estimaient avoir été bloqués à tort.

    Ces annonces montrent que la règlementation reste un point sensible pour les Big techs. Un autre exemple, en juin, Apple a publié une mise en garde alarmiste et intéressée à l'intention du gouvernement australien, affirmant que les Australiens seront envahis par un cortège d'horreurs numériques si l'Australie suit l'exemple de l'Union européenne et réglemente le "jardin clos" d'Apple.

    Cependant, l'EFF avait répondu : "Les affirmations d'Apple sur le chaos et les dangers auxquels les Européens sont confrontés grâce à la DMA sont encore plus drôles lorsque l'on sait qu'Apple a bafoué la législation européenne par des actes de conformité malveillants à couper le souffle. Apparemment, le carnage de l'iPhone en Europe a été déclenché par les mots inscrits dans les livres de loi européens, sans même qu'Apple n'ait à respecter ces lois !"

    Et vous ?

    Pensez-vous que ces annonces sont crédibles ou pertinentes ?
    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Voir aussi :

    L'Australie propose une interdiction des médias sociaux pour les enfants de moins de 16 ans, "les médias sociaux nuisent à nos enfants et j'ai décidé d'y mettre un terme", selon le Premier ministre

    Pas seulement les moins de 16 ans : tous les utilisateurs australiens des RS devront prouver leur âge, d'où les questionnements sur la pertinence de mesures similaires dans d'autres pays comme la France

    La vérification d'âge arrive sur la totalité dInternet : L'Australie, la France, le Royaume-Uni, le Canada et d'autres pays s'alignent peu à peu sur le modèle chinois de surveillance sur la toile
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  4. #4
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    Par défaut L'Australie applique la première interdiction au monde des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans
    Des millions d'enfants et d'adolescents perdent l'accès à leurs comptes alors que l'Australie applique la première interdiction au monde des réseaux sociaux, incluant TikTok, YouTube, Instagram et Facebook

    L'Australie devient le premier pays au monde à interdire l'accès aux réseaux sociaux aux enfants de moins de 16 ans, obligeant les principales plateformes, dont TikTok, YouTube, Instagram et Facebook, à bloquer les utilisateurs mineurs, sous peine d'amendes pouvant atteindre plusieurs millions de dollars américains. Cette décision réglementaire historique a privé des millions d'enfants et d'adolescents de l'accès à leurs comptes en ligne, positionnant ainsi le pays comme un cas d'école mondial en matière d'application des restrictions de l'âge et de responsabilité des plateformes. Les gouvernements du monde entier observent de près l'impact de cette mesure.

    L'entrée en vigueur de la législation australienne survient peu après l'annonce par les principaux acteurs du secteur (Meta, ByteDance, propriétaire de TikTok, et Snap) de leur intention de se conformer à l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans. Tout en exprimant des doutes quant à son efficacité, ces entreprises ont déclaré en octobre dernier qu'elles continuaient d'estimer que l'interdiction ne protégerait pas les jeunes, mais qu'elles contacteraient bientôt les propriétaires de plus d'un million de comptes détenus par des mineurs afin de les préparer au changement.

    Le mercredi 10 décembre 2025, l'Australie est devenue le premier pays à interdire les réseaux sociaux aux enfants de moins de 16 ans, bloquant l'accès à des plateformes telles que TikTok, YouTube (Alphabet) et Instagram et Facebook (Meta).

    Les dix plus grandes plateformes ont reçu l'ordre de bloquer l'accès aux enfants à partir de minuit, sous peine d'amendes pouvant atteindre 33 millions de dollars américains en vertu de la nouvelle loi, qui a suscité les critiques des grandes entreprises technologiques et des défenseurs de la liberté d'expression, mais a été saluée par les parents et les défenseurs des droits des enfants.


    Le Premier ministre Anthony Albanese a qualifié cette journée de « jour de fierté » pour les familles et a présenté cette loi comme la preuve que les décideurs politiques peuvent lutter contre les dangers en ligne qui ont dépassé les mesures de protection traditionnelles.

    « Cela fera une énorme différence. Il s'agit de l'un des plus grands changements sociaux et culturels auxquels notre nation ait été confrontée », a déclaré Anthony Albanese lors d'une conférence de presse mercredi. « C'est une réforme profonde qui continuera à avoir des répercussions dans le monde entier. »

    Dans un message vidéo, Anthony Albanese a exhorté les enfants à « commencer un nouveau sport, un nouvel instrument ou à lire ce livre qui traîne depuis un certain temps sur votre étagère », avant les vacances scolaires d'été en Australie qui commencent à la fin du mois.

    Dans les heures qui ont précédé l'entrée en vigueur de l'interdiction, bon nombre des quelque un million d'enfants concernés par cette législation ont commencé à publier des messages d'adieu à leurs abonnés en ligne.

    « Fini les réseaux sociaux... fini le contact avec le reste du monde », a écrit un adolescent sur TikTok.

    « #seeyouwhenim16 » (on se reverra quand j'aurai 16 ans), a déclaré un autre.

    Ce lancement vient couronner une année de débats sur la question de savoir si un pays pouvait réellement empêcher les enfants d'utiliser des plateformes intégrées dans la vie quotidienne, et marque le début d'un test grandeur nature pour les gouvernements du monde entier, frustrés par la lenteur des entreprises de médias sociaux à mettre en œuvre des mesures de réduction des risques.

    Le gouvernement de centre-gauche d'Albanese a proposé cette loi historique, s'appuyant sur des recherches montrant les effets néfastes sur la santé mentale de l'utilisation excessive des réseaux sociaux chez les jeunes adolescents, notamment la désinformation, le harcèlement et les représentations néfastes de l'image corporelle.

    Plusieurs pays, du Danemark à la Nouvelle-Zélande en passant par la Malaisie, ont indiqué qu'ils pourraient étudier ou imiter le modèle australien, faisant de ce pays un cas d'école pour déterminer jusqu'où les gouvernements peuvent aller en matière de restriction d'âge sans étouffer la liberté d'expression ou l'innovation.

    « Ce n'est pas notre choix » : X annonce qu'il se conformera à la loi

    X, la plateforme d'Elon Musk, est devenue la dernière des 10 principales plateformes à prendre des mesures pour bloquer l'accès aux mineurs après avoir publiquement annoncé mercredi qu'elle se conformerait à la loi.

    « Ce n'est pas notre choix, c'est ce qu'exige la loi australienne », a déclaré X sur son site web. « X exclut automatiquement toute personne qui ne répond pas à nos critères d'âge. »

    L'Australie a déclaré que la liste initiale des plateformes concernées serait susceptible d'évoluer à mesure que de nouveaux produits apparaîtraient et que les jeunes utilisateurs migreraient.

    Les entreprises ont indiqué à Canberra qu'elles mettraient en place un système combinant l'estimation de l'âge à partir du comportement de l'utilisateur et l'estimation de l'âge à partir d'un selfie, ainsi que des vérifications pouvant inclure la fourniture de documents d'identité ou de coordonnées bancaires.

    Pour les entreprises de médias sociaux, cette mesure marque le début d'une nouvelle ère de stagnation structurelle, car le nombre d'utilisateurs plafonne et le temps passé sur les plateformes diminue, selon des études.

    Les plateformes affirment qu'elles tirent peu de revenus de la publicité destinée aux moins de 16 ans, mais avertissent que l'interdiction perturbe le flux de futurs utilisateurs. Juste avant l'entrée en vigueur de l'interdiction, 86 % des Australiens âgés de 8 à 15 ans utilisaient les médias sociaux, selon le gouvernement.

    Certains jeunes ont averti que l'interdiction des réseaux sociaux pourrait isoler les gens.

    « Cela va être pire pour les personnes queer et celles qui ont des intérêts particuliers, car c'est le seul moyen pour elles de trouver leur communauté », a déclaré Annie Wang, 14 ans, avant l'interdiction. « Certaines personnes les utilisent également pour exprimer leurs sentiments et parler à d'autres personnes afin d'obtenir de l'aide... Je pense donc que cela ira pour certaines personnes, mais que pour d'autres, cela va aggraver leur santé mentale. »

    Alors que l’Australie impose aux plateformes de bloquer l'accès aux moins de 16 ans, les géants du numérique continuent de s'insurger contre la décision australienne, estimant que la loi a été adoptée trop rapidement. Ils estiment que son efficacité est incertaine et qu'elle pourrait pousser les adolescents vers des espaces en ligne moins sécurisés, malgré l'argument des autorités selon lequel les réseaux sociaux nuisent à la santé mentale des jeunes.

    Dans ce contexte de désaccord persistant, une récente étude a révélé que les lois de vérification de l'âge ne parviennent pas à empêcher les mineurs d'accéder à des contenus pour adultes. Selon les chercheurs de l'université de New York, l'utilisation d'un VPN ou le recours à des sites non conformes permet de contourner aisément ces mécanismes, tandis que ces obligations pourraient paradoxalement restreindre les droits numériques des adultes.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Trouvez-vous cette initiative de l'Australie crédible ou pertinente ?

    Voir aussi :

    Le Parlement européen demande l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans afin de lutter contre l'augmentation des problèmes de santé mentale chez les adolescents due à une exposition excessive

    Pas seulement les moins de 16 ans : tous les utilisateurs australiens des RS devront prouver leur âge, d'où les questionnements sur la pertinence de mesures similaires dans d'autres pays comme la France

    L'Australie propose une interdiction des médias sociaux pour les enfants de moins de 16 ans, "les médias sociaux nuisent à nos enfants et j'ai décidé d'y mettre un terme", selon le Premier ministre

    Le Danemark va interdire les réseaux sociaux aux enfants de moins de 15 ans, suite à l'appel lancé par la première ministre en faveur d'une restriction de l'utilisation des médias sociaux par les enfants
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  5. #5
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    C'est le début de l'identité numérique digne de la dictature chinoise.
    Comme prévu :
    Les sites +18, puis les réseaux sociaux, puis les moteurs de recherche, le e-commerce ... Et la fin, ils présenteront l'identité numérique comme solution aux vérifications d'âge partout sur Internet !

  6. #6
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    J'ajouterai que tout les médias sociaux choisissant de se conforter à la loi australienne se rendent donc complice de la dérive fasciste en cours dans ce pays. S'ils pensaient moins à leur bénéficient, ils fermeraient totalement leur sites en Australie.
    Ce qui déclencherai une énorme prise de conscience au sein de la population australienne, et mêmes des autres populations.

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