L’usine visitée par Emmanuel Macron, située à Saint-Barthélémy d'Anjou, tourne désormais 24 heures sur 24 pour accroître sa production après avoir recruté 35 CDD. Elle sort chaque jour 270.000 masques FFP2 (soit près de 2 millions par semaine) et 450.000 masques chirurgicaux (3 millions par semaine). Tous les éléments, de l’élastique au masque, sont fabriqués en France.
« Fin avril nous serons à plus de 10 millions » de masques fabriqués en France chaque semaine et « nous continuerons cet effort », a déclaré le chef de l’Etat. «
Je veux que d’ici la fin de l’année nous ayons obtenu cette indépendance pleine et entière », a-t-il ajouté, alors que la France a été contrainte d’importer plus d'un milliard de masques principalement de Chine et a d’ores et déjà passé « des commandes supplémentaires ». La hausse de la production dans les quatre entreprises françaises de masques va permettre de porter l’effort national de 15 millions à 40 millions de masques par mois courant avril. Mais les besoins pour le personnel soignant et les Ehpad sont évalués à 40 millions par semaine, a souligné l’Elysée.
Un consortium composé de quatre grands groupes industriels français s’est créé avec l’objectif de fabriquer « d’ici mi-mai 10.000 respirateurs » pour équiper les hôpitaux débordés par les cas graves de malades contaminés par le coronavirus, a également annoncé Emmanuel Macron. Ce consortium mené par Air Liquide, rassemble aussi le spécialiste des équipements électriques Schneider Electric, l’équipementier automobile Valeo et le constructeur PSA, a-t-il précisé. Cette initiative va s’ajouter à l’augmentation des commandes déjà passées par l’Etat. Le consortium produira des respirateurs lourds destinés à équiper les lits supplémentaires annoncés par le ministre de la Santé Olivier Véran la semaine dernière.
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