Discussion :

[Invité]

D'accord c'est pas sympa pour les collègues qui restent mais ce qui est important de se demander c'est pourquoi cette personne a démissionné. Dans la grande majorité des cas c'est pour le salaire.

Sans doute, mais pour un chef de projet, planter comme ça son équipe à 15 jours de la fin, c'est pas trop bon pour l'image. Il a intérêt à être drôlement sûr de lui, le gars, parce qu'il vient de se griller avec pas mal de monde... (ses anciens patrons, ses anciens collègues, le client...)

Sérieusement, vous embaucheriez quelqu'un qui a fait ça, comme chef de votre projet?

Tout le monde aime la trahison, mais personne n'aime les traîtres...

Francois

[ZeRevo]

tu connais déjà la réponse

c'est comme embaucher un ancien détenu, il y a une plus grande probabilité que la moyenne qu'il récidive

[pmithrandir]

Sans doute, mais pour un chef de projet, planter comme ça son équipe à 15 jours de la fin, c'est pas trop bon pour l'image. Il a intérêt à être drôlement sûr de lui, le gars, parce qu'il vient de se griller avec pas mal de monde... (ses anciens patrons, ses anciens collègues, le client...)

Sérieusement, vous embaucheriez quelqu'un qui a fait ça, comme chef de votre projet?

Tout le monde aime la trahison, mais personne n'aime les traîtres...

Francois

Quand la personne se présente a un entretien, elle ne dit pas non plus a son nouveau patron, "je vais bien enc*** votre prédécesseur en me barrant comme un voleur et lui baiser son projet et sa réputation client..." il lui dit juste, "nous avons des opinions divergente sur la tenue du projet et je me voie dans l'obligation de quitter cet emploi pour ne pas avoir à assumer des décisions que l'on m'a imposé et qui sont contraire à ma vision de la qualité au travail ..."

Ca présente tout de suite mieux.

En fait, l'exemple du chef de projet est peut être un peu tiré par les cheveux, parce qu'ils ont plus de préavis, mais l'ambiance est la. Ici, les gens démissionnent pour gagner 2000$ de plus par an, et certaines entreprises ne peuvent pas faire la course aux salaires indéfiniment.
Dans les postes a responsabilité, les débauchages existent, mais dans les postes sans responsabilité, voir en "part time"(cad sans contrat de travail de temps plein, même si on fait 40h/sem) tu peux presque te barrer du jour au lendemain la ou en France on demande au moins un mois de préavis.

[Invité]

il lui dit juste, "nous avons des opinions divergente sur la tenue du projet et je me voie dans l'obligation de quitter cet emploi pour ne pas avoir à assumer des décisions que l'on m'a imposé et qui sont contraire à ma vision de la qualité au travail ..."

Bien sur, mais souvent les entreprises se renseignent sur ceux qu'elles embauchent... Et là, trois coups de fil, et hop ! Et, perso, une telle personne me ferait peur, parce que je me dirais qu'il n'aurait aucun scrupule à me planter sur un désaccord (et des désaccords, dans le monde du travail y'en a tout le temps...). Un instable, quoi...

Ce que je voulais dire, aussi, c'est que dans le long terme, et pour des gens qui restent dans le même secteur, l'image que l'on a sur le marché a pas mal d'importance, et les vieilles casseroles ont la manie de resurgir au mauvais moment...

Sur l'intérêt du système canadien, je suis d'accord. Le système français est affreusement lourd, et je ne suis pas sur qu'il soit si favorable aux salariés que certains le croient. Mais bon, on fait avec...

Francois

[chaplin]

Bien sur, mais souvent les entreprises se renseignent sur ceux qu'elles embauchent... Et là, trois coups de fil, et hop ! Et, perso, une telle personne me ferait peur, parce que je me dirais qu'il n'aurait aucun scrupule à me planter sur un désaccord (et des désaccords, dans le monde du travail y'en a tout le temps...). Un instable, quoi...

Ce que je voulais dire, aussi, c'est que dans le long terme, et pour des gens qui restent dans le même secteur, l'image que l'on a sur le marché a pas mal d'importance, et les vieilles casseroles ont la manie de resurgir au mauvais moment...

Francois

Tu as une tête bien faite, mais il est des circonstances où pour en revenir à la dissonance cognitive, on peut être amené à de telles contradictions, qu'un départ aussi incompréhensible soit-il pour les autres peut s'expliquer, sinon, il est vrai qu'un parcours professionnel peut agir comme un casier judiciaire .

On peut aussi imaginer le cas où le type a fait un AVC avant la présentation du projet, certains diront, un mois de plus cela nous aurrait pas déranger. C'est le monde du travail, pas de sentiments, comme à la guerre.