Discussion :

[darklinux]

Pourquoi s'ennuyer à perdre du temps à choisir un linux & a mettre une marianne en background, ce qui va prendre au moins 2 ou 3 ans (facile) alors qu'il existe une distribution toute prête, Limux, qui pourra être adaptée plus rapidement pour une misère (quelques dizaines de millions d'euros) ?

Linux , est un noyau , comme *BSD , il faut un environnement derrière ... ensuite , c 'est bien beau de vouloir mettre un distribution GNU/Linux , mais il faut la sécuriser etc etc , il existe des normes édité par l ' ANSSI . Au fait , autant les sources , ne coûte rien , puisque existant , mais coûte en hommes / heures .

[AndMax]

En effet, il faut des j/h dans tous les cas, soit pour gérer un OS "maison", soit pour subir les nombreux défauts d'un OS privateur commercialisé par une entreprise dont l'unique but est d'envoyer beaucoup d'argent dans des paradis fiscaux.

Mais dans la question de l'élue, il faut bien définir ce que signifie "souverain". Est-ce du "national", made in France, géré par l'administration, (je ne pense pas) ou est-ce un OS qui permet à l'utilisateur ou à l'administration qui s'en sert d'avoir tous les pouvoirs ? Dans le 2me cas, cela signifie que la nationalité de celui qui a écrit la ligne de code ou qui a distribué le paquet n'a aucune importance. Ce qui est important c'est que celui qui s'en sert dispose des 4 libertés, donc de la connaissance et du pouvoir sur son système d'information, donc la souveraineté, ce qui est impossible avec des logiciels privateurs comme Windows.

[Christian_B]

Je trouve que l'idée d'un OS "souverain" est aussi absurde qu'étriquée.
Où va-t-on si chaque pays veut créer son propre OS avec des moyens restreints ou pour un coût exorbitant. En doublonnant sans doute de façon plus limitée et boguée ce qui existe.
L'idée de Stérilux :

Non, parce qu'on est en europe et que se limiter à un système franco-français est stupide. Il faut un truc européen.

serait plus vraisemblable si elle était utile.
Mais je ne vois pas ce qui lui fait dire :

Partir de zéro, ça fait bien longtemps que les systèmes comme linux sont corrompu et y'aura plus de temps perdu à tout nettoyer que de reprendre à zéro.

Je m'étonne aussi de cette phrase de l'article :

Plus précisément, il s’agit d’une interrogation que relaie l’élue, celle-ci ayant été sollicitée par Marie-Odile Morandi, adhérente de l’APRIL, une association française cherchant à promouvoir l’usage du logiciel libre.

Promouvoir le logiciel libre en créant un logiciel d'Etat ? Bizarre, bizarre.
D'autant plus que :

Rappelons tout de même que CLIP (Certifiable Linux Integration Platform), un système d’exploitation dit ultrasécurisé, a été développé par l’Anssi pour les besoins de l’administration. Comme décrit par l’Anssi, ce système « intègre un ensemble de mécanismes de sécurité qui lui confèrent un très haut niveau de résistance aux codes malveillants et qui lui permettent d’assurer la protection d’informations sensibles.[...]

Si cette présentation est exacte, on veut casser quelque chose qui existe et paraît correctement conçu pour un projet peu plausible.
Mauvaise information de l'élue, envie de se faire mousser ou intentions non dites ?
Trop souvent des personnalités politiques (parfois au sommet de l'Etat) proposent de faire ce qui existe déjà, moins bien et parfois de façon abusive ou inquiétante, pour se mettre en avant ou favoriser des intérêt particuliers. Ici peut-être des sociétés de conception de logiciel qui espèrent le pactole ?

[AndMax]

Je trouve que l'idée d'un OS "souverain" est aussi absurde qu'étriquée.

Si pour toi "souverain" = national ou état, alors je suis d'accord. C'est absurde. Si par contre souverain signifie que tu as la souveraineté sur ton OS ou ton système d'information (donc les libertés de l'utiliser, l'étudier, le modifier, le redistribuer), donc tous les pouvoirs, alors ça prend un sens très différent et l'intérêt est évident, sauf que ça existe déjà dans certains services (cf. Gendarmerie avec GendBuntu, l'ANSSI avec CLIP OS, etc...)

Elle aurait pu poser la question autrement... Combien de temps la France va-t-elle encore payer des licences très chères pour des OS privateurs qui permettent d'enrichir des paradis fiscaux (sans aucun avantage pour l'économie locale), qui permettent à de très nombreuses organisations étrangères d'espionner des intérêts nationaux en bafouant tous les principes du RGPD, et qui restreignent très fortement les libertés des utilisateurs ?

On pourrai aussi ajouter cette deuxième question... Quand seront sanctionnés les traîtres de la Nation qui ont installé des espiogiciels étrangers sur tous les postes du ministère de la Défense ?

[Christian_B]

Si par contre souverain signifie que tu as la souveraineté sur ton OS ou ton système d'information (donc les libertés de l'utiliser, l'étudier, le modifier, le redistribuer), donc tous les pouvoirs, alors ça prend un sens très différent et l'intérêt est évident [...].

OK sauf que le mot "souverain" prête à confusion, étant normalement employé comme je l'ai compris. Et ce que tu définis là s'appelle logiciel libre. Dans ces conditions nous sommes d'accord. D'ailleurs les outils que tu cites (dont le CLIP déjà cité dans l'article) sont justement sous Linux, ce qui confirme que ce qui est demandé existe déjà.
Quand au Ministère de la Défense, j'ignore ce qu'ils font mais cela m'étonnerait quand même qu'ils échangent des documents confidentiels par navigateur ou courriel sans précautions, ce serait un peu gros.

[heinquoi]

la souveraineté est a voir dans sa globalité. un logiciel sans os ne sert a rien. Un os sans logiciel non plus. C'est un ensemble, un écosystème os-logiciel, long, très long a construire. Hors, tant que les ventes liées d'OS tel que Windows et bientôt Android seront autorisées les écosystèmes informatiques seront bridés, voir contrôlés. La vente lié impose, de fait, une compatibilité des logiciels avec ces OS omniprésents et empêche toute souveraineté. Le marché informatique entier est verrouillé. Les logiciels, pour être visible, nécessitent de fonctionner sous l'OS Windows et, de plus en plus, Android.
L'interdiction de la vente lié est un passage obligé pour l’émancipation de l'industrie informatique Européenne, mais aussi pour sa souveraineté.
Malheureusement, des années de corruptions, une peur de la fragmentation encouragé par quelques centaines d'entreprises basées sur cette dépendance colonialiste bloque les réflexions et les actions, pourtant évidentes à mettre en place ...

[ddoumeche]

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Malheureusement, des années de corruptions, une peur de la fragmentation encouragé par quelques centaines d'entreprises basées sur cette dépendance colonialiste bloque les réflexions et les actions, pourtant évidentes à mettre en place ...

Je trouve le terme de colonialiste un peu fort. Il n'y a pas eu de perte de souveraineté sur les systèmes d'exploitation PC puisque les européens n'ont jamais eu cette souveraineté, ils ont préféré miser sur d'autres créneaux comme l'électronique ou le logiciel business, après avoir complètement raté le virage du PC d'IBM.