Ces derniers jours encore, Boeing tablait sur un double feu vert de l’Agence fédérale américaine de l’aviation (FAA) et de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) au printemps avec un retour dans les airs de son moyen-courrier à l’été.
Mais l’incertitude demeure sur l’avenir du MAX. « Il y a plus de chances qu’il revole un jour que de risques qu’il soit définitivement stoppé », veut croire Marc Durance, associé (Partner) au sein du cabinet de conseils Archery Strategy Consulting (ASC).
Le rapport de la Commission des transports du Congrès américain, dévoilé vendredi 6 mars, a porté un coup très dur à Boeing. Selon elle, le MAX est un avion « fondamentalement défectueux et dangereux ». Pourtant, insiste l’associé du cabinet ASC, «
personne n’a intérêt à ce que le MAX ne revole pas ». Avec près de 5 000 exemplaires en commandes, «
le trou dans l’offre de moyen-courriers serait gigantesque », s’effraie-t-il.
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