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Cloud Computing Discussion :

Projet Nimbus : Google aurait travaillé directement avec l'armée israélienne sur des outils d'IA


Sujet :

Cloud Computing

Vue hybride

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  1. #1
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    Par défaut Projet Nimbus : Google aurait travaillé directement avec l'armée israélienne sur des outils d'IA
    Une employée de Google affirme avoir été mise à la porte après s'être opposée à un contrat cloud de 1,2 milliard de dollars avec Israël
    elle aurait subi des représailles de la part de l'entreprise

    Une employée de Google affirme qu'elle a été contrainte de démissionner pour avoir critiqué le projet de cloud computing de 1,2 milliard de dollars de l'entreprise avec le gouvernement israélien. Ariel Koren, responsable marketing chez Google, s'est opposée au projet Nimbus parce qu'elle craignait que la technologie de l'entreprise n'aide les forces de défense israéliennes à surveiller les Palestiniens et à leur nuire. Dans une lettre ouverte cette semaine, elle a déclaré qu'"elle n'avait pas d'autre choix que de quitter l'entreprise après avoir subi des représailles et des actions illégales" de la part de Google.

    Le projet Nimbus est un accord tripartite entre Google, Amazon et l'Israël signé en 2021 visant à fournir à ce dernier des outils d'intelligence artificielle (IA) et d'autres services informatiques, notamment de cloud computing. Google et Amazon devraient mettre en place des sites de cloud locaux en Israël avec un investissement initial de 4 milliards de shekels (1,2 milliard de dollars). Ces sites conserveront les informations à l'intérieur des frontières d'Israël selon des directives de sécurité strictes. Le gouvernement israélien a expliqué l'année dernière que le projet Nimbus est un projet phare pluriannuel qui se déroulera en quatre phases.

    Ces phases comprennent l'acquisition et la construction de l'infrastructure cloud, la formulation de la politique gouvernementale de migration vers le cloud, l'intégration et la migration, ainsi que le contrôle et l'optimisation de l'activité du cloud. Ces services cloud seront mis à la disposition du gouvernement, du système de défense et d'autres groupes de l'économie. Seulement, de nombreuses voix se sont liguées contre ce projet, et ce, au sein même de Google. Ariel Koren, responsable marketing pour la branche des produits éducatifs de Google, qui travaille pour l'entreprise depuis sept ans, est l'une de ces voix discordantes.

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    Dans un mémo annonçant à ses collègues son intention de quitter Google à la fin de cette semaine, Koren, qui s'identifie comme juive, affirme avoir subi des représailles et décrit un environnement où les voix propalestiniennes sont réduites au silence. Certains de ses collègues ont également affirmé que Google avait un parti pris anti-palestinien. Koren, 28 ans, a aidé à faire circuler des pétitions et à faire pression sur des dirigeants, et elle a parlé à des organes de presse, tout cela dans le but d'amener Google à reconsidérer l'accord. L'une de ces pétitions a été signée par plus de 800 travailleurs de Google et 37 500 personnes du public.

    Selon Koren et d'autres employés de l'entreprise, le projet Nimbus constitue une violation des principes de Google en matière d'IA. Koren affirme que les outils fournis par Nimbus "ont le potentiel d'étendre le modèle israélien de surveillance, de profilage racial et d'autres formes de violations des droits de l'homme assistées par la technologie". « Au lieu d'écouter les employés qui veulent que Google respecte ses principes éthiques, Google poursuit agressivement des contrats militaires et prive ses employés de leur voix par le biais d'un modèle de silence et de représailles envers moi et beaucoup d'autres », écrit Koren.

    Alors qu'elle poursuivait son militantisme, Koren affirme que Google lui a adressé en novembre 2021 un ultimatum surprenant : « acceptez de déménager à São Paulo, au Brésil, dans les 17 jours ouvrables ou perdez votre emploi ». Koren commercialisait les produits éducatifs de Google en Amérique latine et était basée à Mexico avant de déménager à San Francisco pendant la pandémie. Mais, selon l'employée, il n'y avait pas de justification commerciale claire pour le déménagement obligatoire ou son urgence, et un superviseur au Brésil lui a dit que les employés de São Paulo travaillaient à domicile à cause de la pandémie.

    Koren estime que l'ultimatum était une façon "créative" pour Google de la forcer à partir sans avoir à la licencier. « Il fut un temps où Google licenciait les gens par mesure de représailles et je pense que le fait qu'il y ait autant d'attention signifie que Google a essayé de devenir un peu plus créatif et que les représailles prennent des formes différentes de celles du licenciement », a déclaré Koren. Google a réfuté les affirmations de Koren et a déclaré qu'il interdit les représailles sur le lieu de travail. L'entreprise a également ajouté qu'une enquête a révélé qu'il n'y a eu aucune forme de représailles à l'encontre de Koren.



    « Nous avons enquêté de manière approfondie sur la réclamation de cette employée, comme nous le faisons lorsque toute préoccupation est soulevée, et comme nous l'avons déclaré depuis des mois, notre enquête a révélé qu'il n'y avait pas de représailles ici », a déclaré un porte-parole de Google. « Une agence gouvernementale a également rejeté cette affaire lorsque l'employée a déposé une plainte alléguant qu'elle avait subi des représailles », a ajouté le porte-parole, faisant référence à une enquête du National Labor Relations Board des États-Unis. Mais d'autres employés ont à nouveau dénoncé le projet mardi.

    Quinze autres employés de Google ont publié sur YouTube des témoignages audio demandant à l'entreprise de ne pas travailler avec l'Israël et critiquant le traitement réservé par Google aux Palestiniens et sa censure des employés qui les soutiennent. Tous les travailleurs, sauf deux, ont parlé sous le couvert de l'anonymat. Ils ont publié leurs remarques pour coïncider avec le départ de Koren de l'entreprise. Cependant, le porte-parole de Google a défendu le projet Nimbus. L'entreprise a déclaré qu'elle était fière que les capacités de son cloud soient reconnues et a réfuté les allégations selon lesquelles le projet sera utilisé pour la surveillance.

    « Nous sommes fiers que Google Cloud ait été sélectionné par le gouvernement israélien pour fournir des services de cloud public afin de contribuer à la transformation numérique du pays. Le projet comprend la mise à disposition de Google Cloud Platform aux agences gouvernementales pour les charges de travail quotidiennes telles que les finances, les soins de santé, les transports et l'éducation. Mais il ne s'adresse pas aux charges de travail hautement sensibles ou classifiées », a-t-il déclaré. L'Alphabet Workers Union, un syndicat représentant les travailleurs de Google et d’ autres entreprises d'Alphabet, a défendu Koren.

    « Tous les travailleurs d'Alphabet ont le droit d'exprimer leurs préoccupations et leurs objections à l'égard de projets comme Nimbus et de s'organiser contre eux en interne, sans crainte de représailles. Des milliers de travailleurs de Google se sont déjà organisés contre des contrats militaires, comme le projet Maven, et nous méritons de faire de même maintenant et à l'avenir. Ariel n'aurait jamais dû subir ces représailles et ce harcèlement. Elle n'aurait jamais dû être contrainte à une position où démissionner était sa seule option », a déclaré Parul Koul, président exécutif de l'Alphabet Workers Union.

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    Koren est la dernière en date d'une série d'employés de Google qui ont accusé l'entreprise de représailles pour leur activisme. Deux d'entre eux, Claire Stapleton et Meredith Whittaker, ont démissionné en 2019 et ont déclaré avoir subi des représailles après avoir protesté contre les politiques de l'entreprise en matière d'inconduite sexuelle. En novembre 2019, Google a licencié quatre employés qui avaient participé à divers efforts d'organisation au sein de l'entreprise. Un cinquième travailleur a été licencié après avoir créé un message contextuel sur le réseau d'entreprise de Google informant les travailleurs de leur droit protégé de s'organiser.

    Le National Labor Relations Board a déclaré que Google avait illégalement licencié deux de ces travailleurs, et qu'il avait illégalement surveillé et exercé des représailles contre les autres. La société a également mis à la porte deux chercheurs en intelligence artificielle, Timnit Gebru et Margaret Mitchell. Tous deux avaient fait partie de l'équipe "Ethical AI" de la société et avaient critiqué la technologie de Google dans un document de recherche. Gebru avait déclaré séparément que les efforts de la société en matière de diversité étaient insuffisants. Bien sûr, Google a toujours nié toute forme de pression ou de représailles envers ces travailleurs.

    Google a récemment fait parler d'elle pour un autre type de licenciement. En juillet, il a renvoyé un ingénieur, Blake Lemoine, qui avait affirmé que l'IA de la société était sensible et avait divulgué des documents d'entreprise. Le choix de Google de punir les employés qui critiquent publiquement l'entreprise est un changement notable pour un employeur qui nourrissait autrefois une culture d'entreprise ouverte. Google a longtemps accueilli favorablement un large dialogue sur ses panneaux de messages internes en ligne et a encouragé ses employés à débattre des décisions des dirigeants lors des réunions de l'entreprise et d'autres forums.

    En outre, ce n'est pas la première fois que des employés de Google se disent mal à l'aise avec les contrats militaires et gouvernementaux de l'entreprise, arguant que cela va à l'encontre de sa devise originale "Don't be evil". La devise actuelle d'Alphabet, la société mère de Google, est : "Fais ce qui est juste". Et parfois, Google semble être à l'écoute de ces préoccupations. Par le passé, Google a abandonné le projet Dragonfly, son moteur de recherche censuré pour la Chine, et a refusé de renouveler le projet Maven, son contrat d'IA militaire avec le ministère américain de la Défense.

    Sources : Ariel Koren, Plaintes d'autres employés de Google

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des déclarations de Ariel Koren ?
    Selon vous, les employés ont-ils le droit de critiquer les choix de leurs employeurs ?
    Si oui, pourquoi certains employés sont-ils poussés vers la sortie après cela ?
    Que pensez-vous du projet Nimbus ? Pensez-vous qu'il est contraire aux principes de Google ?

    Voir aussi

    Israël a choisi Amazon Web Services (AWS) (AMZN.O) et Google pour un projet de plus d'un milliard de dollars visant à fournir des services cloud au secteur public et à l'armée du pays

    Le projet Dragonfly, le moteur de recherche controversé de Google pour le marché chinois, « a été abandonné », selon un représentant de l'entreprise

    IA : Google ne renouvellera pas son contrat avec le DoD dans le projet controversé Maven, sa réputation est mise en jeu

    La deuxième responsable de l'équipe de recherche en IA éthique de Google a été licenciée, au milieu des protestations du personnel par rapport au licenciement de Timnit Gebru en décembre

    Un ingénieur licencié par Google aurait affirmé que le chatbot d'IA est « plutôt raciste », et que l'éthique de l'IA chez Google est une « feuille de vigne »
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  2. #2
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    1.2 milliard, cela semble une raison plus que suffisante et justifiée pour virer quelqu'un.

  3. #3
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    Dans une entreprise c'est au patron de décider, si un employé n'est pas content il n'a qu'a démissionner. D'autant plus que c'est facile de trouver un autre job il suffit de traverser la rue

    De toute façon ce monde est pourri, si tu commences à refuser des contrats parce que tu crois que quelque chose est pourri, ben t'a plus de contrats...

    Même le Vatican c'est pourri, c'est financé par la Mafia, et dirigé par des prêtres pédophiles, donc c'est dire...



  4. #4
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    D'autant plus que c'est facile de trouver un autre job il suffit de traverser la rue
    Bah c'est vrai, "trouver un emploi" n'a jamais été le probleme.

    Ce que tu ne dit pas, par malhonnêteté intellectuelle je penses, c'est que c'est "trouver un emploi sans y perdre en salaire" qui est difficile.

  5. #5
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    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    Bah c'est vrai, "trouver un emploi" n'a jamais été le probleme.

    Ce que tu ne dit pas, par malhonnêteté intellectuelle je penses, c'est que c'est "trouver un emploi sans y perdre en salaire" qui est difficile.
    Il était surtout dans la dérision pas dans le premier degré tout court ^^

    Mais en tout cas si, trouver un emploi de nos jours bon courage.

    Je connais des gens sans diplômes qui n'ont que des usines dans leurs patelins et n'arrivent pas se faire embaucher car ils sont pris d'assaut par les immigrés payés deux à trois fois moins cher qu'eux en intérim.

    Les boites là ont même construit des appartements spécialement pour eux (une simple recherche google et tu trouvera vite) et la conséquences, une fois de plus, c'est que si il n'y avait pas leurs familles, ces gens seraient littéralement à la rue, parce qu'il n'y a juste pas d'autre boulot.

    Déménager pour voir si l'herbe est plus verte ne se fait pas en claquant des doigts, surtout quand en plus tu n'a pas de boulot et donc plus de revenu, quand, par dessus ça, tu rajoutes que pour toucher les APL aujourd'hui, c'est devenu la croix et la bannière, puisqu'il ne faut pas dépasser 13K, ce que tu dépasses si tu as un SMIC et que tu as eu le malheur par exemple d'avoir bosser en intérim donc d'avoir gagné légèrement plus que le SMIC durant un mois, sur les DEUX ANNEES précédentes.

    Sans parler du chômage qui a été baissé et j'en passe.
    Les gens survivent, ça c'est une réalité et tous le monde n'est pas fait pour faire des études tout comme tous le monde n'est pas fait pour être développeur.

    Chacun sa forme d'intelligence dans ce monde de merde, la majorité des artistes ont des QI d'huitre sur le plan de la logique et pourtant font des trucs de génies dans leur domaine d'intelligence.

    Pour ma part ma boite tourne bien et pourtant régulièrement, j'ai des contrats qui sont chiffré 100/200K, les gens annoncent avoir le budget de leurs ambitions pour qu'on leur fasse leur applications mobiles et j'en passe et 2 semaines après ça commence par "est-ce possible finalement de faire juste 1/3 de ce que j'ai demandé (alors que le devis est signé)", pour à la fin dire "j'ai plus d'argent, je ferme la boite ou alors on trouve une solution pour ne pas faire le projet même si malheureusement je vous ai signé le devis".

    Et je te dis ça alors que ceux qui me font ça, sont des grosses boites avec les reins solides.

    Vraiment, c'est devenu la merde aujourd'hui, bien pire qu'à l'époque de nos parents ou effectivement, c'était la disette, mais du boulot, il y en avait pour celui qui se retroussait les manches, les usines et autres n'étaient pas prises d'assaut par des gens extérieurs à notre pays et ça, ça n'a rien à voir avec le fait qu'il manque de main d'oeuvre, c'est un mensonge, ça a un rapport avec le dumping social qui est devenu une culture d'entreprise.

  6. #6
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    Citation Envoyé par Aiekick Voir le message
    Ce que tu ne dit pas, par malhonnêteté intellectuelle je penses, c'est que c'est "trouver un emploi sans y perdre en salaire" qui est difficile.
    C'est bien de traiter les autres de "malhonnête", ca c'est du débat haut de gamme
    A chaque fois que j'ai changé d'employeur j'y ai gagné en salaire, et largement encore.
    Si pour une personne c'est pas le cas alors c'est un looser qui avait un bullshit job payé à prix d'or par un Patron incompétent et naïf, alors la c'est normal d'être "malhonnête" comme tu dis si bien, et de s'accrocher au bullshit job coute que coute
    Je peux t'en trouver moi des bullshit jobs très bien payés : Devops, Scrum Master, responsable BI, à 1 h de travail par jour payé 8 h ca t'intéresse ?

  7. #7
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    Citation Envoyé par Mingolito Voir le message
    De toute façon ce monde est pourri, si tu commences à refuser des contrats parce que tu crois que quelque chose est pourri, ben t'a plus de contrats...
    En plus si je ne le fais pas quelqu'un le fera à ma place donc autant le faire moi même et être (juteusement) payé pour ça

  8. #8
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    Cette charmante employée devrait créer sa propre entreprise afin de pouvoir refuser à l'envie les contrats qu'on lui propose.


    Cette personne n'est qu'un exemple de la nouvelle génération que l'on appelle aux USA: "La génération me me me"!

    Après la génération Y, Y, Z, les sociologues ont identifiées les jeunes adultes d'aujourd'hui, les "millenials", nés au alentour de l'an 2000, comme la "génération moi, moi et moi" qui a pour qualité d'être paresseux, égoïste, superficiel, égocentriste et exigeant profiter de tous les droits sans avoir à respecter des devoirs!

    Le plus drôle est que ces caractéristiques ont été mesurées par des études sérieuses dont celle du National Institutes of Health du gouvernement américain.


    Extrait d'un article du Time: https://time.com/247/millennials-the...me-generation/



    Voici les données froides et concrètes qui ressortent de différentes études:

    L'incidence du trouble de la personnalité narcissique est près de trois fois plus élevée pour les personnes dans la vingtaine que pour la génération qui a maintenant 65 ans ou plus

    En 2009, 58 % d'étudiants en plus ont obtenu des scores plus élevés sur une échelle de narcissisme qu'en 1982. Les milléniaux ont obtenu tellement de trophées de participation en grandissant qu'une étude récente a montré que 40 % pensent qu'ils devraient être promus tous les deux ans, quelle que soit leur performance.

    Elles sont obsédées par la célébrité : trois fois plus de collégiennes veulent grandir pour devenir l'assistante personnelle d'une personne célèbre que pour devenir sénatrices, selon une enquête de 2007

    Quatre fois plus choisiraient le poste d'assistant plutôt que le PDG d'une grande entreprise. Ils sont tellement convaincus de leur propre grandeur que l'étude nationale sur la jeunesse et la religion a révélé que la morale directrice de 60 % des milléniaux dans n'importe quelle situation est qu'ils seront simplement capables de ressentir ce qui est juste.

    Leur développement est ralenti : plus de personnes âgées de 18 à 29 ans vivent avec leurs parents qu'avec un conjoint, selon le sondage 2012 de l'Université Clark sur les adultes émergents.

    Et ils sont paresseux. En 1992, l'Institut Familles et Travail à but non lucratif rapporte que 80% des moins de 23 ans souhaitent avoir un jour un travail à plus grande responsabilité ; 10 ans plus tard, seulement 60% l'ont fait.

  9. #9
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Après la génération Y, Y, Z, les sociologues ont identifiées les jeunes adultes d'aujourd'hui, les "millenials", nés au alentour de l'an 2000, comme la "génération moi, moi et moi" qui a pour qualité d'être paresseux, égoïste, superficiel, égocentriste et exigeant profiter de tous les droits sans avoir à respecter des devoirs!
    Le plus drôle est que ces caractéristiques ont été mesurées par des études sérieuses dont celle du National Institutes of Health du gouvernement américain.
    Et qu'est ce que je les comprends:
    On prétend tous à avoir une meilleure vie que nos parents, ils ne l'auront pas (ce n'est pas la première génération mais il le subiront)
    On leur rabâche depuis qu'ils sont gamins qu'ils vivent sur une planète qui part en déroute mais personne n'y fait grand chose
    Du coup on leur dit qu'ils devront faire les efforts que personne n'a voulu faire avant.

    Bref on se fout de leur gueule depuis le début et aujourd'hui on s'étonne de les voir ne pas vouloir jouer avec nos règles du jeu.
    Et en plus on dit que les notre sont mieux que les leurs.
    Ils n'ont que la 20aine, ils vont prendre un peu de plomb dans l'aile mais ils vont rabattre les cartes et je suis sincèrement curieux de voir comment. Et je met une pièce sur le fait qu'on ira vers du mieux (mais comment faire pire qu'aujourd'hui?)

  10. #10
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    Citation Envoyé par Anselme45 Voir le message
    Cette charmante employée devrait créer sa propre entreprise afin de pouvoir refuser à l'envie les contrats qu'on lui propose.


    Cette personne n'est qu'un exemple de la nouvelle génération que l'on appelle aux USA: "La génération me me me"!

    Après la génération Y, Y, Z, les sociologues ont identifiées les jeunes adultes d'aujourd'hui, les "millenials", nés au alentour de l'an 2000, comme la "génération moi, moi et moi" qui a pour qualité d'être paresseux, égoïste, superficiel, égocentriste et exigeant profiter de tous les droits sans avoir à respecter des devoirs!

    Le plus drôle est que ces caractéristiques ont été mesurées par des études sérieuses dont celle du National Institutes of Health du gouvernement américain.


    Extrait d'un article du Time: https://time.com/247/millennials-the...me-generation/
    En fait, ce type de profil que je rencontre maintenant en presta, c'est très interressant, la peur que nous avions dans le temps de perdre le job, il ne l'ont pas, et ça c'est positif pour remettre certaines pratiques managériales et patronales par le chantage où la terreur en question, je trouve ce mode de fonctionnement particulièrement adapté au contexte d'une aliénation au travail pour vivre et non s'épanouir ... En fait le rapport du "on vous remplace" c'est inversé, et ça c'est vraiment top !!!

  11. #11
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    Et ils sont paresseux. En 1992, l'Institut Familles et Travail à but non lucratif rapporte que 80% des moins de 23 ans souhaitent avoir un jour un travail à plus grande responsabilité ; 10 ans plus tard, seulement 60% l'ont fait.
    En quoi un travail avec moins de responsabilité est forcément un travail de fainéant ? En outre ils n'y a pas un nombre de place illimité dans les places "à plus grande responsabilité".

  12. #12
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    Les postes à responsabilités n'en ont souvent que le titre, et c'est le n-1 qui prend tout sur la gueule quand il y a une couille.

  13. #13
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    Citation Envoyé par 23JFK Voir le message
    Les postes à responsabilités n'en ont souvent que le titre, et c'est le n-1 qui prend tout sur la gueule quand il y a une couille.
    Et oui!

    Bravo tu viens de découvrir la règle numéro 1 qui régit l'espèce humaine depuis la nuit des temps: Quelque soit l'époque, il faut toujours un "bouc émissaire" en cas de problème.

    Ce n'est pas pour rien que Jules César a dit lorsqu'il a décidé de passer la rivière nommée Rubicon avec son armée pour prendre le pouvoir à Rome (pour info, il courait un gros risque parce qu'il était interdit de venir à Rome avec son armée, histoire d'éviter les coups d'état):

    "Je préfère être le premier dans mon village qu'être le second à Rome"

  14. #14
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    Citation Envoyé par walfrat Voir le message
    En quoi un travail avec moins de responsabilité est forcément un travail de fainéant ?.
    Un mec sans responsabilité fait ses 35 heures...

    Le mec qui a des responsabilités gèrent des "emmerdes en quantité astronomique" que le premier n'imagine même pas et le terme "35 heures", il ne le connaît que dans les livres et pas dans la réalité!

  15. #15
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    Ces employés pourraient s'occuper à résoudre leurs propres problèmes personnels au lieu de réaliser de l’ingérence dans les affaires intérieures d'une nation amie !!!

    Si les palestiniens, syriens et iraniens and co ne se comportaient pas en terroristes anti-occident, le monde n'en serait que meilleur...

  16. #16
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    Par défaut Google licencie 28 employés ayant participé à une protestation contre un contrat de 1,2 milliard de dollars
    Google licencie 28 employés ayant participé à une protestation contre un contrat de 1,2 Md $ visant à fournir des services cloud et d'IA à Israël
    ils auraient violé les règles de l'entreprise

    Google fait l'objet de critiques après licencié près d'une trentaine d'employés ayant participé à une manifestation mardi pour dénoncer les relations de l'entreprise avec Israël. Ces travailleurs ont organisé un sit-in dans les bureaux de Google à New York et à Sunnyvale, en Californie, pour protester contre le projet Nimbus, un contrat conjoint de 1,2 milliard de dollars conclu entre Google et Amazon pour fournir au gouvernement et à l'armée israéliens des services cloud et d'IA. Google accuse les travailleurs licenciés d'avoir violé les règles de l'entreprise, mais ces derniers nient et affirment que les dirigeants de Google refusent d'entendre leurs plaintes depuis des années.

    « Un petit nombre d'employés protestataires sont entrés et ont perturbé deux de nos sites. Le fait d'entraver physiquement le travail d'autres employés et de les empêcher d'accéder à nos installations constitue une violation manifeste de nos règles, et nous mènerons une enquête et prendrons les mesures qui s'imposent. Ces employés ont été mis en congé administratif et leur accès à nos systèmes a été coupé. Après avoir refusé plusieurs demandes de quitter les lieux, les forces de l'ordre ont été engagées pour les expulser afin d'assurer la sécurité des bureaux », a déclaré un porte-parole de Google à propos des manifestants.

    Dans un mémo adressé par la suite à l'ensemble de l'entreprise, Chris Rackow, vice-président de la sécurité mondiale de Google, a annoncé que les employés propalestiniens ont été licenciés mercredi en fin de journée après une enquête interne. « Ils ont occupé des bureaux, dégradé nos biens et entravé physiquement le travail d'autres employés de Google. Leur comportement était inacceptable, extrêmement perturbateur et a fait en sorte que les collègues se sentent menacés », a écrit Rackow dans le mémo obtenu par le Post. Selon le rapport, le géant de Mountain View a licencié au total 28 employés après l'enquête.

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    Les employés qui ont manifesté mardi demandaient la condamnation d'Israël et la suspension du projet Nimbus de 1,2 milliard de dollars. Selon les rapports, quelques heures le début du sit-in, la sécurité de Google a commencé à accuser les employés d'intrusion et de perturbation du travail, ce qui a incité certains à partir. D'autres, en revanche, ont juré de rester jusqu'à ce qu'ils soient forcés de quitter les lieux. Neuf employés ont été arrêtés mardi pour violation de propriété. À Sunnyvale, les manifestants sont restés assis dans le bureau du directeur de Google Cloud pendant plus de neuf heures jusqu'à ce que la police les arrête.

    Ils portaient des t-shirts sur lesquels on pouvait lire "Googler against genocide" et ont écrit des revendications sur le tableau blanc de Kurian. Selon les rapports, cinq travailleurs de Sunnyvale et quatre de New York auraient été arrêtés mardi. Rackow a déclaré que leur comportement était inacceptable. Voici ci-dessous une transcription de l'intégralité de son mémo :

    Citation Envoyé par Chris Rackow

    Googlers,

    Vous avez peut-être entendu parler de manifestations dans certains de nos bureaux hier. Malheureusement, un certain nombre d'employés ont fait entrer l'événement dans nos bâtiments de New York et de Sunnyvale. Ils ont occupé des bureaux, dégradé nos biens et entravé physiquement le travail d'autres Googlers. Leur comportement était inacceptable, extrêmement perturbateur, et leurs collègues se sont sentis menacés.

    Nous enquêtons sur les employés concernés et leur avons coupé l'accès à nos systèmes. Ceux qui ont refusé de partir ont été arrêtés par les forces de l'ordre et expulsés de nos bureaux. À l'issue de l'enquête, nous avons mis fin aujourd'hui à l'emploi de vingt-huit employés impliqués. Nous poursuivrons notre enquête et prendrons les mesures qui s'imposent.

    Un tel comportement n'a pas sa place sur notre lieu de travail et nous ne le tolérerons pas. Il viole clairement plusieurs politiques auxquelles tous les employés doivent adhérer, notamment notre code de conduite et notre politique en matière de harcèlement, de discrimination, de représailles, de normes de conduite et de préoccupations sur le lieu de travail.
    Le projet Nimbus est un accord tripartite centre Google, Amazon et l'Israël signé en 2021. Il vise à fournir à l'État hébreu des outils d'IA et des services de cloud computing. Selon les termes de l'accord, Google et Amazon devront mettre en place des sites de cloud locaux en Israël avec un investissement initial de 4 milliards de shekels (1,2 milliard de dollars). Ces sites conserveront les informations à l'intérieur des frontières d'Israël selon des directives de sécurité strictes. Lors de la signature du contrat, le gouvernement israélien a expliqué que le projet Nimbus est un projet phare pluriannuel qui se déroulera en quatre phases.

    Cependant, depuis le début, le projet est vivement contesté par un groupe d'employés de Google. Mardi, les employés de Google ont organisé des sit-in et des manifestations dans les bureaux de l'entreprise à New York et à Sunnyvale, en Californie, y compris un sit-in retransmis en direct devant le bureau du PDG de Google Cloud, Thomas Kurian. La protestation a été organisée par le groupe activiste "No Tech for Apartheid", qui a critiqué la réaction de Google à la guerre entre Israël et le Hamas. Le groupe demande à Google d'arrêter toute collaboration avec l'État hébreu et a dénoncé mardi l'arrestation des neuf manifestants.

    Il a publié plusieurs vidéos et a diffusé en direct les manifestations sur son compte X, y compris le moment exact où les employés ont reçu les derniers avertissements et ont été arrêtés par la police. Un porte-parole de la police de New York a déclaré que la manifestation de mardi impliquait environ 50 participants au total et a confirmé que quatre arrestations ont été effectuées. Le département de la sécurité publique de Sunnyvale a déclaré que la manifestation en Californie a regroupé environ 80 participants". Selon les rapports, cinq travailleurs de Sunnyvale et quatre de New York ont été arrêtés lors des manifestations.


    Les manifestants semblent avoir été relâchés aussitôt. Il n'est pas très clair si les neuf employés arrêtés faisaient partie des personnes licenciées. Google avait auparavant suspendu les contrats de travail des employés arrêtés et leur avait coupé l'accès aux systèmes internes. Le mois dernier, l'entreprise a licencié un ingénieur logiciel qui avait publiquement critiqué le directeur général des activités de Google en Israël en déclarant : « je refuse de construire une technologie qui favorise le génocide ». De nombreux autres employés de Google affirment avoir été poussés vers la sortie après avoir critiqué le contrat avec Israël.

    En août 2022, Ariel Koren, alors responsable marketing chez Google, a déclaré avoir été mise à la porte après s'être opposée au contrat de 1,2 milliard de dollars avec Israël. Commentant les manifestations de mardi, Koren a déclaré à CNBC : « je pense que ce qui s'est passé hier est la preuve que les tentatives de Google visant à supprimer toutes les voix d'opposition à ce contrat non seulement ne fonctionnent pas, mais ont en fait l'effet inverse. Cela ne fait que créer plus d'agitation, plus de colère et plus d'engagements ». Koren a vivement protesté contre le projet Nimbus depuis la signature du contrat en 2021.

    Les critiques des employés de la technologie envers le gouvernement israélien se sont intensifiés en raison l'assaut israélien en cours sur Gaza. Depuis qu'une attaque terroriste du Hamas a tué environ 1 100 Israéliens le 7 octobre 2023, l'assaut des forces de défense israéliennes a tué plus de 34 000 Palestiniens. Dans une lettre ouverte publiée en novembre, un groupe d'employé de Google a dénoncé un parti pris interne qui favorise Israël et condamne souvent le sort des Palestiniens. Les travailleurs dénoncent des préjugés pro-israéliens qui empêchent de critiquer les actions d'Israël, souvent sous peine de représailles.

    Les détracteurs du projet Nimbus craignent que la technologie soit utilisée comme arme contre les Palestiniens de Gaza. Dans une déclaration partagée par Jane Chung, porte-parole du groupe "No Tech For Apartheid", les travailleurs concernés ont critiqué Google pour ces licenciements. « Ce soir, Google a licencié sans discernement 28 travailleurs, y compris ceux d'entre nous qui n'ont pas participé directement aux sit-in de protestation historiques de 10 heures qui ont eu lieu hier dans les deux pays », indique le communiqué. Les critiques du projet accusent les cadres de Google d'ignorer le calvaire des Palestiniens.

    Le communiqué poursuit : « cet acte flagrant de représailles indique clairement que Google accorde plus d'importance à son contrat de 1,2 milliard de dollars avec le gouvernement et l'armée génocidaires d'Israël qu'à ses propres travailleurs, ceux qui créent une valeur réelle pour les dirigeants et les actionnaires. Sundar Pichai et Thomas Kurian profitent du génocide. Nous ne pouvons pas comprendre comment ces hommes peuvent dormir la nuit alors que leur technologie a été à la base de 100 000 Palestiniens tués, portés disparus ou blessés au cours des six derniers mois du génocide israélien ; et ce n'est pas fini ».

    Source : mémo du vice-président de la sécurité mondiale de Google, Chris Rackow

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des mesures de représailles prises par Google contre ces 28 manifestants ?
    Ces licenciements sont-ils justifiés ? Sont-ils de nature à dissuader toute protestation contre le projet Nimbus ?
    Que pensez-vous du projet Nimbus qui vise à fournir des services de cloud computing et d'IA au gouvernement et à l'armée israéliens ?
    Un employé est-il contraint de travailler sur le projet de son employeur même s'il pense que cela pourrait être préjudiciable à certains groupes de personnes ?
    Peut-il protester contre le projet et demander son annulation ou doit-il simplement démissionner ?

    Voir aussi

    Des employés de Google arrêtés alors qu'ils manifestaient contre le contrat cloud de 1,2 milliard de dollars conclu avec le gouvernement israélien et leurs contrats de travail ont été suspendus

    Une employée de Google affirme avoir été mise à la porte après s'être opposée à un contrat cloud de 1,2 milliard de dollars avec Israël, elle aurait subi des représailles de la part de l'entreprise

    Des employés de Google critiquent les préjugés pro-israéliens dans une lettre ouverte et appellent à la suspension du projet IA Cloud Nimbus d'1,2 milliards de $ avec l'armée israélienne

  17. #17
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    Citation Envoyé par Mathis Lucas Voir le message
    Google licencie 28 employés ayant participé à une protestation contre un contrat de 1,2 Md $ visant à fournir des services cloud et d'IA à Israël, ils auraient violé les règles de l'entreprise
    Google qui propose ses services a Israel, c'est comme si Google proposait Starlink à la Russie.

  18. #18
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    Par défaut Google demande à son personnel de ne pas débattre de politique
    Google demande à son personnel de ne pas débattre de politique après le licenciement de protestataires
    contre un contrat de fournitures de services d'informatique en nuage et d'IA à Israël

    « Google est une entreprise et pas un endroit où l'on peut agir d'une manière qui perturbe les collègues ou les fait se sentir en danger », est un tournant fort de la dernière prise de position de Sundar Pichai. Elle fait suite au licenciement de protestataires contre un contrat de fournitures de services d’informatique en nuage et d’intelligence artificielle à Israël.

    « Une dernière remarque : tous les changements mentionnés ci-dessus nous aideront à travailler avec plus de concentration et de clarté dans l'accomplissement de notre mission. Cependant, nous devons également nous concentrer davantage sur notre façon de travailler, de collaborer, de discuter et même d'être en désaccord. Nous avons une culture de discussion ouverte et dynamique qui nous permet de créer des produits étonnants et de transformer de grandes idées en actions. Il est important de préserver cela. Mais en fin de compte, nous sommes un lieu de travail et nos politiques et attentes sont claires : il s'agit d'une entreprise, et non d'un endroit où agir de manière à perturber les collègues ou à les faire se sentir en danger, à tenter d'utiliser l'entreprise comme une plateforme personnelle, ou à se battre sur des questions perturbatrices ou à débattre de politique. En tant qu'entreprise, ce moment est trop important pour que nous nous laissions distraire.

    Nous avons le devoir d'être un fournisseur de systèmes d’information objectif et digne de confiance, au service de tous nos utilisateurs dans le monde. Lorsque nous venons travailler, notre objectif est d'organiser l'information mondiale et de la rendre universellement accessible et utile. Cet objectif prime sur tout le reste et j'attends de nous que nous agissions en conséquence », souligne le CEO de l’entreprise dans un récent billet de blog.

    La sortie de Sundar Pichai fait suite au licenciement de protestataires contre un contrat de fourniture de services à Israël et ce, même si le CEO de l’entreprise n’en fait pas mention

    Ces travailleurs ont organisé un sit-in dans les bureaux de Google à New York et à Sunnyvale, en Californie, pour protester contre le projet Nimbus, un contrat conjoint de 1,2 milliard de dollars conclu entre Google et Amazon pour fournir au gouvernement et à l'armée israéliens des services cloud et d'IA. Google accuse les travailleurs licenciés d'avoir violé les règles de l'entreprise, mais ces derniers nient et affirment que les dirigeants de Google refusent d'entendre leurs plaintes depuis des années.

    « Un petit nombre d'employés protestataires sont entrés et ont perturbé deux de nos sites. Le fait d'entraver physiquement le travail d'autres employés et de les empêcher d'accéder à nos installations constitue une violation manifeste de nos règles, et nous mènerons une enquête et prendrons les mesures qui s'imposent. Ces employés ont été mis en congé administratif et leur accès à nos systèmes a été coupé. Après avoir refusé plusieurs demandes de quitter les lieux, les forces de l'ordre ont été engagées pour les expulser afin d'assurer la sécurité des bureaux », déclare un porte-parole de Google à propos des manifestants.

    Dans un mémo adressé par la suite à l'ensemble de l'entreprise, Chris Rackow, vice-président de la sécurité mondiale de Google, a annoncé que les employés propalestiniens ont été licenciés mercredi en fin de journée après une enquête interne. « Ils ont occupé des bureaux, dégradé nos biens et entravé physiquement le travail d'autres employés de Google. Leur comportement était inacceptable, extrêmement perturbateur et a fait en sorte que les collègues se sentent menacés », Rackow dans un mémo obtenu. Selon le rapport, le géant de Mountain View a licencié au total 28 employés après l'enquête.

    Les employés qui ont manifesté mardi demandaient la condamnation d'Israël et la suspension du projet Nimbus de 1,2 milliard de dollars. Selon les rapports, quelques heures le début du sit-in, la sécurité de Google a commencé à accuser les employés d'intrusion et de perturbation du travail, ce qui a incité certains à partir. D'autres, en revanche, ont juré de rester jusqu'à ce qu'ils soient forcés de quitter les lieux. Neuf employés ont été arrêtés pour violation de propriété. À Sunnyvale, les manifestants sont restés assis dans le bureau du directeur de Google Cloud pendant plus de neuf heures jusqu'à ce que la police les arrête.

    Ils portaient des t-shirts sur lesquels on pouvait lire "Googler against genocide" et ont écrit des revendications sur le tableau blanc de Kurian. Selon les rapports, cinq travailleurs de Sunnyvale et quatre de New York auraient été arrêtés mardi. Rackow a déclaré que leur comportement était inacceptable.


    Le projet Nimbus est un accord tripartite centre Google, Amazon et l'Israël signé en 2021. Il vise à fournir à l'État hébreu des outils d'IA et des services de cloud computing. Selon les termes de l'accord, Google et Amazon devront mettre en place des sites de cloud locaux en Israël avec un investissement initial de 4 milliards de shekels (1,2 milliard de dollars). Ces sites conserveront les informations à l'intérieur des frontières d'Israël selon des directives de sécurité strictes. Lors de la signature du contrat, le gouvernement israélien a expliqué que le projet Nimbus est un projet phare pluriannuel qui se déroulera en quatre phases.

    Cependant, depuis le début, le projet est vivement contesté par un groupe d'employés de Google. Ils ont organisé des sit-in et des manifestations dans les bureaux de l'entreprise à New York et à Sunnyvale, en Californie, y compris un sit-in retransmis en direct devant le bureau du PDG de Google Cloud, Thomas Kurian. La protestation a été organisée par le groupe activiste "No Tech for Apartheid", qui a critiqué la réaction de Google à la guerre entre Israël et le Hamas. Le groupe demande à Google d'arrêter toute collaboration avec l'État hébreu et a dénoncé l'arrestation des neuf manifestants.

    Il a publié plusieurs vidéos et a diffusé en direct les manifestations sur son compte X, y compris le moment exact où les employés ont reçu les derniers avertissements et ont été arrêtés par la police. Un porte-parole de la police de New York a déclaré que la manifestation de mardi impliquait environ 50 participants au total et a confirmé que quatre arrestations ont été effectuées. Le département de la sécurité publique de Sunnyvale a déclaré que la manifestation en Californie a regroupé environ 80 participants". Selon les rapports, cinq travailleurs de Sunnyvale et quatre de New York ont été arrêtés lors des manifestations.

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    Les actions du groupe No Tech For Apartheid ne sont pas sans faire penser à celles des collectifs Pause AI et No AGI

    Pause AI et No AGI sont connus comme organisateurs de manifestations devant les bureaux d’entreprises comme Google ou OpenAI. Ces groupes demandent sans détour aux ingénieurs d’entreprises comme OpenAI et Google d’abandonner leurs travaux sur des systèmes d’intelligence artificielle à usage militaire et sur l’intelligence artificielle générale. Motif : les machines peuvent finir par surpasser les humains et les exterminer.

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    Ces manifestations font suite à la suppression par OpenAI d'une clause de sa politique d'utilisation qui interdit l'utilisation de l'intelligence artificielle à des fins militaires et au début de la collaboration de l’entreprise avec le Pentagone.

    Jusqu'au 10 janvier, la page des « politiques d'utilisation » d'OpenAI comprenait une interdiction des « activités présentant un risque élevé de dommages physiques, y compris », plus précisément, le « développement d'armes » et les « activités militaires et de guerre ». Cette interdiction des applications militaires, formulée en termes clairs, semble exclure toute utilisation officielle, et extrêmement lucrative, par le ministère de la défense ou toute autre armée nationale. La nouvelle politique conserve l'injonction de ne pas « utiliser notre service pour vous nuire ou nuire à autrui » et donne comme exemple « le développement ou l'utilisation d'armes », mais l'interdiction générale de l'utilisation « militaire et de guerre » a disparu.

    « Plusieurs laboratoires spécialisés en intelligence artificielle et experts se rejoignent : l’IA est susceptible d’exterminer l’humanité », souligne Pause AI sur son site web.

    « Je pense qu'une bonne analogie serait la façon dont les humains traitent les animaux. Ce n'est pas que nous détestons les animaux. Je pense que les humains aiment les animaux et ont beaucoup d'affection pour eux. Mais lorsqu'il s'agit de construire une autoroute entre deux villes, nous ne demandons pas la permission aux animaux. Nous le faisons simplement parce que c'est important pour nous. Je pense que, par défaut, c'est le type de relation qui s'établira entre nous et l’intelligence artificielle générale (AGI) », confirme le scientifique en chef d’OpenAI dans un documentaire.

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    Le développement d’armes aux capacités augmentées à l’intelligence artificielle se poursuit en parallèle de la multiplication des appels à réglementer les usages de l’intelligence artificielle à l’échelle mondiale

    L’un des plus récents est celui du Pape François. Ce dernier appelle à un traité international juridiquement contraignant pour réglementer l'intelligence artificielle. Motifs : les algorithmes ne doivent pas être autorisés à remplacer les valeurs humaines et l’humanité doit éviter de tomber dans une dictature technologique qui menace l’existence humaine. Le pape a lancé cet appel dans un message dans le cadre des préparatifs de la Journée mondiale de la paix qui se célèbre tous les 1ers janviers par l’Eglise catholique romaine. Le titre du message, qu’il est de tradition d’envoyer aux dirigeants mondiaux et aux responsables d'institutions telles que les Nations unies, est « L'intelligence artificielle et la paix. »

    Le dernier message du Pape s’inscrit dans la continuité du Rome Call for an AI Ethics. Cette initiative du Vatican vise à appeler les intervenants mondiaux à la mise sur pied de normes éthiques plus strictes en matière de développement d’intelligence artificielle. IBM et Microsoft sont les premières entreprises à s’y arrimer, suivis du gouvernement italien et de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture.

    Le Rome Call For an AI Ethics énonce 6 grands principes : transparence, inclusion, responsabilité, impartialité, fiabilité, sécurité et respect de la vie privée. Grosso modo, ces derniers stipulent que la technologie (l’intelligence artificielle) doit être mise sur pied dans le but de protéger les personnes ; en particulier, les faibles et les défavorisés.

    Le Vatican veut s'assurer que les entreprises n'utilisent pas l'intelligence artificielle comme un moyen de collecter des données sans le consentement des individus, puis de les utiliser à des fins commerciales ou politiques.

    « Sur le plan personnel, l'ère numérique modifie notre perception de l'espace, du temps et du corps, et sur le plan socio-économique, les utilisateurs sont souvent réduits à des "consommateurs", en proie à des intérêts privés concentrés dans les mains de quelques-uns. Les algorithmes extraient désormais des données qui permettent de contrôler les habitudes mentales et relationnelles à des fins commerciales ou politiques, ce, souvent à notre insu. L'asymétrie par laquelle un petit nombre d'élus savent tout de nous alors que nous ne savons rien d'eux ternit la pensée critique et l'exercice conscient de la liberté », a déclaré le Pape François.

    Le Rome Call For an AI Ethics stipule en sus qu’un devoir d’explication doit faire l’objet d’instauration et que les algorithmes basés sur l'intelligence artificielle doivent fournir aux individus des informations sur la manière dont ces derniers ont abouti à leurs décisions afin de garantir qu'il n'y a pas de biais.

    Source : Google

    Et vous ?

    Pour ou contre l'utilisation de l'IA à des fins militaires ? Si pour, à quel degré ou à quelles fins ? Si contre, pourquoi ?
    Pensez-vous qu’OpenAI a bien fait de modifier sa politique d’utilisation de ses outils ?Quels sont les avantages et les inconvénients de l’utilisation de l’intelligence artificielle à des fins militaires ?
    Comment OpenAI peut-elle garantir que ses outils ne seront pas utilisés pour développer ou utiliser des armes ?
    Comment les travailleurs de la technologie peuvent-ils exprimer leurs préoccupations ou leur opposition à des projets militaires impliquant l’intelligence artificielle ?
    Êtes-vous surpris de voir des entreprises comme OpenAI ou Google collaborer avec l’armée sur des projets d’IA militaire ?
    Êtes-vous surpris de la mise à contribution de l’intelligence artificielle sur les champs de bataille ?
    Que pensez-vous de ces divergences dans les négociations sur l'interdiction des armes autonomes ? Partagez-vous les avis selon lesquels elles constituent un indicateur de ce que l’atteinte d’un accord mondial contraignant ne sera pas possible ?

    Voir aussi :

    Des représentants de 150 entreprises de la tech plaident contre les robots tueurs autonomes, lors d'une conférence internationale sur l'IA
    USA : le sous-secrétaire à la défense soulève l'importance d'associer l'intelligence artificielle à l'armée, évoquant une future course aux armes
    Des experts en IA boycottent un projet de robots tueurs d'une université en Corée du Sud, en partenariat avec le fabricant d'armes Hanwha Systems
    Non, l'IA de Google ne doit pas être au service de la guerre ! Plus de 3000 employés de Google protestent contre la collaboration avec le Pentagone
    Robots militaires : les États-Unis testent l'efficacité de leurs prototypes dans le Pacifique, l'armée irakienne présente son robot mitrailleur
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  19. #19
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    Par défaut Un employé licencié par Google pour s'être opposé au projet Nimbus estime que la mesure est disproportionnée
    Un employé licencié par Google pour s'être opposé au contrat cloud et d'IA avec Israël estime que la réaction de l'entreprise est disproportionnée
    et constitue un message ferme pour les employés

    Google a licencié 28 employés pour avoir protesté contre le projet Nimbus avec Israël. Selon l'un des employés licenciés, la réponse de Google est disproportionnée et constitue la preuve que l'entreprise est prête à prendre les mesures de représailles les plus strictes contre les travailleurs qui tentent de faire entendre leurs voix. Il accuse Google d'être non seulement complice d'un prétendu "génocide" à Gaza, mais aussi d'entretenir un environnement interne "fasciste". Il invite les autres employés du secteur technologique à dénoncer les entreprises qui travaillent avec Israël et à ne pas avoir peur des représailles. Son avis ne fait toutefois pas l'unanimité.

    Hasan Ibraheem, un jeune homme de 23 ans, né en Syrie et élevé en Virginie occidentale, fait partie des 28 employés contestataires licenciés par Google la semaine dernière. Pour cause, ils ont pris d'assaut les bureaux de l'entreprise à New York et à Sunnyvale, en Californie, avant d'organiser un sit-in de protestation qui a été retransmis en direct sur différentes plateformes, dont X. Ils protestaient contre le projet Nimbus, un contrat de 1,2 milliard de dollars dans le cadre duquel Google et Amazon s'engagent à fournir des services cloud et d'IA au gouvernement et à l'armée israéliens. L'accord a été conclu en 2021.

    Le contrat d'Ibraheem chez Google représentait son tout premier emploi à la sortie de l'université. Dans une interview accordée à Marisa Kabas, du site The Handbasket, Ibraheem a est revenu sur le déroulement des événements qui ont conduit à son arrestation, puis à son licenciement. Lors de l'interview, il a défendu l'action menée par son équipe afin de faire entendre leurs voix. Il a également accusé Google d'avoir usé d'un stratagème pour les faire arrêter pour "intrusion dans une propriété privée" avant de les licencier pour "perturbation du lieu de travail et mise en danger des collègues". Voici ce qu'il dit à ce sujet :

    Citation Envoyé par Hasan Ibraheem

    Quelques heures avant notre arrestation, ils nous avaient mis - les gens qui étaient assis - en congé administratif pour pouvoir confisquer nos badges. Parce qu'une fois que vous êtes mis en congé administratif, vous n'avez plus accès à vos appareils professionnels. Vous n'avez plus accès au bâtiment et ils vous confisquent vos badges.

    Ce n'est donc qu'à ce moment-là qu'ils ont pu nous accuser d'intrusion. Car avant cela, nous étions des employés de Google avec des badges actifs qui avaient tout à fait le droit d'être sur ce lieu de travail. Il a fallu qu'ils nous mettent en congé administratif pour que les policiers viennent.

    On aurait dit qu'ils étaient vraiment, tout le temps, en train d'essayer de comprendre ce qu'il fallait faire. Je ne pense pas qu'il y ait eu des gens qui aient jamais fait cela - des employés de Google refusant de partir en signe de protestation. Ils se sont donc efforcés de trouver la marche à suivre pour nous faire partir.
    Selon les déclarations d'Ibraheem, certaines des 28 personnes licenciées n'étaient pas impliquées dans les mouvements de protestation. À ses yeux, il ne s'agit donc que de représailles, et d'un mécanisme de dissuasion. « Oui, il s'agissait de représailles, sans aucun discernement - des gens qui venaient juste de passer pour nous dire bonjour et peut-être nous parler un peu. Ils ont été renvoyés. Des gens qui ne sont pas du tout affiliés à No Tech For Apartheid, qui sont juste venus et qui s'intéressaient à ce qui se passait. La sécurité a demandé à voir leur badge et ils ont fait partie des 28 personnes licenciées », a-t-il déclaré.

    Dans un mémo interne, Chris Rackow, responsable de la sécurité mondiale chez Google, a écrit : « si vous êtes l'un des rares à être tenté de penser que nous allons négliger les comportements qui violent nos politiques, détrompez-vous ». Commentant ce passage, Ibraheem a déclaré qu'il s'agit d'une menace à peine voilée. « C'est sans aucun doute une menace. Ils disent simplement : "hé, n'osez même pas penser que vous pouvez faire ce que ces gens ont fait" ». Ibraheem a déclaré lors de l'interview que d'autres employés de Google lui ont confié avoir trouvé le courriel de Rackow menaçant. Notamment, Ibraheem a déclaré :

    Citation Envoyé par Hasan Ibraheem

    Nous avons reçu des réponses de gens qui disaient qu'il semblait menaçant. Que cela semblait un peu exagéré en réponse aux employés de Google qui s'asseyaient, dans leur espace de travail, pacifiquement, et qui disaient : "hey, laissez tomber le projet Nimbus ou venez nous en parler. Ayez une sorte de conversation avec nous".

    Google a réagi de manière totalement excessive, non seulement en licenciant toutes les personnes impliquées ou non, mais aussi en menaçant toutes les autres personnes de l'entreprise qui oseraient s'opposer à ce projet. Et les gens remarquent que cela ressemble à un environnement très fasciste.

    Je pense que Google a vraiment peur que ses employés s'opposent à ce projet. Nous savons que nous [No Tech For Apartheid] sommes une organisation dirigée par des travailleurs, même s'ils ont souvent essayé de nous dépeindre comme un groupe externe qui ne représente pas les employés.

    Mais non, nous sommes des employés de Google. C'est pourquoi nous avons tous été licenciés. Et Google comprend le pouvoir que nous avons, et ils ont peur que si nous sommes plus nombreux à nous exprimer, ils soient obligés de faire quelque chose.
    Google a réagi de façon très ferme face aux récentes protestations contre le projet controversé Nimbus. Selon les critiques du projet, les capacités d'IA fournies par Amazon et Google à l'armée israélienne pourraient être utilisées dans des armes autonomes pour cibler les Palestiniens en Cisjordanie occupée ou à Gaza. Des employés des deux entreprises on écrit dans une lettre ouverte en 2021 : « la technologie que nos entreprises se sont engagées à construire rendra la discrimination et le déplacement systématiques effectués par l'armée et le gouvernement israéliens encore plus cruels et mortels pour les Palestiniens ».


    Le projet Nimbus est perçu comme un soutien à l'armée israélienne, qui est actuellement engagée dans un conflit controversé contre le Hamas dans l'enclave palestinienne de Gaza. Même les estimations les plus prudentes font état d'au moins 30 000 morts dans la guerre actuelle entre Israël et le Hamas, et de nombreuses personnes (y compris de nombreux Israéliens) critiquent la réticence d'Israël à mettre fin à son offensive. Pour en revenir à Google, le projet Nimbus lui-même remonte au moins à 2021. Il est controversé depuis lors et de nombreux critiques affirment avoir subi des représailles ou poussé vers la sortie.

    Certains travailleurs ne partagent toutefois pas l'avis d'Ibraheem et critiquent l'action du groupe. « Je blâme Google pour avoir favorisé un environnement dans lequel ces employés pensaient sincèrement qu'ils pouvaient passer leur temps de travail à défendre des causes sociales et à organiser des manifestations tout en conservant leur emploi et en encaissant leur salaire. Google n'est pas "fasciste" pour vous avoir licencié parce que vous vous êtes barricadé dans le bureau du directeur technique, que vous avez intimidé et menacé vos collègues et que vous avez diffusé toute cette mascarade en direct », a écrit un critique.

    Il a ajouté : « votre travail en entreprise n'est pas une démocratie. Si l'entreprise continue à faire le ménage et revient à sa mission, il y a peut-être encore de l'espoir pour elle ». Le coup de projecteur de mardi est encore moins flatteur pour Google que les récentes débâcles de son modèle d'IA Gemini.

    Source : Marisa Kabas, The Handbasket

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous des accusations portées par Hasan Ibraheem contre Google ?
    La réponse de Google est-elle disproportionnée ? Cela a-t-il un quelconque rapport avec le fascisme ?
    Selon vous, les travailleurs ont-ils le droit de protester contre les choix de leurs employeurs ? Pourquoi ?
    Les employés sont-ils en droit de traiter des questions politiques pendant leurs heures de travail ?

    Voir aussi

    Google demande à son personnel de ne pas débattre de politique après le licenciement de protestataires, contre un contrat de fournitures de services d'informatique en nuage et d'IA à Israël

    Google licencie 28 employés ayant participé à une protestation contre un contrat de 1,2 Md $ visant à fournir des services cloud et d'IA à Israël, ils auraient violé les règles de l'entreprise

    Des employés de Google arrêtés alors qu'ils manifestaient contre le contrat cloud de 1,2 milliard de dollars conclu avec le gouvernement israélien, et leurs contrats de travail ont été suspendus

  20. #20
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    Par défaut Google licencie de nouveaux employés après les mouvements de sit-in dans ses bureaux la semaine dernière
    Google licencie de nouveaux employés après que son PDG a déclaré que le lieu de travail n'est pas une arène politique
    mais certains critiques remettent en cause la culture d'entreprise de Google

    Les représailles contre les contestataires du projet Nimbus se poursuivent après les mouvements de sit-in de la semaine dernière. Un nouveau rapport signale que Google a licencié de nouveaux travailleurs qui auraient participé aux manifestations organisées dans les bureaux de l'entreprise à New York et à Sunnyvale, en Californie, en soutien aux Palestiniens et contre le projet Nimbus. Leur nombre n'est pas précis, mais les organisateurs des mouvements de protestation parlent d'une vingtaine de travailleurs supplémentaires licenciés, ce qui porte à plus de 50 le nombre total de travailleurs licenciés au cours des derniers jours sur cette question.

    Google reste ferme sur sa position : le lieu de travail n'est pas un champ clos pour les luttes politiques, idéologiques, littéraires. « Google est une entreprise et non un endroit où l'on peut agir d'une manière qui perturbe les collègues ou les fait se sentir en danger », a déclaré le PDG Sundar Pichai dans un courriel interne aux employés. Depuis, Google semble avoir commencé à faire le ménage dans ses rangs, notamment en mettant à la porte les employés qui ont des revendications politiques. Dans un premier temps, Google a licencié 28 employés juste après le sit-in qui a perturbé ses bureaux à New York et à Sunnyvale.

    Un nouveau rapport indique que Google a licencié au moins 20 travailleurs de plus. Jane Chung, porte-parole de No Tech for Apartheid, l'association qui a organisé la manifestation et représente les travailleurs, affirme à que la dernière série de licenciements portait à plus de 50 le nombre total de personnes licenciées en rapport avec l'incident. « Les récents licenciements concernaient des spectateurs non participants », a ajouté Chung, qui a déclaré au Washington Post que ces licenciements montraient que "Google tentait d'étouffer la dissidence, de réduire ses employés au silence et de réaffirmer son pouvoir sur eux".


    Hasan Ibraheem, un jeune homme de 23 ans, l'un des employés licenciés, affirme que la réponse de Google est disproportionnée et constitue la preuve que l'entreprise est prête à prendre les mesures de représailles les plus strictes contre les travailleurs qui tentent de faire entendre leurs voix. Il accuse Google d'être non seulement complice d'un prétendu "génocide" à Gaza, mais aussi d'entretenir un environnement interne "fasciste". Il invite les autres employés du secteur technologique à dénoncer les entreprises qui travaillent avec Israël et à ne pas avoir peur des représailles. Son avis ne fait toutefois pas l'unanimité.

    Un porte-parole de Google a confirmé que l'entreprise avait licencié d'autres travailleurs dans le cadre de son enquête sur la manifestation, mais a souligné que chacune des personnes qui ont été licenciées était personnellement et définitivement impliquée dans des activités perturbatrices à l'intérieur des bâtiments de Google. Le porte-parole de Google a ajouté : « notre enquête sur ces événements est maintenant terminée ». La dernière série de licenciements est intervenue quelques jours après que Pichai a abordé la question du sit-in et des manifestations avec des mots fermes dans le courriel interne adressé aux employés.

    Pichai a souligné que bien qu'il soit important de préserver "la culture de discussion ouverte et dynamique" au sein de l'entreprise, Google reste un lieu de travail avec des règles et des attentes claires pour ses employés. Pichai a exhorté les travailleurs à mettre de côté les perturbations et à faire passer la "mission en premier" en cette période cruciale. « Lorsque nous venons travailler, notre objectif est d'organiser l'information mondiale et de la rendre universellement accessible et utile. Cela prime sur tout le reste et j'attends de nous que nous agissions avec une attention qui reflète cela », indique le courriel du PDG de Google.

    Les manifestations chez Google font partie d'une vague d'opposition au gouvernement américain et aux entreprises qui travaillent avec le gouvernement et l'armée israéliens. Des manifestants propalestiniens ont été arrêtés dans les universités de Yale et de Columbia, ce qui a donné lieu à des accusations d'intervention musclée de la part des autorités universitaires et a inspiré une autre vague de manifestations dans d'autres universités à travers le pays. La veille des sit-in de Google, des militants ont bloqué des autoroutes, des ponts et des entrées d'aéroports à travers les États-Unis pour protester contre la guerre à Gaza.

    Chez Google, la situation s'est transformée en un combat public entre les dirigeants et les employés licenciés. Google affirme que chaque travailleur licencié a activement perturbé ses bureaux, tandis que les travailleurs contestent ces affirmations, affirmant que certaines des personnes licenciées n'étaient même pas entrées dans les bureaux de l'entreprise le jour des manifestations. Google a déjà licencié des travailleurs qui l'avaient publiquement critiquée, mais il n'avait jamais licencié autant de personnes à la fois. Selon de nombreux analystes, cela démontre à quel point le projet Nimbus est un sujet sensible pour Google.

    Pendant des années, Google a eu la réputation d'être la société la plus libre et la plus ouverte parmi les grandes entreprises technologiques en matière de culture d'entreprise et de collaboration. L'entreprise célébrait une culture interne dans laquelle les employés savaient sur quoi travaillaient les autres équipes et étaient encouragés à remettre en question les décisions des dirigeants. La réaction de Google face aux critiques du projet Nimbus et les mots du PDG Pichai constituent un tournant fort dans les pratiques de l'entreprise en matière de culture de discussion ouverte et dynamique. Ce qui lui vaut de nombreuses critiques.

    Dans son message aux employés, Pichai a déclaré que l'ouverture de l'entreprise était une force, mais qu'elle s'appliquait aux sujets liés au travail et non à la politique. « Nous avons une culture de discussion ouverte et dynamique qui nous permet de créer des produits étonnants et de transformer de grandes idées en actions. Toutefois, en fin de compte, nous sommes un lieu de travail et nos politiques et attentes sont claires : il s'agit d'une entreprise », a-t-il déclaré dans la note. Cependant, certains critiques accusent l'entreprise d'avoir favorisé une culture de travail au sein de laquelle les employés pensaient pouvoir tout dire.

    « Google a encouragé ses employés à faire de leur travail chez Google leur personnalité à part entière. C'est comme s'ils sortaient avec leur employeur. Aujourd'hui, la plupart des travailleurs se rendent compte que Google n'est qu'une entreprise comme les autres. Ce n'est qu'un travail. Pour payer vos factures. Ne vous investissez pas émotionnellement dans votre entreprise. En outre, c'est une période de licenciement pour les entreprises technologiques, elles sont probablement heureuses de pouvoir trouver une excuse pour réduire leur personnel », a déclaré un critique. Un autre critique de Google a commenté :


    Ce qui échappe à certains, c'est que Google s'est lancé à corps perdu dans la construction d'une culture d'entreprise totalement fantaisiste dès le départ, et a même basé les évaluations de performance de ses dirigeants sur ce principe. Pendant longtemps, l'un des critères de mesure de la réussite de l'équipe était le suivant : "je me sens à l'aise pour apporter toute ma personne au travail".

    Oui, je m'attends à 100 % à ce que des personnes soient licenciées d'une entreprise après avoir organisé un sit-in et perturbé les activités quotidiennes. Le problème, c'est que Google veut à la fois affirmer "nous ne sommons pas une entreprise conventionnelle" tout en se comportant exactement comme telle.
    Dans le cadre du projet Nimbus, Google et Amazon fourniront des capacités d'IA et des services cloud au gouvernement et à l'armée israéliens. Mais selon les critiques du projet, ses capacités d'IA pourraient être utilisées dans des armes autonomes pour cibler les Palestiniens en Cisjordanie occupée ou à Gaza. Des employés des deux entreprises on écrit dans une lettre ouverte en 2021 : « la technologie que nos entreprises se sont engagées à construire rendra la discrimination et le déplacement systématiques effectués par l'armée et le gouvernement israéliens encore plus cruels et mortels pour les Palestiniens ».

    Le projet Nimbus est perçu comme un soutien à l'armée israélienne, qui est actuellement engagée dans un conflit controversé contre le Hamas dans l'enclave palestinienne de Gaza. Même les estimations les plus prudentes font état d'au moins 30 000 morts dans la guerre actuelle entre Israël et le Hamas, et de nombreuses personnes (y compris de nombreux Israéliens) critiquent la réticence d'Israël à mettre fin à son offensive. Le projet Nimbus, d'une valeur de 1,2 milliards de dollars, a été lancé en 2021 et fait l'objet de vives protestations depuis lors.

    Et vous ?

    Quel est votre avis sur le sujet ?
    Que pensez-vous de la réaction de Google face aux employés qui ont protesté contre le projet Nimbus ?
    La culture d'entreprise entretenue par Google depuis des années a-t-elle favorisé les agissements des employés ?

    Voir aussi

    Google demande à son personnel de ne pas débattre de politique après le licenciement de protestataires, contre un contrat de fournitures de services d'informatique en nuage et d'IA à Israël

    Un employé licencié par Google pour s'être opposé au contrat cloud et d'IA avec Israël estime que la réaction de l'entreprise est disproportionnée et constitue un message ferme pour les employés

    Des employés de Google arrêtés alors qu'ils manifestaient contre le contrat cloud de 1,2 milliard de dollars conclu avec le gouvernement israélien et leurs contrats de travail ont été suspendus

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