Discussion :

[AVE_ISEO]

Bonjour,

J'ai une analyse à mener concernant les différentes solutions permettant de créér une base de données rapidement à partir d'une base existente.

je vois 3 solutions possibles: Utilitaires Import/Export d'Oracle, DBCA et RMAN.

Pour chacune, je dois dire les avantages et les inconvénients et préconiser la meilleure, qui crée tout ce qu'il faut pour fonctionner (dictionnaires, utilisateurs, tables, services...) et la plus rapide.

Quelqu'un s'est-il déjà penché sur la question et peut-il me dire ses conclusions?

Merci d'avance.

Je précise: je travaille sur Oracle 11g, systemes Linux et Windows.

[13thFloor]

Une autre solution possible : copie physique des fichiers de la base (fermée of course).
Quelques avantages et inconvénients (on ne va pas faire toute ton analyse, non mais ) :
1)export /import
- ne concerne que la partie logique de la base, c'est à dire qu'il faut une DB préalablement existante, donc 1 opération de plus (la suivante par exemple)
- très long pour l'import
- espace disque à prévoir (sinon import décompressé à la volée avec pipe nommé sous unix)
- nom des tablespaces identiques
+ compactera les lignes dans les blocs

2) DBCA
- ne créra que la base, sans les données applicatives
+ pratique si un template ou sir les scripts ont été sauvegardés

3) rman (duplicate)
+ le plus rapide si les fichiers sont sur disque (sinon dépendance de la robotique)
Nécessite une sauvegarde full de la base source (mais ça, tout le monde doit en avoir).

4) copie physique (clonage avec backup controlfile to trace)
+ rapide, clonage quasi à l'identique
nécessite un arrêt de la base source
Attention aux éventuelles modifications à apporter au paramétrage

[yong321]

...
1)export /import
...
- très long pour l'import
...

Dans certains cas, le total du temps d'arrêt est en fait moins.

http://www.freelists.org/post/oracle...gration-10g,11

[pifor]

4) copie physique (clonage avec backup controlfile to trace)
+ rapide, clonage quasi à l'identique
nécessite un arrêt de la base source
Attention aux éventuelles modifications à apporter au paramétrage

Le clonage par copie physique ne nécessite pas d'arrêt de la base source puisqu'il peut utiliser la technique de sauvegarde à chaud et restauration.

[AVE_ISEO]

Bonjour et merci pour vos réponses...
Je vous transmet donc le résultat de mon analyse. j'ai qqs points d'intérogations pour DBCA sous Linux.

1) EXPORT et IMPORT sont des utilitaires de transfert de données spécifiques à Oracle et utilisés de manière symétrique :
• l’export extrait les données d'Oracle vers un fichier externe
• l’import réinjecte le contenu d'un fichier d'export Oracle vers la base de données.
D'une manière générale export et import sont des utilitaires de transfert LOGIQUE de données, c'est-à-dire qu’il faut une base de données préalablement existante, donc une opération de plus.
L’import et l’export sont trés long et il faut un important espace disque.
Cette solution est incomplète, elle n’est pas adaptée à ma situation.

2) Copies Fichiers de Base
Cette solution pourrait etre utilisée mais elle est tres longue et necessite un espace disque important.
J'ai fait des tests sur une base importante (taillée à 16Go) et les résultats sont que que la sauvegarde a pris 20 minutes (14 pour la copie des fichiers et 6 pour la compression) et 149Mo d’espace disque au final, et que la restauration a pris 17 minutes (4 pour la décompression et 13 pour la copie des fichiers).
Cette solution n’offre donc pas d’amélioration au niveau du temps. Elle n’est pas adaptée à ma situation.

3) RMAN
RMAN (Recovery MANager) est un utilitaire standard de la base de données Oracle. Il permet aux DBA de gérer les opérations de sauvegarde/restauration de manière souple et optimisée.
J'ai effectué le même test de sauvegarde que ci-dessus sur Windows. Le fichier de backup a été généré en 3 minutes et faisait 113Mo.
Un test de restauration a été lancé mais les scripts mis à dispositions ne fonctionnaient pas.
Cette solution est complète et opérationnelle, tant sur Linux que sur Windows.
Cependant, en ce qui concerne la restauration, son utilisation est complexe d’après l’expérience de qqs ingénieurs de la société, et nécessite une formation spécifique.

4) DBCA
L’utilitaire DBCA est un Assistant de Configuration Base de Données. Il permet de créer une base de données, de configurer des options pour une base existante, de supprimer une base de données et de gérer des modèles de base de données.
L’analyse détaillée de l’assistant a porté essentiellement sur la création d’un modèle et la création d’une base à partir de ce modèle.
4-1) Plusieurs modèles peuvent être créés : à partir d’un modèle existant, à partir d’une base de données existante (structure seulement), à partir d’une base de données existante (structure et données).
Seul le 3ème cas a été testé, et ce à partir d’une base client importante , afin de montrer le gain de temps obtenu.
La base de données doit etre située sur la machine à partir de laquelle on lance DBCA. Après saisie de différents paramètres, l’assistant génère 3 fichiers dont un seulement à priori est nécessaire (extension .dfb), mais à vérifier. Ce fichier est généré en quelques minutes comme RMAN et fait environ 102Mo.
Le test a été concluant sur windows, mais a échoué sur Linux (ORA-01078 : failure in processing system)
Des scripts sont générés pour la restauration de la base de données, montrant que DBCA s’appuie en fait sur RMAN (encapsulage de commandes RMAN).

4-2) Création d’une base de donnée à partir du modèle
La création d’une base de données à partir du modèle a été testée via l’interface graphique sur windows et sur Linux.
Sur Windows, elle a réussi en seulement 5 minutes (au lieu de 15 minutes via le setup d’installation de notre produit). Apres saisie de différents paramètres, l’application se déroule sans problème. Seuls quelques points sont à regarder de plus pres :
• Listener et tnsname
• Format numérique
• Lock des utilisateurs
Sur Linux, la création via l’interface graphique a échoué (ORA-01078 : failure in processing system). J’ai alors modifié les scripts générés par DBCA et vu que à priori la création de la base de données devrait etre possible. Cela nécessite par contre du temps à passer pour finaliser les modifications à faire et les tests à mener. Les noms des fichiers de données sont en effet différents entre les 2 bases Linux et Windows, les arborescences sont différentes, les tailles des bases aussi….
4-3) Bilan
Cette solution est la plus appropriée à mon sens, en terme de rapidité et d’ergonomie. Cependant, elle a clairement montré ses limites sous Linux, et je n’ai pu mener plus avant mes recherches.
Sur Windows, c’est clairement la mieux disante.

Voili... et merci encore pour vos messages... C'est génial ce forum!