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Actualités Discussion :

La récession des emplois dans la tech : un phénomène en mutation

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  1. #1
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    ce qui se passe au usa arrive généralement en Europe (et en France) quelques mois plus tard.
    J'ai vraiment du mal à comprendre les entreprises qui se plaignent des "problèmes de recrutements" et des "métiers de la tech qui sont en tensions" que nous rabâche les médias H24.

    Pour l'instant, chose que je n'explique pas, l'économie française est résiliente a la crise mondial qui arrive.

    La seul explication logique que je vois pour l'instant c'est que les gafam c'était une belle bulle spéculative qui à explosé. Ca explique pourquoi les autres boites plus petite bien moins valorisé ne font pas de vague de licenciement.
    J’espère que c'est juste ça et pas les prémisse d'une futur grosse crise financière.


    D'un autre coté, je déplore que ces boites faisant des milliards de bénéf licencie autant de salariés. Un salarié sa se recase, et c'est pas 12000 salariés en moins qui feront augmenter les bénéfices, je veux dire qu'es ce que quelques millions sur des milliards de bénéfices ?
    en revanche ces boites ont beaucoup à perdre sur le long terme: perte de compétence avec ceux qui partent, perte de confiance et de motivation pour les salariés qui reste.

  2. #2
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    Ok, mais pourquoi plusieurs entreprises font des licenciements massifs la même année ?
    Elles ont forcément dû anticiper quelque chose. Elles sont pressées de diminuer les dépenses.
    Parce qu'on est dans une période de récession qui commence.
    Ils essaient de garder une augmentation de bénéfice (même si ça risque de ne plus être possible longtemps).

    Le point c'est qu'effectivement les entreprises n'arrivent que difficilement à recruter des profiles techniques, mais ce sont, pour beaucoup, des profils qui n'étaient justement pas techniques (je ne parle pas d'IT, mais du métier de l'employeur).

    Après, comme dans chaque plans de licenciement, tu as des dégâts collatéraux...

  3. #3
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    Citation Envoyé par fredinkan Voir le message
    Parce qu'on est dans une période de récession qui commence.
    D'accord, donc c'est ça la vraie info.

    Qu'est-ce qu'on en a foutre que Google vire 12 000 + 28 000 travailleurs ? Ça ne nous concerne pas des masses.
    Microsoft, Google, Amazon, peuvent bien virer autant de monde qu'ils veulent, ça ne changera rien. (à part pour ceux qui vont se faire virer)

    En revanche la récession va tous nous impacter.

  4. #4
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    Citation Envoyé par Ryu2000 Voir le message
    D'accord, donc c'est ça la vraie info.

    Qu'est-ce qu'on en a foutre que Google vire 12 000 + 28 000 travailleurs ? Ça ne nous concerne pas des masses.
    Microsoft, Google, Amazon, peuvent bien virer autant de monde qu'ils veulent, ça ne changera rien. (à part pour ceux qui vont se faire virer)

    En revanche la récession va tous nous impacter.
    ca va nous impacter si cette mode vient en France, quand schneider, thales, siemens, airbus, dassault vireront en masse la faudra paniquer.

    J'ai bonne espoir cependant que l'on soit pas si impacté que ca, car airbus a déja virer pas mal pendant le covid, la ils sont plus en période de recrutement. ST Micro contrairement à intel recrute pas mal aussi et sont sur une bonne période.
    et les boites que j'ai cité plus haut sont des industries lourde, pas des boites de tech pur comme MS ou google.

    Apple par exemple qui est pas tech pur mais très industriel (sans usine mais bon) ne licencie pas.
    les gros industriel d'Asie ne licencie pas non plus (Toyota, samsung, sony...)

    Je pense qu'il s'agit juste de l'effet de la revalorisation plus terre à terre de ces boites, c'était devenu une bulle post covid qui a dégonflé.
    Si demain ca commence a virer en masse chez les industriel us la faudra s’inquiéter.

  5. #5
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    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    Partagez-vous la perspective des employés actuels et anciens de Google qui déclare ne pas voir de pertinence dans les licenciements ?
    Deux choses m'échappent :
    J'avais cru comprendre l'extrême flexibilité du marché du travail aux USA (pouvoir virer quelqu'un en très peu de temps ou pouvoir se barrer en très peu de temps) n'est pas si choquant (comparé à la France ou la Belgique) parce qu'on est capable de retrouver du travail aussi vite. Donc cette épée de Damoclès existent mais n'est pas si menaçante.
    S'ils veulent virer 20% du personnel, tout le monde risque de se faire virer, je ne comprends pas qu'on soit surpris de l'être. Choqué, peut être, mais surpris? Dans quelle tour d'ivoire pensiez vous travailler? Quand on vire 20% du personnel l'ancienneté n'est plus un paramètre.
    Citation Envoyé par Stéphane le calme Voir le message
    De façon plus générale, sur quels critères une entreprise devrait-elle, selon vous, s'appuyer lorsqu'elle veut réduire ses effectifs ? Les équipes moins essentielles ? Les employés les moins productifs ? Les membres d'équipes les moins productifs dans les équipes ? D'autres critères ?
    Mon entreprise a vécu une énorme crise il y a quelques décennies. A la fin le choix était tellement compliqué et les critères professionnels tellement tous utilisé que les choix se faisait sur la situation familiale : on vire le gars qui a le moins d'enfants, celui dont la femme a une situation professionnelle favorable etc.
    C'est injuste, c'est cruel mais c'est aussi la réalité de la crise.

    Je me suis posé la question pendant le covid, et mon analyse est simple : Je serais surement épargné à la première vague parce que je rend service à pas mal de monde (donc me virer les fout un peu dans la merde) par contre je saute à la deuxième parce que mon poste n'est pas nécessaire.
    J'ai envisagé qu'il me conservent en me mettant à un poste "à l'abris" mais ce scénario n'est pas crédible, tu ne peux pas virer quelqu'un et le remplacer par un mec lambda juste après sans être pris pour un traitre par ceux qui ont été viré et sans perdre toute crédibilité de la part de ceux qui restent.
    Si je sautais à la première je comprendrais, mais je serais choqué.
    Si je ne saute pas à la deuxième, je serais privilégié et le décompte sera lancé, je ne saurais juste plus évalué quand l'aiguille atteint le 0.

  6. #6
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    C'est là la problématique quand on entend les dirigeants politiques louer la valeur travail alors que le salarié n'est qu'un consommable parmi d'autres.

  7. #7
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    La "responsable de la santé mentale et du bien être" , c'est quoi ce truc...
    En tout cas, vu les propos attribués à cette personne, dignes d'un adepte d'une secte, je m'inquiéterai surtout de sa propre santé mentale.

  8. #8
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    Citation Envoyé par escartefigue Voir le message
    La "responsable de la santé mentale et du bien être" , c'est quoi ce truc...
    Au début je pensais à un titre ronflant pour un poste de psy, puis j'ai lu ses propos :
    L'expérience des ténèbres a été essentielle à mon entrée dans l'individualité, et dire la vérité à ce sujet m'aide à rester dans la lumière.
    C'est une sorte de necromante qui a respé paladin visiblement

  9. #9
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    Par défaut C'est tout simplement de l'exploitation dans une ambiance soi disant amicale et conviviale.
    GOOGLE comme les autres utilise les même tactiques pour parvenir à ses fins. On vous dorlotte pour que vous puisez votre énergie et votre santé et oublier même votre famille. En réalité c'est le gain qui dicte tout en laissant sur la route que des personnes épuisées et désillusionnés.

  10. #10
    Chroniqueur Actualités

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    Par défaut Après le licenciement massif, Google demande à certains de ses employés de partager leurs bureaux
    Après le licenciement massif, Google demande à certains de ses employés de partager leurs bureaux,
    afin de réduire davantage ses coûts opérationnels

    Avec une capitalisation boursière de 1 180 milliards de dollars, Google est l'une des plus grandes entreprises au monde, on ne s'attendrait donc pas à ce que certains de ses employés partagent des bureaux avec des collègues. Mais cela deviendra une réalité à partir du prochain trimestre tandis que Google vise « l'efficacité immobilière ». Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera à certains des plus grands sites de Google Cloud aux États-Unis : Kirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie). En outre, certains bâtiments de la grande enseigne de la technologie seront également libérés. Cela survient alors que l'entreprise réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une mesure plus large de réduction des coûts opérationnels afin que l'entreprise « puisse continuer à investir dans la croissance du Cloud », selon une FAQ interne récemment partagée avec les employés Google Cloud et consultée par certains médias.

    Google a demandé à ses employés dans sa division cloud de partager leurs bureaux à partir du prochain trimestre, évoquant « l'efficacité immobilière ».

    Afin de partager un bureau entre plusieurs employés, Google a encouragé le personnel à alterner leurs journées de travail, comme les lundis et mercredis ou les mardis et jeudis. Les jours sans bureau attribué, les employés sont autorisés à venir au bureau, mais ils devront être dans un environnement de travail partagé.

    « La plupart des Googleurs partageront désormais un bureau avec un autre Googleur », indique le document interne, notant que l'entreprise s'attend à ce que les employés arrivent un jour sur deux afin qu'ils ne soient pas au même bureau le même jour. « Tout au long du processus d'appariement, ils conviendront d'une configuration de bureau de base et établiront des normes avec leur partenaire de bureau et leurs équipes pour garantir une expérience positive dans le nouvel environnement partagé ».

    Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera aux cinq plus grands sites américains de Google Cloud, notammentKirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie).

    En interne, la direction a donné au nouvel agencement des sièges un titre : « Cloud Office Evolution » ou tout simplement « CLOE », qu'elle décrit comme « combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité du travail hybride ». Le nouveau plan d'espace de travail n'est pas un programme pilote temporaire, note le document. « Cela conduira finalement à une utilisation plus efficace de notre espace », est-il indiqué.

    Google a également utilisé ses données internes sur ses modèles de retour au bureau des employés pour éclairer la décision, a indiqué la FAQ. En plus des modèles de retour au bureau plus lents, l'entreprise a ralenti l'embauche et licencié 12 000 employés en janvier, soit 6% de son personnel mondial.

    Nom : google.png
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    Une situation qui intervient après un licenciement massif

    « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.

    « Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.

    Google a ainsi emboîté le pas à d’autres grandes entreprises technologiques. Le secteur de la technologie a connu un sérieux ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès lorsque le monde s'est replié sur lui-même pendant la pandémie. Le ralentissement de l'économie mondiale, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé les entreprises technologiques, dont Alphabet et Amazon, à ralentir ou à arrêter leurs recrutements. Fin août 2022, Snap a licencié 1300 personnes et réduit ses investissements. Au début du mois de novembre 2022, Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.

    Microsoft a licencié environ 1000 employés dans plusieurs divisions en octobre de l’année dernière, puis a procédé au licenciement de 10 000 personnes, soit 5% de ses effectifs mondiaux. L'équipe derrière AltSpaceVR ainsi que l'équipe Mixed Reality Tool Kit ont été licenciées dans leur intégralité. AltSpaceVR était l'une des principales plates-formes sociales de réalité virtuelle, avec l'acquisition de la société par Microsoft en 2017, mais elle est maintenant prête à être fermée en mars et semble enterrer les ambitions métavers de Microsoft. Microsoft Mesh va apparemment prendre sa place, mais il reste à voir à quel point l'entreprise est engagée dans le concept de métavers. Quoi qu'il en soit, ces licenciements jettent de sérieux doutes sur l'avenir d'HoloLens, qui peine actuellement à conserver son contrat militaire avec le gouvernement américain.

    Néanmoins, pour le milliardaire Christopher Hohn, fondateur du TCI Fund Management actionnaire chez Alphabet, l'entreprise disposait toujours de plus de travailleurs que nécessaire. Dans une lettre adressée au PDG d'Alphabet, Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également indiqué à Pichai que les effectifs d'Alphabet (la société mère de Google) devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.

    Dans sa lettre, Hohn note que « la direction devrait également saisir l'occasion pour s'attaquer à la rémunération excessive des employés ». Sa logique pour la réduction de la rémunération est que « la concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué ».

    Les employés de Google sont bien payés (et sont parmi les mieux payés de toute l'industrie). Pourtant, lorsque votre salaire quotidien s'élève à près de sept revenus annuels médians des employés de Google et représente plus de 16 000 fois le revenu quotidien d'un travailleur au salaire minimum californien, il est peut-être préférable de ne pas publier publiquement vos opinions sur le revenu des travailleurs. Pour mémoire, la fortune de Hohn s'élève à 7,48 milliards de dollars et, selon Fortune Magazine, il s'est payé près de 2 millions de dollars par jour en 2022, faisant de lui l'homme le mieux payé de l'histoire de la Grande-Bretagne. Il est le 302e homme le plus riche du monde.

    Citation Envoyé par Sir Christopher Hohn
    J'ai apprécié notre récent dialogue concernant la base de coûts d'Alphabet. Je suis encouragé de voir que vous prenez maintenant des mesures pour redimensionner la base de coûts d'Alphabet et comprenez que ce n'est jamais une décision facile de laisser partir les gens.

    J'ai soutenu dans ma lettre précédente que les effectifs d'Alphabet avaient augmenté au-delà de ce qui était nécessaire sur le plan opérationnel. Au cours des 5 dernières années, Alphabet a plus que doublé ses effectifs, ajoutant plus de 100 000 employés, dont 30 000 au cours des 9 premiers mois de 2022 seulement. La décision de supprimer 12 000 emplois est un pas dans la bonne direction, mais elle n'inverse même pas la très forte croissance des effectifs de 2022.

    Je pense que la direction devrait viser à réduire les effectifs à environ 150 000, ce qui est en ligne avec les effectifs d'Alphabet fin 2021. Cela nécessitera une réduction totale des effectifs de l'ordre de 20 %.

    Il est important que la direction profite également de l'occasion pour remédier à la rémunération excessive des employés. Le salaire médian chez Alphabet en 2021 s'élevait à près de 300 000 dollars, et le salaire moyen est bien supérieur. La concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué, ce qui a permis à Alphabet de réduire considérablement la rémunération par employé. En particulier, Alphabet devrait limiter la rémunération à base d'actions compte tenu de la baisse du cours de l'action.

    J'espère poursuivre le dialogue avec vous sur ces questions en temps voulu.
    Nom : peter.png
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Taille : 83,9 Ko

    Des employés de Google ont commencé à se moquer de leur employeur

    Des mèmes ont commencé à apparaître sur la plate-forme de l'entreprise Memegen, se moquant du changement (parodiant spécifiquement les dirigeants qui essayent de vanter le nouvel agencement de bureau dans ce qui est considéré comme une simple mesure de réduction des coûts).

    « Toutes les mesures de réduction des coûts n'ont pas besoin d'être emballées dans un joli papier cadeau pour qu'elles sonnent bien pour les employés », indiquait un mème populaire. « Un simple "nous réduisons l'espace de bureau pour réduire les coûts" rendrait le leadership plus crédible ».

    Un porte-parole de Google a expliqué : « Depuis notre retour au bureau, nous avons mené des projets pilotes et mené des enquêtes auprès des employés du Cloud pour explorer différents modèles de travail hybrides et aider à façonner la meilleure expérience. Nos données montrent que les Googleurs du Cloud apprécient la collaboration en personne garantie lorsqu'ils sont au bureau, ainsi que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine. Grâce à ces commentaires, nous avons développé notre nouveau modèle de rotation, combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité et la concentration que nous apprécions tous du travail à distance, tout en nous permettant d'utiliser nos espaces plus efficacement ».

    Cette décision intervient alors que Google réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Cependant, il n'a pas encore précisé les régions ou les bâtiments qu'il prévoit de réduire.

    Lors de son appel aux résultats du quatrième trimestre, les dirigeants de Google ont déclaré qu'ils prévoyaient d'engager des coûts d'environ 500 millions de dollars liés à la réduction de l'espace de bureau mondial au cours du trimestre en cours, et ont averti que d'autres charges immobilières étaient possibles à l'avenir. Plus tôt ce mois-ci, SFGate a annoncé que la société mettrait fin aux baux pour « un certain nombre d'espaces inoccupés » dans la région de la baie de San Francisco, la région où se trouve son siège social.

    L'unité cloud, qui représente plus d'un quart des revenus de Google, est l'un des secteurs à plus forte croissance de l'entreprise, mais n'est pas rentable.

    Au quatrième trimestre, Google Cloud a rapporté 7,32 milliards de dollars, en croissance de 32 % par rapport à l'année précédente, bien plus rapidement que le taux de croissance global de l'entreprise de moins de 10 %. Mais ce chiffre d'affaires était inférieur aux attentes du consensus de Wall Street, et l'unité Cloud perd toujours des centaines de millions de dollars chaque trimestre (480 millions de dollars au quatrième trimestre, bien que cela représente près de la moitié de la perte de l'année précédente).

    Dans l'ensemble, cependant, Google a réalisé un bénéfice net de 13,62 milliards de dollars au cours du trimestre et de 59,97 milliards de dollars pour l'ensemble de 2022. Les deux étaient des baisses importantes par rapport à 2021.

    Source : Fortune

    Et vous ?

    Êtes-vous surpris de voir Google adopter de telles mesures ?
    Est-il, selon vous, envisageable que ces mesures s'étendent à d'autres divisions de Google et/ou d'autres sites de Google ?
    Comprenez-vous les réactions des employés qui auraient préféré que leur employeur assume ses tentatives de réductions des coûts opérationnels au lieu de présenter cette mesure comme étant un moyen de s'adapter à l'ère post-covid ?
    Avez-vous une anecdote sur les réductions de coût déguisées par une entreprise en « truc trop cool dans l'air du temps » ?

    Voir aussi :

    Plus de 10 000 employés de Google pourraient être classés comme peu performants en vertu du nouveau système d'évaluation de l'entreprise, ce qui pourrait servir de prétexte pour les licencier
    Contribuez au club : Corrections, suggestions, critiques, ... : Contactez le service news et Rédigez des actualités

  11. #11
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    Par défaut
    C'est un "petit point de détail" qui peut faire partir certains employés, ce qui ne bénéficiera pas à Google. Ca peut en arranger certains de venir au bureau un jour sur deux.
    Ma page sur developpez.com : http://chrtophe.developpez.com/ (avec mes articles)
    Mon article sur le P2V, mon article sur le cloud
    Consultez nos FAQ : Windows, Linux, Virtualisation

  12. #12
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    Par défaut Le PDG de Google défend la politique de partage de bureau
    Le PDG de Google défend la politique de partage de bureau, déclarant que certains des bureaux de l'entreprise sont pratiquement vides
    et rappelant aux employés que l'immobilier est cher

    Google a indiqué à certains de ses employés qu'ils allaient partager des bureaux avec des collègues à partir du prochain trimestre, l'entreprise visant « l'efficacité immobilière ». Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera à certains des plus grands sites de Google Cloud aux États-Unis : Kirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie). En outre, certains bâtiments de la grande enseigne de la technologie seront également libérés. Si les employés ont vite fait de se moquer de cette décision, le PDG de Google a vite fait d'en indiquer la pertinence lors d'une réunion en entreprise.

    Fin février, Google a demandé à ses employés dans sa division cloud de partager leurs bureaux à partir du prochain trimestre, évoquant « l'efficacité immobilière ». Afin de partager un bureau entre plusieurs employés, Google a encouragé le personnel à alterner leurs journées de travail, comme les lundis et mercredis ou les mardis et jeudis. Les jours sans bureau attribué, les employés sont autorisés à venir au bureau, mais ils devront être dans un environnement de travail partagé.

    « La plupart des Googleurs partageront désormais un bureau avec un autre Googleur », indique le document interne, notant que l'entreprise s'attend à ce que les employés arrivent un jour sur deux afin qu'ils ne soient pas au même bureau le même jour. « Tout au long du processus d'appariement, ils conviendront d'une configuration de bureau de base et établiront des normes avec leur partenaire de bureau et leurs équipes pour garantir une expérience positive dans le nouvel environnement partagé ».

    Le nouveau modèle de partage de bureau s'appliquera aux cinq plus grands sites américains de Google Cloud, notamment Kirkland (à Washington), New York, San Francisco, Seattle et Sunnyvale (en Californie).

    En interne, la direction a donné au nouvel agencement des sièges un titre : « Cloud Office Evolution » ou tout simplement « CLOE », qu'elle décrit comme « combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité du travail hybride ». Le nouveau plan d'espace de travail n'est pas un programme pilote temporaire, note le document. « Cela conduira finalement à une utilisation plus efficace de notre espace », est-il indiqué.

    Google a également utilisé ses données internes sur ses modèles de retour au bureau des employés pour éclairer la décision, a indiqué la FAQ. En plus des modèles de retour au bureau plus lents, l'entreprise a ralenti l'embauche et licencié 12 000 employés en janvier, soit 6% de son personnel mondial.

    Une situation qui intervient après un licenciement massif

    « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », écrit Pichai.

    « Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.

    Google a ainsi emboîté le pas à d’autres grandes entreprises technologiques. Le secteur de la technologie a connu un sérieux ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès lorsque le monde s'est replié sur lui-même pendant la pandémie. Le ralentissement de l'économie mondiale, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé les entreprises technologiques, dont Alphabet et Amazon, à ralentir ou à arrêter leurs recrutements. Fin août 2022, Snap a licencié 1300 personnes et réduit ses investissements. Au début du mois de novembre 2022, Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.

    Microsoft a licencié environ 1000 employés dans plusieurs divisions en octobre de l’année dernière, puis a procédé au licenciement de 10 000 personnes, soit 5% de ses effectifs mondiaux. L'équipe derrière AltSpaceVR ainsi que l'équipe Mixed Reality Tool Kit ont été licenciées dans leur intégralité. AltSpaceVR était l'une des principales plates-formes sociales de réalité virtuelle, avec l'acquisition de la société par Microsoft en 2017, mais elle est maintenant prête à être fermée en mars et semble enterrer les ambitions métavers de Microsoft. Microsoft Mesh va apparemment prendre sa place, mais il reste à voir à quel point l'entreprise est engagée dans le concept de métavers. Quoi qu'il en soit, ces licenciements jettent de sérieux doutes sur l'avenir d'HoloLens, qui peine actuellement à conserver son contrat militaire avec le gouvernement américain.

    Néanmoins, pour le milliardaire Christopher Hohn, fondateur du TCI Fund Management actionnaire chez Alphabet, l'entreprise disposait toujours de plus de travailleurs que nécessaire. Dans une lettre adressée au PDG d'Alphabet, Hohn a reconnu que licencier des gens n'est jamais un choix facile, mais il a également indiqué à Pichai que les effectifs d'Alphabet (la société mère de Google) devaient être réduits de 20 %. Il suggère donc de licencier 14 % supplémentaires du personnel pour arrondir à une « réduction des effectifs » de 20%. Cela représente environ 28 000 travailleurs, en plus des 12 000 déjà licenciés.

    Dans sa lettre, Hohn note que « la direction devrait également saisir l'occasion pour s'attaquer à la rémunération excessive des employés ». Sa logique pour la réduction de la rémunération est que « la concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué ».

    Les employés de Google sont bien payés (et sont parmi les mieux payés de toute l'industrie). Pourtant, lorsque votre salaire quotidien s'élève à près de sept revenus annuels médians des employés de Google et représente plus de 16 000 fois le revenu quotidien d'un travailleur au salaire minimum californien, il est peut-être préférable de ne pas publier publiquement vos opinions sur le revenu des travailleurs. Pour mémoire, la fortune de Hohn s'élève à 7,48 milliards de dollars et, selon Fortune Magazine, il s'est payé près de 2 millions de dollars par jour en 2022, faisant de lui l'homme le mieux payé de l'histoire de la Grande-Bretagne. Il est le 302e homme le plus riche du monde.

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    Des employés de Google ont commencé à se moquer de leur employeur

    Des mèmes ont commencé à apparaître sur la plate-forme de l'entreprise Memegen, se moquant du changement (parodiant spécifiquement les dirigeants qui essayent de vanter le nouvel agencement de bureau dans ce qui est considéré comme une simple mesure de réduction des coûts).

    « Toutes les mesures de réduction des coûts n'ont pas besoin d'être emballées dans un joli papier cadeau pour qu'elles sonnent bien pour les employés », indiquait un mème populaire. « Un simple "nous réduisons l'espace de bureau pour réduire les coûts" rendrait le leadership plus crédible ».

    Un porte-parole de Google a expliqué : « Depuis notre retour au bureau, nous avons mené des projets pilotes et mené des enquêtes auprès des employés du Cloud pour explorer différents modèles de travail hybrides et aider à façonner la meilleure expérience. Nos données montrent que les Googleurs du Cloud apprécient la collaboration en personne garantie lorsqu'ils sont au bureau, ainsi que la possibilité de travailler à domicile quelques jours par semaine. Grâce à ces commentaires, nous avons développé notre nouveau modèle de rotation, combinant le meilleur de la collaboration prépandémique avec la flexibilité et la concentration que nous apprécions tous du travail à distance, tout en nous permettant d'utiliser nos espaces plus efficacement ».

    Cette décision intervient alors que Google réduit son empreinte immobilière dans le cadre d'une réduction des coûts plus large. Cependant, il n'a pas encore précisé les régions ou les bâtiments qu'il prévoit de réduire.

    Lors de son appel aux résultats du quatrième trimestre, les dirigeants de Google ont déclaré qu'ils prévoyaient d'engager des coûts d'environ 500 millions de dollars liés à la réduction de l'espace de bureau mondial au cours du trimestre en cours, et ont averti que d'autres charges immobilières étaient possibles à l'avenir. Plus tôt ce mois-ci, SFGate a annoncé que la société mettrait fin aux baux pour « un certain nombre d'espaces inoccupés » dans la région de la baie de San Francisco, la région où se trouve son siège social.

    L'unité cloud, qui représente plus d'un quart des revenus de Google, est l'un des secteurs à plus forte croissance de l'entreprise, mais n'est pas rentable.

    Au quatrième trimestre, Google Cloud a rapporté 7,32 milliards de dollars, en croissance de 32 % par rapport à l'année précédente, bien plus rapidement que le taux de croissance global de l'entreprise de moins de 10 %. Mais ce chiffre d'affaires était inférieur aux attentes du consensus de Wall Street, et l'unité Cloud perd toujours des centaines de millions de dollars chaque trimestre (480 millions de dollars au quatrième trimestre, bien que cela représente près de la moitié de la perte de l'année précédente).

    Dans l'ensemble, cependant, Google a réalisé un bénéfice net de 13,62 milliards de dollars au cours du trimestre et de 59,97 milliards de dollars pour l'ensemble de 2022. Les deux étaient des baisses importantes par rapport à 2021.

    Sundar Pichai défend cette position

    Le PDG de Google, Sundar Pichai, a défendu la nouvelle politique de partage de bureau de l'unité cloud pour les employés, décrivant certains des bureaux de l'entreprise comme pratiquement vides et rappelant aux employés que l'immobilier est cher.

    « Pour moi, il est évident qu'ils essaient d'être efficaces et d'économiser de l'argent, mais en même temps utilisent également des ressources », a déclaré Pichai lors d'une réunion à l'échelle de l'entreprise la semaine dernière, selon un enregistrement audio obtenu par CNBC. « Il y a des gens, soit dit en passant, qui se plaignent régulièrement d'entrer et de voir de grandes étendues de bureaux vides et on a l'impression que c'est une ville fantôme – ce n'est tout simplement pas une expérience agréable ».

    Pichai a souligné également qu'il y a beaucoup de gens qui viennent au bureau « seulement deux jours par semaine », ce qui, selon lui, rend l'utilisation de l'espace actuel inefficace. « Nous devrions être de bons intendants des ressources financières », a déclaré Pichai. « Nous avons des biens immobiliers chers. Et s'ils ne sont utilisés que 30% du temps, nous devons faire attention à la façon dont nous y pensons ».

    Lors de la même réunion générale, Anas Osman, vice-président de la stratégie et des opérations de Google Cloud, a déclaré qu'environ un tiers des employés se rendaient dans les bureaux au moins quatre jours par semaine, citant les données d'un projet pilote mené par le groupe concernant le retour aux emplacements physiques.

    Dans le cadre du projet pilote, a déclaré Osman, les employés ont eu la possibilité d'avoir un bureau dédié ou partagé.

    « Ces bureaux individuels étaient en fait utilisés environ 35% du temps à quatre jours ou plus », a déclaré Osman. « Nous pensons qu'il s'agit d'un bon équilibre entre la recherche d'efficacité et la création d'une meilleure expérience ».

    À certains égards, le partage a également conduit à plus de productivité, a-t-il déclaré. « Les données du projet pilote montrent que les Googleurs ont signalé une collaboration nettement meilleure lorsqu'ils avaient assigné des jours au bureau, même si c'était dans un modèle de rotation et un bureau partagé », a déclaré Osman.

    Pichai a déclaré que la nouvelle politique ne s'applique qu'aux employés du cloud pour le moment, et a ajouté que l'entreprise « donne aux équipes la liberté d'expérimenter ». La division cloud représente environ un quart de l'effectif global de l'entreprise.

    Au cours de la réunion, Pichai a abordé les préoccupations des employés concernant le déploiement de la politique de partage de bureau et la manière dont elle a été communiquée au personnel.

    « Nous devons toujours nous efforcer d'être aussi simples que possible », a déclaré Pichai. « Je pense qu'il est important de comprendre qu'à notre échelle, presque toutes les communications sont de nature publique. Vous parlez au monde et il y a beaucoup, beaucoup de parties prenantes et donc parfois, la nuance est importante et les mots peuvent avoir un impact matériel et je pense que parfois vous voyez cela se refléter dans certaines des communications ».

    Source : réunion générale de Google

    Et vous ?

    Êtes-vous surpris de voir Google adopter de telles mesures ?
    Est-il, selon vous, envisageable que ces mesures s'étendent à d'autres divisions de Google et/ou d'autres sites de Google ?
    Comprenez-vous les réactions des employés qui auraient préféré que leur employeur assume ses tentatives de réductions des coûts opérationnels au lieu de présenter cette mesure comme étant un moyen de s'adapter à l'ère post-covid ?
    Avez-vous une anecdote sur les réductions de coût déguisées par une entreprise en « truc trop cool dans l'air du temps » ?
    Que pensez-vous de l'argumentation du PDG de Google pour défendre cette stratégie ?
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  13. #13
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    Par défaut Google avertit ses employés que moins d'entre eux recevront des promotions à des niveaux plus élevés
    Google avertit ses employés que moins d'entre eux recevront des promotions à des niveaux plus élevés que l'année dernière,
    dans le prochain cycle d'évaluation des performances

    Google avertit les employés que moins d'entre eux recevront des promotions à des niveaux plus élevés cette année que par le passé. « Le processus est dirigé par le responsable et sera en grande partie similaire à l'année dernière – bien qu'avec notre rythme d'embauche plus lent, nous prévoyons moins de promotions en L6 et au-dessus que lorsque Google se développait rapidement », a déclaré la société dans un courriel. Le niveau L6 fait référence à la première couche de personnel considérée comme senior et comprend généralement des personnes ayant environ une décennie d'expérience.

    Les changements interviennent alors que Google met en œuvre un nouveau système d'évaluation des performances appelé Google Reviews and Development (GRAD), qui fera en sorte que davantage d'employés de Google reçoivent des notes de performance faibles et moins de notes élevées.


    L'année dernière, Google était encore en pleine restructuration pour tenter de réduire ses coûts, notamment en préparant des licenciements massifs. La pression extérieure s'intensifiait sur l'entreprise pour la pousser à améliorer la productivité de ses travailleurs. C'est dans ce contexte qu'un nouveau système de gestion des performances a été mis sur pieds entre autres pour aider les responsables à écarter des milliers d'employés peu performants au début de cette année, mais aussi pour permettre aux managers de ne pas avoir à verser des primes et des actions.

    Il faut dire que le fonds spéculatif londonien TCI (TCI Fund Management Limited), qui est un important actionnaire de Google, a invité l'entreprise à réduire le nombre d'employés. « L'entreprise a trop d'employés et le coût par employé est trop élevé. Nos conversations avec d'anciens responsables d'Alphabet suggèrent que l'entreprise pourrait être exploitée plus efficacement avec beaucoup moins d'employés », a déclaré TCI dans une lettre envoyée au PDG de Google Sundar Pichai.

    Selon des documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC) des États-Unis en 2021, la rémunération médiane d'un employé type d'Alphabet s'élevait à 295 884 dollars. Une analyse de S&P Global indique que ce montant était 67 % plus élevé que chez Microsoft et 153 % plus élevé que celui des 20 plus grandes entreprises technologiques des États-Unis. « Rien ne justifie cette énorme disparité. Les informaticiens et les ingénieurs d'Alphabet qui sont en mesure de toucher les plus hauts salaires ne représentent qu'une "fraction" de la base des employés », a déclaré TCl dans sa lettre ouverte.

    Sir Christopher Hohn, le milliardaire qui dirige se fonds spéculatif, a donc estimé qu'Alphabet payait trop ses salariés et l'a d'ailleurs rappelé dans une autre note plus tard, dans laquelle il a demandé de réduire davantage les effectifs :

    Citation Envoyé par Sir Christopher Hon
    J'ai apprécié notre récent dialogue concernant la base de coûts d'Alphabet. Je suis encouragé de voir que vous prenez maintenant des mesures pour redimensionner la base de coûts d'Alphabet et comprenez que ce n'est jamais une décision facile de laisser partir les gens.

    J'ai soutenu dans ma lettre précédente que les effectifs d'Alphabet avaient augmenté au-delà de ce qui était nécessaire sur le plan opérationnel. Au cours des 5 dernières années, Alphabet a plus que doublé ses effectifs, ajoutant plus de 100 000 employés, dont 30 000 au cours des 9 premiers mois de 2022 seulement. La décision de supprimer 12 000 emplois est un pas dans la bonne direction, mais elle n'inverse même pas la très forte croissance des effectifs de 2022.

    Je pense que la direction devrait viser à réduire les effectifs à environ 150 000, ce qui est en ligne avec les effectifs d'Alphabet fin 2021. Cela nécessitera une réduction totale des effectifs de l'ordre de 20 %.

    Il est important que la direction profite également de l'occasion pour remédier à la rémunération excessive des employés. Le salaire médian chez Alphabet en 2021 s'élevait à près de 300 000 dollars, et le salaire moyen est bien supérieur. La concurrence pour les talents dans l'industrie technologique a considérablement diminué, ce qui a permis à Alphabet de réduire considérablement la rémunération par employé. En particulier, Alphabet devrait limiter la rémunération à base d'actions compte tenu de la baisse du cours de l'action.

    J'espère poursuivre le dialogue avec vous sur ces questions en temps voulu.
    Googler Reviews and Development

    Baptisé GRAD (Googler Reviews and Development), le nouvel outil d'évaluation introduit par Google réajustera l'échelle de notation utilisée pour les employés tout en rationalisant le processus d'évaluation. GRAD est entrée en vigueur en mai 2022. Ses autres caractéristiques semblent conçues pour améliorer le moral des employés ainsi que les possibilités de promotion. « Les promotions auront lieu deux fois par an et nous continuerons à investir dans de nouveaux moyens permettant aux Googlers de faire évoluer leur carrière grâce à la mobilité interne », peut-on lire sur la page Web de Google qui explique le fonctionnement de GRAD.

    « Les évaluations de performance auront lieu une fois par an et notre nouvelle échelle de notation reflétera le fait que la plupart des Googlers ont un impact significatif au quotidien. Nous avons tout examiné, à commencer par les commentaires des employés, ainsi que les recherches, les meilleures pratiques du secteur et tout ce que nous avons appris sur la manière de concevoir des processus équitables et cohérents », ajoute Google. Dans le cadre de GRAD, les responsables auraient été invités à classer 6 % des employés, soit environ 11 000 personnes, dans la catégorie des employés peu performants en matière d'impact sur l'entreprise.

    Dans le précédent système d'évaluation des performances, les responsables étaient censés classer 2 % des employés dans cette catégorie. Selon certains analystes, le nouveau système réduit également le pourcentage d'employés pouvant obtenir une note élevée. Les détails du système n'ont pas encore été communiqués. Mais selon les directives internes examinées par certaines sources, même une évaluation « d'impact modéré » - l'avant-dernière note la plus basse - signifie que l'employé « n'a pas toujours été aux normes attendues » pour son rôle. Les sources rapportent que les directives notent que ces répartitions ne doivent pas être forcées.

    Moins de promotions

    Comme de nombreuses grandes entreprises technologiques, Google dispose d'un middle management tentaculaire.

    Le middle management est une expression anglo-saxonne usitée dans le milieu des affaires pour désigner les managers ou responsables faisant le lien entre le top management ou direction générale et les collaborateurs d’une entreprise ou organisation. Dit autrement, le management intermédiaire sert de courroie de transmission des décisions du top management et chargé de les faire exécuter par les salariés. Le middle management concerne autant le management fonctionnel que l’opérationnel.

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    Selon les résultats de l'enquête interne de l'année dernière, cela a affecté la capacité de l'entreprise à livrer des produits efficacement. Google est également en train d'essayer de réduire ses coûts alors que la croissance ralentit et que les craintes de récession persistent. L'entreprise a ralenti les embauches et a annoncé en janvier qu'elle supprimait 12 000 emplois, soit environ 6 % de la main-d'œuvre.

    Dans l'e-mail de lundi, le géant de la technologie a déclaré qu'il allait promouvoir moins de personnes à des postes seniors « pour s'assurer que le nombre de Googlers occupant des postes seniors et de direction augmente proportionnellement à la croissance de l'entreprise ». « Si votre manager pense que vous êtes prêt à être promu, il vous nommera », indique l'e-mail. Les travailleurs occupant des postes techniques qui souhaitent « se nommer eux-mêmes » disposeront d'un « court laps de temps » entre le 6 et le 8 mars pour le faire, indique l'e-mail.

    L'e-mail aurait été envoyé pour annoncer le début du premier processus de promotion de l'entreprise pour 2023, connu en interne sous le nom de Googler Reviews and Development (GRAD).

    Un porte-parole de Google a confirmé au média qui l'a rapporté que l'entreprise prévoyait moins de promotions aux postes seniors et de direction cette année. Cependant, la société a déclaré que le changement n'aurait pas d'incidence sur les niveaux inférieurs.

    Le nouveau système a provoqué une anxiété généralisée parmi les employés de Google après son annonce l'année dernière. Certains managers auraient été « contraints d'appliquer un quota », ont écrit les travailleurs et les représentants des employés dans une lettre obtenue par le New York Times.

    Dans sa dernière tentative de réduction des coûts dans un contexte de préoccupations économiques, Google aurait commencé à licencier certains de ses employés en Chine, selon le média technologique Pandaily basé à Pékin. La récente série de licenciements aurait affecté des postes de direction et des employés à haut salaire, selon le quotidien, alors que la division chinoise de Google tente de réinitialiser la norme salariale et de réduire les coûts d'exploitation.

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    Albert Fong, Product Marketing Leader & Advisor, s'est exprimé sur le sujet :

    Citation Envoyé par Albert Fong
    Si vous recherchez « promotion » sur Google, vous ne trouverez peut-être pas Google à côté. La promotion de l'emploi tire à sa fin chez Google, et cela pourrait signaler un changement à venir pour d'autres grandes entreprises qui ont utilisé des parcours de carrière rapides dans le passé pour attirer les talents. Le middle management est sur le point d'en prendre pour son grade, mais les implications sont susceptibles d'avoir un impact sur la main-d'œuvre.

    Les évaluations de performances ont reçu beaucoup d'attention ces derniers temps, principalement en raison de la façon dont elles se sont militarisées pour abattre les rangs. Maintenant, cependant, les survivants de la mise à pied sont sur le point de faire face à une autre tournure du développement professionnel - la stagnation de carrière. Dans le cas de Google, ils prévoient de limiter les promotions en tirant parti des évaluations de performances qui empêchent les travailleurs d'obtenir des notes plus élevées. Ce n'est pas différent de ce que fait Meta, qui consiste à réduire les rangs des cadres intermédiaires. Les implications ne se limitent pas aux changements de titre et aux opportunités de gestion, mais ont également un impact sur les augmentations de salaire.

    D'un autre côté, vous pouvez avancer un argument raisonnable selon lequel l'inflation des titres a explosé ces dernières années. Cela est particulièrement vrai pour les jeunes dans la vingtaine avec des titres de vice-président grandioses et peu d'expérience et de compétences pour les soutenir. Ce n'est pas une critique, mais plutôt une réalité croissante dans le milieu de travail d'aujourd'hui où de nobles titres sont décernés comme des chevaliers payés pour retenir les travailleurs. Cela a créé des problèmes importants sur le lieu de travail, entraînant des inégalités salariales, des rôles et des responsabilités injustes et des tensions entre collègues.

    Que vous soyez ou non d'accord avec l'approche de Google, c'est hors de propos. La réalité est que gravir les échelons de l'entreprise est devenu plus difficile... pour le meilleur et pour le pire.
    Sources : BI, Pandaily, New York Times

    Et vous ?

    Comprenez-vous pourquoi Alphabet procède à la réduction du nombre de promotions (et donc à la réduction d'augmentations) ? Êtes-vous d'accord ou non avec cette stratégie ? Pourquoi ?
    Que pensez-vous des propos de l'actionnaire Alphabet qui pense que l'entreprise paie trop ses employés ?
    Avec des mesures comme celle-ci et la réduction de son empreinte immobilière, Alphabet va-t-il dans le bon sens selon vous ?
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  14. #14
    HaryRoseAndMac
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    J'ai jamais cru en ce dirigeant.

    Il prend mauvaise décision sur mauvaise décision.
    Je ne doute pas que Sundar Pichai soit un très bon ingénieur, mais ça en reste là.

    C'est surtout l'histoire d'un type qui était là au bon endroit au bon moment et qui faisait parti d'un quota qui à l'époque faisait bon chic bon genre d'y placer à la tête d'une boite.

    Le fameux "tant pis s'il est moins bon, pourvu qu'il représente une minorité".

    Concernant le sujet, les boites sont remplis de dirigeant qui refuse tout changement, nous avons les mêmes en France.
    On aura beau démontrer par A + B qu'un salarié en télétravail est plus productif, plus heureux et coute moins cher : non, pour ces gens, il faut des bureaux, il faut de la présence forcée et il faut que le salarié soit un toutou qui obéisse.

    Au lieu d'avoir des bureaux qui coutent une fortune, il ferait bien mieux de les revendre et d'augmenter leurs salariés.

  15. #15
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    Bonjour,

    Citation Envoyé par HaryRoseAndMac Voir le message
    On aura beau démontrer par A + B qu'un salarié en télétravail est plus productif, plus heureux et coute moins cher : non, pour ces gens, il faut des bureaux, il faut de la présence forcée et il faut que le salarié soit un toutou qui obéisse.

    Au lieu d'avoir des bureaux qui coutent une fortune, il ferait bien mieux de les revendre et d'augmenter leurs salariés.
    Ce qui est vrai dans telle entreprise et à tel poste occupé par tel employé ne l'est pas dans telle autre entreprise, à tel autre poste, occupé par tel autre employé.
    Le responsable d'une entreprise ou d'un service doit s'adapter à la situation qui est la sienne et non pas appliquer des dogmes.

  16. #16
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    les mêmes problèmes dans toute les grosses structure.
    oui le télétravail permet d'économiser de l'argent (plus/très peu de locaux à payer)

    la hiérarchie pyramidale est un vrai problème. J'ai fait beaucoup de boite du cac40 et pas je me suis retrouvé dans des cas ou il y'a plus de manager que d'ingénieur.
    entre le pdg, le pdg de la filiale, le directeur de la division mondial, directeur de la division france, le sous directeur de la région ouest france, le directeur de site, le directeur du produit, le po, le pm, le po proxy, le scrum master qui fait en réalité le boulot du po...etc.
    tous ca pour faire un bosser un stagiaire/alternant sur 1 projet en solo (oui oui du déja vu).
    je me suis déja retrouvé à bosser pour 3 chef de projet, dans l'équipe on était 2 dev et 3 chef de projet.... normal.


    il faut moins de manager et avoir de bon salaire pour les "petite main". Pourquoi tous le monde veux faire des étrudes bac+5 ? pourquoi les étudiants ne font pas de science et font des études de droit/médecine ?
    le salaire.
    Pourquoi après quelques années d'expériences la plupart des dev parte en freelance ou arrête d'etre dev pour devenir manager/chef de projet ? le salaire. la passion du code est toujours la mais si c'est pour etre mal payé...

    peut être que demain il n'y aura plus de pénurie d’hôtelier de soudeur ou de chaudronnier.
    et les étudiants feront des études en science (informatique par exemple) si les salaires sont attractifs plutôt que de faire médecin ou avocat.

    mes gosses je les déconseilles de faire un métier scientifique et de faire avocat ou notaire ou taf dans la finances. Car les métiers de paperasserie bullshit rapporte 10 fois plus qu'un gars qui conçoit un logiciel, une voiture, un avion ou un robot

  17. #17
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    Par défaut « Don't Be Evil » ! Les employés de Google écrivent une lettre à leur PDG au sujet des licenciements massifs
    « Don't Be Evil » ! Les employés de Google écrivent une lettre à leur PDG au sujet des licenciements massifs,
    l'invitant à prendre des engagements publics comme geler les embauches et donner la priorité aux travailleurs licenciés

    Les employés de Google ont adressé une lettre ouverte à Sundar Pichai pour exiger une meilleure gestion de ses licenciements massifs. Ils veulent que l'entreprise envisage de geler les nouvelles embauches et de donner la priorité aux travailleurs licenciés pour les postes vacants, ainsi que de laisser les employés terminer les congés prévus, tels que les congés parentaux et de deuil. La lettre, signée par plus de 1 400 travailleurs, disait à propos des licenciements mondiaux : « Nulle part la voix des travailleurs n'a été suffisamment prise en compte, et nous savons qu'en tant que travailleurs, nous sommes plus forts ensemble que seuls ».

    « Au cours des deux dernières années, nous avons connu des périodes de croissance spectaculaire. Pour accompagner et alimenter cette croissance, nous avons embauché pour une réalité économique différente de celle que nous connaissons aujourd'hui », a indiqué Sundar Pichai, PDG d'Alphabet, la maison mère de Google.

    « Nous paierons les employés pendant toute la période de notification (minimum 60 jours). Nous offrirons également une indemnité de départ commençant par 16 semaines de salaire, plus deux semaines pour chaque année supplémentaire passée chez Google et nous accélérerons la mise à disposition d'au moins 4 mois de couverture santé. Nous verserons les primes au titre de l’année 2022. Nous offrirons 6 mois de soins de santé, des services de placement et une aide à l'immigration aux personnes concernées », indique le PDG au sujet du traitement des employés aux États-Unis. Les travailleurs des autres régions du monde seront pris en charge en fonction des lois et pratiques locales.

    Google a ainsi emboîté le pas à d’autres grandes entreprises technologiques. Le secteur de la technologie a connu un sérieux ralentissement ces derniers mois, après un pic de succès lorsque le monde s'est replié sur lui-même pendant la pandémie. Le ralentissement de l'économie mondiale, la hausse des taux d'intérêt et les luttes réglementaires ont poussé les entreprises technologiques, dont Alphabet et Amazon, à ralentir ou à arrêter leurs recrutements. Fin août 2022, Snap a licencié 1300 personnes et réduit ses investissements. Au début du mois de novembre 2022, Twitter a licencié la moitié de ses effectifs à la suite du rachat de l'entreprise par Elon Musk pour 44 milliards de dollars.

    Microsoft a licencié environ 1000 employés dans plusieurs divisions en octobre de l’année dernière, puis a procédé au licenciement de 10 000 personnes, soit 5% de ses effectifs mondiaux. L'équipe derrière AltSpaceVR ainsi que l'équipe Mixed Reality Tool Kit ont été licenciées dans leur intégralité. AltSpaceVR était l'une des principales plates-formes sociales de réalité virtuelle, avec l'acquisition de la société par Microsoft en 2017, mais elle est maintenant prête à être fermée en mars et semble enterrer les ambitions métavers de Microsoft. Microsoft Mesh va apparemment prendre sa place, mais il reste à voir à quel point l'entreprise est engagée dans le concept de métavers. Quoi qu'il en soit, ces licenciements jettent de sérieux doutes sur l'avenir d'HoloLens, qui peine actuellement à conserver son contrat militaire avec le gouvernement américain.

    Depuis lors, des Googleurs licenciés ont partagé leurs histoires sur la perte de leur emploi. Un mari a déclaré que lui et sa femme se regardaient avec « incrédulité » après avoir appris qu'ils avaient tous les deux été licenciés. Et un ancien employé de Google a déclaré qu'il avait perdu son emploi alors qu'il était en congé pour s'occuper de sa mère en phase terminale.

    La responsable du programme, Katherine Wong, a noté dans un article détaillé sur LinkedIn qu'elle avait été licenciée même après une « évaluation positive des performances ».

    Citation Envoyé par Katherine Wong
    #Googlelayoffs alors que je suis à 8 mois de grossesse et à seulement une semaine de mon congé maternité

    C'était merveilleux de savoir que je suis à une semaine près de voir mon bébé après avoir terminé un document de transfert complet avant de prendre congé en tant que gestionnaire de programme. Cependant, au moment où j'ai vérifié mon téléphone, mon cœur s'est serré. Je fais partie des 12 000 personnes touchées.

    La première pensée qui m'est venue à l'esprit a été « Pourquoi moi ? Pourquoi maintenant ? » C'était difficile à traiter et à digérer, en particulier les nouvelles qui venaient après une évaluation positive des performances. En tant que PgM, mon premier réflexe a été de faire un plan, mais c'est clairement l'un des projets les plus difficiles que j'aie jamais gérés, car le timing est vraiment mauvais. Il m'est presque impossible de chercher un emploi alors que je suis enceinte de 34 semaines et que je suis sur le point de partir en congé de maternité pendant des mois.

    Les textos et les appels ont afflué toute la journée. Les gens s'inquiètent pour mon bébé et mon bien-être. Je n'ai pas laissé mes émotions négatives prendre le dessus, car j'ai un petit à l'intérieur dont il fallait s'occuper, mais je ne pouvais pas contrôler mes mains tremblantes. C'est un sentiment si mitigé. J'adore #Google et particulièrement mon équipe, #GoogleDomains, car je sens que nous sommes une famille. Je suis reconnaissant que mon équipe me soutienne encore aujourd'hui. Je me sens fier de travailler dans une équipe qui ressemble à une start-up et qui est l'une des rares à générer une croissance commerciale positive en ces temps difficiles.

    Je veux pouvoir être ouverte au travail. Mais la réalité est que je dois me concentrer sur la dernière partie de mon parcours de grossesse et m'assurer que mon bébé arrive au monde sain et sauf. Je sais que tout ira bien et je ferai de mon mieux pour y parvenir. Merci pour tout le soutien et pour avoir pris des nouvelles. J'apprécie toujours les opportunités et la croissance que j'ai eues pendant mon séjour chez Google. J'espère que notre chemin se croisera à nouveau les gens de Domains*!

    Toujours ouverte à la conversation sur le travail et restez avide d'opportunités.

    #techlayoffs #layoffs2023 #licenciements


    Justin Moore, qui a travaillé pendant plus de 16 ans chez Google et a simplement constaté son licenciement par la désactivation de ses accès, a estimé que Google considère son personnel comme 100% jetable.

    Citation Envoyé par Justin Moore
    Donc, après plus de 16,5 ans chez Google, il semble que j'ai été licencié via une désactivation automatique du compte à 3 heures du matin ce matin comme l'un des 12 000 chanceux. Je n'ai aucune autre information, car je n'ai reçu aucune des autres communications que le site Web passe-partout "you've been let go" [ndlr. vous avez été libéré] (auquel je ne peux plus accéder maintenant) m'a dit que j'ai reçu.

    Ce furent 16 années (en grande partie) merveilleuses, et je suis vraiment fier du travail que moi et mes équipes avons accompli au fil des ans. J'ai pu travailler avec des gens formidables et vraiment aider beaucoup de nos utilisateurs à travers le monde dans le domaine de l'éducation civique et des élections. J'ai eu une chance incroyable.

    Cela fait également comprendre que le travail n'est pas votre vie, et les employeurs - en particulier les grands sans visage comme Google - vous considèrent comme 100% jetable. Vivez la vie, pas le travail.

    L'une des citations préférées de mon père pour des moments comme celui-ci était tirée de la Ballade de Sir Andrew Barton : « Je vais m'allonger et saigner un moment, et puis je me lèverai et me battrai à nouveau ».


    Un Googleur qui a survécu aux réductions des effectifs a déclaré que certains de ceux qui ont conservé leur emploi ont pleuré lors des réunions le jour où les licenciements ont été annoncés.

    Nom : justin.png
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    La lettre ouverte des employés

    Sundar,

    Les impacts de la décision d'Alphabet de réduire ses effectifs sont mondiaux. Nulle part la voix des travailleurs n'a été suffisamment prise en compte, et nous savons qu'en tant que travailleurs, nous sommes plus forts ensemble que seuls. Nous nous réunissons ainsi à travers le monde pour être entendus.

    Plus précisément, nous vous demandons les engagements publics suivants*:

    1) Gelez toutes les nouvelles embauches pendant le processus de licenciement. Demandez d'abord les départs volontaires et la réduction volontaire du temps de travail avant les licenciements forcés. Autoriser les « échanges » d'employés pour éviter davantage les licenciements forcés.

    2) Accordez la priorité de réembauche à tous les employés d'Alphabet qui ont été récemment licenciés. Prioriser les options de transfert interne, donner la priorité à l'accès aux emplois sans avoir besoin de réinterroger et convenir d'une indemnité de départ équitable.

    3) Protéger nos collaborateurs des pays connaissant des conflits actifs ou des crises humanitaires (tels que l'Ukraine, la Russie, etc.). Ne mettez pas fin à l'emploi lorsque cela aurait un effet négatif sur les visas, ce qui pourrait obliger les travailleurs à retourner dans des pays dangereux ou instables. Apportez un soutien supplémentaire à ceux-ci et aux travailleurs risquant de perdre leur permis de séjour*: aide à la recherche d'emploi - interne et externe - et accorder un gardening leave adéquat [ndlr. le gardening leave est une pratique consistant à laisser le salarié chez lui pendant l’exécution du préavis, le dispensant de travail ; il est payé normalement à la fin de chaque mois jusqu’à l’issue du préavis, date à laquelle le contrat de travail sera définitivement rompu].

    4) Respectez les congés programmés (maternité, lien avec le bébé, soignant et deuil) et ne donnez pas de préavis tant que le congé n'est pas terminé. Les travailleurs prévenus seront avisés en personne et auront la possibilité de dire au revoir à leurs collègues.

    5) Veiller à ce qu'il n'y ait pas d'effets discriminatoires fondés sur le sexe, l'identité de genre, l'expression de genre, l'âge, l'orientation sexuelle, l'identité raciale ou ethnique, la caste, le statut d'ancien combattant, la religion et le handicap.

    Nous vous appelons, vous, ainsi qu'Alphabet plus largement, à prendre ces engagements publics essentiels. Notre entreprise vante depuis longtemps son engagement à faire ce qu'il faut pour ses utilisateurs et ses travailleurs, et ces engagements montreront qu'Alphabet adhère à la dernière ligne de son code de conduite : Don't Be Evil [ndlr. qui peut être traduit par « Ne soyez pas méchant »].

    Nous savons que cela correspond à vos moyens et à votre capacité à accomplir.

    Source : lettre ouverte des employés d'Alphabet

    Et vous ?

    Que pensez-vous de cette initiative ?
    Que pensez-vous des arguments employés ? Lesquels vous semblent les plus pertinents ?

    Voir aussi :

    Après le licenciement massif, Google demande à ses employés de partager leurs bureaux, afin de réduire davantage ses coûts opérationnels. Google a une capitalisation boursière de 1180 Mds $
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  18. #18
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  19. #19
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    Citation Envoyé par Nym4x Voir le message
    Ah merde l'image silicon valley "on est des jeunes, on est trop cool, on fait de l'oseille, venez on a des baby foot" en prend un coup
    Si, c'est toujours possible de véhiculer cette image là ; la seule différence, c'est que celui qui perd la partie de baby foot est licencié.


  20. #20
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    Citation Envoyé par OrthodoxWindows Voir le message
    Si, c'est toujours possible de véhiculer cette image là ; la seule différence, c'est que celui qui perd la partie de baby foot est licencié.

    Si tu la gagnes contre la mauvaise personne, tu es aussi licencié.


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