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Actualités Discussion :

La récession des emplois dans la tech : un phénomène en mutation

Vue hybride

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  1. #1
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Et un ancien employé de Google a déclaré qu'il avait perdu son emploi alors qu'il était en congé pour s'occuper de sa mère en phase terminale.
    (...)
    Citation Envoyé par Katherine Wong
    #Googlelayoffs alors que je suis à 8 mois de grossesse et à seulement une semaine de mon congé maternité
    (...)
    Citation Envoyé par Justin Moore
    Donc, après plus de 16,5 ans chez Google, il semble que j'ai été licencié via une désactivation automatique du compte à 3 heures du matin ce matin comme l'un des 12 000 chanceux.
    Je pense que là où ça a été fait, c'est légal et qu'il n'y a rien à faire.
    Dans certains pays tu peux virer des salariés sans raison. (il parait que quand il est facile de virer les salariés les entreprises ont plus de facilité à embaucher des salariés ).

    Pour une entreprise aussi grosse un employé est moins qu'un numéro.
    Dans les entreprises comme Meta, Google, Microsoft, ceux qui ont pris la décision de virer 20% du personnel, on peut-être vu des cellules dans un tableau et se sont dit "on paie beaucoup trop en salaire, il faudrait virer du monde".
    Qu'est-ce qu'ils en ont à foutre de l'histoire personnel de chaque employé ?
    L'entreprise s'en fout que tu t'occupes de ton enfant handicapé, de ta femme mourante, ou quoi que ce soit.
    Tu bosses bien, mais on va te virer quand même car on veut payer moins de salaire.

    ======
    Voilà ce qu'il se passe quand t'es sympa avec ton patron :
    Elle donne un rein à sa patronne puis se fait licencier
    Pour venir en aide à sa patronne malade, une New-yorkaise avait décidé de lui faire don d’un rein. Cependant, quelques mois plus tard, Deborah Stevens avait été licenciée. La jeune femme a donc décidé de porter plainte, arguant du fait qu’elle aurait été victime de discriminations de la part de son ex-employeur, Atlantic Automotive Group, à cause de problèmes de santé liés à des complications lors de l’opération.
    L'entreprise est là pour t'écraser puis te recracher.
    Ce n'est pas ton amie. (ou alors tu souffres du syndrome de Stockholm)

  2. #2
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Je pense que là où ça a été fait, c'est légal et qu'il n'y a rien à faire.
    Dans certains pays tu peux virer des salariés sans raison. (il parait que quand il est facile de virer les salariés les entreprises ont plus de facilité à embaucher des salariés ).

    Pour une entreprise aussi grosse un employé est moins qu'un numéro.
    Dans les entreprises comme Meta, Google, Microsoft, ceux qui ont pris la décision de virer 20% du personnel, on peut-être vu des cellules dans un tableau et se sont dit "on paie beaucoup trop en salaire, il faudrait virer du monde".
    Qu'est-ce qu'ils en ont à foutre de l'histoire personnel de chaque employé ?
    L'entreprise s'en fout que tu t'occupes de ton enfant handicapé, de ta femme mourante, ou quoi que ce soit.
    Tu bosses bien, mais on va te virer quand même car on veut payer moins de salaire.

    ======
    Voilà ce qu'il se passe quand t'es sympa avec ton patron :
    Elle donne un rein à sa patronne puis se fait licencier


    L'entreprise est là pour t'écraser puis te recracher.
    Ce n'est pas ton amie. (ou alors tu souffres du syndrome de Stockholm)
    c'est avec ce genre d'histoire qu'a force un jeune motivé a taffé et plein d'ambition se trouve un poste planqué, n'en branle plus 1 de toute sa vie en attendant la retraite.
    Tous les jeunes que j'ai rencontré au début était tres content de bosser, il voulait bien faire, vite...
    Puis apres 2-3ans, gros changement, il se rendent compte que le travail ne paie, qu'il ne seront jamais considéré par leurs hierarchie, autre que comme un pisseur de code jetable et donc puisque c'est comme ça, ils font le scrict minimum en travail, font leurs heure sans dépasser de 1 minutes et à la 1ere bonne opportunité se casse dans une autre boite pour gagner en salaire (seul moyen d'évoluer en france)

  3. #3
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    Comme quoi la série Silicon Valley de HBO était assez réaliste. Le coup du toit (avec les emplois fictifs) et le coup de la suppression d'emploi dans la série etaientt assez marrante.

  4. #4
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    Licencier des femmes enceintes ou gens gens en arrêt maladie / accident, c'est Dieu merci illégal chez nous et juste hyper honteux surtout de la part de géants financiers tel que Google !!!

  5. #5
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    Citation Envoyé par phil995511 Voir le message
    juste hyper honteux surtout de la part de géants financiers tel que Google !!!
    Qu'est-ce que ça peut faire ?
    Personne ne va arrêter d'utiliser Google, YouTube, Chrome, Android, etc.

    En plus virer des employés comme ça, ça doit exciter les investisseurs.
    Ils doivent avoir très envie d'acheter des actions Google, Microsoft, Meta, etc.

  6. #6
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    Par défaut Google pourrait réduire le nombre d’ordinateurs portables, de services et d’agrafeuses pour ses employés
    Google pourrait réduire le nombre d’ordinateurs portables, de services et d’agrafeuses pour ses employés
    afin de réaliser des économies pluriannuelles

    Depuis que la crise Covid-19 est terminée, les entreprises qui bénéficiaient d’une croissance exceptionnelle de leurs activités pendant la pandémie connaissent maintenant une baisse de performance. À côté de cela, l’instabilité politique mondiale due à la guerre dans une partie du globe fait que ces entreprises doivent désormais composer avec un contexte économique mondial difficile. En janvier dernier, Google a annoncé qu’il supprimerait environ 12 000 emplois afin de réduire ses dépenses. La situation économique n’étant guère reluisante depuis cette annonce, l’entreprise vient d’annoncer des mesures peu communes comme la réduction d’ordinateurs portables, d’agrafeuses et de certains services pour ses employés afin de réaliser des économies sur plusieurs années.

    À la fin du mois dernier, Ruth Porat, qui est à la fois directrice financière d’Alphabet et de sa filiale Google depuis 2015, a adressé un courrier électronique interne aux Googlers afin de leur faire part des détails concernant les décisions prises en amont par les dirigeants de l’entreprise pour réduire les dépenses du géant de la recherche. Dans cette note interne, qui est parvenue à la connaissance de certaines personnes, Porat explique que l’un des objectifs de Google cette année est de « réaliser des économies durables grâce à une vitesse et une efficacité améliorées ». « Ce travail est particulièrement vital en raison de notre croissance récente, de l’environnement économique difficile et de nos incroyables opportunités d’investissement pour faire avancer la technologie, en particulier dans l’IA ». « Nous nous concentrons sur la distribution encore plus efficace de nos charges de travail de calcul, en tirant le meilleur parti de nos serveurs et de nos centres de données », a-t-elle écrit. « Nous avons déjà fait des progrès dans ces efforts et nous continuerons à améliorer l’efficacité. Ce travail s’additionne étant donné que l’infrastructure est l’un de nos principaux domaines d’investissement ». Il faut souligner qu’en plus du contexte économique difficile auquel l’entreprise fait face, le retard qu’elle accuse dans le domaine de l’intelligence artificielle lui fait perdre de l’argent chaque jour avec Bing, le moteur de recherche de Microsoft qui a commencé à ravir une petite portion des parts de marché du moteur de recherche de Google depuis qu’il a été couplé à ChatGpt.

    Dans le courrier, Porat dépeint la situation actuelle de l’entreprise en expliquant que « Nous sommes déjà passés par là. En 2008, nos dépenses augmentaient plus vite que nos revenus. Nous avons amélioré l’utilisation des machines, réduit nos investissements immobiliers, resserré notre ceinture sur les budgets T&E, les cafés, les microcuisines et l’utilisation des téléphones portables, et supprimé la subvention pour les véhicules hybrides. Depuis lors, nous avons continué à nous rééquilibrer en fonction des données sur la façon dont les programmes et les services sont utilisés ». Pour ce qui concerne la situation actuelle de l’entreprise, la cheffe des finances de Google explique que « les décisions les plus difficiles qu’ils ont eu à prendre en tant qu’entreprise furent de réduire les effectifs, et cela est encore en cours dans certains pays ». « Nous continuons à redéployer des équipes vers des tâches plus prioritaires, à maintenir un rythme d’embauche plus lent », a-t-elle souligné. « La plupart des autres changements et économies importants ne seront pas visibles pour la plupart des Googlers, mais ils feront une différence notable sur nos coûts », précise la financière.

    Mais dans un souci de franchise envers les employés de l’entreprise, Porat a expliqué dans son message « qu’il existe également des domaines dans lesquels des économies seront réalisées et qui auront un impact sur certains services que les Googlers utilisent au travail et au-delà ».
    Nous plaçons la barre très haut en matière d’avantages à la pointe de l’industrie, d’avantages et d’équipements de bureau, et nous continuerons à le faire à l’avenir. Cependant, certains programmes doivent évoluer en fonction du fonctionnement actuel de Google. En plus de contribuer à réduire les coûts, ces changements réduiront le gaspillage alimentaire et seront meilleurs pour l’environnement ». Ainsi, « nous adaptons nos services de bureau à la nouvelle semaine de travail hybride. Les cafés, les microcuisines et les autres installations seront adaptés pour mieux correspondre à comment et quand ils sont utilisés. Les décisions seront basées sur des données. Par exemple, lorsqu’un café connaît un volume d’utilisation nettement inférieur certains jours, nous le fermerons ces jours-là et nous nous concentrerons davantage sur les options populaires qui se trouvent à proximité. De même, nous consoliderons les microcuisines dans les bâtiments où nous voyons plus de déchets que de valeur. Nous modifierons également certains cours de fitness et horaires de navette en fonction de leur utilisation ». En plus de cela, la cheffe des finances ajoute ceci : « nous avons également évalué l’équipement que nous fournissons aux Googlers. Les appareils d’aujourd’hui ont une durée de vie beaucoup plus longue et des performances et une fiabilité supérieures. Nous avons donc apporté des modifications à ce qui est disponible et à la fréquence de remplacement, tout en veillant à ce que les gens disposent de ce dont ils ont besoin pour remplir leur rôle. Parce que l’équipement est une dépense importante pour une entreprise de notre taille, nous pourrons économiser de manière significative ici ».


    Dans d’autres documents qui sont également parvenus à la connaissance de certains médias, Google aurait déclaré qu’il réduisait les cours de fitness, les agrafeuses, le ruban adhésif et la fréquence de remplacement des ordinateurs portables pour les employés. Les employés de Google qui n’occupent pas de poste d’ingénieur, mais qui ont besoin d’un nouvel ordinateur portable recevront un Chromebook par défaut. À noter que les Chromebooks sont des ordinateurs portables fabriqués par Google et utilisent un système d’exploitation basé sur Google appelé Chrome OS. Auparavant, c’étaient les MacBook d’Apple qui étaient offerts aux employés de l’entreprise. Selon le document qui a fuité, en plus de vouloir faire des économies, une des raisons également avancées pour le choix des Chromebooks pour les Googlers est que cela offrirait « la meilleure opportunité sur tous les appareils gérés d’empêcher les compromis externes ». Selon les informations contenues dans le document, un employé ne pourrait plus dépenser pour les téléphones portables s’il en existe un en interne. Et les employés auront besoin de l’approbation du directeur ou du supérieur hiérarchique s’ils ont besoin d’un accessoire qui coûte plus de 1 000 $ et n’est pas disponible en interne. Dans une section intitulée « Desktops and Workstations », la société aurait déclaré que CloudTop, le poste de travail virtuel interne de l’entreprise, sera « le bureau par défaut » pour les Googlers.

    Nous précisons qu’il n’y a pas que Google qui connaît ses difficultés. Meta Platforms inc., l’entreprise mère de Facebook, Instagram et SnapChat, a annoncé qu’elle supprimerait environ 10 000 emplois au cours des prochains mois, dans le cadre d’une soi-disant « année d’efficacité », après avoir licencié environ 11 000 employés l’automne dernier. Amazon.com inc. a également déclaré le mois dernier qu’il supprimerait 9 000 emplois supplémentaires dans des domaines tels que la publicité et le cloud computing après avoir annoncé précédemment son intention de supprimer 18 000 postes.

    Source : CNBC, WSJ, YouTube

    Et vous ?

    Quels commentaires faites-vous de cette situation ?

    Selon vous, réduire le nombre d’ordinateurs portables, de services et d’agrafeuses pour les employés pourra-t-il véritablement faire faire des économies à Google ?

    En dehors de la croissance économique mondiale, pensez-vous qu’il pourrait exister d’autres raisons pour expliquer les difficultés financières actuelles de Google et ces récentes décisions ?

    Voir aussi

    Google annonce la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d’autres entreprises technologiques, dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique

    Meta va procéder au licenciement de 10 000 travailleurs supplémentaires après avoir réduit ses effectifs d’environ 11 000 collaborateurs en novembre

    Amazon prévoit de licencier jusqu’à 10 000 collaborateurs cette semaine, soit l’une des plus importantes réductions du personnel de son histoire

    Amazon embauche plus de 427 000 personnes en 10 mois pour soutenir ses activités qui sont en forte croissance depuis que la pandémie de la COVID-19 a commencé à sévir dans le monde
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  7. #7
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    des économies d'agrafeuses ?

    [IRONIE]
    Moi je leur conseillerais de demander à leurs salariés de prendre leur précaution pour ne pas avoir à se soulager au boulot et économiser de l'eau, du pq, du service de nettoyage.
    [/IRONIE]
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  8. #8
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    heureusement que je suis pas chez eux, je suis le 1er à piquer des stylos, un roulot de PQ ou une ramette de papier pour chez moi
    Les temps sont dur et y'a pas de petite économie, chacun survie comme il peu.

    J'en suis pas encore a voler du jambon ou du fromage au supermarché mais ca risque d'arriver si ca continue


    Signé: Un ingénieur en France payé une misère par une ESN, qui fait ce qu'il peu pour survivre.

  9. #9
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    Par défaut Google et Amazon peinent à licencier en Europe en raison de la législation du travail
    Google et Amazon peinent à licencier en Europe en raison de la législation du travail,
    la législation du travail rend difficile le licenciement du personnel en France et en Allemagne

    Les géants mondiaux de la technologie, Google et Amazon, peinent à réduire leurs effectifs en Europe. Aux États-Unis, les entreprises peuvent annoncer des suppressions d'emplois massives et se débarrasser de centaines, voire de milliers de travailleurs en l'espace de quelques mois. Les principaux obstacles à la mise en œuvre de licenciements massifs en Europe sont une législation du travail plus stricte et de longues négociations avec les comités d'entreprise, qui représentent les salariés.

    En France et en Allemagne, où la législation du travail est l'une des plus strictes de l'Union européenne, Google négocie avec les comités d'entreprise le nombre et le type de salariés qui seront inclus dans un plan de départs collectifs volontaires. Google emploie environ 1 600 personnes à Paris. Au Royaume-Uni, où les protections sont moins strictes, la réduction des effectifs pourrait s'avérer plus facile : environ 500 des 8 000 employés de Google devraient partir.

    Nom : GooAma.jpg
Affichages : 23262
Taille : 13,9 Ko

    Avec la crise de l'inflation et des taux d'intérêt au plus haut, plusieurs entreprises américaines ont commencé à licencier un grand nombre d'employés pour protéger leurs activités de la chute. Plus de 70 000 employés ont été licenciés par les géants de la technologie au cours des 12 derniers mois avec, environ 18 000 pour Amazon.

    Amazon a également décidé de se séparer de plus de 18 000 de ses employés. Au début de l'année 2023, Andy Jassy, le PDG de cette entreprise, a révélé le plan et a indiqué aux employés que des coupes importantes seraient observées dans la section des ressources humaines, puis dans les magasins. Initialement, on s'attendait à ce que l'entreprise ne licencie qu'une dizaine de milliers de travailleurs, mais la dernière annonce laisse entendre que le chiffre sera d'approximativement 18 000.

    En début d’année, Google a annoncé la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d'autres entreprises technologiques. « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai, CEO de Google.

    « Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », avait indiqué le CEO de Google au sujet du traitement des employés aux États-Unis.

    En Europe, les licenciements massifs dans les entreprises technologiques sont bloqués en raison des protections du travail qui font qu'il est pratiquement impossible de licencier des personnes dans certains pays sans avoir consulté au préalable les groupes d'intérêt des employés. Des milliers de travailleurs du secteur technologique sont donc restés dans l'incertitude, ne sachant pas s'ils seront concernés par des négociations qui peuvent durer indéfiniment.

    En France, Alphabet Inc., la société mère de Google, est actuellement en pourparlers pour réduire les effectifs par des départs volontaires, en offrant des indemnités de départ qu'elle espère suffisamment généreuses pour inciter les travailleurs à partir, ont déclaré des personnes au fait du dossier, qui auraient demandé à ne pas être identifiées parce que l'information n'est pas publique. Amazon a tenté d'inciter certains cadres supérieurs à démissionner en leur faisant miroiter jusqu'à un an de salaire et a accordé des congés aux employés qui quittent l'entreprise pour que leurs actions soient acquises et versées sous forme de primes, a déclaré une personne au fait de la situation.

    En France et en Allemagne, où la législation du travail est l'une des plus strictes de l'UE, Google est pour le moment en négociation avec des comités d'entreprise - des groupes spécifiques à l'entreprise dont les représentants élus des salariés négocient avec la direction sur les questions de main-d'œuvre, selon une personne au fait du dossier. La loi oblige les entreprises à négocier avec ces comités avant de procéder à des licenciements. Il s'agit d'un processus parfois long qui comprend la collecte d'informations, des négociations et la possibilité d'un recours. En raison de ces exigences, les succursales de Google en Allemagne et en France seront parmi les dernières à être affectées par les réductions, si tant est qu'elles le soient.

    Google a reconnu l'existence des négociations et a ajouté qu'il ne prévoyait pas de licenciements en Roumanie, en Grèce ou en Autriche. « Nous avons travaillé avec soin et individuellement dans chaque pays où des réductions ont lieu afin de respecter pleinement les exigences légales locales, qui varient selon les sites, sont complexes et prennent du temps », a déclaré un porte-parole de Google.

    À Paris, où Google emploie environ 1 600 personnes, un comité d'entreprise est en pourparlers avec la société pour déterminer le nombre et le type d'employés qui seront inclus dans un plan de départ collectif volontaire. Des personnes au fait du processus affirment qu'il faudra encore attendre plusieurs semaines avant qu'une solution soit trouvée et que, dans l'intervalle, les choses continueront à se dérouler comme d'habitude. Selon un employé qui a requis l'anonymat, la direction a clairement indiqué que personne ne serait forcé de partir.

    En revanche, au Royaume-Uni, où les protections du travail ne sont pas aussi strictes, on estime que 500 des 8 000 employés de Google devront partir, selon Matthew Waley, représentant de Unite the Union, soit un taux de licenciement de 6 % conforme à l'objectif global de l'entreprise. Les discussions avec le comité d'entreprise aboutiront à des indemnités de départ confidentielles, mais le nombre de départs n'est pas négociable. « Ils essaient de faire le minimum légal », a déclaré Waley, en faisant référence au processus de négociation en cours. Il en va de même à Dublin, où les syndicats affirment que Google prévoit de licencier 240 employés, et à Zurich, où les syndicats affirment que le nombre de licenciements concerne plus de 200 personnes.

    Les employés ont récemment créé un comité d'entreprise Google transnational pour les pays de l'UE, dont le Royaume-Uni et la Suisse. Ce comité devrait être opérationnel dans six mois environ et sera une voix collective puissante lors des futures consultations. Selon Waley, il s'agit là d'un « grand changement », car l'entreprise devra informer les employés beaucoup plus tôt des réorganisations. Ce comité d'entreprise européen sera composé de représentants qui sont des employés de Google et dont le mandat sera de quatre ans. Les membres du comité assureront la liaison avec la direction de Google et auront leur siège à Dublin, comme le montrent les documents.

    Si les différences de traitement n'ont pas créé de frictions entre les employés de Google répartis dans le monde entier, « les gens se sont rendu compte que les choses se passent différemment aux États-Unis, en France et en Allemagne », explique Parul Koul, président exécutif du syndicat des travailleurs d'Alphabet et ingénieur en logiciel chez Google à New York.

    « C'est une source d'inspiration pour les Américains de voir que les choses sont différentes dans d'autres pays - c'est un modèle de ce pour quoi les gens peuvent se battre », ont-ils ajouté. Les suppressions d'emplois ne touchent pas seulement les travailleurs du secteur technologique.

    Les réductions dans l'industrie technologique ont été particulièrement sévères

    Les entreprises technologiques comme Google, Amazon, Meta et Twitter ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie. L'industrie technologique, qui était autrefois une source fiable d'emplois, a été durement touchée par la crise, et les entreprises doivent maintenant trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives.

    HP a annoncé qu'elle allait licencier entre 4 000 et 6 000 personnes dans le cadre d'une campagne de réduction des coûts visant à ajouter 1,4 milliard de dollars à ses résultats dans les années à venir. L’entreprise qui compte actuellement environ 61 000 salariés, soit quelque 10 000 de plus qu’il y a un an, a révélé ce plan en même temps que ses résultats pour le quatrième trimestre 2022, qui ont enregistré un chiffre d'affaires de 14,8 milliards de dollars, soit une baisse de 11 % en glissement annuel (et de 8 % en monnaie constante), et un bénéfice d'exploitation de 1,3 milliard de dollars.

    Pour l'ensemble de l'année, le chiffre d'affaires a baissé d'un pour cent à 63 milliards de dollars et le bénéfice d'exploitation a atteint 6,6 milliards de dollars. « Cette nouvelle stratégie va nous permettre de mieux servir nos clients et de créer de la valeur sur le long terme en réduisant nos coûts et en réinvestissant dans des domaines clés pour l’avenir », a indiqué un porte-parole de HP. Les imprimantes de la société ont généré 3,7 milliards de dollars de ce bénéfice sur un chiffre d'affaires de 18,9 milliards de dollars - une performance plutôt meilleure que les 2,9 milliards de dollars de bénéfice sur un chiffre d'affaires de 44,1 milliards de dollars lié aux PC.

    Le président-directeur général, Enrique Lores, a décrit les résultats comme « une fin d'exercice solide, malgré un macro-environnement volatile et un ralentissement de la demande au second semestre », mais il a ajouté que HP avait besoin d'une stratégie - qu'il a baptisée « Plan de transformation prêt pour l'avenir » - pour réaliser « des économies structurelles importantes grâce à la transformation numérique, à l'optimisation du portefeuille et à l'efficacité opérationnelle ».

    Plus de 170 000 techniciens à temps plein sont employés sur le continent et au Royaume-Uni par Amazon, Alphabet et Meta, les ingénieurs en logiciel gagnant souvent des salaires inférieurs de moitié à ceux de leurs homologues américains.

    Chez Amazon France, qui emploie environ 1 500 personnes à Paris, certains cadres supérieurs ayant entre 5 et 8 ans d'expérience se sont vu offrir jusqu'à un an de salaire pour partir, selon une personne familière de la situation. Cette personne a précisé que les employés qui partaient étaient autorisés à rester en "congé de jardinage" jusqu'en mai, date à laquelle les actions d'Amazon sont acquises et payées sous forme de primes.

    Source : Bloomberg

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Peut-on conclure que les contrats de travail en Europe, particulièrement en France, sont meilleures qu'aux États-Unis ?

    Voir aussi :

    Plus de 70 000 employés ont été licenciés par les géants de la technologie au cours des 12 derniers mois, dont environ 37 000 travailleurs pour Twitter, 18 000 pour Amazon et 11 000 pour Meta

    Licenciements dans le secteur de la technologie : Dell va licencier 6 650 employés en raison de la baisse de la demande de PC, l'entreprise aurait connu une baisse de 37 % des livraisons de PC au 4T22

    Google annonce la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d'autres entreprises technologiques, dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique
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  10. #10
    HaryRoseAndMac
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    Encore heureux que c'est difficile de licencier en France !

    Quelles bandes de dingues !

  11. #11
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    Citation Envoyé par Bruno Voir le message
    Peut-on conclure que les contrats de travail en Europe, particulièrement en France, sont meilleures qu'aux États-Unis ?
    On ne sait pas.
    Il y a plein de gens qui disent que si il était plus facile pour les entreprises de virer des travailleurs, elles embaucheraient plus facilement.
    Il y a même une oxymore qui existe : "flexisécurité".
    Quelle est cette "flexisécurité" à la danoise qui inspire Macron ?

    Si il était plus facile de mettre fin à un CDI, les entreprises n'auraient plus à passer par des ESN.

    ====
    Les grosses entreprises comme Google et Amazon ne devraient plus embaucher de Français, parce qu'elles ne peuvent pas les virer sans motif et les en informer par e-mail.

  12. #12
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    ça change quoi ? les ESN ont les mêmes conditions de licenciement que les autres.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  13. #13
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    Citation Envoyé par chrtophe Voir le message
    ça change quoi ?
    Pour l'entreprise cliente c'est moins chiant de prendre des prestataires parce que c'est plus simple à s'en défaire. Il suffit de ne pas renouveler le contrat par exemple.
    Souvent les gens qui bossent pour une ESN démissionnent, donc il n'y a pas à les virer.
    Et sinon il y a moyen de mettre le prestataire sur une autre mission d'un autre client.

    Je pense que la fait qu'il est difficile de virer quelqu'un est un des facteurs qui explique pourquoi les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires.

  14. #14
    HaryRoseAndMac
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Pour l'entreprise cliente c'est moins chiant de prendre des prestataires parce que c'est plus simple à s'en défaire. Il suffit de ne pas renouveler le contrat par exemple.
    Souvent les gens qui bossent pour une ESN démissionnent, donc il n'y a pas à les virer.
    Et sinon il y a moyen de mettre le prestataire sur une autre mission d'un autre client.

    Je pense que la fait qu'il est difficile de virer quelqu'un est un des facteurs qui explique pourquoi les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires.
    D'expériences je te peux te dire que non.
    Ce n'est pas pour cette raison.

    Les entreprises Françaises passent souvent par des prestataires uniquement parce qu'elles se disent que le travail sera mieux fait, plus sérieux et moins cher et ignorent qu'en réalité, en faisant ça elles font appel à des usines à devs qui bâcle, qui n'ont pour majorité par le niveaux pour faire ce qu'ils font et qu'ils sous paient leur salariés.

    Et aiment se pavaner en société et dire "nous on a fait faire notre logiciel par Capgemini" avec des petits toussement hautain, plutôt que de dire, on est passé par un Freelance, 20 ans d'expériences, qui a une réelle expertise mais que personne ne connait.

    Je ne le dirais jamais assez, mais employer un freelance vs passer par une ESN, c'est comme faire construire son escalier par un artisan vs une usine.
    Le travail d'un freelance sera toujours d'une qualité incomparablement supérieure à ce que va produire une ESN, mais coutera aussi toujours plus cher, forcément.

    Et les boites Françaises font très souvent l'erreur de penser que payer moins cher n'a pas de conséquences et qu'ils sont gagnant ou que faire faire son logiciel par une ESN vont les faire bénéficier d'une aura, ce qui est une erreur de débutant.

    PS : je sais très bien qui me met massivement des dislicks chaque fois que je poste à travers ses divers comptes et son vpn ... cet idiot a fait l'erreur de visiter mon compte avec ses autres profils.
    Tout ça, parce que je lui ai mis dans la tronche les absurdités de son raisonnement de woke, je tiens à te dire : attends toi au retour de bâton.
    Dernière modification par Invité ; 09/04/2023 à 01h19.

  15. #15
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    Si les boite française passe par des ESN ce n'est pas pour se débarrasser plus facilement des CDI (puisque in fine c'est tres simple de virer un CDI via la methode d'insuffisance professionnel comme le font les ESN) mais simplement pour deleguer la responsabilité a l'ESN qui prendras en charge les risques du cout de dev au lieu que ca soit le DSI qui porte la responsabilité du projet.

    En effet si le projet merde, ca sera pas le DSI interne qui trinquera mais l'ESN qui en plus devras payer des pénalités

    Bref faciliter le licenciement n'auras aucun bénéfice pour l'emploi en France a part engendrer encore plus d'esclave qui travailleront sans etre paye de peur de perdre leur job.

  16. #16
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    Par défaut Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal
    Licenciements dans le secteur de la technologie : Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal,
    jusqu’à 20 contributeurs individuels auraient été licenciés

    Google aurait licencié plusieurs employés travaillant sur son assistant vocal. Le nombre exact d’employés concernés n’a pas été divulgué, mais un document interne indique que jusqu’à 20 contributeurs individuels ont été licenciés. Les employés concernés étaient des scientifiques spécialisés dans les données. Certains d’entre eux ont été transférés de l’équipe Bard à l’équipe Assistant vendredi dernier et ont reçu une invitation à une réunion sur leur rôle quelques heures plus tard.

    Les employés concernés ont 60 jours pour trouver une nouvelle fonction au sein de l’entreprise, faute de quoi ils devront partir. Google a déclaré que cette réorganisation visait à optimiser la structure de ses équipes en fonction de ses priorités commerciales stratégiques. En août, Google avait annoncé son intention de remanier son Assistant avec des fonctionnalités alimentées par l’IA générative, dont certaines ont commencé à être déployées. Il n’est pas certain que ces récentes suppressions soient liées à cette annonce.

    Nom : emplB.jpg
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Taille : 24,9 Ko

    « Afin d'optimiser la structure de nos équipes en fonction de nos plus grandes priorités, nous avons réorganisé notre équipe pour qu'elle soutienne au mieux nos objectifs commerciaux stratégiques », a déclaré un porte-parole de Google. L'entreprise a déjà indiqué son intention de remanier son Assistant avec des fonctionnalités alimentées par l'IA générative, dont certaines ont commencé à être déployées. En août, l'entreprise a déclaré qu'elle supprimerait « un petit nombre » de rôles dans le cadre de cette nouvelle orientation.

    Citation Envoyé par Peeyush et Duke

    Bonjour à toute l'équipe,

    Depuis le lancement d'Assistant il y a sept ans, nous avons créé des expériences formidables pour les centaines de millions de personnes qui l'utilisent chaque mois. Et nous avons entendu le désir profond des gens de disposer d'une technologie d'assistance et de conversation qui puisse améliorer leur vie.

    En tant qu'équipe, nous devons nous concentrer sur la fourniture d'expériences de produits critiques et de haute qualité pour nos utilisateurs. Nous avons également constaté le profond potentiel de l'IA générative pour transformer la vie des gens et nous voyons une énorme opportunité d'explorer ce à quoi ressemblerait un assistant suralimenté, alimenté par la dernière technologie LLM. (Une partie de l'équipe a déjà commencé à travailler sur ce sujet, en commençant par le mobile).

    Pour réaliser ces deux projets avec rapidité et concentration, nous procédons à quelques changements dans l'organisation : nous combinons les équipes Services et Surfaces, qui seront dirigées par Unni et Bryant. L'équipe Mobile fonctionnera séparément sous la direction de Minni et Zaheed.

    L'équipe NLP sera désormais dirigée par Xiaonan et Lisa. Un grand merci à Michelle, qui, en plus de son travail quotidien à la tête de l'infrastructure, a dirigé l'équipe NLP au cours des quatre derniers mois. Michelle dirigera dorénavant l'infrastructure à 100% de sa capacité. Speech continuera à prendre en charge Assistant et d'autres produits, et Françoise rendra compte à Sissie.

    Dans le cadre de cette mise à jour, nous supprimons également un petit nombre de rôles au sein de l'équipe. Nous avons déjà informé ces coéquipiers et nous leur fournirons un soutien spécifique pour les aider dans cette transition. Toutes les personnes concernées disposeront d'une période de recherche interne d'au moins 60 jours, en fonction des exigences locales. Ces décisions ont été incroyablement difficiles à prendre, c'est pourquoi nous vous demandons de soutenir vos coéquipiers qui sont en train d'assimiler cette nouvelle.

    Duke et moi-même organiserons demain une réunion publique pour examiner plus en détail les changements organisationnels et répondre à vos questions. (Nous savons que demain est un jour férié à Zurich, c'est pourquoi nous organiserons aussi une option adaptée à la zone EMEA). Certaines équipes organiseront des réunions la semaine prochaine - restez à l'écoute pour connaître les invitations de ces calendriers. Nous restons profondément attachés à Assistant et nous sommes optimistes quant à son avenir prometteur.
    Il n'est pas certain que ces récentes suppressions soient liées à cette annonce. Le mois dernier, Alphabet a supprimé plusieurs employés de son service d'agrégation d'actualités, Google News. L'entreprise n'a pas indiqué le nombre exact de postes concernés, mais environ trois douzaines d'employés semblent avoir été supprimés. Le nombre est faible - surtout en comparaison avec les 12 000 personnes qui ont perdu leur emploi en janvier et les quelques centaines de personnes qui ont été licenciées dans sa division de recrutement le mois dernier - mais il semble que les suppressions aient été très ciblées.

    Lors d'une réunion de l'ensemble du personnel, à la suite des licenciements, le vice-président de Google News, Shailesh Prakash, a déclaré que les réductions avaient pour but de « rationaliser » l'entreprise. Prakash a également fait remarquer que Google avait embauché trop de personnes pendant la pandémie et qu'il fallait maintenant « faire les comptes ». Ils gagnent au moins 1 million de dollars, voire 2 millions de dollars par an, selon la base de données de suivi des salaires levels.fyi.

    Les Licenciements ont durement touché l’industrie technologique, qui était auparavant une source d’emplois fiable

    Cette nouvelle de suppression d'emplois chez Twilio vient s'ajouter à la liste croissante d'entreprises technologiques comme Google, Amazon, Meta et Twitter, qui ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie. L'industrie technologique, qui était autrefois une source fiable d'emplois, a été lourdement touchée par la crise, et les entreprises doivent maintenant trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives.

    Selon Layoffs.fyi, 340 entreprises technologiques ont licencié plus de 100 000 personnes depuis le début de 2023. Pour l'ensemble de l'année 2022, le nombre de suppressions d'emplois dans les entreprises technologiques s'élève à un peu moins de 160 000, réparties entre un peu plus de 1 000 entreprises. Dell a annoncé son intention de licencier environ 6 650 employés en raison de la baisse de la demande d'ordinateurs personnels. Les suppressions d'emplois devraient toucher approximativement 5 % de la main-d'œuvre mondiale de l'entreprise. Cette nouvelle de suppression d'emplois chez Dell vient s'ajouter à la liste croissante des entreprises technologiques qui ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie.

    Annoncé dans un mémo, Jeff Clarke, co-chef des opérations de Dell, a déclaré que les précédentes mesures de réduction des coûts de l'entreprise, telles qu'une pause dans l'embauche et la limitation des déplacements, se sont avérées insuffisantes, et que l'entreprise connaît des conditions de marché qui continuent de s'éroder avec un avenir incertain.

    En novembre 2022, Amazon a annoncé qu’elle prévoyait de licencier environ 10 000 personnes dans les divisions corporate et technologie. Une suppression d'emplois qui serait l'une des plus importantes de l'histoire de l'entreprise. Cette suppression d'emplois toucherait le département Amazon Devices, la division de vente au détail ainsi que les ressources humaines. La répartition par pays n’a pas été spécifiée.

    Tesla licencie 229 employés chargés de l'annotation des données qui font partie de la grande équipe Autopilot de l'entreprise et ferme le bureau de San Mateo, en Californie, où ils travaillaient, selon un dépôt réglementaire californien. L’entreprise de technologie de conduite autonome dont le siège social est situé à Pittsburgh.

    Les entreprises doivent trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives

    Les entreprises technologiques comme Google, Amazon, Meta et Twitter ont été contraintes de prendre des décisions similaires en raison de l'impact économique de la pandémie. L'industrie technologique, qui était autrefois une source fiable d'emplois, a été durement touchée par la crise, et les entreprises doivent maintenant trouver un équilibre entre les mesures de réduction des coûts et la nécessité de rester compétitives.

    Les géants mondiaux de la technologie, Google et Amazon, peinent à réduire leurs effectifs en Europe. Aux États-Unis, les entreprises peuvent annoncer des suppressions d'emplois massives et se débarrasser de centaines, voire de milliers de travailleurs en l'espace de quelques mois. Les principaux obstacles à la mise en œuvre de licenciements massifs en Europe sont une législation du travail plus stricte et de longues négociations avec les comités d'entreprise, qui représentent les salariés.

    En France et en Allemagne, où la législation du travail est l'une des plus strictes de l'Union européenne, Google négocie avec les comités d'entreprise le nombre et le type de salariés qui seront inclus dans un plan de départs collectifs volontaires. Google emploie environ 1 600 personnes à Paris. Au Royaume-Uni, où les protections sont moins strictes, la réduction des effectifs pourrait s'avérer plus facile : environ 500 des 8 000 employés de Google devraient partir.

    Sasan Goodarzi, le PDG d’Intuit, une entreprise qui développe des solutions de gestion et de comptabilite, déclare que les licenciements chez les grandes entreprises technologiques ont facilité le recrutement de talents en IA. Il indique qu'Intuit a investi dans l’IA et qu’il a attiré des ingénieurs qualifiés.

    Sources : Google, Levels.fyi

    Et vous ?

    Êtes-vous surpris par ces licenciements chez Google ?

    En avez-vous déjà été témoin ou connaissez-vous des travailleurs qui ont subi un licenciement ? Quel peuvent être les conséquences ?

    Quelle lecture faites-vous de la situation ?

    Voir aussi :

    Google annonce la suppression de 12 000 emplois, soit plus de 6 % de ses effectifs et imite d'autres entreprises technologiques, dans le cadre de la gestion du ralentissement macroéconomique

    Amazon prévoit de licencier jusqu'à 10 000 collaborateurs cette semaine, soit l'une des plus importantes réduction du personnel de son histoire

    Licenciements dans le secteur de la technologie : Twilio, le fournisseur de logiciels et de services de téléphonie annonce le licenciement d'environ 1 500 employés, soit 17 % de ses effectifs
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  17. #17
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    Licenciements dans le secteur de la technologie : Google aurait licencié des employés travaillant sur son assistant vocal,
    jusqu’à 20 contributeurs individuels auraient été licenciés

    Google aurait licencié plusieurs employés travaillant sur son assistant vocal. Le nombre exact d’employés concernés n’a pas été divulgué, mais un document interne indique que jusqu’à 20 contributeurs individuels ont été licenciés. Les employés concernés étaient des scientifiques spécialisés dans les données. Certains d’entre eux ont été transférés de l’équipe Bard à l’équipe Assistant vendredi dernier et ont reçu une invitation à une réunion sur leur rôle quelques heures plus tard.

    Lourcent-de-ses-effectifs/"]Licenciements dans le secteur de la technologie : Twilio, le fournisseur de logiciels et de services de téléphonie annonce le licenciement d'environ 1 500 employés, soit 17 % de ses effectifs[/URL]
    Mais toutes les entreprises USA font comme çà, immédiatement, quand çà leur plaît.
    les "américains y sont habitués, pas nous.
    Croyez moi, çà fait un drôle d'effet !

  18. #18
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    Par défaut Google résilie brutalement son contrat avec Appen, entraînant une suppression massive d'emplois
    La cruauté de Google : l'entreprise résilie son contrat avec Appen, entraînant une suppression massive d'emplois sans avertissement préalable des évaluateurs de la qualité et ouvrant la voie à l'IA

    Google va mettre fin à son contrat avec Appen, une société australienne de services de données qui fournit des évaluateurs de qualité de recherche tiers. La résiliation prendra effet le 19 mars 2024, entraînant une perte de 82,8 millions de dollars de revenus pour Appen. Les évaluateurs de qualité de Google, dont certains sont employés par Appen, n'influencent pas directement les résultats de recherche, mais évaluent la qualité des résultats. Google, qui compte environ 16 000 évaluateurs de la qualité des recherches, pourrait remplacer ces évaluateurs humains par de l'intelligence artificielle, une tendance déjà observée dans d'autres secteurs de l'entreprise.

    Appen se positionne en tant que leader mondial dans le domaine des données pour le développement de l'intelligence artificielle, bénéficiant de plus de 25 ans d'expérience dans le sourçage de données, l'annotation de données et l'évaluation de modèles par des êtres humains. Appen compte sur une vaste communauté mondiale de plus d'un million d'entrepreneurs qualifiés, couvrant plus de 235 langues, répartis dans plus de 70 000 lieux et 170 pays.

    Leurs produits et services offrent aux leaders technologiques, de l'automobile, des services financiers, du commerce de détail, de la santé et des gouvernements la confiance nécessaire pour lancer des produits d'intelligence artificielle de classe mondiale. Fondée en 1996, Appen étend son rayonnement avec des clients et des bureaux présents à l'échelle mondiale.

    Nom : Appen.jpg
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    En début d'année dernière, les évaluateurs de la qualité du moteur de recherche de Google ont exprimé leur mécontentement en remettant une pétition au siège d'Alphabet, à Mountain View. Cette pétition visait à obtenir des avantages sociaux et un salaire minimum équivalents à ceux des autres contractants de Google. Les évaluateurs, considérés comme la « main-d'œuvre fantôme » de Google, protestent contre des conditions de travail jugées médiocres malgré leur rôle crucial dans l'évaluation des résultats de recherche.

    Leur salaire inférieur à 15 dollars par heure et l'absence d'avantages sociaux suscitent des préoccupations, tandis que la possibilité de les remplacer par l'intelligence artificielle est également évoquée. La pétition, comprenant près de 1 000 signatures, met en lumière la nécessité d'un traitement plus équitable pour cette catégorie de travailleurs.

    Citation Envoyé par Appen
    Appen a reçu le samedi 20 janvier 2024 AEDT une notification d'un client important, Google LLC, qui, dans le cadre d'un processus d'examen stratégique, mettra fin à son contrat mondial de services entrants avec Appen, ce qui entraînera la cessation de tous les projets avec Appen d'ici le 19 mars 2024. Appen n'avait pas connaissance de la décision de Google de mettre fin au contrat. Au cours de l'exercice 23, les revenus d'Appen provenant de Google se sont élevés à 82,8 millions de dollars1, avec une marge brute2 de 26 %.

    Cette nouvelle est inattendue et décevante, en particulier si l'on considère les progrès réalisés dans la transformation et la performance d'Appen en novembre et décembre 2023. Appen a connu une croissance au 4ème trimestre par rapport au 3ème trimestre à la fois dans les services globaux et les nouveaux marchés (y compris la Chine). En glissement annuel, le chiffre d'affaires du T4 2023 de la division Global Services a baissé, tandis que celui de la division New Markets (y compris la Chine) a augmenté. Au sein de la division Nouveaux marchés, la Chine a atteint un record de chiffre d'affaires trimestriel au T4 2023 de 11,1 millions de dollars.

    Au niveau du groupe, sur la base des comptes de gestion non audités, Appen a enregistré un chiffre d'affaires de 24,1 millions de dollars et 25,9 millions de dollars en novembre et décembre 2023 respectivement, ainsi que l'exécution d'initiatives de gestion des coûts, ce qui a permis d'atteindre les objectifs d'équilibre de l'EBITDA en espèces. Sur la base des comptes de gestion non audités, Appen a également enregistré :

    • Un EBITD Asous-jacent (hors change) de 3,2 millions de dollars et un EBITDA cash sous-jacent (hors change)4 de 2,3 millions de dollars en décembre 2023 ;
    • Un chiffre d'affaires de 273,0 millions de dollars et une perte d'EBITDA sous-jacent (hors change) de 20,4 millions de dollars pour l'ensemble de l'année ;
    • 32,1 millions de dollars de liquidités au 31 décembre 2023.

    Ces résultats sont préliminaires et susceptibles d'être modifiés au fur et à mesure de la finalisation du processus d'audit. Les résultats d'Appen pour l'ensemble de l'année FY23 restent non audités et sont soumis à l'examen et à l'approbation du conseil d'administration ainsi qu'à l'achèvement de l'audit externe. Appen continue de se concentrer sur la gestion des coûts, le redressement de l'entreprise et la fourniture de données d'IA de haute qualité pour ses clients. Appen ajustera immédiatement ses priorités stratégiques suite à la notification de la résiliation du contrat avec Google et fournira plus de détails dans ses résultats annuels FY23 le 27 février 2024.
    Le sigle EBITDA signifie en anglais Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization. Il s'agit d'un indicateur financier américain qui vient mesurer la rentabilité financière du cycle d'exploitation d'une entreprise, autrement dit de son processus de production.

    Bien que Google ait assuré que la fin du contrat n'aura pas d'impact sur ses produits ou services, l'avenir de l'évaluation de la qualité des recherches reste incertain. Un porte-parole de Google a déclaré que le travail confié à Appen serait désormais confié à d'autres fournisseurs, faisant partie d'une initiative plus large de restructuration des partenariats au sein d'Alphabet pour améliorer l'efficacité opérationnelle.

    Google utilise les recommandations des évaluateurs de la qualité des recherches pour évaluer les performances de divers systèmes de classement des recherches. Selon Google, ces évaluations n'ont pas d'influence directe sur le classement des résultats de recherche. Les règles établies par les évaluateurs englobent des considérations cruciales concernant le contenu utile pour les utilisateurs de Google Search. La société précise que sur leur page dédiée à la création de contenu utile et axé sur l'utilisateur, ces concepts sont résumés à l'intention des créateurs. Cela vise à les guider dans l'auto-évaluation de leur contenu, favorisant ainsi sa visibilité dans les résultats de recherche de Google.

    L'approche rigoureuse de Google pour une recherche de haute qualité

    Les moteurs de recherche sont conçus pour aider les utilisateurs à trouver des informations utiles, pertinentes et fiables. Afin d'offrir un ensemble varié de résultats de recherche de haute qualité, présentés de manière optimale, Google soumet toutes les suggestions d'amélioration de son produit de recherche à un processus d'évaluation rigoureux. Ce processus implique la collecte des avis des « évaluateurs de la qualité de la recherche », qui contribuent à mesurer la manière dont les utilisateurs sont susceptibles de percevoir les résultats de recherche.

    Pour de nombreux utilisateurs, Google Search est l'outil privilégié pour obtenir des informations sur divers sujets, que ce soit pour approfondir une question ou vérifier des faits. Les internautes effectuent des milliards de requêtes chaque jour, et la confiance qu'ils accordent à Google provient de la certitude qu'ils y trouveront souvent des informations pertinentes et fiables. Pour garantir cela, Google s'appuie sur trois éléments clés dans son approche de la qualité de l'information :

    1. Un classement automatisé de haute qualité : les systèmes de classement automatisé sont développés pour identifier les informations susceptibles d'être jugées utiles et fiables par les utilisateurs ;
    2. Des fonctions de recherche utiles : Google a créé diverses fonctionnalités de recherche qui aident les utilisateurs à naviguer parmi les nombreuses informations en ligne. Ces fonctionnalités permettent également d'accéder directement à des informations provenant de sources faisant autorité, telles que des organisations intergouvernementales ou des entités gouvernementales ;
    3. Politiques en matière de contenu : Google a mis en place des politiques visant à réguler le contenu qui peut apparaître dans les résultats de recherche, garantissant ainsi la visibilité de contenus utiles et de haute qualité.

    La cruauté de Google : licenciements massifs d'évaluateurs sans avertissement préalable

    La décision de Google de mettre fin à son contrat avec Appen soulève des préoccupations quant à l'impact sur les évaluateurs de qualité et sur la qualité globale des résultats de recherche. La résiliation abrupte, sans préavis, soulève des questions sur la communication et la planification de cette transition.

    Les évaluateurs de Google, chargés d'améliorer la qualité des résultats de recherche, se mobilisent pour des conditions de travail équitables. Certains évaluateurs, travaillant pour Appen, ne perçoivent pas le salaire minimum promis par Google, malgré des augmentations récentes.

    Leur rôle crucial dans l'évaluation des résultats de recherche est mis en avant, tandis que l'introduction de résultats générés par l'IA suscite des inquiétudes. Le recours potentiel à l'intelligence artificielle pour remplacer les évaluateurs humains ajoute une dimension à cette mobilisation. L'Alphabet Workers Union demande un traitement équitable et dénonce des salaires de misère et l'absence d'avantages sociaux pour ces travailleurs.

    La perte de 82,8 millions de dollars de revenus pour Appen met en lumière les conséquences financières importantes de cette décision pour l'entreprise. Cela souligne aussi l'importance des partenariats entre les grandes entreprises technologiques et les fournisseurs tiers dans l'écosystème numérique. Le possible remplacement des évaluateurs humains par de l'intelligence artificielle suscite des interrogations sur l'avenir de l'évaluation de la qualité des recherches. Si cette transition s'avère être une tendance plus générale chez Google, elle pourrait avoir des répercussions sur l'emploi dans ce domaine spécifique.

    D'autre part, le recours à l'intelligence artificielle pose des questions éthiques en matière de transparence et de compréhension des critères d'évaluation. Les évaluateurs humains apportent une dimension de compréhension contextuelle et de sensibilité qui pourrait être difficile à reproduire entièrement par des algorithmes.

    En fin de compte, cette évolution souligne les défis et les transformations constantes dans le domaine de la recherche en ligne, tout en suscitant des interrogations sur la manière dont ces changements pourraient influencer la qualité de l'expérience de recherche des utilisateurs. La communication de Google sur les raisons derrière cette décision et sur ses plans futurs serait essentielle pour apaiser les préoccupations et assurer une transition aussi fluide que possible.

    Source : Appen

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?

    Dans quelle mesure le remplacement éventuel des évaluateurs humains par de l'intelligence artificielle peut-il affecter la qualité de l'évaluation des résultats de recherche ? Quels avantages ou inconvénients cela pourrait-il engendrer ?

    Quel impact cette résiliation aura-t-elle sur les évaluateurs de qualité qui étaient précédemment employés par Appen ?

    Voir aussi :

    Un homme qui évalue les résultats de recherche Google a déclaré qu'il gagnait 3 $ de moins par heure que sa fille qui travaille dans la restauration rapide

    « Nous sommes les travailleurs les moins bien payés de Google, mais nous jouons un rôle essentiel », les "évaluateurs" de Google Search protestent contre un salaire inférieur à 15 dollars par heure

    OpenAI a fait appel à des travailleurs kényans payés moins de 2 dollars par heure pour rendre ChatGPT moins toxique, les experts jugent ce tarif faible en raison des "tâches ingrates" des employés
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  19. #19
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    Il ne faut jamais dépendre que d'un seul fournisseur ou donneurs d'ordres. C'est facile à dire comme cela. Un exemple que l'on connaît c'est mozilla. Quand google arrêtera la "subvention" de mozilla qu'arrivera-t-il ? --> déjà le PDG se barre ailleurs pour gagner encore plusieurs millions de $, --> firefox, thunderbird là c'est plus embêtant.

  20. #20
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    Par défaut Cocher et la voiture
    Ce n'est pas le problème d'être mono client mais plus du cocher et de la voiture avec le moteur thermique.
    Le temps que le Monde redescende sur terre avec les possibilités de l'IA .
    Le plus drôle est l'association GNU ZIP KNN qui a les mêmes résultats que BERT
    https://alt-gr.tech/blog-texts/2023-7-gzip-gt-bert

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