Il serait temps ! mince Débian et les distrib RH et leurs dérivées répondent tous les besoins du marché , le fork était intéressant au début , mais en 2019 , ce n 'est pas sérieux , il faut couper la ou cela est nécessaire et c'est tout .
Il serait temps ! mince Débian et les distrib RH et leurs dérivées répondent tous les besoins du marché , le fork était intéressant au début , mais en 2019 , ce n 'est pas sérieux , il faut couper la ou cela est nécessaire et c'est tout .
Vouloir imposer le "non-choix" dans le monde Linux est tout de même contre principe même à la philosophie du système d'exploitation et ses distributions. Personnellement, débuté avec Ubuntu, puis Mint, aujourd'hui, je suis assez content d'être un utilisateur d'un système publication continu et je ne pense pas qu'un jour je voudrais retourner à un système que je devrais réinstaller tout le X temps. Et si aujourd'hui, je veux continuer à utiliser Linux, c'est tout de même pour une série de raisons dont la liberté de choix en fait partie. Le nombre de choix permet, entre-autre, de ne pas se plier devant une seule équipe de développeur, à mon humble avis.
On pourra facilement donner l'exemple d'Ubuntu et Mint ou Gnome et Cinnamon/Mate/XFCE. Lorsque les premiers ont pris un chemin déprécié par une bonne partie de la communauté d'utilisateur, ces derniers ont migré vers des alternatives qui concordaient plus avec leurs idées d'environnement de bureau ou de distribution, qui a aboutit à l'abandon du projet pour Ubuntu. Personnellement, je ne voudrais pas d'une "dictature" à la pomme ou fenêtres dans le monde Linux.
Ça commence à rentrer now. Trop fragmenter pour qu'on s'y trouve. Tant d'énergie gaspillée alors qu'on aurait pu mieux. Les deux avis de Marc et Linus mis ensemble pose le véritable soucis à résoudre.
Exactement, quand on voit qu'avec un peu d'effort Android et Chrome OS ont largement dépassés linux on voit bien qu'une fragmentation importante n'est pas bonne.
De plus, certains utilisateurs/administrateurs de linux sont fermés, ils ne peuvent concevoir que leur choix n'est pas le bon, que ceux qui utilisent windows ont des reflexes d'utilisation que l'on doit essayer de conserver (après on peut proposer d'autres choix aussi). Exemple que j'ai eu au TAF :
Moi : ce serait bien un truc rapide pour tuer une application ?
Lui: y a le menu, process...
Moi: oui mais les utilisateurs veulent un truc simple style CTRL+ALT+SUPP (ou CTRL+KEY sous KDE)
Lui: y a le menu...
Moi plus tard: Fn+Imprime écran marche pas
lui: y a le menu l'application machin....
Moi: j'ai montré KDE ils préfèrent à GNOME
Lui: j'aime pas KDE....
Bref un administrateur qui n'a rien compris et qui installe les ordinateurs des autres avec son installation à lui. Et DONC on a le double boot et....quasi tout le monde(pas des informaticiens) va sous Windows.
De plus la base c'est le logiciel, une installation d'un soft A sur une distribution B devrait être facile, c'est une des raisons du succès d'Android.
Donc des distributions en moins c'est toujours ça de gagné.
Linux Mint ? Je ne pense pas : elle est devenue aussi importante qu'Ubuntu. Je dirais plutôt Mageia, car elle n'est plus très utilisée, ayant été vite rattrapée par Ubuntu (et ses dérivées, dont Mint) dès la création de celle-ci en 2004 (à l'époque, ce n'était pas Mageia mais Mandriva, mais cela ne change rien). L'équipe de développement de Mageia est plutôt réduite aujourd'hui il me semble, ce qui se confirme par développement plutôt lent.
Mais les arguments de l'article en faveur de Mint sont valables aussi : elle pourrait disparaître au profit de sa distribution mère (Ubuntu) comme Antergos (Arch) ou Scientific Linux (CentOS). Mais alors que deviendrait Cinnamon ?
Sur ce sujet, je vous invite à regarder cette vidéo d'Adrien Linuxtricks qui indique comment choisir une distribution si la nôtre venait à disparaître :
C'est la loi de la sélection naturelle.
Les distributions qui ne conviennent pas pour x raisons (peu user friendly, peu de ressources pour le dev, moches, ....) disparaissent.
Votre analyse est très partielle.
Microsoft bénéficie d’une grande part de marché il est vrai, mais elle s'est effritée ces derniers temps en faveur de Linux car Windows à déçu nombre d'utilisateurs. Le chiffres de 3 % d'utilisateurs Linux n'est qu'une vague estimation qui date d'il y a des années. Part ailleurs Windows est système propriétaire, verrouillé où tout est payant ou presque et ou l'évolution technologique n'est pas au rendez-vous (ce sont des champions du copier/coller). Microsoft s'est imposé car Windows a été diffusé très tôt sur le marché, de manière quasiment gratuite (à perte pour Microsoft dans les premiers temps) des années durant, puis une fonction de clef d’authentification vraisemblablement volontairement bugée (qui acceptait toutes les séries de chiffres impaires comme clef valable) à été mise en place et a perduré durant une bonne décennie (Windows NT4/95/98/98SE)... de quoi séduire toutes les personnes ayant les moyens de l'acheter ou pas. Rappelons qu'a cette période Linux ne fonctionnait que très partiellement via une interface graphique et qu'il fallait beaucoup user de la ligne de commande qui n'est guère la tasse de thé de bien des gens. Et puis ces monstres tentaculaires américains savent créer des monopoles, combien d'articles en ligne ont dénoncé la vente forcée de Windows avec de nouvelles machines, pour quelle raison les sociétés vendant du matos ne créent-elles que si peu de drivers ou logiciels pour Linux ?? Vous souvenez-vous de Microsoft qui menaçait de poursuites judiciaires un lander allemand qui voulait s’affranchir de Windows pour adopter Linux ?? Tout ceci n'est vraisemblablement qu'une honteuse et hypocrite histoire de gros sous, certainement sous fond de pots-de-vin dans certains cas.
Mac OS qui n'est commercialisé qu'avec les machines de Apple n'a pu se créer d'autres part de marché ce qui semble normal.
Quand aux distributions scientifiques qui sont le thème premier de cet article, elles ne sont certainement pas assez utilisées en masse pour pouvoir perdurer et puis n'importe quelle autre distribution équipée d'un noyau en temps réel et des bons softs peut tout aussi bien faire l'affaire...
Après dans l'inconscient collectif il y a aussi de fausses idées qui se sont répandues comme quoi une offre gratuite ne peut être aussi bonne qu'une offre payante.
Un des gros points faibles de la majorité des distributions Linux est de ne pas être 100 % compatible au niveau hardware avec les toutes dernières machines arrivées sur le marché... faute de pilotes (drivers) compatibles ;(
Quand à la mort de Linux Mint à la quelle vous faites allusion, tant que son boss sera parmi nous, elle continua d'être, après, on ne sait pas, mais elle sera alors très certainement reprise par d'autres, donc elle ne mourra pas... c'est là l'avantage du libre vs le propriétaire.
Des sociétés pionnières privées comme Sinclair, Commodore, Amstrad, et autres ont toutes mis la clef sous le paillasson, leurs avancées technologiques sont tombées en désuétude en même temps qu'est arrivée leur faillite. Un jour ce sera très certainement le tour de Microsoft et de Apple de disparaître, ne subsistera alors que Linux dont la mise au point et de diffusion ne dépendent pas directement du marché économique.
Linux Mint se porte bien : l'équipe note un nombre record de contributions mensuelles en avril 2019,
et évoque les améliorations techniques
Dans un billet de blog, l’équipe de Linux Mint a fait le bilan mensuel de son activité. Un bilan plutôt positif à en croire les statistiques financières (nombre de donateurs en hausse, quantité donnée en hausse). Bien que l’équipe s’en réjouit, elle ne veut pas pour autant se reposer sur ses lauriers :
« Le mois dernier, j'ai mentionné la quantité incroyable de soutien que nous avons reçu de votre part, les nombreux courriels que vous nous avez envoyés pour nous dire que vous aviez apprécié notre travail et à quel point cela était génial. Nous devons passer à autre chose et ne pas nous sentir trop confiants à ce sujet, mais comme vous le savez peut-être, il se passe un mois entre ce qui se passe et le moment où nous pouvons rendre compte des dons que nous avons reçus, et bien… nous en avons reçu beaucoup.
« En fait, nous n’avons jamais reçu autant de dons par le passé, encore moins des dons provenant d’autant de personnes au cours du même mois. 868 personnes ont donné un total de 24 149 $. C’est énorme, c’est encore plus grand que ce que nous voyons après une sortie. Donc, avant d’évoluer, nous tenons à vous dire mille fois merci pour votre soutien. Nous aimons ce que nous faisons, vous aimez ce que nous faisons et nous aimons le fait que vous l'aimiez aussi. Je ne sais pas trop quoi dire, sinon merci ».
Côté finances
Les dons
En avril 2019, un total de 24 149 dollars ont été collectés grâce aux généreuses contributions de 868 donateurs.
La contribution la plus importante provenait de l’américain Clive M., qui a contribué pour la troisième fois et a donné au projet 1000 dollars. Le second, l’Américain Echo Wireless Broadband, Inc, a contribué à hauteur de 500 dollars et le troisième, le Britannique Peter I., a contribué de 300 dollars (sa seconde contribution). Bien entendu, quelques Français sont sur la liste comme Hugues L. qui a donné 82 dollars, Nicolas V. qui en a donné 57 ou encore Jean-François H.qui en a donné 54 et a contribué pour la troisième fois. Sans surprise, la majorité des dons proviennent des États-Unis.
Le parrainage
Parmi les community sponsors, l’équipe évoque :
- 1689 Webb Family
- A2 Hosting
- Alan
- Alan McMahon
- AllBestVPN
- Anagram Solver
- Bernhard Johannessen
- Betty UK
- Brian
- Brian R W.
- Bryan
- Carlos Soutullo
- Charles B.
- Chris H.
- Chris Mospaw
- Christian Funder Sommerlund
- Clare Florist
- ConsciousEd
- Cristian S.
- Crossword Links dailyhosting.net
- Digital Pioneers ltd
- Directory
- Divorce Attorney Charles M. Green
- DivorceLawyersLosAngeles.com
- Dylan Grafmyre
- Easy Website Builder
Bien entendu, la liste n’est pas exhaustive. Elle parle également des platinum, gold, silver et bronze sponsor.
Patrons
Linux Mint est supporté par 297 Patrons pour une somme de 1715 dollars par mois.
Améliorations techniques
Wine 4
L’un des problèmes courants liés à la nouvelle base de paquetages 18.04 dans Linux Mint 19.x était le fait que Wine était fastidieux à installer et qu’il ne fonctionnait pas correctement.
L’équipe s’est penchée sur le sujet et identifié les problèmes suivants:
- La version stable et la version développement de Wine étaient obsolètes ;
- Sur une machine 64 bits, l’installation de Wine conduisait à un ensemble de packages incomplet, sans prise en charge des fichiers binaires Windows 32 bits ;
- Les fichiers binaires Windows (.exe, .msi..etc.) ne peuvent être exécutés qu'à partir de la ligne de commande ;.
- Regedit, Wine Setup, C: \ Drive et les différents raccourcis généralement trouvés dans le menu après l'installation de Wine étaient manquants.
Il s’est avéré que les trois premiers problèmes étaient spécifiques à la base de paquets et n’étaient pas présents en amont dans les paquets fournis par WineHQ.
Pour y remédier, la version stable de Wine de WineHQ, la version 4, a été rétroportée dans les référentiels Linux Mint. En plus de résoudre ces problèmes, elle introduit également un support pour Vulkan, les contrôleurs de jeu et Direct3D 12.
L’équipe indique que le dernier problème est malheureusement global et concerne toutes les versions modernes de Wine. Pour y remédier, un nouveau paquet nommé wine-desktop-files a été créé et ajouté à ses référentiels.
Enfin et surtout, un nouveau métapaquet appelé Wine-Installer a été créé pour faciliter l'installation de Wine dans Linux Mint 19.x (des conflits de noms entre Ubuntu et WineHQ ont malheureusement conduit à un conflit entre WineHQ et le nom méta «wine»).
Les notes de publication ont été mises à jour pour expliquer comment installer Wine 4 et comment le mettre à niveau si vous utilisez déjà la version 3.
Site communautaire
Le site Web de la communauté a été repensé.
Si vous l'avez déjà visité, appuyez sur Ctrl + Maj + R dans votre navigateur pour forcer l'actualisation de votre cache local.
Le nouveau design est basé sur Bootstrap. Les pages sont réactives et devraient s’adapter plus facilement aux écrans de résolution inférieure et aux appareils mobiles.
Sous le capot, la maintenance du site est facilitée par une séparation accrue entre contenu et présentation.
Les optimisations, la suppression de 63 000 comptes inactifs (sans connexion, en 2019), vides (sans contenu associé, votes ou commentaires) et la suppression de fonctionnalités inutiles coûteuses (amis, scores des utilisateurs, etc.) ont également considérablement amélioré les performances.
« À l'avenir, la base de données matérielle devra être nettoyée et nous devrons automatiser l'ajout de modules à plat dans la section Logiciels, au fur et à mesure que de nouvelles applications débarquent dans Flathub. Le logo Linux Mint utilisé sur le site Web n’est pas définitif. Comme vous le savez peut-être, nous travaillons actuellement sur la refonte du site Web principal et sur le logo de notre distribution. Cela pourrait donc changer dans un proche avenir ».
Xed
La prochaine version de Xed, l'éditeur de texte par défaut, prendra en charge le basculement des commentaires et des blocs de commentaires.
C'est une fonctionnalité mieux connue des développeurs. Vous sélectionnez quelques lignes, vous appuyez sur “Ctrl + /” et votre sélection est transformée en un commentaire. Vous pouvez rapidement commenter les blocs de code de cette manière lors du dépannage ou réactiver le code commenté en code actif.
Widgets
Une chose qui manque immédiatement aux développeurs de Cinnamon lorsqu'ils travaillent sur d'autres projets, c'est la possibilité de développer rapidement et facilement des fenêtres de préférences. Les pages de configuration, les sections et les widgets qui se synchronisent automatiquement avec gsettings ont été développés au début de Cinnamon et facilitaient grandement l’écriture et la maintenance de Cinnamon Settings.
Ces widgets ont récemment été déplacés vers python-xapp (comme son nom l'indique: le module Python Xapp) pour être disponibles en dehors de Cinnamon et pour d'autres projets.
Cela facilitera non seulement les préférences d'écriture, mais donnera également à Cinnamon et à d'autres projets un aspect et une convivialité plus cohérents.
Voici les préférences du menu d'origine réécrites avec ces widgets:
mintmenu preferences
Pour illustrer ce que cela signifie en termes de maintenance pour un projet tel que mintMenu, cette réécriture particulière a ajouté 679 lignes et supprimé 2 267 lignes de code. Le code résultant est beaucoup plus court qu'auparavant, la grande majorité des paramètres consistant en une seule ligne de code.
MintMenu lui-même a également reçu de nombreuses corrections de bogues et quelques améliorations:
- La barre de recherche peut maintenant être déplacée vers le haut ;
- Dans le plug-in récent, les documents apparaissent maintenant en premier ;
- La performance du menu a été grandement améliorée ;
- Les préférences ont été réécrites pour utiliser Python xapp et le code obsolète a été supprimé.
Source : blog Linux Mint
Et vous ?
Utilisez-vous une distribution Linux ? Laquelle ?
L'utilisez-vous pour des obligations professionnelles ou par choix personnel ?
Que pensez-vous de cette distribution ?
Avez-vous déjà fait un don à un projet open source en général et à celui-ci en particulier ?
Si non, qu'est-ce qui pourrait vous motiver à le faire ?
Voir aussi :
L'armée russe serait en passe de remplacer Windows par Astra Linux sur ses systèmes, l'OS souverain nouveau symbole d'indépendance technologique ?
Le support officiel tant attendu de l'éditeur Unity pour Linux arrive enfin, une nouvelle préversion déjà disponible pour Ubuntu et CentOS
L'armée chinoise va remplacer le système d'exploitation Windows dans la crainte d'un piratage américain, elle ne fait pas non plus confiance à Linux
La version 0.8 de ZFS sur Linux est maintenant disponible, intègre le chiffrement natif et supporte TRIM
Une faille grave du noyau Linux a été découverte dans RDS, Red Hat, Ubuntu, Debian et SUSE affectées
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Pas mal de choses en réalité.
1/ Beaucoup pointent du doigt (Linus Torvalds en premier) la fragmentation des OS Linux. En réalité, si on y regarde de près et qu'on fait abstraction des distributions Linux qui ont tenté en vain l'aventure en solitaire, il existe 4 "noyaux" d'utilisateurs Linux : Android, Debian, Red Hat, et Slackware. En réalité, beaucoup d'utilisateurs partagent énormément d'outils entre eux. Mais effectivement, quand on a 3% de Linux en bureaux, avoir potentiellement montré à la face plus de 100 OS actifs basés sur le même noyau questionne. Le gros avantage est qu'on a le choix. Le gros inconvénient est qu'à cause de ce choix, on morcelle les possibilités.
Il y a aussi un problème de clarté dans cette fragmentation. Qu'est-ce qu'un Kubuntu, sinon un Ubuntu où on aurait juste remplacé le bureau Gnome par KDE ? Ne serait-il pas plus judicieux d'avoir seulement une seule Ubuntu, mais qu'à l'installation on propose l'interface graphique ? Debian le fait déjà dans une moindre mesure : quand on installe un Debian, on a le choix de l'écosystème graphique. Aussi, qu'est-ce qu'un Ubuntu, sinon un Debian Test dont on aurait simplement validé les paquets par d'autres moyens ? Ça aussi, ça contribue au bazar pour l'utilisateur qui a juste envie d'utiliser son ordinateur.
2/ Autre aspect : GNU/Linux se coltine depuis l'origine l'étiquette du système d'exploitation pour geeks. La seule entreprise qui fait de la publicité pour Linux est... Android, spécialisé dans l'écosystème embarqué. De mémoire, la seule grande firme qui ait tenté de promouvoir efficacement Linux était IBM. Mais IBM, c'est pareil, ils ont l'étiquette du PC pour travailleurs, et non du PC de loisirs. Même son héritier, Lenovo, fait tourner principalement des Windows.
Trop rares sont les campagnes de publicité qui promeuvent les systèmes Linux. Mais c'est compliqué de mettre en avant un tel OS quand les sociétés/associations gérant ces systèmes font appel à un nombre conséquent de bénévoles ! Malheureusement, il n'existe pas de marketing chez Linux qui pourrait permettre de lutter contre un monopole.
3/ L'accessibilité de Linux est questionnable. Bien qu'il existe désormais des panneaux de configuration pour la plupart des sessions graphiques, le fait de devoir toujours, toujours, systématiquement passer par la case Terminal pour pouvoir réussir à utiliser son PC de manière optimale, à moins d'avoir un OS 100% compatible, est une plaie pour l'utilisateur lambda. Pour les jeux ? Il existe bien Wine, voire Proton, voire Steam pour Linux qui font tourner les jeux facilement. Scénario classique :
Bref, pour passer la barre des 3%, il faut non seulement réunir les avantages de tous les différents forks de Linux dans un développement global pour que tout le monde profite d'un système uniforme, pour que les développeurs s'y retrouvent plus facilement, mais aussi avoir une entreprise porteuse d'un tel projet.Mais pourquoi diable ça ne fonctionne pas? Ah, c'est le pilote libre qui me fait tout planter apparemment? Allons chercher les pilotes propriétaires... Comment ça, je dois blacklister le pilote libre ? Mais si j'installe le pilote propriétaire, ça devrait marcher, non? ... Et m@&#*, j'ai plus accès à ma session graphique, je vais devoir tout réinstaller, fait ch%!& j'avais pas envie, et mes données je fais comment?... [recherche sur Internet plus tard] Ah ok, j'ai mes fichiers persos, bon je formate tout ça, je repasse à Windows, au moins je galère pas pour jouer.
SPOILER : ça n'arrivera pas et n'a pas vocation à l'être
Un système libre est par définition (tautologique) libre. Cela implique que les développements ultérieurs à une version donnée peuvent ne pas être dans la même branche que celle de création. Le noyau Linux est historiquement sous licence GPL, et c'est pour cette raison qu'on se retrouve avec une trouzaine d'OS basés dessus. Il est dans l'essence même de Linux d'avoir un fourmillement de systèmes d'exploitation, même si c'est un effet collatéral de son développement d'origine l'obligeant à laisser les sources ouvertes.
Le seul qui ait réussi à imposer Linux, c'est Android. Mais d'une part, c'est sur l'embarqué, et d'autre part c'est une branche d'une entreprise qui est multi-milliardaire, qui a donc les moyens de communiquer, de contracter, et au final d'imposer son système d'exploitation. En cas d'échec d'Android, soit de nombreuses moutures propriétaires embarquées incompatibles les unes avec les autres auraient partagé le gâteau et donc laissé Apple être seul maître à bord d'une fragmentation de systèmes d'exploitation mobile, soit une autre alternative aurait pu se voir gratifiée d'une présence massive grâce à sa propre communication et ses propres contrats (Symbian pour Nokia, BBOs pour BlackBerry, Windows Mobile pour Microsoft...). Dans les deux cas, Linux aurait très bien pu rester à l'état de "système d'exploitation pour geek".
Tout ça pour dire qu'Android a permis une réunification des projets mobiles basés sous Linux car on ne compte plus les projets qui peuvent le faire tourner, des systèmes embarqués orientés programmation aux frigos connectés en passant par le smartphone d'entrée de gamme de Mamie, mais pour que cette réunification aie eu lieu il a fallu des centaines de millions d'euros voire des milliards en contrats, marketing, et communication. Moyens que personne n'a encore investi dans le Desktop chez Linux. Ubuntu fait figure de pionnier dans le genre mais Microsoft est encore énormément présent, et tant qu'ils auront les moyens et aucune entrave d'état (cc Corée du Nord qui possède son propre OS Linux maison), ils imposeront leurs logiciels.
Dernière modification par Invité ; 03/06/2019 à 13h02.
Je ne sais si c'est toujours le cas, mais à un époque Debian avaient décidé que le root ne devait pas avoir d'interface graphique. Alors tous les bistros qui dépendaient de Debian ont dû fournir un alternative en modifiant les GUIs. Ce qui fait que certains paquetages sont incompatibles d'une distro dérivé à une autre. Alors ce n'est pas une solution envisageable.
Bien vu.
Ubuntu peut de lui-même être une branche maîtresse, malgré le fait qu'elle soit dérivée d'une Debian. Mais, par exemple de l'article, Scientific et CentOS peuvent faire la même chose avec des applications similaires donc les branches peuvent effectivement fusionner sans heurts.
Dernière modification par Invité ; 05/06/2019 à 14h22.
Il est possible aussi que plein de distribs linux soient nées du fâchage avec windows à la fin des 90's et que les évolutions de Microsoft que ce soit en termes de qualité du code ou en termes d'ouverture au libre rendent moins utiles et motivantes le maintien de certains distribution.
J'avoue ne pas trop comprendre. KDE, Gnome et la plupart des environnements de bureau fonctionnent sur la majorité des distributions linux. S'il veut par contre parler de l'environnement d'installation ou de configuration en mode graphique, pourquoi pas? Oui, pourquoi ne lance-t-il pas lui-même un projet de distribution universelle? Ou même juste une interface graphique d'installation? Il suffit de voir à quelle vitesse son Git a écrasé tous les DVCS pour se rendre compte que toute distribution signée "Torvalds" écrasera les autres en peu de temps.
Tel que je comprends, Scientific Linux était une Red Hat adaptée à un marché spécifique (scientifique). Donc déjà, pas une distribution grand public d'où vous pouvez tirer des généralités. Et au final, passer à CentOS ne changera pas grand chose, il faudra bien refaire toutes les adaptations spécifiques au marché visé, la seule différence c'est qu'on ne donnera pas à cette version personnalisée un nom spécifique.
La gratuité: s'il n'était pas aussi facile de pirater windows, ou si le prix n'était pas artificiellement caché dans des offres OEM, les gens y réfléchiraient à deux fois.
L'ouverture, c'est facile de n'y voir aucun intérêt quand on est du côté de la majorité: je voudrais bien m'en foutre complètement que d'autres utilisent des outils microsoft, mais quand je reçois des mails au format DAT parce que le gars est incapable de configurer "hors de ma vue", j'ai l'impression d'avoir ouvert une porte du mauvais côté.
La liberté... c'est sûr que quand on se gave de séries américaines qui nous parlent de leur cher 1er amendement, et que le journal télévisé nous rappelle qu'on est libre de ses opinions... mais que tout propos tendancieux sera assimilé à de l'apologie du terrorisme, je veux bien croire que la majorité des gens, la liberté ils ne savent pas ce que c'est.
Ouf, je craignais d'être le seul à voir cette évidence... (et pourtant je suis plutôt du côté geek!)
Parler au nom des "gens" ? Attention, en 2019 ça s'appelle du populisme, et c'est très mal vu !!!
Ben comme je disais plus haut: je peux ne pas le vouloir si ça n'implique pas pour moi de devoir m'adapter en permanence aux bêtises de l'outil majoritaire. Tant que ce n'est pas le cas, désolé de vouloir "imposer" l'ouverture dans les deux sens.
Eh oui, tout est là en réalité.
Chaque fois que j'entends un gars me dire qu'installer Windows est plus facile, je lui prépare une machine virtuelle et je lui demande de le faire devant moi: 99% reconnaîtront alors qu'ils ne savent pas de quoi ils parlent.
Oui, en effet, je préfère l'approche avec tous les bureaux dans la même distribution, on installe ce qu'on veut. C'est une des raisons pour lesquelles je préfère Mandriva. Ah oui mais c'est pas la distribution dominante, et on parle d'avoir une seule distribution, alors il faut une seule approche (et rien que là on en a deux).
Donc avant d'imposer l'idée d'une distribution unique faudrait imposer celle d'une approche unique. Et là déjà on contrevient au principe du libre...
Excuses-moi, certes Android est basé sur un noyau linux mais à quel moment ses promoteurs font-ils la publicité de ce fait? Ne seraient-ils pas, au contraire, tentés de récupérer tout ce qui est possible sous linux sans pour autant prendre la contrainte de la GPL et sans s'en vanter?
Les *BSD sont basés aussi sur une licence libre, et pourtant ils ne sont pas des centaines: si on considère que FreeBSD et OpenBSD sont deux distributions d'un même OS (discutable certes mais ce n'est pas le sujet) alors on a là un OS libre avec quelques dizaines de distributions au mieux, et dont les différences sont essentiellement techniques, rarement visibles pour l'utilisateur lambda.
Donc oui c'est possible, mais quand on voit la grande popularité des BSD, qu'on la divise par le nombre de versions, comment peut-on continuer de répéter l'argument de la fragmentation comme la seule cause de la faible popularité de linux?
Distribution unique ne veut pas dire approche unique (et inversement).
Même Windows propose plusieurs approches : Basique, Famille, Professionnelle, Entreprise...Serveur, aussi! mais au final ces branches possèdent une même base de fonctionnement et un noyau très similaire, à quelques exceptions près. Comme les distributions Linux d'ailleurs.
Dans l'autre sens, avant la disparition de Scientific, CentOS et Scientific avaient la même approche mais étaient deux distributions concurrentes (i.e. disponibles en même temps, sur le même support, sans le sous-entendu commercial ou populaire).
Il est absurde de penser qu'un même noyau ne permet pas de multiples possibilités, mais des branches qui font la même chose à quelques détails près peuvent converger. Par exemple, une branche de Ubuntu qui n'a pour différence que le bureau de base peut très bien fusionner avec la branche mère si sa seule spécificité n'implique pas de conflits majeurs, comme des applications incompatibles avec un bureau différent par exemple. D'un point de vue utilisateur et développeur, je ne vois pas beaucoup de différence entre Ubuntu et Kubuntu, mais j'en vois avec Debian et Ubuntu par exemple, ne serait-ce que la manière de gérer les dépôts logiciels.
Parfaitement vu. Ils ne se vantent pas de diffuser le noyau qui pourtant est au sein de leurs différentes versions. Malgré tout, ils le font quand même. Ils ne promeuvent pas Linux mais une surcouche de ce dernier. Mais ils ne sont pas seuls à le faire, malgré le fait qu'ils triturent moins le noyau. RHEL le fait toujours, Mandriva le faisait quand c'était une entreprise.
"grande popularité des BSD" ? ♭
Engouement, oui d'accord, mais popularité, c'est faux. Je n'ai jamais vu un OS "grandement populaire" rester sous la barre des 0.05%. A titre de comparaison, Linux englobe 1.47% des utilisateurs Desktop. Moins d'utilisateurs, donc moins de programmeurs intéressés, donc logiquement moins de versions.
N'accuser que la fragmentation de Linux serait absurde pour expliquer sa stagnation dans le marché, ce n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le reste, comme l'intérêt commercial famélique, le lobbying du libre quasi-inexistant, la difficulté du support matériel, et d'autres joyeusetés sont tout autant de facteurs bloquant Linux à son statut actuel.
En fait, Linux me rappelle un peu Movie 43 (ou My Movie Project). Un casting de personnalités immense, avec des stars et des très bons acteurs, un film à sketch plutôt bon en lui-même, mais avec un budget de promotion zéro et donc un flop commercial, même si aujourd'hui des gens arrivent à le juger à sa juste valeur. Si on peut faire l'analogie, peut-être mauvaise, Linux c'est le Movie 43 des systèmes d'exploitation. Des développeurs intéressés, avec du potentiel très élevé, un noyau avec des branches très intéressantes, mais un budget de communication nul donc une diffusion limitée.
Je parlais de l'approche du problème "choix du bureau": je préfère choisir un ou plusieurs bureaux pendant l'installation (Mageia, Suse...) que de les avoir sur des CD distincts (Ubuntu ou Fedora).
Windows n'a pas ce problème parce qu'il n'y a qu'un seul environnement de bureau.
Maintenant il y a peut-être d'autres questions sur lesquelles les distributions linux ont une différence d'approche, mais c'est celle qui m'est venue à l'esprit.
Mais tu as raison de rappeler qu'il y a plein de variantes de Windows: en fait, la seule chose que les windowsiens peuvent reprocher aux distributions linux, c'est de ne pas porter toutes le même nom, ou peut-être d'être issues de sociétés différentes. Par contre la plupart proposent les mêmes environnements de bureau (en général KDE, Gnome, XFCE, LXDE et parfois quelques autres), et les mêmes logiciels (navigateurs Firefox ou Chrome, suite bureautique Libre Office, etc.): ce qui change, c'est le système d'installation et de configuration.
C'était évidemment ironique, désolé j'ai oublié les guillemets. Je voulais surtout montrer que l'argument de la fragmentation était faux, en prenant pour contre-exemple un OS qui ressemble à linux, qui a démarré à la même période, a bien moins de "fragmentation" mais qui est loin d'avoir sa popularité.
Pour pousser l'analogie jusqu'au bout, faut aussi tenir compte des sorties en salle: on ne peut pas comparer un film qui n'est sorti que dans des salles spécialisées avec les blockbusters. Et comme quasiment tous les ordinateurs sont livrés d'office avec Windows...
Je ne sais pas d'où viennent ces rumeurs persistantes sur l'arrêt de Linux Mint mais c'est complètement faux. Linux Mint continue son petit bonhomme de chemin et ne cesse de s'améliorer à chaque mise à jour ou nouvelle version.
https://blog.linuxmint.com/?p=3751
Annoncer que Linux Mint pourrait disparaitre n'est pas plus vrai qu'annoncer qu'il durera 1000 ans.
Un avis n'est pas forcément une réalité.
C'est ce genre d'article qui n'apporte rien au site (sauf des commentaires indignés) , surtout quand plus tard on y lit ceci :
https://linux.developpez.com/actu/26...ns-techniques/
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