Oh non les pauvres petits choux, ils vont juste être milliardaires dans une société épanouie au lieu d'être multi-milliardaires avec deux fois plus de yachts dans leur plage privée !!
Officiellement, la réforme fiscale adoptée fin 2017 par le président Donald Trump a fait passer le taux de l'impôt sur les sociétés américaines de 35% à 21% en 2018, en dessous de la moyenne des pays de l'OCDE. Mais en prenant en compte les déductions et exonération fiscales, le taux effectif était de 11,3% pour les 400 plus grandes entreprises américaines. Il s'agit du taux le plus bas depuis que ces données ont commencé à être calculées par le think tank Institute on Taxation and Economic Policy (ITEP).
Entre 2008 et 2015, ce taux effectif d'imposition sur les sociétés était d'environ 21%; il a donc été réduit de moitié depuis le passage de la loi de Trump. Selon un rapport de l'ITEP, quatre-vingt-onze entreprises du classement Fortune 500 n'ont même payé aucun impôt fédéral, uniquement des impôts au niveau des États et des villes.
http://www.slate.fr/story/185510/etats-unis-reforme-fiscale-donald-trump-taux-imposition-grandes-entreprises
les entreprises payent de moins en moins d'impôt et les paradis fiscaux ont de plus en plus d'argent
c'est toujours la même histoire, le pognon que file l'état pour la santé, l'éducation, l'infrastructure, etc. il faut bien qu'il vienne de quelques parts.
si les particuliers et les entreprises ne veulent plus payer ces impôts, va falloir comprendre que l'état ne filera plus rien en retour.
aux usa ça se traduit par le fait que c'est les étudiants qui en partie prennent des risques pour payer leurs études, que les bas salaires, de par exemple la restauration, ne peuvent s'offrir un système de santé décent et j'en passe.
ça serait bien qu'un jour on s'en rende compte et qu'on réagisse (ou pas vu la tournure que ça prend en france), mais ça sera trop tard pour défendre un certaine solidarité (j'aimerais juste ne pas être au milieu de la transition, parce que payer sans rien avoir en retour, ça risque de me les briser ... et je me fais pas d'illusion, j'ai l'impression que ça commence à être le cas).
je crois que les populations sont juste dégouté que les grandes entreprises se font subventionné par les impôts de la population, que ces entreprises au final ne paie souvent peu ou pas d'impôt et qu'au final ils mettent beaucoup d'argent dans les paradis fiscaux.... le tout sans que les états fassent grand chose pour contrer cela.....
totalement d'accord, il y a un problème généralisé des gouvernements, entreprises et populations (parce qu'il faut pas oublier qu'on a encore un peu de choix sur qui on met au pouvoir, enfin pour l'instant, mais vu que pour notre cas, les français votent comme des veaux ...).
la fatalité étant que ça sera forcément les populations qui perdront le plus ...
Concrètement, les USA ont exactement le même problème que les pays de l'UE, ils ce font concurrence en interne.
Et après ça on va encore nous dire que le fédéralisme c'est la joie et le meilleurs modèle à suivre.
Nos "dirigeants" (enfin ceux qui ce réclame comme tel, sans forcément notre aval) sont fous.
Ce sont ces entreprises qui mettent à mal la Californie et sa population, en essayant de ne pas y payer d'impôts, etc... pas l'inverse !! Ces entreprises ont poussé socialement la Californie au bord du gouffre.
Les gens avec une formation supérieure tel des enseignants, personnel hospitalier, etc, n'arrivent plus à s'y loger en raison de prix de la vie courante qui y ont flambés.
L'envers du décors est que si certaines sociétés y ont trouvé la prospérité, les locaux eux n'arrivent plus à s'en sortir...
Il faut se rappeler que la vie est devenue quasiment impossible pour le commun des mortels dans toute la Silicon Valley et dans les alentours de San Francisco (même au nord) du fait d'une inflation immobilière galopante. Ils sont partagés entre les ultra riches et les sans abris, dont certains sont pourtant employés, mais qui ne peuvent se loger dans les environs. La paupérisation des personnes est amplifiée par les petits boulots de certaines des ex start-ups devenus des géants.
Par ailleurs, les ambitions des sociétés comme Uber et Lyft qui veulent faire leurs tests en plein trafic ne sont pas vu d'un bon œil par la population, qui aimerait bien qu'ils se calment.
Et la déréglementation qui a fait loi jusqu'à aujourd'hui montre bien ses travers (dérèglement climatique, ...). Il faut se rappeler que la Californie a toujours (malgré tout) été l'état américain avec les lois anti pollution les plus restrictives.
Les lois de la Californie tentent depuis toujours de protéger leurs citoyens, mais ont toujours eu du mal face à de très puissants lobbys. Ce sont ces lobbys qui continuent de la menacer, en quittant l'état. Mais la Californie a les meilleures universités (avec le Massachusetts), un cadre de vie vraiment sympa. Vivre au Texas, c'est autre chose.
Je pense qu'il s'agit d'une erreur de traduction:
"il y a les conditions de vie sans cesse dégradantes"
au lieu de
"il y a les conditions de vie sans cesse dégradées"
Qui sait si, dans des zones franches françaises, les entreprises de technologie américaines ne pourraient pas s'installer? Après tout nous avons largement les moyens de former des informaticiens et des techniciens dans les écoles, iut etc, dont nous sommes bien pourvus. Il existe 85 zones franches, c'est pas rien.
La Californie est l'exemple de ce qu'ils ne faut pas faire en matière de production d'électricité.
La mise en place de la concurrence dans les années 90, et les programmes visant à migrer la production vers l'éolien et le solaire ces deux dernières décennies (en gros exactement ce que veulent la commission européenne, les écolos et le gouvernement français) sont une catastrophe, avec des coûts qui ont monté en flèche et des coupures de plus en plus fréquentes.
Ajoutons à cela la gestion calamiteuse des forêts (plus de pare-feux, plus de débroussaillage) qui conduit aux incendies massifs de ces dernières années.
Et ne parlons pas du wokeisme, des émeutes Black Lives Matter à répétition...
Ce qui est étonnant c'est qu'il y reste encore autant de monde.
Des centaines de cas de covid ont été signalés dans l'usine de Tesla après sa réouverture par Elon Musk,
Environ 450 cas signalés entre mai et décembre 2020, selon les données du comté d'Alameda
En mai 2020, le PDG de Tesla, Elon Musk, a rouvert par défiance son usine de production à Fremont, en Californie, contre un ordre de fermeture à l'échelle du comté. Près d'un an plus tard, les données de santé publique montrent que des centaines de travailleurs y ont contracté le covid-19. Environ 450 cas de Covid dans l'usine ont été signalés au département de la santé publique du comté d'Alameda entre mai et décembre 2020, dont 125 cas recensés pour le seul mois de décembre, selon un tableau obtenu par le site PlainSite. Le comté avait initialement refusé de publier les données, invoquant les exigences de la loi sur la protection de la santé.
En mars 2020, les responsables de la santé publique du comté d'Alameda, où se trouve l'usine de Fremont, ont interdit à toutes les entreprises, sauf celles qui sont "essentielles", de rester ouvertes alors que les cas de coronavirus se multipliaient dans le pays. Tesla a contesté cet ordre, mais a fini par fermer l'usine le 23 mars. Cependant, un peu plus tard, fin avril, il s'est insurgé contre les mandats du gouvernement en les qualifiant de "fascistes".
Le 11 mai, Tesla a annoncé qu’il relançait la production à l'usine de Fremont, s'attirant finalement le soutien des foules anti-fermeture et même du président Donald Trump, bien qu'il ait enfreint l'ordre de santé publique. Musk a aussi dit à l’époque que la décision prise par le comté d’Alameda était injuste. « La Californie a approuvé, mais un fonctionnaire non élu du comté a illégalement outrepassé [ses pouvoirs]. De plus, toutes les autres sociétés automobiles aux États-Unis sont autorisées à reprendre. Seul Tesla a été distingué », a-t-il affirmé.
Le PDG de Tesla, Elon Musk, a déclaré à l'époque sur Twitter qu'il prévoyait d'être présent sur le site de l'usine avec les travailleurs de Fremont et a nargué les responsables locaux pour qu'ils l'arrêtent. « Tesla redémarre la production aujourd'hui contre les règles du comté d'Alameda », a-t-il écrit sur Twitter en mai. « Je serai sur la ligne avec tous les autres. Si quelqu'un est arrêté, je demande que ce soit seulement moi ».
Le plan de réouverture de Tesla a été approuvé par la suite, même si l'usine était déjà ouverte au mépris des ordres de mars. Tesla avait rassuré ses employés environ un mois après la réouverture que le virus ne circulait pas dans l'usine. « Depuis que nous avons redémarré les opérations, nous n'avons eu aucune transmission du covid-19 sur le lieu de travail », avait écrit Laurie Shelby, la principale responsable de la sécurité de l'entreprise, dans un courriel de l'entreprise en juin, d’après The San Francisco Chronicle.
Des cas de covid enregistrés de mai à décembre, avec 125 cas en décembre
Mais un document, obtenu par le site PlainSite à la suite d'une décision de justice rendue cette année, montre le contraire. En effet, en juin, un mois après l’autorisation de réouverture, selon les nouvelles données, l'usine a signalé 19 cas. Le mois précédent, le tableau indique de manière quelque peu énigmatique qu'il y a eu "<11", selon un tweet posté par le site Web. Il faut aussi noter que Tesla a reçu environ 10 rapports de covid-19 en mai, lorsque l'usine a rouvert, et a vu une augmentation constante des cas jusqu'à 125 en décembre, alors que la maladie causée par le nouveau coronavirus avait atteint un pic dans tout le pays.
Ces informations sont rendues publiques maintenant alors qu’un article publié en juin par le Washington Post rapportait que de multiples cas de covid-19 ont été signalés dans les installations de Tesla à Fremont, en Californie, après que Musk a décidé de rouvrir malgré l'ordre de rester chez soi dans tout le comté. Malgré une dizaine de cas en mai, selon les données, le département de la santé a déclaré, début juin, qu'il n'y avait aucun cas connu d'infection sur le lieu de travail affectant les résidents du comté.
Pendant près d'un an, le département de santé publique du comté d'Alameda a déclaré qu'il ne pouvait pas publier de données sur le nombre de cas en vertu de la loi sur la portabilité et la responsabilité en matière d'assurance maladie, qui garantit la confidentialité des dossiers médicaux. Les données publiées, qui couvrent les mois de mai à décembre, font état d'un total d'environ 450 cas signalés. Environ 10 000 personnes travaillent à l'usine.
« Cela ne devrait surprendre personne que le nombre de cas que $TSLA a rapporté au comté d'Alameda pour la mi-mai et juin/juillet 2020 soit bien inférieur au nombre d'expositions suivies en interne », a écrit PlainSite dans l’un de ses tweets.
Selon les tweets postés par le site Internet juridique le samedi, « Les demandes de dossiers sont généralement difficiles, mais celle-ci (toujours en cours) a été terrible. Nous n'avons finalement pas eu à intenter de procès, car le California Newspapers Partnership l'a fait pour exactement le même problème : l'utilisation de l'HIPAA comme faux prétexte pour dissimuler des données ».
« Le ministère de la Santé publique a finalement perdu ce procès au début de 2021. Mais il a fallu plusieurs autres rappels et menaces de poursuites supplémentaires pour obtenir ce "Tableau 1" incomplet et irrecevable (car il ne s'agit pas d'un document original) », lit-on dans un autre tweet.
Tesla a été critiqué l’année dernière pour la façon dont il traite ses travailleurs. Il leur avait promis qu'ils pouvaient rester chez eux s'ils ne se sentaient pas à l'aise pour reprendre le travail. Mais en mai, Tesla a indiqué aux employés qu'ils pourraient voir leurs allocations de chômage suspendues s'ils ne reprenaient pas le travail. Les travailleurs qui ne se sentiraient pas à l'aise de revenir au milieu de la pandémie se sont vu dire qu'ils seraient en congé sans solde, et que le fait de choisir de ne pas se présenter pourrait éliminer ou diminuer les allocations de chômage selon l'endroit où se trouve le travailleur.
En fin juin et en juillet, des travailleurs inquiets de l'exposition au covid avaient reçu des avis de licenciement après n'avoir pas repris le travail. Les données publiées par le comté d'Alameda montrent qu'il y a eu 19 cas signalés en juin et 58 cas signalés à l'usine en juillet.
Musk s'est aussi attiré des critiques pour sa réponse à la pandémie de coronavirus, après avoir initialement qualifié de « stupide » la panique suscitée par la maladie et prédit qu'il y aurait « près de zéro nouveau cas » en avril dernier. « La viralité du coronavirus est surestimée en raison de la confusion entre la date de diagnostic, la date de contraction et de la sur-extrapolation de la croissance exponentielle du virus, ce qui n'est jamais ce qui se passe dans la réalité », s'est-il exprimé dans un tweet.
Pendant ce temps, Musk a tweeté à plusieurs reprises des articles et des graphiques qui semblaient mettre en doute la gravité de la pandémie. « Intéressant… » avait-il tweeté le 26 avril, accompagné d'un lien vers un article de USA Today dont le titre comprenait la phrase suivante : "Les hôpitaux sont payés davantage si les patients sont répertoriés comme covid-19".
Vendredi dernier, il a posté un tweet jetant le doute sur certains aspects des vaccins contre le coronavirus, malgré les assurances des experts médicaux quant à leur sécurité et les encouragements au grand public à recevoir les doses nécessaires.
Source : Tweet
Et vous ?
Qu’en pensez-vous ?
Le département de santé publique du comté d'Alameda et Tesla ont gardé ces informations sécrètes jusqu’à la divulgation partielle par une décision juridique. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Voir aussi :
Elon Musk menace de déplacer le quartier général de Tesla de la Californie après la pandémie, et porte plainte au comté d'Almeda pour avoir maintenu ses usines fermées
Les travailleurs de Tesla qui ne se présentent pas verront la suspension des allocations de chômage, alors que Trump se joint à Elon Musk pour demander la réouverture de son usine « MAINTENANT »
Covid-19 : Elon Musk n'a pas livré de respirateurs à Californie comme annoncé par le gouverneur Gavin Newsom. Comment en est-on arrivé là ?
Alors que la désinformation sur le coronavirus inonde Facebook et Twitter, pour Elon Musk « la panique autour du coronavirus est stupide »








450 cas de covid pour 10000 employés soit 4.5%. Combien de cas pour 10000 habitants ne travaillant pas dans l'usine ?

D'après les avis glanés en ligne, Tesla offre des salaires en-dessous du marché, avec des horaires à rallonge et un turn-over important. Méfions-nous donc de la hype autour de cette entreprise et de son fondateur.
Elon Musk se prépare à fermer les bureaux de X à San Francisco et à relocaliser son personnel dans les prochaines semaines,
à cause du wokisme et des défis réglementaires liés à l'exploitation d'une plateforme de paiement
X, l’entreprise de médias sociaux autrefois connue sous le nom de Twitter, s’apprête à quitter San Francisco dans les prochaines semaines. Dans un e-mail envoyé lundi par Linda Yaccarino, PDG de X nommée l’année dernière par le propriétaire Elon Musk, les employés de X ont été brièvement informés des projets de fermeture du bureau qui a servi de siège social à Twitter pendant plus d’une décennie.
X, l'entreprise de médias sociaux anciennement connue sous le nom de Twitter, devrait quitter San Francisco dans les semaines à venir. Dans un courriel envoyé lundi par Linda Yaccarino, la PDG de X nommée l'année dernière par le propriétaire Elon Musk, les employés de X ont été brièvement informés des projets de l'entreprise de fermer le bureau qui a servi de siège à Twitter pendant plus d'une décennie.
« Après mûre réflexion, nous avons pris la décision de fermer notre bureau de San Francisco au cours des prochaines semaines », a écrit Yaccarino. « Il s'agit d'une décision importante qui a un impact sur beaucoup d'entre vous, mais c'est la bonne pour notre entreprise à long terme ».
Le mois dernier, Elon Musk a annoncé qu’il déplacerait les sièges sociaux de deux de ses entreprises les plus en vue, la société de fusées SpaceX et la plateforme de médias sociaux X, de la Californie au Texas. Cette décision a fait suite à l’adoption récente d’une loi par l’État californien, en particulier une nouvelle loi qui interdit aux écoles d’établir des règles obligeant le personnel à informer quiconque, y compris les parents, sur l’identité de genre d’un enfant. Un porte-parole du gouverneur a déclaré que cette loi protège « la sécurité des enfants tout en préservant le rôle essentiel des parents ».
Cependant, Musk a déclaré : « C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. À cause de cette loi et des nombreuses autres qui l'ont précédée, s'attaquant à la fois aux familles et aux entreprises, SpaceX va maintenant déplacer son siège social de Hawthorne, en Californie, à Starbase, au Texas. Et 𝕏 le siège social déménagera à Austin ».
Le milliardaire avait déjà déplacé le siège social de Tesla au Texas en 2021 et est lui-même résident de cet État, qui ne prélève pas d’impôt sur le revenu.This is the final straw.
— Elon Musk (@elonmusk) July 16, 2024
Because of this law and the many others that preceded it, attacking both families and companies, SpaceX will now move its HQ from Hawthorne, California, to Starbase, Texas. https://t.co/cpWUDgBWFe
Musk et X ont été poursuivis en justice au début de l'année par le propriétaire de l'immeuble de Market Street, pour avoir prétendument omis de payer le loyer après que Musk a repris Twitter à la fin de l'année 2022. Le propriétaire de l'immeuble a abandonné la plainte en mars.
La note de Yaccarino au personnel de X ne dit rien d'un déménagement au Texas, comme Musk l'a prétendu le mois dernier. Au lieu de cela, elle a déclaré que le personnel de X situé à San Francisco serait transféré dans des bureaux existants à San Jose et à Palo Alto, deux villes californiennes.
« Nous nous efforcerons d'assurer la transition vers nos nouveaux sites principaux dans la région de la baie », a-t-elle écrit.
Voici la note complète que Yaccarino a envoyée aux employés lundi :
Titre : Fermeture du bureau de San Francisco
Chers tous,
Après mûre réflexion, nous avons pris la décision de fermer notre bureau de San Francisco au cours des prochaines semaines. C’est une décision importante qui impacte bon nombre d’entre vous, mais c’est la bonne pour notre entreprise à long terme. Nous travaillerons à la transition vers nos nouveaux sites principaux dans la région de la baie, notamment le bureau existant à San Jose et un nouvel espace partagé axé sur l’ingénierie avec xAl à Palo Alto.
Wokisme, problèmes liés aux toxicomanes sans-abri, défis réglementaires
Musk a sa propre expérience de la transition de son enfant, et il est convaincu que le système éducatif "woke" actuel a endoctriné et effectivement lavé le cerveau de sa fille pour qu'elle adopte une nouvelle vie. Musk a depuis déclaré que "le virus de l'esprit woke" a essentiellement tué son fils, ce qui l'a conduit à ne plus avoir de contact avec sa fille. Sa fille, quant à elle, a réfuté ses affirmations.
Mais pour l'essentiel, Musk a des opinions bien arrêtées sur le sujet. Ce changement de loi spécifique, combiné aux problèmes liés aux toxicomanes sans-abri, que Musk a soulignés à plusieurs reprises depuis qu'il a acheté la société, a conduit Elon à faire pression pour que la société quitte l'État, idéalement pour le Texas.
Un déménagement complet au Texas n'est apparemment pas ce qui se passe à ce stade, bien que X recrute également du personnel pour un nouveau centre de sécurité au Texas, qui se concentrera sur la résolution des problèmes liés aux CSAM.
En outre, ou à l'opposé de ces raisons, Musk a également souligné les défis réglementaires liés à l'exploitation d'une plateforme de paiement à San Francisco.
Quoi qu'il en soit, à l'avenir, le personnel de X, aujourd'hui beaucoup moins nombreux, sera apparemment réparti entre trois bureaux, ainsi qu'avec des contractants dans d'autres régions.
La fin d'une ère
Ce déménagement intervient alors que San Francisco peine à redynamiser son quartier du centre-ville et son marché immobilier commercial. Il constitue également un revers pour les efforts de la ville visant à transformer la zone de Market Street en un pôle technologique prospère.
Twitter a pris possession de l’espace de San Francisco - un immeuble Art déco de plus de 9 hectares qui servait autrefois de salle d’exposition de meubles - et en a fait son siège social mondial en 2012. Peu après que Musk soit devenu propriétaire de Twitter et ait licencié des milliers d’employés, plusieurs étages de l’immeuble ont été fermés ; et lorsque l’entreprise a été rebaptisée X, l’emblématique enseigne Twitter (ainsi que tous les autres vestiges de l’ère pré-Musk de l’entreprise) a été retirée sommairement. Plus d’une douzaine de bureaux mondiaux ont également été fermés. Musk a également mis fin à la politique de travail flexible à domicile de l’entreprise, exigeant que tous les employés travaillent au bureau tous les jours.
En 2011, la ville a annoncé qu'elle suspendrait son impôt sur les salaires de 1,5 % pour les entreprises qui s'installent dans la région pendant une période pouvant aller jusqu'à six ans. Les entreprises n'auraient à payer que la taxe sur les salaires de la première année, et si les effectifs augmentaient par la suite, le montant de la taxe resterait le même. Les autorités municipales espéraient que cette politique - et l'arrivée de Twitter - rendrait la zone plus attrayante pour d'autres entreprises. Et dans une certaine mesure, c'est ce qui s'est passé.
Réduction des coûts
En dehors des raisons évoquées plus haut, d'autres motivations stratégiques peuvent être derrière le déménagement du siège social de X de San Francisco vers d’autres emplacements. L'une d'elle est la réduction des coûts : le coût de la vie et des bureaux à San Francisco est élevé. En déménageant vers des zones moins chères, X pourrait économiser sur les dépenses immobilières et salariales. D'ailleurs, en parlant d'économies, une partie des travailleurs sera dans un espace partagé avec xAI, une autre entreprise d'Elon Musk, qui ne paiera finalement qu'un loyer au lieu de deux.
Le déménagement peut refléter un changement de direction stratégique pour X qui voudrait se débarrasser des vestiges de l'oiseau bleu.
Quoiqu'il en soit, Elon Musk affirme avoir averti le gouverneur de Californie : « il y a environ un an, j'ai clairement indiqué au gouverneur Newsom que des lois de cette nature obligeraient les familles et les entreprises à quitter la Californie pour protéger leurs enfants ». Force est de constater que ses entreprises ne font pas partie de celles qui vont quitter l’État.
Elon Musk, propriétaire de X, a eu des relations plutôt difficiles avec les autorités de la ville. Après son acquisition, Elon Musk aurait omis de payer quelques loyers au bailleur. Il s'est même heurté à l'administration locale de San Francisco pour la mise en place d'hébergements temporaires. Il s'est même heurté au département de l'inspection des bâtiments de la ville pour avoir installé un X géant clignotant au sommet du bâtiment.I did make it clear to Governor Newsom about a year ago that laws of this nature would force families and companies to leave California to protect their children
— Elon Musk (@elonmusk) July 16, 2024
Ni Yaccarino ni Musk n'ont fait de commentaire officiel expliquant les raisons de la fermeture du bureau de San Francisco. Toutefois, l'entreprise s'efforce de réduire ses activités. Après tout, le fait de demander aux employés de partager des bureaux permet certainement de réduire les coûts.
Sources : note du PDG de X, conseil municipal de San Francisco
Et vous ?
Impact sur la communauté locale : Comment pensez-vous que la fermeture du siège social de X à San Francisco affectera la communauté locale, en particulier les petits commerces et les restaurants qui dépendaient des employés de X ?
Conséquences pour l’immobilier commercial : Quelles sont les implications plus larges de cette décision pour le marché immobilier commercial de San Francisco ? Comment cela pourrait-il influencer d’autres entreprises technologiques à reconsidérer leur présence dans la ville ?
Télétravail et déménagement : La tendance au télétravail a été renforcée par la pandémie. Pensez-vous que le déménagement de X vers des bureaux à San Jose et Palo Alto est une réponse appropriée à cette évolution ? Quelles sont les avantages et les inconvénients de cette approche ?
Rôle des grandes entreprises dans les villes : Quel est le rôle des grandes entreprises technologiques dans les villes comme San Francisco ? Devraient-elles être plus responsables envers les communautés locales et les infrastructures urbaines ?
Stratégie de X : Quelles raisons stratégiques pourraient expliquer ce déménagement ? Pensez-vous que cela pourrait avoir un impact sur la culture d’entreprise et la productivité des employés ?
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San Francisco dit « bon débarras » alors que X se prépare à partir :
son économiste en chef déclare que le départ de l'entreprise aura peu d'impact en raison de l'ampleur de la réduction des effectifs
Elon Musk a récemment annoncé que son entreprise X (anciennement connue sous le nom de Twitter) quittera San Francisco pour s’installer au Texas. Cette décision a suscité des réactions mitigées parmi les habitants et les responsables de la ville. Tandis que certains regrettent le départ d’une entreprise emblématique, d’autres, y compris des responsables municipaux, semblent dire « bon débarras ».
X, l'entreprise de médias sociaux anciennement connue sous le nom de Twitter, se prépare à quitter San Francisco. Dans un courriel envoyé au début de ce mois par Linda Yaccarino, la PDG de X nommée l'année dernière par le propriétaire Elon Musk, les employés de X ont été brièvement informés des projets de l'entreprise de fermer le bureau qui a servi de siège à Twitter pendant plus d'une décennie.
« Après mûre réflexion, nous avons pris la décision de fermer notre bureau de San Francisco au cours des prochaines semaines », a écrit Yaccarino. « Il s'agit d'une décision importante qui a un impact sur beaucoup d'entre vous, mais c'est la bonne pour notre entreprise à long terme ».
Le mois dernier, Elon Musk a annoncé qu’il déplacerait les sièges sociaux de deux de ses entreprises les plus en vue, la société de fusées SpaceX et la plateforme de médias sociaux X, de la Californie au Texas. Cette décision a fait suite à l’adoption récente d’une loi par l’État californien, en particulier une nouvelle loi qui interdit aux écoles d’établir des règles obligeant le personnel à informer quiconque, y compris les parents, sur l’identité de genre d’un enfant. Un porte-parole du gouverneur a déclaré que cette loi protège « la sécurité des enfants tout en préservant le rôle essentiel des parents ».
Cependant, Musk a déclaré : « C'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. À cause de cette loi et des nombreuses autres qui l'ont précédée, s'attaquant à la fois aux familles et aux entreprises, SpaceX va maintenant déplacer son siège social de Hawthorne, en Californie, à Starbase, au Texas. Et 𝕏 le siège social déménagera à Austin ».
Wokisme, problèmes liés aux toxicomanes sans-abri, défis réglementairesThis is the final straw.
— Elon Musk (@elonmusk) July 16, 2024
Because of this law and the many others that preceded it, attacking both families and companies, SpaceX will now move its HQ from Hawthorne, California, to Starbase, Texas. https://t.co/cpWUDgBWFe
Musk a sa propre expérience de la transition de son enfant, et il est convaincu que le système éducatif "woke" actuel a endoctriné et effectivement lavé le cerveau de sa fille pour qu'elle adopte une nouvelle vie. Musk a depuis déclaré que « le virus de l'esprit woke » a essentiellement tué son fils, ce qui l'a conduit à ne plus avoir de contact avec sa fille. Sa fille, quant à elle, a réfuté ses affirmations.
Mais pour l'essentiel, Musk a des opinions bien arrêtées sur le sujet. Ce changement de loi spécifique, combiné aux problèmes liés aux toxicomanes sans-abri, que Musk a soulignés à plusieurs reprises depuis qu'il a acheté la société, a conduit Elon à faire pression pour que la société quitte l'État, idéalement pour le Texas.
Un déménagement complet au Texas n'est apparemment pas ce qui se passe à ce stade, bien que X recrute également du personnel pour un nouveau centre de sécurité au Texas, qui se concentrera sur la résolution des problèmes liés aux CSAM.
En outre, ou à l'opposé de ces raisons, Musk a également souligné les défis réglementaires liés à l'exploitation d'une plateforme de paiement à San Francisco.
Quoi qu'il en soit, à l'avenir, le personnel de X, aujourd'hui beaucoup moins nombreux, sera apparemment réparti entre trois bureaux, ainsi qu'avec des contractants dans d'autres régions.
La longue relation entre San Francisco et X est sur le point de se terminer - et les responsables de la ville sont loin d'avoir le cœur brisé.
Réagissant dans une colonne du New York Times, les responsables de la ville sont loin de se lamenter de ce départ. X ne ressemble guère à l'entreprise que San Francisco a courtisée en lui accordant un allégement fiscal il y a plus de dix ans, à l'époque où elle s'appelait Twitter, pour l'aider à ancrer un pôle technologique naissant dans un quartier défavorisé proche de l'hôtel de ville, connu sous le nom de Mid-Market. La pandémie, l'acquisition de l'entreprise par Musk en 2022 et l'élimination de la main-d'œuvre qui s'en est suivie ont réduit le siège social à une ville fantôme.
« Je partage le point de vue de la plupart des habitants de San Francisco : bon débarras », a déclaré le procureur David Chiu, qui, en tant que membre du conseil de surveillance de la ville, a soutenu l'allègement fiscal qui a attiré Twitter à Mid-Market en 2012.
Twitter symbolisait autrefois le statut de San Francisco en tant que capitale de la création d'entreprise. Mais la réponse nonchalante de la ville à ce déménagement (dans le contexte d'un torrent de messages publics de Musk sur les politiques fiscales inflexibles et les politiques libérales de San Francisco) montre que les autorités sont désormais moins disposées à satisfaire les entreprises qui envisagent de s'installer dans la ville.
En octobre 2022, Musk a racheté Twitter pour 44 milliards de dollars et a rapidement supprimé des emplois. L'année dernière, il a rebaptisé l'entreprise et a érigé sur le toit un signe « X » géant qui clignote la nuit, ce qui a dérangé les voisins et lui a valu des ennuis avec la ville.
« C'est comme une version zombie de l'ancien Twitter, et je pense que ce que beaucoup de gens ressentent, c'est qu'il faut mettre fin à la situation de cet oiseau : Mettez fin aux souffrances de cet oiseau », a déclaré Yao Yue, un ingénieur logiciel qui a travaillé chez Twitter pendant 12 ans et qui a été licencié après la prise de contrôle par Musk.
Musk, qui s'est heurté aux régulateurs de l'État au sujet des ordres de rester à la maison en cas de pandémie et qui s'est de plus en plus impliqué dans la politique de droite, a récemment indiqué qu'il se désintéressait de San Francisco. En juillet, il a publié en ligne qu'il avait été coincé dans le garage de l'entreprise « parce qu'un gang se droguait dans la rue et ne voulait pas bouger ».
« Je ne vais pas supplier qui que ce soit »It’s insane.
— Elon Musk (@elonmusk) July 15, 2024
Last Wednesday night, we got stuck in the garage at the X/Twitter HQ (on Market Street!), because a gang was doing drugs in the street and wouldn’t move!
La maire London Breed a déclaré avoir rencontré Musk une fois il y a plusieurs mois et avoir échangé des textos avec lui. Elle a précisé qu'elle n'avait rien offert à X pour qu'il reste, mais qu'elle souhaitait entretenir de bonnes relations avec tous les chefs d'entreprise de sa ville. « Je ne vais pas supplier qui que ce soit », a déclaré Breed. « Mais j'ai été très claire sur le fait que mon objectif est de faire en sorte que les entreprises réussissent ».
Elle a dit qu'elle pensait que l'agenda politique de Musk l'avait poussé à quitter San Francisco, mais n'a pas donné plus de détails.
Ted Egan, économiste en chef de San Francisco, a déclaré que le départ de l'entreprise n'aurait que peu d'impact en raison de l'ampleur de la réduction de ses effectifs et que « à bien des égards, ils étaient déjà partis ».
L'entreprise anciennement connue sous le nom de Twitter a procédé à un nombre important de suppressions d'emplois après la prise de contrôle par Musk en octobre 2022. En janvier 2023, des documents internes consultés par CNBC ont montré que les effectifs de l'entreprise étaient tombés à environ 1 300 personnes à temps plein, contre environ 8 000 avant l'acquisition par Musk.
Depuis lors, le changement de nom de Twitter en X a causé ses propres problèmes de relations à San Francisco. En 2023, le siège de l'entreprise a été « modernisé » et un grand logo X lumineux a été apposé au sommet du bâtiment, mais la luminosité de ce logo a suscité des plaintes de la part des voisins.
Déjà à l'époque, Musk se montrait de plus en plus critique à l'égard de San Francisco et affirmait que la ville se trouvait dans une « spirale infernale, les entreprises quittant ou quittant la ville les unes après les autres ». Mais il a également affirmé que X serait différente, même si elle recevait de « riches incitations » à déménager ailleurs.
« San Francisco, belle San Francisco, même si les autres vous abandonnent, nous serons toujours vos amis », a déclaré Musk dans un message.
ConclusionMany have offered rich incentives for X (fka Twitter) to move its HQ out of San Francisco.
— Elon Musk (@elonmusk) July 29, 2023
Moreover, the city is in a doom spiral with one company after another left or leaving.
Therefore, they expect X will move too.
We will not.
You only know who your real friends are when…
Le départ de X de San Francisco marque la fin d’une époque pour la ville. Si certains regrettent cette décision, d’autres y voient une opportunité de se concentrer sur des entreprises plus en phase avec les valeurs locales. Quoi qu’il en soit, ce déménagement illustre les défis auxquels sont confrontées les grandes villes dans un contexte économique et politique en constante évolution.
Source : NYT
Et vous ?
Pensez-vous que le départ de X aura un impact significatif sur l’économie de San Francisco ?
Comment percevez-vous les raisons invoquées par Elon Musk pour ce déménagement ?
Selon vous, quelles pourraient être les conséquences à long terme de ce départ pour la ville et pour l’entreprise ?
Pensez-vous que le départ de X pourrait ouvrir des opportunités pour d’autres entreprises technologiques à San Francisco ?
D'une façon plus générale, quel rôle pensez-vous que les politiques fiscales locales jouent dans la décision des entreprises de déménager ?
Comment la criminalité et la sécurité influencent-elles les décisions des entreprises de rester ou de quitter une ville ?
Pensez-vous que d’autres entreprises suivront l’exemple de X et quitteront San Francisco ? Pourquoi ou pourquoi pas ?
Comment la culture d’entreprise et les valeurs locales peuvent-elles affecter la relation entre une entreprise et sa ville d’accueil ?
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Les célèbres sans-abris drogués de San Francisco, quelle belle ville
une ville woke devenue pire que Paris ou Grenoble.
J'aime l'auto congratulation qu'ils ont entre eux et qu'ils nous prennent pour des cons.
Grenoble élu meilleur ville du monde, y'a eu plus de 7 fusillades depuis le mois de juillet, pire que Kaboul mais la vie est belle
Pour San Francisco, c'est pas les fusillades, mais c'est tout de meme l'insécurité, les braquages, les sdf de partous, une ville poubelle dégelasse (+1 pour Ryu2000 qui m'a devancé).
A choisir pour des vacances, je préféré aller visiter le Texas que San Francisco. C'est bien le dernier endroit que j'irais voir aux usa (avec les quartiers chauds de New York)
Les mêmes woke écolos aux pouvoirs, les memes problèmes peu importe ou on est dans le monde.
Je prends une ville comme Singapour ou Pekin j'ai visité les 2, y'a pas ca, le moindre acte juste d'irrespect c'est la prison pendant des mois et des coups de bâtons. C'est propre, c'est safe on se sent bien.
Pour y etre allé plusieurs fois en vacances, la chine est vraiment safe comparé aux villes en europe et USA... je n'irais pas jusqu’à promouvoir le régime chinois, mais clairement le laxisme ici me fait de plus en plus peur. Ma 1ere fois en chine ou a Singapour fut un choque perso, j'avais l'impression que l'occident c'était le tier monde en comparaison.
Les villes américaines sont pas mieux que les nôtres mais San Francisco c'est le jackpot.
Et ce n'est pas contre les woke ou les écolos, Singapour mets très en avant l'écologie, la ville n'est pour autant pas un bordel, on se sent bien la bas (en dehors de la chaleur, mais la bas ils sont intelligent et mettre la clim à fond, ils sont écolos mais avant tous pragmatique (petite pique au village olympique).
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